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Steek et Tatane à la Galerie T§T de Jarry, deux jeunes graffeurs entre quatre murs

— Par Scralett Jesus —

Scarlett 10BD« Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles et trouvais dérisoire les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J’aimais les peintures idiotes, dessus de portes, toiles de saltimbanques, enluminures populaires… ».
Arthur Rimbaud, Poésies, « Alchimie du Verbe ».

 

Les Arawaks gravaient des pierres sans prétendre faire œuvre d’art.
Les graffeurs d’aujourd’hui bombent le béton des murs de nos villes et se voient parallèlement invités dans des galeries d’art.
Initialement illégal et contestataire, ce mode d’expression avait surgi au sein d’autres pratiques culturelles issues de la rue, le hip-hop et le rap. Existerait-il un mur entre deux pratiques apparemment antagonistes opposant la rue et la galerie ? Ce n’est pas simple car l’artiste reconnu et adulé est souvent, à l’origine, un marginal, un révolté, perçu comme un « troublion », synonyme de voyou. A l’image du poète Rimbaud dont le propos se démarquait déjà du Beau et du bon goût dont se réclamait l’Art à son époque. Aujourd’hui l’art contemporain intègre résolument ce qui, longtemps taxé de mauvais goût et relevant d’une contre culture, était considéré comme du non art.

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Pourquoi je n’irai pas voter le 13-12-2015

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

abstentionJe ne suis ni autonomiste ni indépendantiste , je n’irai donc pas voter, une nouvelle fois, le 13 Décembre prochain.
L’argument qui nous est servi par le représentant de la Droite ne tient pas la route ; il repose pour l’essentiel sur la déclaration du leader du MIM selon laquelle « On nous a élus pour mettre en place la CTM et rien d’autre. Ni pour mettre en place l’autonomie, ni l’indépendance. On ne saurait nous imposer une troisième voie sans consultation populaire ». Ce dernier point n’est, en réalité , qu’ une évidence car Constitutionnellement ,il est impossible de faire différemment.
Par contre , il faut être bien léger pour se rassurer à si bon compte ; s’imaginer qu’avec sept malheureux élus au maximum ( à condition encore que le corps électoral suive) on puisse infléchir l’action d’une majorité , qui par définition sera constituée ,règle de la majorité absolue oblige, au minimum de 26-7= 19 conseillers territoriaux aux ordres d’ un tout puissant Président-Chef de l’Exécutif , relève du plus pur infantilisme.
Ce nouveau″ Deus Ex Machina‟ n’aura qu’une idée en tête ,c’est d’utiliser les énormes pouvoirs dont il disposera (maîtrise de l’Administration, d’un Budget gonflé de tous les sous-budgets de feu l’Aide Sociale Départementale et du fonctionnement de l’Assemblée ) pour faire avancer la revendication d’indépendance dont il est le chantre , la cause à laquelle il a voué sa vie , à l’heure où l’horloge pour lui commence à résonner.

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Katherine Dunham (1909 – 2006). Entre élite noire et créole

— Par Rodolf Etienne —

katherine_dunham1Qui se souvient de Katherine Dunham interprétant la diablesse dans le ballet La Guiablesse, inspiré du folklore martiniquais et sous la direction de Ruth Page ? Qui se souvient aujourd’hui du Ballet Nègre, l’une des premières compagnies noires des Etats-Unis ? Et qui se remémore encore les apparitions fulgurantes de la chorégraphe à l’écran, comme par exemple dans Stormy Weather ?
Qui s’intéresse encore à ses études sur les danses et arts nègres de la Caraïbe, sur la culture haïtienne et, singulièrement, sur le vodou haïtien ?
Pourtant, Katherine Dunham est une de ces icones du XXème siècle qui semble ne pas devoir cesser d’inspirer les générations, tant par son immense talent, la rigueur de ses études ou, plus naturellement, en tant qu’afro-américaine ou, plus simplement, femme du Tout-Monde…
D’autant qu’elle-même, créole par la variété de ses origines, revendiquait tout autant sa créolité – sa mixité – que sa culture afro-américaine, sans parler qu’elle était partout chez elle dans la Caraïbe tandis que son cœur était indéfectiblement attaché à l’East Saint-Louis, dans l’Illinois.
Katherine Dunham nait le 22 juin 1909, à Glen Ellyn, dans l’Illinois.

