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Louise et la légende du serpent à plumes

Mercredi 10 mai à 9h30
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
Jeune Public – A partir de 5 ans

Louise et la légende du serpent à plumes
De : Hefang Wei
France – 44 min. – 2022

Synopsis:
Louise, petite française de 9 ans, vient d’emménager avec sa famille à Mexico, mais elle a du mal à s’y faire et trouve un réconfort salvateur auprès de son lézard adoré, Keza. Lorsque celui-ci s’échappe, il entraîne Louise vers d’incroyables aventures à la découverte du Mexique et de ses habitants. Au fil des rencontres, et surtout de celle de son nouveau copain Arturo, Louise réalise que Keza est peut-être la réincarnation de Quetzalcoatl, le célèbre dieu Serpent à plumes…

Le film est précédé du court « Lion Bleu » de Zoïa Trofimova (18 min.) :
Un paysan solitaire accueille chez lui un chaton en détresse qui devient un jour un grand lion bleu. Mais les villageois ont peur, ils se méfient de cet étranger à l’air effrayant et les chassent. Alors, le paysan installe sa maison sur une charrette, récupère le lion et sa vache, puis s’en va.

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De l’histoire méconnue des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe :les irois d’origine irlandaise. (3ème partie)

— Par Jean-Marie Nol, économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —

Clichés , faux en écriture des chroniqueurs , falsifications et destructions des archives à des fins politiques et idéologiques surtout sous les révolutions et changement de régimes et des institutions, et stéréotypes racistes , des généralités incontournables qui sont le lot commun lorsque l’on s’imagine l’histoire des pays du monde . Cette loi d’airain n’échappe pas à ces imaginaires collectifs, fruits d’échos et d’illusions qui déforment souvent la réalité bien plus amère de ce pays Guadeloupe qui suscite tant de passions, comme si la Guadeloupe mythique des « luttes contre les discriminations sociales » ou des « mille et un rêves de liberté des esclaves » devait à tout prix assouvir nos chimères et nos fantasmes les plus envoutants. Mais il suffit de regarder à l’ombre du passé pour anéantir la légende des bienfaits de la colonisation : extermination, racisme structurel , pauvreté extrême, insalubrité, persécutions , discrimination ou viols impunis…

Lire aussi :

De l’histoire  de la grandeur perdue du monde noir à la traite oubliée des esclaves blancs aux Antilles !

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« Les âmes sœurs », un fil d’André Téchiné

Vendredi 28 avril à 19h / Mardi 2 mai à 19h / Jeudi 4 mai à 19h
À Madiana

Les âmes sœurs
France | 2023 | 1h40
Drame
De : André Téchiné
Avec : Benjamin Voisin, Noémie Merlant, Audrey Dana

Synopsis :
David, lieutenant des forces françaises engagées au Mali, est grièvement blessé dans une explosion.
Rapatrié en France, il souffre d’amnésie et commence une longue convalescence sous le regard dévoué de sa sœur Jeanne.
Dans la maison familiale des Pyrénées, entre montagnes et lacs, Jeanne tente de raviver sa mémoire, mais David ne parait pas soucieux de se réconcilier avec celui qu’il était.

La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
C’est avec une sidérante virtuosité, que le récit vagabonde à travers le temps et les saisons qui impriment sur le film leurs atmosphères et leurs couleurs, pour inscrire le précipité d’une vie ressuscitée, qui devrait tout revivre en accéléré, sans avoir le temps de s’appesantir sur le passé.

Bande à part par Olivier Pélisson
Le tout juste octogénaire Téchiné continue inlassablement de donner vie à ses fantasmes de cinéma, et d’ausculter la vibration d’une humanité fébrile dans sa détermination à aller de l’avant, à se dépatouiller des embûches pour mieux s’en libérer.

