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Théo: des artistes dénoncent les violences policières dans une tribune

Fin du tutoiement, meilleure formation des jeunes policiers, retour de la police de proximité: des dizaines d’artistes énoncent des pistes pour mettre fin aux violences policières dans une tribune publiée dans Libération à paraître mercredi après le viol présumé du jeune Theo lors de son interpellation.
Rédigée par un adjoint au maire de Brétigny-sur-Orge (Essonne), Steevy Gustave, cette tribune est notamment signée par les chanteurs Patrick Bruel, Hugues Auffray, les comédiens Josiane Balasko, Jean Benguigui et Mathilda May, le réalisateur Nils Tavernier, le directeur du festival d’Avignon Olivier Py ou encore l’humoriste Anne Roumanoff.
Qualifiant de « brebis galeuses » et d’ « agents du désordre » les quatre policiers mis en examen, dont un pour viol, après l’interpellation de Théo le 2 février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ils considèrent que « ces monstres ne peuvent être associés aux forces de l?ordre qui nous protègent et sauvent des vies au péril des leurs »·

Lire aussi : Mort d’Adama Traoré : «Si on se tait, c’est toute notre société qui se salit»

Mais « est-ce une bavure, un fait divers de plus qui sera, lui aussi, classé sans suite? 

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Cuba, l’un des rares endroits au monde où les abeilles sont en bonne santé

A Cuba, île sans pesticide, le miel est bio et les abeilles se portent bien ! Ici les ruches de  » The Cuban Honey Company  » Cuba, l’un des seuls endroits au monde où les abeilles sont en bonne santé A Cuba, où les pesticides ont disparu depuis le début des années 1990, les abeilles se portent bien. Le miel, de qualité biologique, est devenu le quatrième produit d’exportation après le poisson, le tabac et les boissons. Cette bonne santé des abeilles est liée à un milieu naturel préservé selon les apiculteurs. Comme sur l’île d’Ouessant, en Bretagne.
Cuba est surtout connu pour sa production de cigares. Mais avec une production de 7 200 tonnes de miel biologique en 2014, d’une valeur d’environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales citées par la FAO, le miel est devenu le quatrième produit d’exportation.
Certains apiculteurs annoncent une production de 45 kg de miel par ruche.
Un résultat que la France peut envier. Les rendements actuels dans l’Hexagone sont en moyenne moitié moins importants. Et le miel cubain est de qualité!
 » Tout le miel de Cuba pourrait être certifié biologique.

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Le Métro fantôme … où chacun peut voter pour l’idiot de son choix

Centre André Aliker de Ste Thérèse à Fort de France : jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 février 2017 à 19h 30

— Par Clara Chérubin —

C’est samedi dernier, le 4 février, lendemain du tremblement de terre qui a secoué autant les corps que les âmes de la Martinique, que je me suis assise dans le Théâtre Aimé Césaire de Fort de France en attendant l’ouverture de rideau du Métro Fantôme écrit par Amiri Baraka ex black panther, en 1963, adapté et mis en scène par José Alpha.
Je scrute le lustre du Théâtre, les poteaux supports métalliques des balcons, les fauteuils et puis le rideau de scène, … tout est en place. Comme si le Théâtre Aimé Césaire inauguré en 1912 avec ses 800 places, aujourd’hui 160, n’avait pas bougé et est encore capable de tenir tête, dix ans plutard, à des séismes aussi violents que celui du 21 novembre 2007 (7.1 sur Richter). Partout où se posent mes yeux, tout est calme et rassurant. Pourtant l’équipe du Théâtre des cultures créoles (Cie Téatlari) avait vécu la veille, m’ont-ils dit, ces mystérieuses secousses qui avaient interrompu la répétition technique sur le plateau, tellement le théâtre était secoué par « des mains invisibles ».