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Le 7ème salon des créateurs et des ateliers d’art caribéens : « Trésors à dénicher »

— Par Christian Antourel & Ysa de Sainr-Auret —

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Le 7ème salon des créateurs et des ateliers d’art caribéens

« Trésors à dénicher »

Voici venir le temps des fêtes et son cortège de plaisirs, de cadeaux à offrir ou à s’offrir. Le salon des créateurs et des ateliers d’art est le lieu magique par excellence pour sortir des chemins battus, pour s’éloigner un temps des trop conventionnels magasins, tous clonés sur une loi de formatages semblables et de choix identiques. Où seuls varient parfois le cliquetis de la vitesse des tiroirs caisse.

Dans une société du tout jetable qui se dématérialise de plus en plus, quel réconfort de trouver un lieu qui rassemble créateurs et amateurs de belles choses. Un endroit où le dialogue se noue entre artisans et chineurs curieux, autour de créations uniques et originales, pour tous les goûts et les budgets, destinées à durer, à rester, et à être conservées. Car l’objet bokay signe une personnalité, une affinité d’imaginaires, d’identités, un partage de
valeurs. Ici on prend le temps de toucher, de sentir, de voir de savoir de découvrir ce que l’on cherche et même de trouver ce qu’on ne cherche pas au cœur toujours de l’authenticité, d’une beauté naturelle, fidèle à notre Martinique.

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Attentats parisiens : de nouvelles réactions

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Paris, 1983

Dany Laferrière à Paris – Première journée

Je marche
de jour comme de nuit
dans Paris
depuis si longtemps déjà
que je me demande
qui habite l’autre
toujours ému de savoir
qu’un poète nommé Villon
l’a fait avant moi
qu’un libérateur comme Bolivar
y a séjourné en dandy
que mon jeune voisin Jean de la rue Masson
a fêté son vingtième anniversaire jusqu’à l’aube
dans un bistro situé en face
d’une petite place faiblement éclairée.

J’aime savoir qu’il existe une ville
où les femmes aiment marcher de nuit
sans s’inquiéter des ombres et aussi parce qu’on y
trouve une station de métro avant la fatigue.
J’aime flâner dans une ville où les quartiers contrastés
fleurissent au bout de nos rêves.

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L’état d’urgence est étendu à l’Outre-Mer.

etat_urgenceC’est par un communiqué que le ministère des Outremer l’a fait savoir hier soir. « Le décret déclarant l’état d’urgence, pris le 14 novembre pour 12 jours, a été pris pour contrer une menace immédiate qui concernait prioritairement l’hexagone. Au regard des récentes évolutions annoncées par le Président de la République pour répondre à la menace terroriste, le gouvernement a décidé d’étendre pour une durée de trois mois l’état d’urgence à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à Mayotte, à La Réunion ainsi qu’à Saint-Barthélemy et Saint-Martin ». . ( Quid du carnaval?)

Le Préfet et les forces de police pourront désormais :

* Instaurer un couvre-feu dans des lieux qui pourraient être exposés de manière importante à des troubles publics
* Restreindre la circulation des personnes ou des véhicules dans des lieux et des horaires déterminés
* Instituer des zones où le séjour des personnes est réglementé
* Interdire l’accès à un département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics.

