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Les Vendredis de la Bibliothèque Schœlcher : regardons notre histoire!

La Bibliothèque Schœlcher vous invite à la rencontre aux : « Vendredis de la bibliothèque Schoelcher : du vendredi 03 mai au vendredi 24 mai 2019, regardons notre histoire » dans le cadre des 171 ans de l’Abolition de l’Esclavage.

Au programme :        

– Jeudi 23 mai à 18h30 : Conférence « L’esclavage : quel impact sur la psychologie des populations ? » avec l’intervention du Professeur Aimé CHARLES NICOLAS.

Après un premier colloque à Toronto organisé par l’institut Harriet Tubman sur les séquelles psychologiques de la traite négrière transatlantique en 2010 ;

Sous la direction d’Aimé CHARLES-NICOLAS et Benjamin BOWSER, un nouveau colloque international s’est tenu à la Martinique et à la Guadeloupe et, il a permis de croiser des savoirs de scientifiques, de psychiatres, de généticiens, d’historiens, d’anthropologues et de sociologues. Les travaux de ces spécialistes ont permis de révéler l’existence de traumatismes psychologiques sur l’ADN et leur transmission de génération en génération.

Aimé CHARLES-NICOLAS est professeur émérite de psychiatrie et d’addictologie à l’Université des Antilles.

Benjamin BOWSER est professeur émérite de sociologie à la Cornell University, lthaca, New York.

Ils ont tous les deux publié de nombreux ouvrages et articles scientifiques.

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La fin des « Temps Modernes »?

Cette revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en 1945, puis dirigée pendant plus de 30 ans par Claude Lanzmann, entre, un peu moins d’un an après sa mort, dans une phase incertaine.

Une tribune du comité de rédaction publiée dans Le Monde (voir ci-dessous), explique que le projet de reprise présenté à l’éditeur Gallimard, n’a pas convaincu. Le titre restera dans la maison, celle des âmes de la revue (Sartre, de Beauvoir et Lanzmann) mais une autre formule est envisagée : une collection de trois volumes thématiques annuels dont on ne sait pas davantage à l’heure actuelle.

Si la marque demeure donc, une nuée d’interrogations entoure l’esprit de la revue à l’aune de ce changement symbolique.

Mais de quel esprit s’agit-il ? Ce patrimoine vivant de l’Histoire des idées a accueilli les plus éminentes signatures de Beckett à Genet, de Sarraute à Duras, de Queneau à Faulkner, de Arendt à Bourdieu, de Lacan à Lévi-Strauss, de Glissant à Fanon, de Baudrillard à Foucault, sans oublier Jurgen Habermas, et plus récemment Alain Badiou, Bruno Latour, Etienne Balibar ou Toni Morrison.

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Parutions: nouveautés du 31 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

 

LE VOYAGE DE LA « BELGICA »
Premier hivernage dans les glaces antarctiques

Alexandru Marinescu

Traduction de Matei Marinescu ; Préface de Claude de Broyer

A la fin du 19è siècle, un jeune officier de marine belge, Adrien de Gerlache, émet le projet de lancer une expédition scientifique à la conquête de l’Antarctique, encore fort peu connu.

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 » Les Suppliantes » la pièce d’Eschyle censurée à la Sorbonne

Que la représentation des « Suppliantes » d’Eschyle ait été empêchée à la Sorbonne par des manifestants qui protestaient contre l’usage de masques et de maquillages sombres est une entrave à la liberté de création, déplore dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

« Quand ils s’en prennent à la création, les anti- “blackfaces” tombent souvent dans le contresens, historique comme esthétique »

Chronique. Comment qualifier ce qui s’est passé, lundi 25 mars, à la Sorbonne ? De grotesque ? D’affligeant ? D’inquiétant ? Des étudiants et des militants de la cause noire ont empêché par la force la tenue d’une pièce d’Eschyle, Les Suppliantes, au motif que des acteurs blancs portaient des masques sombres ou étaient grimés de noir. Le metteur en scène de la pièce entendait user d’un artifice ancré dans la tragédie grecque, mais aussi rendre hommage à l’influence de l’Afrique dans la Grèce antique. Mais pour les censeurs, ce blackface est raciste.

