Au moment où certains osent célèbrer la reprise des croisières Madinin’Art reprend cet article publié il y a un an et toujours d’actualité, hélas!
Le sujet des croisières a, depuis quelques mois, pris une place grandissante dans l’actualité. A Marseille, après le blocage du Wonder of the Seas à l’entrée du port par des militant·e·s d’Extinction Rebellion et de Stop Croisières, la pétition de la Ville de Marseille contre la “pollution maritime”, qui a recueilli près de 50 000 signatures, a contribué à inscrire ce sujet à l’agenda médiatique et politique.
Toutefois, les réactions suscitées par cette pétition ont, dans leur immense majorité, restreint le sujet des nuisances liées aux paquebots de croisières à la pollution de l’air. Or, si ce sujet est bien évidemment majeur, il ne constitue qu’une facette de l’anachronisme de cette industrie face aux enjeux de notre monde. Comme présenté dans l’argumentaire [1] du collectif Stop Croisières, les nuisances générées par ces monstres des mers sont multiples :
- Pollution de l’air,
- Pollution de la mer,
- Réchauffement climatique,
- Consommation extravagante de ressources et d’énergie,
- Retombées économiques dérisoires au regard de ces impacts,
- Évasion fiscale et contournement des législations.