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Des brèves de Guadeloupe…

breves-Nous avons appris le décès de Mme Danièle Bégot, Professeure d’histoire à l’Université des Antilles. Elle a joué un rôle déterminant dans la formation de beaucoup d’historiens antillais. Elle a participé à plusieurs reprises à nos cafés-débats. Nous présentons à sa famille nos condoléances les plus attristées.
Le Prix  des Amériques informe des ateliers d’écriture ou Workshop qu’il organise du 23 au 27 novembre 2015  à la Médiathèque de Pointe-à-Pitre, 51 rue Achille René-Boisneuf. Ces ateliers seront animés par Fabienne  Kanor (Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2014), David Fauquenberg et Giselle Pineau. Voir pièce jointe. Il reste encore des places pour l’inscription.
La rencontre littéraire organisée par Le Prix des Amériques aura bien lieu le jeudi 26 novembre à partir de 19h30.
Nous proposons, pour ceux que cela  intéresse, une rencontre-discussion autour des attentâts ayant endeuillé Paris et la France, le jeudi,19 novembre à 19h15. Si chacun rumine ces événements devant sa télé, il serait  bon que nous échangions nos réflexions non pour on ne sait quel effet cathartique mais tout simplement  comme acte citoyen. Je propose, pour lancer le débat, de faire une brève intervention sur le thème : Le républicanisme  français  face à la « daechisation » du monde.

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La pollution coule de sources en Martinique…

goutte_eau« Je bois cette eau depuis que je suis toute petite. Mes parents l’ont toujours bue. On n’a jamais eu de problème alors il n’y a pas de raison que j’arrête » commente Noëlle en remplissant ses bidons. Nous sommes sur la route de la trace au niveau de la source de l’Alma.

Comme Noëlle, des centaines de Martiniquais ont gardé l’habitude de faire régulièrement des réserves d’eau à la source pour la consommer ensuite chez eux. Une pratique pourtant fortement déconseillée par les autorités sanitaires…

Pour l’affirmer, l’Agence régionale de santé et l’Office de l’eau se basent sur une étude qui avait été rendue publique en 2010. 126 sources situées sur des bords de routes avaient été analysées et 109 s’étaient révélées non potables en raison de la présence de bactéries, de pesticides et/ou de nitrates. « Leur consommation peut donc présenter un risque pour la santé, à plus ou moins long terme » conclue l’ARS.

3 sources sur 4 impropres à la consommation

Seules 17 sources n’avaient pas montré de pollution au delà des normes autorisées. Celle de l’Alma, où s’approvisionne Noëlle, en fait partie.

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Nous sommes unis

paris_a_eiffel400-bTouchée en plein cœur, la France pleure. Elle pleure ses citoyens assassinés, innocents, victimes d’une violence inouïe et innommable. Parce que la barbarie a encore frappé, la France doit encore se lever.

Face à un drame inédit d’une telle ampleur, nous devons plus que jamais nous concentrer sur l’unité ! Oui face au terrorisme, face à la peur, face à la violence : Nous sommes unis !

Nous sommes unis autour des familles des victimes – à qui nous adressons nos plus profondes et nos plus vives condoléances – autour des survivants, et autour de tous les témoins en France et dans le Monde de la folie meurtrière motivée par une idéologie mortifère et inhumaine.

Responsables associatifs, leaders politiques, journalistes, intellectuels, notre responsabilité est la même ! Le but de la terreur, au-delà du chiffre macabre des victimes, est de provoquer la division d’une nation, d’une famille.

Un piège nous est tendu ! Nous devons refuser d’y succomber ! La division, la délation, la stigmatisation sont au cœur de ce piège sournois. Chaque fois que nous tentons hâtivement de désigner des responsables de ce crime dont seuls les auteurs sont coupables, nous tombons dans le piège d’une division programmée et orchestrée.

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Rencontres d’art comtemporain. Chanteclerc du 21 au 29 novembre 2015