Lire aussi A la Sorbonne, la guerre du « blackface » gagne la tragédie grecque

Certains diront que ce n’est pas bien méchant, que c’était un spectacle confidentiel.

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Au quai Branly, les femmes ethnologues à la rencontre du public

—Par Denis Sergent —

Les « femmes de terrain » sont mises à l’honneur pour la quatrième édition de « L’ethnologie va vous surprendre ! » qui se déroule les samedi 23 et dimanche 24 mars au Musée du Quai-Branly. Philippe Charlier, médecin légiste, anthropologue, directeur du département de la recherche et de l’enseignement du musée nous explique le pourquoi et le comment de cette manifestation gratuite qui, en 2017, a attiré près de 20 000 visiteurs.

Pourquoi organiser ce type de rencontre au musée Branly ?

Le Musée du Quai-Branly – Jacques Chirac n’est pas qu’un musée. C’est aussi un lieu de recherche pour les ethnologues, anthropologues, historiens, géographes, archéologues, sociologues, et de rencontre avec tous ceux qui s’intéressent à la diversité des sociétés, des cultures et des enjeux du vivre ensemble.

Certes, ce musée est riche d’objets, de photographies, de films, mais l’intérêt majeur est de les faire vivre en les faisant dialoguer avec les hommes et les femmes, qu’ils soient chercheurs ou visiteurs.

Pourquoi avoir choisi cette année le thème « Femmes de terrain » ?

Le plus souvent, l’image que le public a des ethnologues est essentiellement masculine.

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« Choisir de vivre » de Mathilde Daudet

22 & 23 mars 2019 à 19h 30 au T.A.C.

Tiré du livre Choisir de vivre de Mathilde Daudet
Edition Carnets nord
Mise en scène Franck Berthier
Adaptation pour la scène Mathilde Daudet et Franck Berthier
Avec Nathalie Mann
Lumières Alexandre Dujardin
Décor Vincent Blot

La pièce
C’est l’histoire de deux êtres, un frère et une soeur, un homme et une femme, fratrie siamoise et inséparable.
C’est l’histoire de leurs vies. Ce qui les sépare et ce qui les unit.
C’est l’histoire des rôles qu’ils ont interprétés, forcés d’exister dans la norme tout en suivant les règles sacrées.

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« Corps marron ! » : conférence de Sylvie Chalaye

Lundi 21 janvier à 19h Tropiques-Atrium. Entrée libre

Les poétiques de marronnage des dramaturgies afro-contemporaines

En marge des dramaturgies contemporaines, sont nées des écritures dramatiques dont les auteurs afro-descendants, sans territorialité d’appartenance reconnue par la Nation, autre que la francophonie, l’Afrique, les Outre-mer ou leur couleur de peau, ont entrepris de faire du corps le théâtre du drame et de déconstruire cette territorialité fantasmée et ses frontières en produisant un « autre » théâtre.

Le corps où se joue le drame est un corps sorti de l’enfermement de la cale des idées reçues et des couleurs plaquées au front, un corps qui entreprend sa mue dans le regard de l’autre, un corps qui est sorti de l’enclos des prêts-à-porter identitaires. Le corps-champ-de-bataille de ces dramaturgies inédites est un corps marron, celui qui n’appartient pas au maître, le corps du rêve, corps sacrificiel et eucharistique, celui qui nous ramène à l’essence même de la cérémonie théâtrale.

Ce livre propose de découvrir cet « autre » théâtre et ouvre quelques entrées théoriques pour en appréhender les enjeux esthétiques, politiques et philosophiques.

Anthropologue des représentations coloniales et spécialiste des dramaturgies contemporaines d’Afrique et des diasporas, Sylvie Chalaye est professeur et directrice de recherche à la Sorbonne Nouvelle.