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Quand Médée-Kali trouve place au Memorial Acte

— Par Scarlett Jesus —
La pièce de Laurent Gaudé, « Médé-Kali » est, à l’évidence, d’actualité. La preuve en est qu’elle a été mise en scène presque simultanément, en février 2016, au Théâtre de la mer (Joliette Minoterie), à Marseille, ainsi que dans le 93, à Montreuil-sous-Bois. Montée par la Cie Kamma crée par Karine Pédurand, elle a été jouée en Guyane, début novembre, puis à L’Archipel de Basse-Terre, en Guadeloupe les 20 et 21 janvier 2017, avant d’être présentée au public martiniquais le 24 janvier, dans le cadre du Festival des Petites formes, à L’Atrium. La voici revenue en Guadeloupe, ce vendredi 27 janvier, mais dans un lieu hautement emblématique cette fois, le Mémorial Acte. Nul doute que la réception d’une telle pièce dans ce « Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage », ne peut que se charger d’une coloration particulière. « Médée-Kali » peut-elle apporter une quelconque contribution à un vivre-ensemble harmonieux, permettant que s’opère, à travers l’horreur que suscite cette histoire tragique, la catharsis des sentiments de haine et de vengeance engendrés par l’histoire douloureuse de l’esclavage ?

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Parutions: nouveautés du 16 au 20 janvier 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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Le piège de la « lutte contre l’islamophobie »

— Par Lutte Ouvrière —

Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique.

Le débat sur cette question s’est amplifié avec les différentes affaires de jeunes filles voilées à l’école, à partir de 1989, et surtout après la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école. Il s’est poursuivi avec la polémique sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, adoptée en 2010.

Depuis les attentats de 2015 et 2016, cette question a pris de l’ampleur. Par exemple, le lamentable épisode de l’affaire du burkini a remis en lumière, l’été dernier, la façon dont les politiciens de droite comme de gauche sont prêts à faire feu de tout bois pour détourner l’attention de l’opinion des problèmes essentiels du moment, par démagogie électorale.

Cette récupération de la question du voile, de la burqa ou du burkini par des politiciens qui se moquent de l’oppression des femmes et ne sont laïcs que lorsqu’ils parlent de l’islam, est choquante.

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Pour Henri Vigana

— Par Manuel Norvat —

Henri Vigana écrivait avec son appareil photo, avec la caméra aussi. Les images fixes ou les images qui bougent, il savait les magnifier avec un art de la composition sensible à la lumière belle et rebelle.

Henri était un homme de culture, pour tout dire. Pour ainsi dire : un appétit de créations, de projets, de réalisations inouïes. Nous avions en partage une amitié créatrice. Il m’avait demandé d’illustrer avec mes mots un livre issu de sa série de photographies autour de notre milieu de marins-pêcheurs dont il avait réalisé une superbe exposition. Ce beau livre, Martinique couleurs de pêche, terminé ensemble après des années d’échanges inoubliables, devait paraître dans quelques semaines. En bon vivant, Henri l’avait conçu dans l’amitié de tous pour imprimer ce que culture veut dire.

Sans prévenir (oui, tout soudain), son souvenir nous transporte dans les grands bois, dans les rues de l’En-ville, et dans l’écume du bord de mer. En argentique ou en numérique. À jamais, photo-mitan.

Manuel NORVAT

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Un « festival des petites formes » au féminin, deuxième temps

— par Janine Bailly —
Ce soir du vendredi vingt janvier, à la brune, c’est à une Nuit de la Poésie que nous étions conviés, heureux que cette forme littéraire, pas toujours facile, trouvât sa place dans le Festival des petites formes, regrettant cependant que cela n’eût pas lieu dans une véritable salle, un lieu plus intime que ce chapiteau, à la structure métallique qui se manifeste parfois incongrûment, et qui se révèle assez peu apte aux confidences.