ces_aires_dis7Présentation

L’Association, la galerie Odis7 présente, à l’occasion de son dixième anniversaire et sous l’égide du Conseil général de la Martinique, « Ces Aires », Rencontre d’Art Contemporain , du 21 au 29 novembre 2015 à la résidence départementale Chanteclerc, route de Didier à Fort de France. Le vernissage aura lieu le 20 novembre à 19 heures.
Pour commémorer sa création en décembre 2005, Odis7 a réuni des œuvres de ses membres fondateurs, Xavier Barthe, Marielle Cuvelier, Habdaphaï, Martine Porry et Vida Verba, aux côtés de celles d’autres artistes associés ou invités. L’exposition “Ces aires” se veut une réflexion autour de ces aires sociales ou naturelles que nous traversons au quotidien, aires du son et de la poésie, du regard ou de l’image, une véritable déambulation dans des espaces intimistes où chaque œuvre propose et offre un questionnement.
Pascal Bailleul (Toulouse France), Xavier Barthe (Ile de Ré France), Marielle Cuvelier (Lausanne Suisse), Ileana Guttièrez Quevedo (Colombie), Allistair Irie Bi (Côte d’Ivoire), Iris (Haïti), Thierry Lalande-Tehel (France), Maïté Marque (Assat France), Ricardo Ponce (Cuba), Barbara Prézeau Stéphenson (Haïti), Valérie Noisette (Haïti)
Martinique : Elbia Polanca, Héloïse Poli, Martine Porry, Vida Verba, Martine Baker Habdaphaï.

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Excursion arlésienne : Musée Réattu et Fondation Van Gogh

— Par Selim Lander —

Copie de Fondation VG David Hockney (3)La ville d’Arles abrite depuis 1868 un musée des beaux-arts riche en histoire puisqu’il fut le siège de « la langue de Provence » de l’ordre des chevaliers de Malte, avant d’être acheté par le peintre Jacques Réattu, Grand Prix de Rome en 1791. Il abrite, entre autres, des œuvres de ce peintre, d’une très belle facture classique, et une collection de dessins de Picasso (des portraits). Il est surtout, depuis 1965, à l’initiative de Lucien Clergue (1934-2014) et du conservateur de l’époque, un musée de la photographie, et donc à l’origine de ce qui est devenu, en 1970, les Rencontres d’Arles. Une exposition temporaire (jusqu’au 3 janvier 2016) présente une sélection de 210 photographies parmi les quelques 5000 qui constituent le fond du musée.

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« L’Image manquante », de Rithy Panh : l’art plus fort que la barbarie

— Par Magali Jauffrey —
image_manquante Critique. Partition intime ravivant le souvenir de sa famille décimée par les Khmers rouges, ce film très réussi fait remonter le passé comme des vagues submergant la caméra.

Le cinéaste cambodgien Rithy Panh est un homme libre. Il faut l’être pour formuler la proposition cinématographique si singulière qu’il nous livre dans l’Image manquante, son œuvre sans doute la plus personnelle, la moins formatée, enfin sur les écrans.
Le film démarre sur des plans de bobines oubliées, détériorées. On est d’emblée au cœur de son propos : le passage du temps, la destruction de l’image, l’ambition de recréer ce qui a été perdu, de ressusciter les victimes du génocide des Khmers rouges et parmi elles, sa famille décimée au printemps 1975.

Dans des camps de travail où l’on casse de la pierre, le ventre vide

Très vite, arrivent les films de propagande grisâtres, perturbants, des victimes transformées en robots qui, par milliers, se déplacent en file indienne et en tous sens, dans des camps de travail où l’on casse de la pierre, le ventre vide. Plus d’identité, de sens, d’espoir dans les yeux pleins d’effroi de ces zombies déportés, chassés d’une capitale devenue fantôme.

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L’eau, ce « don du ciel »

— Par Florent Grabin, pour l’association P.U.M.A. (Pour Une Martinique Autrement)—

eau_don_du_cielLa maîtrise l’eau, ce don du ciel compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale distribution sur la Terre, est l’objet de forts enjeux géopolitiques.
La Martinique est sortie de loin, de très loin, concernant le traitement et la distribution de l’eau. Nombreux sont ceux qui, de nos jours, s’imaginent que l’eau a toujours coulé aux robinets dans tous les foyers. Pour le savoir, il suffit d’interroger les anciens. À charge pour ceux qui l’ont vécu, de raconter ce qui se passait près des fontaines de distribution publique ou derrière les camions-citernes assurant la distribution de l’eau dans les différents quartiers.
Actuellement, l’état des réseaux est sans doute très inégal d’un endroit à un autre, mais il est certain que d’importants travaux restent à entreprendre pour les rénover. Actuellement, le linéaire renouvelé annuellement en Martinique ne permet pas de rattraper le retard, ce qui mécaniquement complique la tâche des distributeurs pour améliorer les rendements de réseau et limiter les pertes. Avec un taux de renouvellement moyen de 0,5% (0,3% sur le S.I.C.S.M.