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De l’histoire méconnue des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe : les Irois d’origine irlandaise. (2ème partie)

— Par Jean-Marie Nol —

Mon approche de l’histoire de la Guadeloupe est pour l’essentiel d’ordre anthropologique, d’où l’incompréhension de mes analyses par certains intellectuels, et la grande incompatibilité de mes thèses avec l’approche livresque et purement didactique de nos historiens. C’est pour cette raison selon moi que cette affaire de l’histoire des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe, les Irois, relève de l’histoire méconnue et oublié des historiens…esclaves blancs en Guadeloupe et Haïti. N’oublions pas qu’ aujourd’hui encore, il existe à Haïti une commune qui s’appelle les Irois et à Marie-Galante une baie des Irois, et dans la ville de Basse-terre au lieu dit calebassier une batterie militaire des Irois . Et que dire de la mer d’Iroise ou était débarqué les Irlandais esclaves vers la Guadeloupe et Haïti. (L’origine du nom Iroise est obscure. Selon le chanoine Jourdan de La Passardière, il pourrait provenir du féminin de l’ancien nom Irois. Ce serait une allusion aux Irlandais qui empruntaient ce passage en arrivant aux côtes bretonnes.)

Lire : De l’histoire  de la grandeur perdue du monde noir à la traite oubliée des esclaves blancs aux Antilles !

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Sciences sociales : nouveautés du 09 avril 2023

 

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Violences en Haïti: 531 personnes tuées depuis janvier (ONU)

Environ 530 personnes ont été tuées, dont un grand nombre par des tireurs embusqués, et près de 280 enlevées par les gangs qui sévissent impunément en Haïti, a indiqué mardi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.

«Rien qu’au cours des deux premières semaines de mars, les affrontements entre gangs ont fait au moins 208 morts, 164 blessés et 101 personnes ont été enlevées. La plupart des victimes ont été tuées ou blessées par des tireurs embusqués qui auraient tiré au hasard sur des personnes se trouvant chez elles ou dans la rue», a déclaré aux journalistes la porte-parole du Haut-Commissariat, Marta Hurtado.

Envisager d’urgence une force d’appui spécialisée

De début janvier à la mi-mars, un total de 531 personnes ont été tuées, 300 blessées et 277 kidnappées dans des incidents liés aux gangs, principalement dans la capitale, Port-au-Prince, selon les informations recueillies par le Service des droits humains du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH). «Nous demandons à la communauté internationale d’envisager d’urgence le déploiement d’une force d’appui spécialisée (…), avec un plan d’action complet et précis», a souligné Mme Hurtado.

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Tania de Montaigne :« J’ai découvert que j’étais noire à l’école »

« Noire » de et avec Tania de MontaigneFrance 4 Samedi 18 mars – 21h10

— Propos recueillis par Sandrine Blanchard —

Je ne serais pas arrivée là si …

« Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Cette semaine, l’écrivaine évoque son enfance, le racisme du quotidien et la rencontre avec son père

Entretien

Écrivaine, autrice de romans et d’essais, dont L’Assignation. Les Noirs n’existent pas (Grasset, 2018), Tania de Montaigne a reçu en 2015 le prix Simone Veil pour son livre, Noire. La vie méconnue de Claudette Colvin (Grasset 2015), A 48 ans, elle monte sur la scène du Théâtre du Rond-Point pour raconter le parcours de cette militante afro-américaine pour les droits civiques.

Lire aussi :« Noire », le rôle primordial des femmes dans les luttes anti-ségrégationnistes — Par Roland Sabra —

Je ne serais pas arrivée là si…

… si ma mère ne m’avait pas inscrite, l’été de mes 17 ans, à une colonie de danse et de théâtre à Avignon. J’ai grandi dans un milieu où il n’y avait pas d’argent.