La première, Widad Amra, long vêtement souple se déployant en ondes vertes noires et bleues au gré de sa marche, amples gestes accompagnant le dire, voix sûre et posée, parfois toute en intériorité, parfois toute en force contenue mais brisée soudain par des éclats de juste colère ou par une adresse directe au public, Widad nous fait l’offrande d’un montage de ses récits poétiques, ceux déjà publiés, ceux encore inédits. Les saxophones et l’accordéon de Thierry Marque, comme les instruments originaux – sanza, harmonica, djembé – et la voix en réponse de Patrick Womba, sont là bien présents, qui soulignent, de leurs modulations, de leurs souffles de joie ou de mélancolie, de leurs notes puissantes ou cristallines, la déclamation émouvante de la poétesse.

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Les Parcours du patrimoine

— Par Michel Herland —

Volens nolens, la Martinique est contrainte de jouer la carte du tourisme. Or, en plus de ses plages propres au farniente et de sa nature sauvage propice aux randonnées, notre île a la chance de disposer d’un patrimoine culturel remarquable hérité de son histoire, patrimoine immatériel (musique, danse, littérature) et matériel (bâtiments et œuvres d’art). En attendant la création d’un musée rassemblant les œuvres saillantes des principaux plasticiens martiniquais (car la riche collection de la Fondation Clément n’est pas exposée en permanence), en attendant l’ouverture d’un musée Césaire digne de ce nom (puisque l’on ne peut visiter aujourd’hui que son ancien bureau à la mairie, certes émouvant mais réduit à peu de choses), ou pourquoi pas un musée Césaire-Fanon-Glissant et pourquoi pas celui-ci dans la maison[i] du député-maire, il reste le patrimoine bâti, par nature inamovible. Pas toujours, certes, dans l’état que l’on voudrait (combien de cases en bois ti-baume en train de pourrir lentement ?), même s’il faut reconnaître que les mentalités ont progressé, que l’on se montre désormais plus soucieux de préserver et de rénover ce qui existe qu’on ne le fut, naguère, quand on détruisait des trésors architecturaux (certes souvent modestes mais des trésors quand même) pour construire à leur place des bâtiments dépourvus autant d’âme que de charme.

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Lé 7 dékatman de mon nwèl de dizan

— Par Daniel M. Berté —

Textes lus par l’auteur lors de « Rencontre  pour le lendemain » du 27 décembre 2016

  1. Laliwondaj avan Nwel… Dame Nature se prépare et se pare. Elle agrémente sa robe aux mille nuances de verts de quelques touches de couleurs spécifiques :

  • le blanc dentelé des fléri-nwel
  • le rouge vermeille des grozèy-péyi
  • Le blanc neigeux des flèch-kann
  • l’oranger rougeâtre des mandarin
  • le blanc odoriférant du mugé-péyi
  • le jaune d’or pale des zoranj
  • le blanc éclatant des lenj lanmès mis à lablanni dans les savann

NB : Quelques autres signes de cette atmosphère noèlisante :

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Indignons-nous !

— Par Michel Herland —

Face aux désordres du monde, le citoyen se sent impuissant. Les guerres avec leur cortège d’atrocités, le dérèglement climatique, la pollution des milieux naturels et l’épuisement des ressources, les injustices criantes dans la répartition des richesses, tout cela nous accable d’autant plus que nous ne voyons pas comment faire advenir un monde meilleur. Notre arme est le bulletin de vote, mais l’expérience nous a appris que les politiciens qui se succèdent aux pouvoir, d’un côté ou de l’autre, ne changent jamais les choses en profondeur, soit qu’ils aient peur de heurter les corporatismes de tous bords dont les intérêts seraient atteints nécessairement par une réforme un tant soit peu radicale, soit qu’ils ne sachent tout simplement pas quoi entreprendre pour remplir effectivement les promesses qui les ont fait élire. La politique a eu ses moments glorieux, malheureusement exceptionnels, lors desquels les gouvernants poussés par le peuple firent faire à la société plus de progrès en quelques semaines ou quelques mois que pendant des décennies. Ce n’est hélas pas d’actualité.