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Parutions: nouveautés du 20 octobre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Au Portugal, regard(s) curieux sur le festival de Théâtre de Almada

— par Janine Bailly —

Si Avignon reste, pour les amateurs autant que pour les professionnels, une destination incontournable, il est de par le monde d’autres lieux où le théâtre va et nous emmène à sa propre découverte. Il en est ainsi du Festival International d’Almada, au Portugal, qui propose sur les deux rives du Tage, du 4 au 18 juillet, sa trente-cinquième édition. Une édition un temps compromise par des réductions financières, mais qui par bonheur peut avoir lieu, organisée conjointement par la CTA (Companhia de Teatro de Almada), la Câmara Municipal de Almada, et quelques-uns des grands théâtres de Lisbonne. Une édition qui propose cette année vingt-quatre spectacles en différents lieux ; un festival populaire en ce sens qu’il s’offre à tous pour un prix fort raisonnable, l’abonnement donnant accès à l’ensemble des manifestations pour soixante euros seulement ; un festival de qualité, audacieux et novateur, qui convie auprès des réalisations portugaises certaines des grandes créations européennes de ces derniers temps. Expositions, conférences, spectacles de rue et concerts gratuits viennent compléter le programme.

De tradition ouvrière et socialiste la ville, aujourd’hui privée en partie de ses activités portuaires, garde cette ouverture vers la culture et vers l’autre qui est un peu sa marque : l’actuelle « Presidente da Câmara Municipal » en fonction n’est autre que Inês de Meideiros, comme sa sœur cadette Maria actrice de théâtre et cinéma, mais aujourd’hui investie en politique après avoir dirigé le Teatro da Trindade dans Lisbonne.

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Tchernobyl aux Antilles

— Par Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS et au Centre Alexandre-Koyré, de l’EHESS —

La contamination des Antilles françaises pour sept cents ans par le chlordécone n’est pas une « crise » sanitaire de plus après le sang contaminé, la vache folle ou même l’amiante. C’est la conséquence presque logique de l’économie de plantation.

La banane est le produit agro-industriel parfait : les plantations sont composées de clones à l’infini. Les bananes que l’on mange sont toutes génétiquement identiques, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elles ont toujours le même goût. S’il existe près d’un millier d’espèces de bananes, une espèce particulière, la cavendish, parce qu’elle se conserve bien au transport, a été choisie dans les années 1950 par les grandes firmes comme United Fruit.

Elle représente actuellement 97 % des exportations de bananes. L’homogénéité génétique des plantations fournit un terrain d’expérimentation extraordinaire pour l’évolution… et un festin formidable pour les maladies des plantes et leurs vecteurs, les pathogènes.

L’historien américain John Soluri (Banana Cultures, University of Texas Press, 2005) décrit très bien la course sans fin, et perdue d’avance, entre les traitements chimiques et les pathogènes qu’ils sont censés éliminer (charançon du bananier, nématodes et autres champignons).

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Histoire du Devoir de Violence

Présentation
Céline Gahungu
Si des études consacrées à Yambo Ouologuem n’ont pas cessé de paraître depuis le tournant des années 1970 – de Bernard Mouralis1 à Christopher Wise2, des recherches fondatrices ont contribué à mettre en perspective sa poétique et sa trajectoire –, les travaux récents signalent un regain d’intérêt pour l’écrivain dernièrement disparu3, dont le célèbre roman Le Devoir de violence vient d’être réédité aux Éditions du Seuil cinquante ans après sa première publication, en 19684. L’essai de Sarah Burnautzki paru en 2017, Les Frontières racialisées de la littérature française. Contrôle au faciès et stratégies de passage5, et les journées d’étude internationales organisées à l’Université de Lausanne par Christine Le Quellec Cottier et Anthony Mangeon les 18 et 19 mai 2018, « 1968-2018. L’œuvre de Yambo Ouologuem, un carrefour d’écritures ?6 », vont sans nul doute ouvrir la voie à de nouvelles recherches.