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Il s’appelait Sony Labou Tansi

— Par Alain Mabanckou
alain_mabanckou-250 écrivains parmi les grands noms de la littérature francophone ont accepté de  » lire le pays » pour l’Humanité et vous invitent à découvrir chaque jour une nouvelle inédite. Photo HermanceTRIAY.

En 1979, un écrivain congolais publiait son premier roman au Seuil, la Vie et demie. Il s’appelait Sony Labou Tansi…

L’effervescence au Congo était telle que tous les écrivains en herbe voulaient rencontrer cet auteur. Était-ce la timidité qui me fit attendre deux ans avant d’aller à sa rencontre ? Ce premier roman apporta un souffle nouveau aux littératures africaines. Mieux encore, il fut considéré comme une étape fondamentale du roman africain. S’il y a trois romans qui reviennent sans cesse comme importants dans la littérature d’Afrique noire, ce sont ceux de Yambo Ouologuem (le Devoir de violence), d’Ahmadou Kourouma (les Soleils des indépendances) et de Sony Labou Tansi (la Vie et demie). Au sujet de ce dernier, la critique française fut laudative. On parla d’une écriture rabelaisienne. On fit le parallèle avec l’univers latino-américain, en particulier celui de Gabriel Garcia Marquez.

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LALIN PLENN Lavwa Bèlè pou ti manmay

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– Vendredi 20 et samedi 21 novembre à Saint Pierre : Vava Grivalliers (1926-2011) Bèlè liNo

Trois- ïlets le Samedi 24 octobre : place Gabriel Hayot, devant l’église Matinée – 10h, place Gabriel Hayot, devant le marché du bourg : démonstrations danses et chants, devant le marché avec les ateliers municipaux des 3 ilets et Anses d’Arlet, les visteurs et maraichers en costumes traditionnels Fin de journée – à la Poterie des 3 Ilets :
17h – sur la plage du Village de la Poterie : spectacle vivant avec les Hommes d’Argile
19h – place du Village de la Poterie : rassemblement pour la soirée Moment Bèlè avec les grands maitres du Bèlè , les associations et personnalités.

Saint Pierre : vendredi 20 et samedi 21 nov 2015

Vendredi 20 novembre : rencontre avec la jeunesse scolarisée et associative.
Matinée – 8h30 à 12h dans les établissements scolaires (primaires, collège et lycée ) : interventions , démonstrations, atelier et échanges avec les élèves et leurs enseignants
o Exposition : « Les grandes figures du Bèlè du Nord » Mairie- du 19 au 28 novembre
Fin de journée – 18 h, à Hôtel de VilleSaint Pierre: Hommage à Vava Grivalliers
Conférence / de Vava Grivalliers, ; Les origines du Bèlè, spécificités du Bèlè Li Sid, et Bèlè Li Nò, rôles du tambour, du chant, de la voix égale et de la danse dans l’exécution de la ronde Bèlè … Impacts du Bèlè sur la formation et l’éducation des jeunes, lien social et socle identitaire, etc.

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Impressions d’automne : Apollinaire, Molière, Saccomano

— Par Selim Lander —

Tiresias Catherine GermainL’automne est la saison des rentrées scolaire et littéraire. C’est aussi, pour les amateurs, le début d’une nouvelle saison théâtrale. Contrairement à Paris où les nombreux théâtres jouent tous les soirs (sauf le lundi), en province les salles ne fonctionnent pas en continu, on va voir des spectacles pour lesquels on s’est généralement abonné. À Paris, on peut attendre d’avoir lu les critiques pour faire son choix. Rien de tel en province, on y aime le théâtre à l’aveugle en quelque sorte, comme les spectateurs du IN d’Avignon qui louent leur place à l’avance sans savoir si la soupe qu’on leur servira au mois de juillet sera digeste ou pas.

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L’évolution humaine retrouve sa maison

musee_de_lhomme-2Le musée de l’Homme rouvre ses portes le 17 octobre, après six ans de travaux.