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Paterson, de Jim Jarmusch, ou l’insoutenable légèreté des jours

— par Janine Bailly —

Paterson, c’est bien le titre du film, nom à la graphie à demi passée apparu très vite sur le plan d’un pan de mur urbain dégradé. Mais Paterson, c’est tout à la fois, c’est d’abord le nom de cette petite ville ouvrière quelque peu appauvrie du New Jersey, comme démodée et figée dans un passé industriel révolu, celui aussi des grands poètes dont elle est le berceau, mais ville vibrante d’une vie simple et quotidienne pour qui sait la regarder, l’entendre, écouter battre son coeur tranquille. Paterson, c’est le patronyme du personnage masculin conducteur d’autobus, bus-driver joué par Adam Driver, et dont la caméra suit en longs travellings verticaux les tribulations, chauffeur au volant ou promeneur à pied du chien Marvin. Paterson, grâce auquel on ne cessera de la parcourir, cette ville qui se donne, superbement reflétée en images lumineuses dans les vitres du véhicule. Paterson, c’est encore le titre d’un long poème de William Carlos Williams, ode à la ville elle-même, et Jim Jarmusch dit avoir nommé ainsi son personnage après en avoir lu le début, qui compare la cité à un homme couché sur le flanc, car l’homme dans sa complexité est la ville autant que la ville est l’homme.

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Captain Fantastic

Vendredi 13 & mercredi 17 janvier 19h 30 Madiana VO

De Matt Ross
Avec Viggo Mortensen, Frank Langella, George Mackay
Genre Comédie dramatique
Nationalité Américain

Synopsis:
Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes.
Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.

La presse en parle :

Madinin’Art par Slim Lander

Captain Fantastic fascine de bout en bout par ses qualités cinématographiques. Même si les séquences dans la nature, au début, sont un peu trop belles pour être vraies, avec leur côté boy-scout hippisant, tous les membres de cette nombreuse famille existent individuellement et l’on s’intéresse immédiatement à chacun d’eux. C’est sans doute pourquoi la suite nous captive autant… Lire la Suite sur le site=>

aVoir-aLire.com par Romain Dubois
Road-movie utopiste mené tambour battant, « Captain Fantastic » confirme surtout une chose : Viggo Mortensen est un acteur à part.

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«Charlie Hebdo», deux ans après, le bout du tunnel?

— Par Sophie Torlotin —

Le 7 janvier 2015, les frères Saïd et Chérif Kouachi, faisaient irruption au siège parisien du journal satirique Charlie Hebdo et tuaient Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski. Assassinés avec eux, la psychiatre Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le correcteur du journal Mustapha Ourrad, le journaliste Michel Renaud, le policier Franck Brinsolaro, garde du corps de Charb, et l’agent de maintenance Frédéric Boisseau. Une fois sortis, les terroristes tuaient le policier Ahmed Merabet, avant d’être abattus, deux jours plus tard. Juste avant la tuerie qui allait en faire un symbole de la liberté d’expression, Charlie Hebdo était au bord du dépôt de bilan. L’attentat a provoqué un soulèvement populaire et une vague d’abonnements qui a plus que renfloué les finances de l’hebdomadaire.

En se vendant à plus de sept millions d’exemplaires, le numéro qui a suivi le 7 janvier a pulvérisé tous les records de la presse française. Si les plus de 260 000 abonnements souscrits après les attentats n’ont pour la plupart pas été renouvelés, le journal se vend bien davantage qu’avant 2015: 50 000 exemplaires en kiosques et plus de 50 000 par abonnement chaque semaine, contre 30 000 auparavant, selon sa direction.

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Élire Donald Trump ou défier le récit des puissants

 — Par Lyonel Icart —

Elire Donal Trump
ou

Défier le récit des puissants1 :

 
C’est le titre du livre du cinéaste engagé Ken Loach, palme d’or au festival du film de Cannes en 2016. Jamais titre ne fut plus approprié pour décrire ce qui se passe dans le monde occidental ces jours-ci. Après les référendums2 danois, irlandais, français, néerlandais rejetés par les peuples mais fourgués à ce vulgum pecus par voie parlementaire ou en les faisant revoter, c’est comme si les peuples avaient décidé de s’attaquer au cœur de l’Empire. Si la surprise du Brexit s’apparentait au rat qui quitte le navire, la commotion de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis donne peut-être l’impression que c’est le capitaine lui-même qui abandonne le navire. Qu’en est-il réellement ?