La prise en compte de l’ensemble de la production de l’écrivain, jusqu’aux confins des « contre‑littératures7 », son inscription dans le contexte culturel, sociologique, idéologique et philosophique des années 1960, l’analyse des archives éditoriales du Seuil conservées à l’IMEC8, les démarches posturales et les approches interdisciplinaires favorisées par les études culturelles et postcoloniales sont quelques-unes des pistes désormais frayées, et qui le seront probablement de plus en plus.

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#LeViolestUnCrime : retirez l’article 2 !

— Communiqué de l’association Culture Egalité —
Tout le monde se souvient du jugement de Pontoise où le viol d’une petite fille de 11 ans par un adulte de 28 ans avait été requalifié en « atteinte sexuelle » au motif que l’enfant n’avait pu prouver qu’elle n’était pas consentante !
Les féministes ainsi qu’une grande majorité de citoyens et citoyennes s’étaient indigné.es d’un tel verdict. L’opinion publique avait alors exigé que soit fixé un âge en dessous duquel toute relation d’un adulte avec une mineure serait qualifiée de viol. Le Président de la République lui-même, qui avait proclamé la lutte contre les violences envers les femmes grande cause du quinquennat, s’était prononcé publiquement pour l’âge de 15 ans.
Aujourd’hui (pour des raisons inavouables ?) le gouvernement recule et l’Assemblée Nationale entame l’examen d’un projet de loi qui crée un nouveau délit : celui “d’atteinte sexuelle avec pénétration”.
Désormais, le viol ne serait plus un crime, mais un délit, passible d’un simple examen en correctionnel. C’est une régression inouïe puisque, depuis 1980, le viol est reconnu comme un crime, et comme tel, jugé aux Assises par un jury de citoyen·nes.

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Parutions : nouveautés du 21 avril 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Méditation cosmique sur une plage de Martinique

— Par Michel Pennetier —

La plage de Schoelcher eut finalement ma préférence. Derrière moi à droite l’église sur la colline, les petites maisons du bourg, un café qui avait installé sa terrasse sur la plage, je n’avais que quelques pas à faire pour aller boire un planteur entre deux baignades. Devant moi la mer, le mouvement régulier des vagues, les teintes bleutées de l’eau qui au loin se confondaient avec le ciel où vagabondaient les formes changeantes de quelques nuages semblables à mes rêveries.

Mais je n’en restais pas là. Deux activités alternaient, se jeter dans l’eau et nager un petit quart d’heure ou se plonger dans un livre intitulé «  Forme et origine de l’univers, regards philosophiques sur la cosmologie ». Les deux se complétaient merveilleusement et faisaient de moi enfin un corps-esprit parfaitement unifié. Deleuze, commentant Spinoza, fait de la nage une activité qui correspond bien à ce qu’est la vie. Si nous ne savons pas nager, ou mal, nous luttons contre la vague, nous nous débattons désespérément et la vague nous renverse. Nager, c’est s’unir à l’eau, se servir de son énergie.

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Parutions : nouveautés du 4 mars 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Parutions : nouveatés du 12 novembre 2017

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Parutions : nouveautés du 22 octobre 2017

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

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Octobre Rose : « Amazones »

Du 5 au 27 octobre la Villa Chanteclerc devient la Villa Woz, un cocon destiné à accueillir les femmes en soins pour un cancer mais aussi les familles, les professionnels de la santé et le grand public. Un événement inédit pendant tout octobre rose.

Sensibiliser

Pour la 24ème année consécutive, le monde va se pencher sur cette maladie qui touche tant de nos familles. Cette année, la Martinique avec le Projet Amazones, bouleverse les codes et aborde la maladie de façon novatrice !

