— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : Dengue, Chikungunya, et maintenant Zika.
Cette situation est lourde de conséquences , en premier lieu pour la santé de nos concitoyens et bien entendu pour notre économie où le tourisme tient une place déterminante.
Paradoxalement , il ne semble pas que les pouvoirs publics aient pris la mesure de l’importance de cette menace .
Pourtant les textes sont formels quant à la responsabilité qui incombent , s’agissant de la protection de la salubrité publique ,aussi bien au représentant de l’Etat ,chargé d’arrêter et de faire appliquer le Règlement Sanitaire Départemental , complété en tant que de besoin par les dispositions subséquentes du Code de la Santé publique , qu’aux Maires, responsables au premier chef sur le terrain ,de sa mise en œuvre .
Or le constat que chacun peut faire est que dans ce domaine on est loin du compte : les décharges et dépôts sauvages de détritus de toute nature envahissent nos routes et nos quartiers , les épaves de véhicules hors d’usage prolifèrent à l’infini , les eaux stagnantes des rivières ,canaux et ruisseaux sont partout visibles , tout ceci au grand bénéfice des moustiques qu’ils soient tigres ou non et des rongeurs de toute espèce qui se régalent de la saleté ambiante de la soi-disant île aux fleurs, bien malodorantes en vérité !