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René Ménil : Retour sur le parcours d’un éveilleur de consciences

Colloque le 24 mars à l’Auditorium de la Mairie de Paris
Conférences
René Ménil et la question identitaire aux Antilles
André LUCRÈCE, Docteur en Sociologie, écrivain, critique littéraire.
André LUCRÈCE écrivait dans son livre Souffrance et jouissance aux Antilles : « C’est le lieu de souligner qu’il est absurde d’opposer l’art à la réflexion sociologique ou philosophique : Bataille, Leiris, Caillois et tout le Collège international de sociologie l’ont parfaitement compris, eux qui ont renouvelé l’approche de la société tout en produisant des oeuvres poétiques et romanesques, abaissant les hautes barrières dressées artificiellement dans l’existence active de l’homme de réflexion et d’esprit. » Son intervention consiste à montrer que l’oeuvre de René Ménil est précisément une oeuvre ouverte sur l’esprit, là où la puissance de la parole et de l’écrit nous révèle l’identité antillaise aussi bien dans des réflexions issues de la théorie critique que dans des textes littéraires marqués par un humour tout en imagination. L’autorité forte avec laquelle René Ménil a analysé la question de l’identité antillaise, en prenant ses distances avec le superficiel, est présente dans l’ensemble de ses textes.

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Le Désir dans l’art

— Par Selim Lander —

« Nous n’étions que des hommes, il ne saurait y avoir de victoire,
le désir, juste, jusqu’à l’engloutissement », Laurent Gaudé.

La dernière parution de la revue annuelle Recherches en Esthétique est titrée « Le désir ». Que ce dernier soit le moteur de l’artiste, nul ne le niera, mais faut-il pour autant accepter le jugement de Laurent Gaudé (qui n’est d’ailleurs pas repris dans ReE, il constitue la dernière phrase de son roman Écoutez nos défaites) ? Toute l’histoire de l’art ne témoigne-t-elle pas en effet de « victoires » ou tout au moins de succès éclatants ? Sans doute à ceci près que l’œuvre n’est plus à proprement parler l’art, c’est l’objet inanimé que l’artiste a laissé derrière lui. Elle n’est certes pas complètement morte puisqu’elle vit encore dans le regard du spectateur mais l’on n’est plus à ce moment-là dans l’art au sens premier (du latin ars, artis) qui est avant tout action. Au sens le plus général, il est en effet selon le TLF, « l’ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l’homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat ».

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« Sous les figues », un film de Erige Sehiri

Jeudi 9 mars à 20h30 / Lundi 13mars à 18h / Lundi 27mars à 14h
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix d’interprétation féminine & Prix d’interprétation masculine au FESPACO 2023
Par Erige Sehiri, Ghalya Lacroix
Avec Ameni Fdhili, Fide Fdhili, Feten Fdhili
Titre original Taht el Karmouss
7 décembre 2022 en salle / 1h 32min / Drame

Synopsis :
Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d’émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.

Culturopoing.com par Hugo Jordan
Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.

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« Comme tu me veux » : la version de Stéphane Braunschweig

Portrait d’une femme à la recherche d’elle-même et de sa vérité

–– par Janine Bailly ––

Nous guider ou nous perdre dans le labyrinthe des identités multiples, telle est la mission que Stéphane Braunschweig dit attribuer à ses acteurs lorsqu’il monte à l’Odéon, en janvier 2021, la pièce de Luigi Pirandello, Comme tu me veux, dans sa propre traduction. Un compagnonnage fidèle entre le dramaturge et le metteur en scène, puisque ce dernier a déjà donné au théâtre Vêtir ceux qui sont nus, Six personnages en quête d’auteur et Les Géants de la montagne. Comme tu me veux fait escale au Théâtre National de Bretagne, en ce mois de février 2023, et c’est un bien que les spectacles sortent de leur pré carré parisien et voyagent jusque dans nos “provinces”…

Nous perdre, la comédienne Chloé Réjon, qui incarne l’Inconnue, – jamais explicitement nommée, mais à qui seront attribués dans l’histoire deux prénoms différents –, figure centrale, omniprésente sur scène, toute en mouvements, errements et émotions diverses, s’y attache et y parvient sans peine. Quand se clôt la représentation, nul ne saurait affirmer avec certitude qui est cette Femme, le spectateur pas davantage que ses compagnons de jeu.