Quand la classe moyenne arrive sur la scène politique pour faire valoir son point de vue, cela s’appelle une révolution. On l’a vu au Québec en novembre 1976 lorsque le Parti Québécois a pris le pouvoir. Le visage du Québec s’en est trouvé profondément, et à jamais, modifié.

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« Dieu est mort » : jubilatoire!

— Par Gérald Rossi —

Un bulletin de santé spirituelle plutôt pessimiste
Avec Dieu est mort Régis Vlachos propose une réflexion particulièrement drôle sur la liberté de ne pas croire en un créateur divin…

Et Dieu dans tout ça ? En bien Dieu est mort répond Régis Vlachos dans son spectacle mis en scène par Franck Gervais. Avec Charlotte Zotto et le clin d’œil de Maxime Trévisiol pour la vidéo, il tient la scène une bonne heure, pour dire leur fait aux trois religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) et quelques autres en passant.

Non pas que Régis, qui est « un petit garçon » comme l’indique le sous titre du spectacle, et un grand garçon à d’autres moments, souvent face à sa maman qui l’interpelle et qu’il apostrophe, professe l’intention de s’opposer aux religions et à leurs porte voix. Mais il revendique un droit autre, celui de vivre sans y croire, lui, en laïque convaincu.

Face à son psy, à son poisson rouge, à feu son père, il ne varie pas. « La religion est le soupir de la créature accablée » dit-il.

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Parutions du 8 au 13 décembre 2016

 Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

AUGUSTA MOUILLE-CAILLOUX

Récit

Pauline Seigneur

« Un petit vent coquin se faufile dans le décolleté de sa blouse, caresse ses seins. Le plaisir est là, simple et gratuit.

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Le classique, c’est fantastique

— Par Rosita Boisseau —
Les ballets font carton plein que ce soit sur scène ou au cinéma. Une tradition que revisite même la danse contemporaine après des années passées à s’en démarquer.

Quatre Lac des cygnes, trois Casse-noisette, trois Belle au bois dormant… Par où commencer et à quelle sauce ? Française, russe, mixée, sur scène ou au cinéma ? Le menu chorégraphique de cette fin d’année, courant jusqu’au mois de février 2017 et au-delà, s’annonce roboratif. Cette offre massive en dit long sur l’attrait de ces monuments classiques qui ­séduisent tous les publics, de l’Opéra Bastille, à Paris, jusqu’au réseau des Zénith.

Ces nombreux spectacles avec ballerines sur pointes et princes tout velours portent avec eux des enjeux esthétiques et sociétaux. Ils donnent la température d’une époque qui renoue avec les récits. Effet boomerang du chahutage social ? Crise des valeurs avec refuge du côté du patrimoine ? « Ce retour au classique signale, selon moi, le goût retrouvé pour la narration, voire le mythe, explique Sylvie Jacq-Mioche, historienne. Il se fait sentir en littérature où le roman est de plus en plus présent, dans le traitement de l’information avec le storytelling, mais aussi au cinéma et à la télévision avec les séries.