Du 9 au 13 octobre , la Villa Chanteclerc/Villa Woz accueille des conférences, des ateliers, la projection du documentaire « Amazones, l’Art de revivre « , ainsi que des concerts en acoustique dans ses jardins. Par le truchement de l’art, il s’agira aussi de libérer la parole avec l’exposition « Amazones du cancer à l’œuvre ». 11 photographes contemporains, 1 designer ont transcendé l’histoire de 17 Amazones : femmes, fières, belles et re-belles. Une exposition visible jusqu’au 27 Octobre.

Le Projet AMAZONES en Octobre c’est aussi : la série tv « Nola » et la projection du film « De plus belle » avec Tropiques Atrium à Madiana.

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Un art de la lumière et des couleurs explosif, pensé et réfléchi

« Célébration » Llewellyn Xavier à la Fondation Clément

— Par Roland Sabra —

Sa peinture et/est sa vie. Difficile de démêler l’une de l’autre. Et pourquoi le ferait-on ? L’œuvre d’un artiste ne s’explique pas par la biographie du créateur. Et pourtant puisque l’une ne va pas sans l’autre, elles dialoguent, s’apostrophent, se confondent, se font l’amour.

Le Sieur Llewellyn Xavier, troisième d’une fratrie de six enfants, est né en 1945 à Sainte-Lucie d’une mère métisse revendiquant du sang à la fois de noblesse française et de souche caribéenne dans ses veines , et d’un père, dont on sait peu de choses, si ce n’est que coureur de jupons il fût retrouvé mort, découpé en morceaux quand Llewellyn atteignit ses quatorze ans. Le Peintre Llewellyn Xavier est né à la Barbade au tout début des années soixante, quand le jeune homme du même nom alors agé de seize ans et employé chez un agriculteur spécialisé dans les agrumes et de nombreuses variétés d’hibiscus, reçoit en cadeau de la part d’un co-locataire une boite de peinture. Était-ce un don du ciel ? L’annonce divine d’une prédestination par l’intermédiaire d’un ange Gabriel caribéen ?

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Schwartz-Bart : création au CNRS-ENS d’un groupe de travail sur leurs œuvres

— Par Jean-Pierre Orban —

L’équipe Manuscrits francophones au sein de l’ITEM (Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS) a le plaisir (et l’honneur) de créer un Groupe de travail sur les oeuvres d’André (1928-2006) et Simone SCHWARZ-BART (1938).

Inutile de souligner l’importance et la valeur de ces oeuvres, depuis Le Dernier des Justes (1959) jusqu’à la publication d’Adieu Bogota en mai dernier, en passant par les romans co-signés par André et Simone (cycle antillais), L’Etoile du matin d’André seul et les romans et la pièce de théâtre de Simone seule.

 

Les thèmes, facettes, questions abordés et soulevés dans et par l’oeuvre des Schwarz-Bart sont multiples et passionnants. Ils touchent à des domaines plus vastes qu’elles-mêmes et creusent en même temps au plus profond des interrogations sur le processus « existentiel » (et, en écho, miroir ou opposition, social, culturel, « politique ») de l’écriture.

Je ne cite que quelques-unes des pistes, sur lesquelles se sont déjà avancés plusieurs d’entre vous :

– littérature de/sur la Shoah, le destin juif et la place du juif dans l’occident,
– question de la légitimité des écritures sur la Shoah
– question de la légitimité d’un écrivain « autodidacte » tel qu’était présenté ASB et question de sa place dans la littérature « française »/francophone?:

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Avignon 2017 (12) « Les Parisiens », « Phèdre »

— Par Selim Lander—

Les Parisiens d’Olivier Py (IN)

Dans un très beau décor de Pierre-André Wetz, Olivier Py a adapté son roman Les Parisiens (2016), fresque foisonnante dont les multiples personnages font partie à un titre ou à un autre au groupe des « importants » dans la capitale de la France, ceux qui comptent, ceux que, en d’autres temps, on aurait appelé des « notables » mais le terme est trop restrictif car il y a des  prostitué(e)s et autres gigolos dans le monde décrit par Py. Cette satire des gens de pouvoirs et de leurs favoris ne manque pas d’intérêt ; on sent que l’auteur sait de quoi il parle même s’il grossit évidemment les choses. Py a retenu pour son adaptation vingt-trois personnages sur les quatre-vingt de son roman et un fil conducteur, la nomination d’un nouveau directeur à l’Opéra de Paris.