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« Et la vie continue », un film d’Abbas Kiarostami, au CinéClub

Le 15 février 2023 à 18h 30 Tropiques Atrium – Salle Case à Vents
Un film de : Abbas Kiarostami
Avec Farhad Kheradmand, Buba Bayour, Hocine Rifahi
Titre original : Zendegi va digar hich — ran – 1992
Synopsis :
En 1990, un tremblement de terre dévaste le nord de l’Iran. Un cinéaste, accompagné de son fils, revient sur les lieux qui furent ceux du tournage de son film précédent.
En l’occurrence, il s’agit de la transposition de l’histoire vraie du cinéaste Abbas Kiarostami qui avait tourné Où est la maison de mon ami ? à l’endroit même où le tremblement de terre a eu lieu plus tard.
Sur place, il ne trouve que ruines, deuil, désolation. Et pourtant, il demeure un furieux élan pour que la vie continue. Comme si rien ou presque ne s’était passé…

Des spectateurs en parlent :
Vladimir.Potsch
Comme d’habitude, Kiarostami utilise une histoire prétexte (ici le retour sur les lieux de son film « Où est la maison de mon ami ? » après le terrible tremblement de terre de 1990 pour retrouver les 2 jeunes héros).

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« La Romancière, le film et le heureux hasard « , un film de Hong Sang-soo

Jeudi 16 février &  Mercredi 1er mars à 19h30 / Madiana

Réalisation : Hong Sang-soo
Acteurs : Lee Hye-young, Kim Min-hee, Seo Young-hwa, Park Mi-so, Kwon Hae-hyo, Cho Yun-hee, Ha Seong-guk, Ki Joo-bong, Lee Eun-mi, Kim Si-ha
Genre : Drame, Comédie
Durée : 01:33:00

Synopsis:
Banlieue de Séoul. Junhee, romancière de renom, rend visite à une amie libraire perdue de vue. En déambulant dans le quartier, elle croise la route d’un réalisateur et de son épouse. Une rencontre en amenant une autre, Junhee fait la connaissance de Kilsoo, une jeune actrice à qui elle propose de faire un film ensemble.

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Si La Romancière… se termine dans ce hall désert à la fin d’une séance, c’est peut-être parce que, plus qu’aucun autre, cet opus raconte moins qu’il ne trace un espace possible, comme un augure, le carré dans lequel s’imagine un film à faire.

Critikat.com par Robin Vaz
À l’issue du film, ce qui perdure dans la mémoire réside moins dans les circonvolutions du récit que dans les apparitions cristallisant notre attention : elles suspendent toute logique interprétative, en imposant l’évidence de leur tranquille présence.

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« Par la racine », le dernier roman de Gérald Tenenbaum

— Par Michèle Bigot —

Par la racine, le dernier roman de Gérald Tenenbaum s’ouvre sur la tempête de décembre 1999 accompagnée de la mélodie des Neuf airs allemands de Haendel et se clôt sur l’Adagio pour cordes de Samuel Barber, la première scène annonçant la mort du père, Baruch, la dernière étant consacrée à l’inhumation de la boîte contenant le legs du père à ses enfants. La boucle est bouclée, comme le veut la machine romanesque dont la circularité est un mode essentiel de fonctionnement.

Revenons au début. C’est le fils cadet, Samuel qui est désigné par le père comme héritier de sa mémoire, en ce qu’il fait profession d’écrivain biographe. A ceci près que les biographies qu’il rédige sont imaginaires. A la mort de Baruch, le personnel de l’EHPAD remet à Samuel Une boîte en carton contenant les objets et documents épars, assortie d’une note manuscrite énonçant: « Pour Samuel, quand le temps sera venu. »

Au nombre des documents se trouve un papier mentionnant les coordonnées d’une certaine Luce, bibliothécaire de Troyes, responsable du centre Rachi, talmudiste médiéval.

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BD : Riad Sattouf décroche le Grand Prix au Festival d’Angoulême

C’est l’auteur de l’incontournable L’Arabe du futur. Le Franco-Syrien Riad Sattouf a remporté ce mercredi le Grand Prix au Festival d’Angoulême, plus haute récompense du monde de la bande dessinée. Le dessinateur de 44 ans, élu par ses pairs auteurs de BD à l’occasion de la 50e édition du célèbre festival, a reçu la distinction lors de la cérémonie d’ouverture au Théâtre d’Angoulême. « C’est très impressionnant », a-t-il déclaré après une ovation debout.