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La rumba cubaine, patrimoine de lʼhumanité

Yʼ a de la rumba dans lʼair ! La rumba cubaine vient dʼêtre ajoutée par lʼUnesco à liste prestigieuse du patrimoine culturel de lʼhumanité, parmi dʼautres manifestations du génie humain tels la bière belge ou le carnaval de Granville (Manche). Est-ce une répercussion de la disparition du Lider maximo qui vient de casser son cigare ?
En tout cas, cette inscription au tableau dʼhonneur de lʼUnesco est une bonne nouvelle qui donne lʼoccasion de découvrir cette forme musicale riche et authentique, incarnation de la culture cubaine que lʼon associe à tort aux roucoulades à la Dario Moréno et aux clichés folkloriques à la noix de coco.
Née de la rue
Pour faire simple, on dira que la rumba est en quelque sorte le blues ou le rap des Cubains. Comme dans le Deep South américain, cʼest une musique ultra populaire, née de la rue et des bas-fonds, inventée par les esclaves qui ont réussi à préserver et perpétuer la spiritualité et les richesses musicales de lʼAfrique perdue, au même titre que la santeria, la religion afro-cubaine, à laquelle est est souvent liée.

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Regardons notre Eau, autrement !!!

 — Association écologique PUMA —

Que d’eau, que d’eau, passée sous les ponts, depuis que nous dénonçons certaines pratiques dans sa gestion. Il est urgent de poser la question du bilan de cette dernière, à nos dirigeants. La population attend une réponse, tout comme nous, P.U.M.A, afin de comprendre pourquoi ce service, est très loin d’être ce que nous en attendons.

Voici quelques éléments pour démontrer le dysfonctionnement récurent depuis plusieurs années, dans la gestion de cette importante ressource :

Pour rappel : Il est essentiel de savoir que le mauvais traitement de notre eau de boisson, a généré des maladies graves et aussi la mort de nombreuses personnes. Nous invitons nos ainés (es) à raconter aux jeunes comment la typhoïde a sévi en Martinique dans les années 50. Grâce aux apports scientifiques de l’époque, le chlore a été introduit dans le traitement de l’eau pour stopper cette hécatombe.

Depuis, nous avons assisté à certains changements dans le traitement, la distribution et le prix de l’eau, grâce au travail des Services de l’État et la vigilance de feu Pierre DAVIDAS, armés de la législation.

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Au théâtre, « Les Cavaliers » de Joseph Kessel : partir pour mieux revenir

— par Janine Bailly—

Il souffle ces derniers soirs, sur la scène du théâtre Aimé Césaire, un vent étrange venu des steppes afghanes, vent doux qui caresse, vent violent qui agresse, et soudain la petite salle, d’habitude si intime, ouvre son espace jusqu’à l’horizon de nos rêves. Ils sont quatre sur scène, et nous les suivons dans ce voyage en pays inconnu, entre imaginaire et réalité, entre admiration et effroi. Car le récit composé, mis en scène et joué avec ses trois complices par un Eric Bouvron qui sut prendre au roman de Joseph Kessel sa substantifique moelle, ce récit est tout à la fois inscrit dans le temps et doué d’éternité, réaliste dans sa cruauté et merveilleux dans ce qu’il tient du conte, histoire singulière d’un homme et métaphore de notre humanité entière.

Un décor réduit au strict nécessaire, sur les côtés du plateau des coussins et les accessoires qui permettront à trois des acteurs de se métamorphoser en un éclair, au gré des rôles différents qu’ils auront à jouer, un quart de rideau blanc qui voilera en ombre chinoise une lascive danse féminine, ou qui encore cachera pudiquement une intervention douloureuse infligée au héros blessé.

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Une pierre est tombée, un homme est passé par là

Moi, bête, ma bouche est une hanche

Cassée, elle me porte et me donne ma

démarche d’animal pluriel

Je boite, j’ondule, je file à travers bois

Le jour, la nuit, j’étoile

Tantôt phoque pour ma fourrure d’ombre

Tantôt boeuf pour mon père mort

Tantôt chat pour mon peuple au hasard

 

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« Les cavaliers » de Joesph Kessel dans une adaptation d’Eric Bouvron

8, 9 & 10 décembre 2016 à 19h 30 au T.A.C.