La quasi-totalité des personnages sont des individualistes farouches, incapables d’amour mais obsédés par le sexe auquel ils semblent consacrer l’essentiel de leur énergie, le reste étant mobilisé pour faire avancer leur carrière. Quelques rares exceptions : Jacqueline, reine de l’intrigue qui se régale de manipuler les importants pour pousser tel ou tel qui aspire à faire partie du groupe, lui aussi, ou à monter dans la hiérarchie.

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J’ai bien fait ?

—Par Michèle Bigot —

Texte et M.E.S. Pauline Salles
Festival d’Avignon Off, 11. Gilgamesh Belleville, du 6 au 28/07/2017

Question sur une question : conviendra-t-il de supprimer au titre son point d’interrogation ? Comme si deux questions valaient une affirmation. A moins qu’elles ne renforcent l’interrogation, qu’elles ne laissent libre cours à la perplexité, comme le soutient la forme théâtrale !
Perplexe, l’auteur, face à la montée des périls : p(c)crise de conscience d’une femme, faillite de la démocratie, bide de l’éducation, fiasco dans l’accueil des migrants, débâcle dans la création artistique, malaise dans la famille, marasme dans le couple, ça fait beaucoup pour une seule femme, même avec un profil le mère courage et de hussard (on ne connaît pas de féminin à « hussard » !) de la république. Voici venir le temps du chamboule-tout. Et du jeu de « qui perd gagne » encore appelé « perdant-perdant ». On est loin des euphories électorales !
C’est l’histoire de Valentine, une femme en convulsion : elle a la quarantaine, elle débarque, hagarde, chez Paul, son frère avec qui elle est plutôt en froid. Elle a le sentiment d’avoir fait une grosse bêtise, mais ça la rend euphorique, électrique.

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Changements sociaux et absence de dynamiques politiques aux Antilles !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

Notre vie sera très bientôt chamboulée et nous n’en sommes toujours pas conscients !

Toujours plus loin, toujours plus haut. Dans les années 1970/80 on regardait l’an 2000 comme une date mythique, une date de frayeur  à laquelle on allait basculer dans une autre dimension, celle du loup Européen qui allait nous dévorer tout cru  . Le hic c’est que le loup n’y est pas, mais c’est bel et bien un autre chose d’indéfinissable, tel le numérique qui devrait également nous  faire peur.  Le futur, c’est déjà demain. Les principales inventions ont eu lieu dans la deuxième partie du siècle dernier. On sait qu’il y aura une formidable accélération d’ici les années 2030. De la photo au livre en passant par Internet, la musique et le cinéma, le numérique apporte un véritable bouleversement dans notre société, avec l’image en fer de lance. Aujourd’hui, 70 % des guadeloupéens et martiniquais sont connectés à Internet et au moins 53 % d’entre eux déclarent qu’ils ne peuvent plus s’en passer, de plus les besoins et les comportements évoluent sans cesse.

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L’Empire de l’or rouge

 Comment la tomate d’industrie est devenue le symbole des dérives de la mondialisation

Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d’industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d’un continent à l’autre. Toute l’humanité en consomme, pourtant personne n’en a vu.
Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ?
Durant deux ans, des confins de la Chine à l’Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale. Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un « général » chinois.
Des ghettos où la main-d’œuvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s’intéressent aussi à la sauce tomate.
L’Empire de l’or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d’une marchandise universelle..


EAN : 9782213681856
EAN numérique : 9782213684390
Code article : 5988897
Parution : 17/05/2017—288pages
Format :135 x 215 mm

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Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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