Visite en avant-première avec Evelyne Heyer, professeure d’anthropologie génétique et commissaire scientifique de l’exposition permanente

Palais de Chaillot, 17 place du Trocadéro à Paris. Adresse d’un lieu mythique, créé par Paul Rivet à l’occasion de l’exposition universelle de 1937 : le musée de l’Homme, entièrement rénové et que le public pourra (re)découvrir à l’automne. En route pour un voyage poétique et didactique à la découverte de l’un des grands mystères qui s’offre à l’être humain : lui-même. [exposition permanente se décline en trois grands moments. Le premier, « Qui sommes-nous ? »», explore les multiples facettes de notre identité. L’homme y est être de chair, de pensée et de lien. ll sait préparer son passage vers l’au-delà et parler plusieurs langues.
D’entrée, affirmation est faite que tous les êtres humains font partie d.e la même espèce. « Nous avons voulu conserver la dimension humaniste du musée né en pleine montée des totalitarismes, explique Évelyne Heyer, professeure d’anthropologie génétique et commissaire scientifique de, l’exposition. Nous y soulevons des questions universelles.

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À New York, les pauvres vivent 11 ans de moins que les riches

— D’après AFP–
pauvre_nyLes statistiques publiées mercredi détaillent notamment le taux d’obésité, les maladies respiratoires, les revenus, mais aussi les conditions de logement.

New York est une ville aux inégalités parfois vertigineuses, et les habitants d’un quartier très pauvre de Brooklyn y vivent 11 ans de moins en moyenne que ceux vivant près de Wall Street, selon des statistiques publiées mercredi. Ces statistiques sur la santé des New-Yorkais ont été détaillées pour l’arrondissement de Brooklyn, l’un des cinq de New York avec Manhattan, le Bronx, le Queens et Staten Island. Dans le quartier pauvre de Brownsville à Brooklyn, dont la population est à 76 % noire, l’espérance de vie est de 74,1 ans, l’une des plus basses de New York. Par comparaison, l’espérance de vie dans le quartier financier de Manhattan est de 85,4 ans, la plus élevée de la ville, selon les autorités.

C’est la première fois que ces statistiques sont actualisées depuis 2006 : elles détaillent notamment le taux d’obésité, les maladies respiratoires, le diabète, les habitudes alimentaires, la consommation d’alcool, de cigarettes ou de drogue, les naissances avant terme, mais aussi la pollution, les revenus, les conditions de logement et la violence.

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Le secteur culturel générateur de croissance

— Par Christian Boutant, délégué régional SACEM président de la commission Culture du CCEE (Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement) —

culture_&_croissance-1Il convient de situer le marché de la consommation des biens culturels, artistiques et les loisirs de manière plus général comme facteur d’activation, de cohésion sociale, d’un nouveau comportement sociale et civique propice à un apaisement et à un développement complet et efficace.

Le « coup de gueule » de l’organisateur d’évènements Michael LETON à la suite des mésaventures qu’il a connues pour ses soirées musicales et dansantes à l’hôtel des Trois Ilets est un élément d’importance.

Nous avons pris le parti de ne pas considérer cela comme un mini-événement qui alimente le temps du buzz les rédactions , mais de considérer qu’il s’agit d’un nouveau point de départ d’une formulation de questions et de problématiques sur le sujet .

Loin de nous l’idée de cautionner toutes éventuelles dérogations aux obligations auprès des autorités , en l’occurrence auprès de la municipalité car il demeure anormal celle – ci ne soit pas informée au préalable d’un tel événement sur son territoire.