Il a rendu hommage à sa grand-mère maternelle, celle qui a cru en son talent la première. « J’ai voulu faire une bande dessinée en imaginant qu’elle voudrait la lire, elle qui n’aimait pas ça », a expliqué le dessinateur au sujet de L’Arabe du futur. « Je suis profondément honoré et ému. […] C’est la pièce maîtresse qui manquait en haut de la pyramide de mon ego », a-t-il lancé. « Faites des livres, et encore des livres. D’ailleurs c’est ce que je vais faire moi aussi. »

L’artiste devance deux femmes

Riad Sattouf a devancé deux femmes. Pour la Française Catherine Meurisse, c’est la quatrième fois consécutive qu’elle est battue en finale.

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Les entraves à l’éducation toujours aussi fortes pour les filles dans les zones de crise

— Par Louise Huet—

À l’occasion de la journée mondiale de l’éducation, ce 24 janvier, plusieurs ONG rappellent à quel point les inégalités entre les filles et les garçons persistent dans l’accès à l’apprentissage. Au sein des régions en situation d’urgence, le constat est sans appel : les filles demeurent toujours les premières mises à l’écart de la scolarité.

Malgré des progrès notables en matière d’accès des filles à l’école dans le monde, en 2021 encore 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans ne vont pas à l’école, dont 75% d’adolescentes, d’après la Banque mondiale. Parmi elles, une sur quatre se trouvent dans un pays en développement.

En effet, si toutes les données indiquent qu’en moyenne, les filles comblent progressivement les écarts d’accès à l’éducation avec les garçons, la situation est beaucoup plus contrastée quand l’on se penche d’un peu plus près sur certaines régions. D’après l’association Plan international, il est pourtant indéniable que l’éducation est « un véritable levier d’émancipation pour les filles » et un puissant vecteur pour « sortir un pays de la pauvreté ».

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Non lieu : la révolte est souvent fille du mépris

— Le n° 280 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Inutile de feindre la surprise ! Cela fait bien deux ans, que le tribunal parisien et les autorités de l’État essaient d’accoutumer l’opinion, à la terrible perspective de l’impunité pour la chaine de crimes du chlordécone.

Le refus du tribunal d’examiner les nouveaux éléments apportés par les avocats des plaignants, son refus d’interroger les ouvriers agricoles ayant reçu l’ordre de répandre le pesticide mortel, même après la fin de la dérogation scandaleuse en 1993, indiquaient clairement lintention de proclamer le non lieu.

Les réquisitions dans le même sens du Parquet de Paris, confirmèrent qu’ils marchaient main dans la main, au mépris des beaux discours sur « la séparation des pouvoirs dans un État de droit ». L’État de droit colonial est implacable.
Peu avares de grands mots, ces messieurs et dames nous disent que le non lieu est… « définitif ». Fermez le ban et vaquez !

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« Accattone », un film de Pier Paolo Pasolini

Par Pier Paolo Pasolini, Sergio Citti
Avec Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :

Privé de Maddalena, en prison par sa faute, Accattone, petit proxénète lâche et sans scrupule, doit trouver un moyen de gagner sa vie. Il tente de retourner chez la mère de son fils, mais celle-ci le met dehors. Puis il rencontre Stella, une jeune fille pure et naïve, dont il tombe amoureux..

La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
Pureté et souillure, sacré et profane : on est bien chez Pasolini, qui filme les traîne-misère comme des personnages de drame antique. En panoramique se succèdent des visages, marqués, racés, tout un défilé de trognes empreint d’homo-érotisme. Et puis il y a la langue vivante, le dialecte romain, le théâtre de rue, les bravades, les défis, les ­empoignades, l’obsession de la nourriture — ce grand moment où la bande affamée ­délire dans un coin de cuisine autour de spaghettis en train de cuire. C’est trivial, ­brutal — la violence faite aux femmes n’est pas éludée. Mais Pasolini dépasse le néoréalisme par le biais du mythe.

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Mon MARCEL MANVILLE à moi.