— Par Chrisitian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

La pièce nous parle d’un pays sauvage, où les hommes et les mœurs sont rudes, et nous interpelle sous le vernis d’êtres civilisés que nous sommes ou croyons être. Car c’est précisément une histoire d’hommes, dans son acception commune mais surtout spécifique qui nous est narrée. Avec la question de l’honneur, de la fierté attachée comme une chaine à tous les actes et les actions qu’ils commettent ou accomplissent.
Qu’est- ce qu’être un homme et comment le devient-on ? La souffrance est-elle un passage obligé pour y parvenir ? L’Amour est-il un frein à cette ambition ? Question dont la portée reste universelle quoiqu’on en pense. Comme quoi, si ce théâtre reste un spectacle à visée divertissante, il n’empêche en rien le public de s’instruire, de s’informer, voire de méditer. Le cruel seigneur d’une province voisine lâche son fouet et se mue en quelques secondes en un serviteur moqueur. Le jeune Ouroz participe à un violent tournoi de cavaliers d’Afghanistan : le bouzkachi du roi, un jeu équestre très réputé où s’affrontent les meilleurs cavaliers, l’on doit, en principe, récupérer une carcasse de bouc et la jeter « au milieu du cercle de justice »son père, le grand Toursene maitre des écuries du domaine lui confie son cheval Jehol pour l’évènement et lui promet de lui offrir l’étalon en cas de victoire.

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« Aliénation et dépossession : actualité de Frantz Fanon »

 les 6 & 8 décembre à la CTM et sur le campus.

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Le mois de décembre 2016 marquera les 55 ans de la disparition de Frantz Fanon. Cet anniversaire donnera lieu à une série de manifestations organisées par la Collectivité Territoriale de Martinique en collaboration avec l’association KM2-Krey Matjè Kréyol Matinik ( Association d’Ecrivains Martiniquais). Olivier Fanon et Mireille Fanon-Mendès France, les enfants du psychiatre et militant anticolonialiste, ainsi que Mourad Yelles, professeur des universités en littératures maghrébines et comparées à l’INALCO, seront les invités d’honneur de ces manifestations dont le temps fort aura lieu, le mardi 6 décembre en soirée, à l’Hôtel de la CTM, à Plateau Roy (FDF,Cluny).

Comme il se doit, le campus universitaire de Schoelcher apportera sa contribution à cet hommage à travers l’organisation, jeudi 8 décembre de 18h à 19h30, à l’amphithéâtre Frantz-Fanon, d’une rencontre-débat ouverte à tous, où Mourad Yelles et le sociologue martiniquais André Lucrèce, sous le titre   « Aliénation et dépossession : actualité de Frantz Fanon », considéreront la portée et la permanence de la pensée fanonienne. Pour sa part, la bibliothèque universitaire présentera dans ses locaux une exposition des ouvrages et travaux de et sur Frantz Fanon ; dores et déjà, nous vous proposons ci-dessous quelques repères dans ce vaste champ bibliographique.

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Affiches de prévention du sida : Touraine « saisit la justice » après la « censure » de maires

sida_prevention1Plusieurs villes dirigées par des élus Les Républicains ont pris des arrêtés d’interdiction des affiches, notamment à Aulnay-sous-Bois.

La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a annoncé mardi « saisir la justice » après la « censure » par « certains maires » d’une campagne de prévention contre le sida montrant des couples homosexuels, les élus jugeant les affiches contraires « aux bonnes mœurs » ou « provocantes ». La campagne, lancée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, met en avant des couples d’hommes ou de femmes avec des messages tels que « Aimer, s’éclater, s’oublier. Les situations varient. Les modes de protection aussi ».

Des arrêtés d’interdiction. « Pour la santé publique et contre l’homophobie, je saisis la justice après la censure par certains maires de la campagne de prévention du VIH », a écrit la ministre sur le réseau social Twitter, en réaction notamment à un arrêté d’interdiction pris par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, dirigée par un maire Les Républicains (LR). Celui-ci considère que ces affiches sont « contraires aux bonnes mœurs et à la moralité » et « portent atteinte à la dignité au risque de heurter la sensibilité de l’enfance et de la jeunesse ».

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