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Le Centre Pompidou expose Wifredo Lam pour la première fois

Exposition du 30 septembre 2015 au 15 février 2016 au Centre Pompidou, Paris.

lam_lumieres_de_la_foret— Par Catherine David —

Le Centre Pompidou consacre, pour la première fois, une rétrospective à l’oeuvre de Wifredo Lam, à travers un parcours de près de trois cents oeuvres – peintures, dessins, gravures, céramiques – enrichi d’archives, de documents et de photographies témoins d’une vie engagée dans un siècle bouleversé.
L’oeuvre de Wifredo Lam occupe une place singulière et paradoxale dans l’art du 20ème siècle, exemplaire des circulations plurielles des formes et des idées dans le contexte des avant-gardes, échanges et mouvements culturels inter et transnationaux qui ont constitué le « modernisme élargi » décrit par Andreas Huyssen autrement et bien avant que la question de la globalisation ne soit posée dans les années 1990.
Reconnue et présente à partir des années 1940 dans les collections privées et muséales, célébrée internationalement, l’oeuvre de Wifredo Lam est encore l’objet de malentendus et d’enthousiasmes réducteurs. Si elle a en effet reçu l’attention, les encouragements et les commentaires d’auteurs essentiels rencontrés dès la fin des années 1930 à Paris (Picasso, Michel Leiris, André Breton), puis aux Antilles, à Cuba et en Haïti dans les années 1940 (Aimé Césaire, Fernando Ortiz, Alejo Carpentier, Lydia Cabrera, Pierre Mabille…), certaines approches culturalistes ont altéré la perception d’une oeuvre complexe qui s’invente et s’articule entre divers espaces géographiques et culturels, et en tension entre centre(s) et périphéries supposés de la modernité.

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Allons au théâtre, pour rire et sourire !

Gautier– Par Janine Bailly –

Le Théâtre Aimé Césaire a ouvert ce mercredi, en beauté et en sourires, sa saison 2015-2016. C’est à Regardez mais ne touchez pas !, courte pièce méconnue de Théophile Gautier, qu’est revenu cet honneur. Cette comédie de cape et d’épée en trois journées, représentée pour la première fois à Paris en 1847, et jamais rejouée depuis sa création, fut rééditée en 2011 à l’occasion de la mise en scène de Jean-Claude Penchenat pour la Compagnie Abraxas.

La pièce prend comme point de départ une réalité historique : nous sommes au temps de Philippe V d’Espagne, qui a bien épousé en secondes noces Élisabeth Farnèse, nièce du duc de Parme, et dont le premier ministre évoqué dans le texte se nomme en effet Giulio Alberoni. Bien qu’il ait concerné l’épouse précédente, Marie-Louise de Savoie, l’incident sur lequel s’ouvre l’intrigue est relaté dans le Dictionnaire de la conversation et de la lecture, inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous :

« Une loi bizarre défendait en Espagne de toucher à la souveraine. Un jour la jeune reine étant tombée de cheval, et son pied s’étant engagé dans l’étrier, fut entraînée dans la cour du château.

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« Ensolare » de Michèle Arretche : voyage au centre de la vie

Exposition à la distillerie Saint-James à Sainte-Marie du 6 au 30 octobre. Ouvert tous les jours 7j/7 de 9h à 17h . Journée rencontre : dimanche 11 octobre de 10h à 17h

michele_arretche-2— Par Janine Bailly-Chéneau —

Michèle Arretche nous reçoit dans sa maison-atelier : maison ouverte à la respiration de la nature, atelier plein comme un œuf à féconder, atelier tourné vers l’horizon marin, tous lieux chargés d’âme, et propices au bouillonnement créatif qui caractérise leur maîtresse. Une douce chienne au long pelage crème nous accompagne dans notre itinéraire-découverte. Le vent jaloux qui ce jour-là hante l’espace bouscule un peu les toiles, disposées au sol afin d’être offertes à notre curiosité.

L’œuvre est un labyrinthe où il faut se glisser, et qui mène de la peinture figurative à l’abstraction. Michèle explique qu’elle travaille par séries, que parfois la recherche n’aboutit pas et qu’elle doit abandonner le filon : il en est ainsi de sa tentative nommée « Saint-John Perse », dont pourtant les couleurs franches ont su séduire mon œil novice.

L’inspiration est sans doute profondément antillaise, ce que laisse à penser l’utilisation de Une saison au Congo, bel hommage rendu à Aimé Césaire.