— Huguette Emmanuel Bellemare, pour le Cercle Frantz Fanon —

Que l’on attribue la modestie de cet hommage non pas aux dimensions de l’homme, ni aux limites de mon admiration pour lui, mais aux bornes de mes propres capacités !

Car pour moi, Marcel a toujours été Grand ! D’ailleurs, ayant peu fréquenté Paris pendant mes études, il fut, pour moi, d’abord un mythe. Une sorte de Prométhée, créateur et animateur de mouvements, et particulièrement de mouvements de lutte anticolonialiste. Un activiste, voire un agitateur : j’entendais parler des nombreuses réunions qui se tenaient à son domicile parisien, de ses prises de parole aussi spectaculaires qu’improvisées – par exemple à l’occasion d’une arrestation mouvementée, alors qu’on lui refusait le droit de « quitter le territoire » dit national : « Camarades démocrates français, criait-il, levant les deux bras en l’air et secouant une toge imaginaire, voyez comment l’on traite un patriote en votre nom… ! »

Les adjectifs abondent quand on veut parler de Marcel : fougueux, volcanique, généreux, entier, intègre, intransigeant… On le dit aussi militant anticolonialiste et humaniste hors normes, infatigable.

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Aliénation et dépossession, actualité de Frantz Fanon

— Par André Lucrèce —

Frantz Fanon est décédé le 6 décembre 1961 à Bethesda, près de Washington, mais chemine aujourd’hui encore son œuvre capitale. Aliénation et dépossession, le Grand Objet ici, pour reprendre une expression de Merleau-Ponty qui a été le professeur de Fanon, est l’aliénation. Pour analyser le phénomène d’aliénation, Fanon part du principe que l’aliénation est un objet qui relève de l’historique et du social. Il faut donc le considérer dans sa structure globale.

Fanon procède alors à une rupture paradigmatique. (Je rappelle, pour faire simple, que le paradigme est une conception théorique qui repose sur une vision du monde). Ici, je voudrais citer le philosophe Michel Foucault dont la démarche en son intentionnalité me paraît très proche de celle de Fanon. « La sociologie traditionnelle, dit Foucault, se posait plutôt le problème en ces termes : comment la société peut-elle faire cohabiter des individus (…) j’étais intéressé par le problème inverse, ou si vous voulez, par la réponse inverse à ce problème : à travers quel système d’exclusion, en éliminant qui, en créant quelle division, à travers quel jeu de négation et de rejet, la société peut-elle fonctionner ?

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« Conte sur les doigts » & « Memento… » de Patrick Mathelié-Guinlet

Conte sur les doigts…

Je dois compter sur les doigts d’une main
les amis sur lesquels compter demain.
Amis très chers, l’amitié est sans prix
quand tellement éphémère est la vie !

Et puis quand on aime, on ne compte pas
ceux partageant le meilleur et le pire,
mes rêves et mes espoirs, mes délires
et mon cœur en morceaux choisis de poésie
que je leur ai donnés à lire…

Parmi eux, quelques uns sont partis
trop tôt pour ce mystérieux pays
dont on ne doit jamais revenir…
Mais me restent des doigts pour écrire
et faire vivre leur souvenir

qui demeure pour toujours encré
sur la peau dénudée de mon cœur
comme sur cette feuille en papier
où j’effeuille nos moments de bonheur
tels pétales de la plus précieuse fleur :
LA VIE !

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Le Massacre de 142 esclaves commence le 29 novembre 1781 sur le navire négrier le Zong

Le massacre du Zong (anglais : Zong Massacre) est le meurtre estimé à 142 esclaves à partir du 29 novembre 1781, sur le Zong, navire négrier britannique de Liverpool qui se livrait au commerce triangulaire pour le compte du Gregson slave-trading syndicate (« syndicat du commerce d’esclaves Gregson »).
Ci-contre : Le Négrier, représentation par Joseph Mallord William Turner de meurtres d’esclaves inspirée par le massacre du Zong.