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En Franche-Comté Habdaphaï trace ses sillons entre «Reliefs et Creux »

— Par Dominique Daeschler —

habdaphai-1A l’abbaye de Baume les Messieurs,d’où partit le moine Bernon pour fonder Cluny, une biennale internationale consacrée à la gravure, prend ses quartiers de fin d’été et s’étale, hors les murs, dans les médiathèques et les ateliers de graveurs franc-comtois. Habdaphaï dont c’est la huitième exposition dans cette région, y expose lithographies et livres sculptures.
Des premières on retiendra un tracé décidé, une façon de travailler le noir comme une profondeur à atteindre dans la morsure, des seconds, les matières insolites ou sophistiquées.Dignes sur leur tranche, affalés sur le ventre,sur le dos pages en l’air, ces derniers disent toute l’inventivité d’un artiste prolixe qui agace votre imaginaire en vous offrant un travail iconoclaste et raffiné, en quelque sorte cousu main.
Lire ? De la dernière page à la première, à l’endroit, à l’envers , Habdaphaï le facétieux joue avec votre besoin de rationalisation. Certains de ces livres sculptures semblent taillés à la serpe, mêlant au bois la vanité d’un fermoir d’un livre à secrets de petite fille reliés par des bandelettes de tissu pour aller s’alanguir dans des découpes de papier ,cœur fragile, battant au rythme d’un livre accordéon placé en vis à vis.

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La face cachée des soldes

Soldes du 01/10 au 11/11 2015 en Martinique

soldes— Par Chloé Dubois —

Un rendez-vous qui n’a plus rien de magique Un documentaire ne manque pas de rappeler qu’il repose sur l’exploitation des ouvriers et la manipulation des consommateurs.

Soldes exceptionnels, rabais, promotions et autres prix cassés réinventent nos modes de consommation. En se plongeant dans le monde de l’industrie textile, Rémi Delescluse, le réalisateur de « Soldes : tout doit disparaître », passe de l’autre côté de la vitrine et s’interroge sur l’existence même de ces « produits pas chers ».

Les soldes : « un mot de six lettres, un mot magique », c’est ainsi que les soldes ont longtemps été promu à l’opinion, comme souligné dans les premières minutes du film. Très attendu par les classes populaires, ce rendez-vous a longtemps permis aux commerçants d’écouler leurs invendus, à prix bradés et même parfois à perte. Les revendeurs assuraient ainsi la visibilité de leur nouvelle collection tout en offrant la possibilité aux consommateurs de faire de bonnes affaires. Un rendez-vous qui n’a plus rien de magique – ni d’exceptionnel d’ailleurs, et dont le présent documentaire ne manque pas de rappeler qu’il repose sur l’exploitation des ouvriers et la manipulation des consommateurs.

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Hommage aux charbonnières!

charbonnieres-1Au mois de septembre, l’Union des Femmes de Martinique fait un clin d’œil aux femmes qui ont marqué l’histoire de notre pays et celle de la Caraïbe.

Toto BISSAINTHE, femme flamme, la mulâtresse SOLITUDE, ……. LUMINA SOPHIE, héroïne de l’insurrection du Sud, Suzanne ROUSSI, Solange FITTE DUVAL, « Fanm Akoma »…
Nous souhaitons poursuivre notre marche contre les silences de l’histoire en faisant revivre et en valorisant d’autres femmes.

Cette année, le lancement et le tracé du TCSP nous inspirent, et nous souhaitons rendre hommage à ces femmes qui, elles aussi, ont construit la Martinique… moderne… qui progresse encore actuellement avec ce nouveau mode de transport.

En effet, dans les années 40-50, elles étaient plus de 500 sur le port de Fort de France à transporter 25 à 50 kg de charbon, travaillant sans relâche, à la merci des intempéries et des conditions de travail inavouables….
Elles ont, elles aussi développé le transport en alimentant en charbon de bois les bateaux, et en devenant par la suite des dockères. Elles ont contribué à nourrir leurs familles, nombreuses à l’époque… !

Aussi, avons-nous sollicité un partenariat avec la Mairie de Fort de France, pour la dénomination du giratoire situé en face de l’immeuble CGM, à l’entrée du port, « Rondpoint des charbonnières ».

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