Comme pratique courante, le syndicat a pris une assurance sur les vies des esclaves du navire. Quand, à la suite d’erreurs de navigation, le Zong est sur le point se retrouver à court d’eau potable selon les estimations erronées, l’équipage jette des esclaves par-dessus bord pour les noyer, pour assurer la survie du reste de l’équipage et de sa cargaison d’esclaves et pour empocher l’assurance sur les esclaves, en ne perdant pas d’argent sur les esclaves qui seraient mort de soif.

Quand le Zong arrive au port de Black River en Jamaïque, il fait une demande aux assureurs afin d’obtenir la compensation pour la perte des esclaves. Lorsque les assureurs refusent de payer, l’affaire est résolue en justice.

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Les lauréats du Prix Littéraire Fetkann ! Maryse Condé révélés

La 19e édition du Prix littéraire Fetkann ! Maryse Condé, « Mémoire des pays du sud / Mémoire de L’Humanité », a dévoilé ses lauréats.

Prix Fetkann ! de la Mémoire

Fatou Diome, Marianne face aux faussaires, Peut-on devenir français ?, Albin Michel, 2022

« Vivant en France depuis 1994, française depuis 2002, j’ai constaté l’évolution du discours politique qui n’a cessé de dériver, jusqu’à la cristallisation actuelle autour de l’identité. Pour la binationale que je suis, construite par la langue et les valeurs humanistes, la tristesse va crescendo. Bien que consciente de mon impuissance, j’ai la faiblesse de ne pouvoir être indifférente aux voix qui s’élèvent, prônant la haine. » Fatou Diome 

Dans cet essai personnel et émouvant, Fatou Diome renvoie dos à dos les identitaires étriqués et les opportunistes victimaires, qui monopolisent le débat politique. Elle défend Marianne contre les faussaires des deux camps et dessine une France ouverte, laïque, lucide et généreuse, celle qui lui donne envie de se sentir  française et sénégalaise.

La romancière Fatou Diome s’est fait connaître en 2003 avec Le Ventre de l’Atlantique, grand succès traduit en une vingtaine de langues.

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17è édition du CinéMartinique Festival

Du 14 au 22 octobre 2022

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Samedi 22 octobre | 15h | Salle Frantz Fanon
REWIND AND PLAY
Réalisation : Alain Gomis
Son : Matthieu Deniau
Montage : Alain Gomis
Production : Sphere Films, Andolfi, INA
France / Allemagne – 2021 – 1h06 – VOSTFR
Synopsis :
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante.

Soirée de clôture
Samedi 22 octobre | 19h00 | Salle Frantz Fanon
SHE PARADISE Maya Cozier – Trinidad et Tobago – 1h14
Sparkle, une jeune fille de 17 ans, découvre un groupe libre d’esprit de danseuses de Soca dans les rues du centre-ville de Trinidad. Fascinée par cette vision de la sororité, elle décide d’user de toute son imagination pour les convaincre de la prendre sous leur aile.

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« Voiture électrique : ils sont devenus fous ! » de François Xavier Pietri

Résumé
Les États européens ont confirmé la décision de la Commission de Bruxelles : dès 2035, la vente de tous les véhicules émetteurs de CO2 sera interdite. Les moteurs diesel et à essence neufs seront bannis, de même que les hybrides. La France se retrouve ainsi face à un mur infran­chissable : un parc à renouveler sans les capacités indus­trielles nécessaires, une couverture nationale de bornes de recharge ridiculement insuffisante, un marché livré pieds et poings liés aux Chinois, une casse sociale massive, un clivage sans précédent entre les nantis et les Français les plus modestes… Elle doit également se lancer dans une course effrénée pour les précieux minerais indispensables aux batteries, le cobalt exploité en Afrique dans des conditions indignes, le lithium qui assèche des millions d’hectares en Amérique du Sud… Bref : si 2035, c’est demain, aujourd’hui, rien n’est prêt !

Comment les Français vont-ils accepter ce brusque chan­gement ? Et qui va payer la note ? Dans ce livre réquisitoire, François-Xavier Pietri éclaire l’absurdité de cette décision qui, en plus d’être contre-productive sur le plan écologique, pourrait nous faire vivre un enfer sur les routes.

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