« L’Or », d’après Blaise Cendrars

Jeudi 16 janvier, Vendredi 17 janvier & Samedi 18 janvier à 19h30 au T.A.C.

Spectacle musical Adaptation, mise en scène et jeu Xavier Simonin

Adapté et mis en scène par Xavier Simonin, L’Or, le chef-d’œuvre de Blaise Cendrars, est un spectacle qui nous plonge dans une épopée à la fois héroïque et tragique. À travers l’histoire vraie de Johann August Sutter, un aventurier suisse devenu l’un des hommes les plus riches du monde avant de tout perdre, Cendrars nous raconte une aventure humaine d’une grande intensité, marquée par l’espoir, l’ambition et la ruine. Ce roman publié en 1925 est l’une des œuvres majeures de l’écrivain, qui abandonne ici la poésie pour se consacrer à la fiction romanesque, tout en conservant son goût pour l’aventure et les récits flamboyants.

Xavier Simonin, acteur et metteur en scène prolifique avec une carrière de plus de trente ans, a su s’emparer de ce récit épique et de ses enjeux universels. De ses premières créations comme L’Or et Les Raisins de la colère qui ont tourné dans de nombreux pays, à ses plus récentes productions comme Oreille Rouge (inspirée de l’œuvre d’Eric Chevillard), Simonin mêle avec brio théâtre classique et enjeux contemporains.

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« Il suffit d’écouter les femmes », un docu de Sonia Gonzalez

Mardi 15 janvier à 21h05 sur France 2 et disponible jusqu’au 06/02/2025 sur france.tv

France Télévisions commémore les 50 ans de la promulgation de la loi Veil
Avant 1975, alors qu’aucune contraception fiable n’était véritablement entrée dans les foyers, on estime que 800 000 femmes subissaient chaque année un avortement clandestin, un délit pénal encore sévèrement réprimé. La clandestinité, c’était en fait le quotidien des femmes, des couples, des familles. Mais comment s’y prenait-on ? Combien cela coûtait-il ? Que risquait-on ? L’immense majorité des femmes, toutes marquées par leur “évènement”, n’avaient jamais osé briser le silence, jusqu’à ce que l’INA ne lance un appel à témoins pour lever enfin le voile sur ce pan immense de notre histoire. Contre toute attente, des centaines de messages téléphoniques ont déferlé : des femmes, des filles, des petites-filles, des médecins, des maris, des avocats… tous volontaires pour raconter à quoi ressemblait la vie, quand avorter était interdit.

Ces hors-la-loi, anonymes, non militants, ce sont nos mères, nos tantes, nos grand-mères…C’est aussi la grand-mère d’Ana Girardot, narratrice du film. Morte en 1968 de son avortement, Clotilde Vautier laisse deux orphelines et un veuf : Antonio Otero, un des 79 témoins du recueil de témoignages filmés par l’INA pour la postérité.

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Actualités des Caraïbes et d’ailleurs…

Martinique : agenda culturel des jours qui viennent… et plus encore!

Programme et dates du Carnaval de Martinique 2025

Mardi 14 janvier – 19h
« Ernest Cole, photographe », un film de Raoul Peck
Topiques-Atrium
Avec Lakeith Stanfield, Raoul Peck
Titre original Ernest Cole: Lost and Found | 25 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise.
La presse en parle=>

Mardi 14 janvier – 19h
« Ernest Cole, photographe », un film de Raoul Peck
Salle Frantz Fanon Topiques-Atrium
France, U.S.A | 2023 | 1h45 | Documentaire | Festival de Cannes 2024 – Séance Spéciale
Mardi 14 janvier – 9h30 (en Scolaire) Attention : les places sont limitées pour les séances en scolaire.

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« L’Or », d’après Blaise Cendrars

Jeudi 16 janvier, Vendredi 17 janvier & Samedi 18 janvier à 19h30 au T.A.C.

Spectacle musical Adaptation, mise en scène et jeu Xavier Simonin

Adapté et mis en scène par Xavier Simonin, L’Or, le chef-d’œuvre de Blaise Cendrars, est un spectacle qui nous plonge dans une épopée à la fois héroïque et tragique. À travers l’histoire vraie de Johann August Sutter, un aventurier suisse devenu l’un des hommes les plus riches du monde avant de tout perdre, Cendrars nous raconte une aventure humaine d’une grande intensité, marquée par l’espoir, l’ambition et la ruine. Ce roman publié en 1925 est l’une des œuvres majeures de l’écrivain, qui abandonne ici la poésie pour se consacrer à la fiction romanesque, tout en conservant son goût pour l’aventure et les récits flamboyants.

Xavier Simonin, acteur et metteur en scène prolifique avec une carrière de plus de trente ans, a su s’emparer de ce récit épique et de ses enjeux universels. De ses premières créations comme L’Or et Les Raisins de la colère qui ont tourné dans de nombreux pays, à ses plus récentes productions comme Oreille Rouge (inspirée de l’œuvre d’Eric Chevillard), Simonin mêle avec brio théâtre classique et enjeux contemporains.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur

Jeudi 16 janvier – 19h – Tropiques-Atrium
— Par Sarha Fauré —

Drame familial écrit et réalisé par Maryse Legagneur. Avec Gilbert Laumord, Marie-Evelyne Lessard et Mireille Metellus. Québec, 2024, 111 minutes. Présenté en primeur au Festival international du film black de Montréal le 26 septembre..

Le dernier repas, premier long métrage de la documentariste Maryse Legagneur, se distingue par sa capacité à fusionner mémoire collective et réconciliation intime. S’inspirant de témoignages poignants recueillis au fil des années auprès de survivants de la dictature des Duvalier, ce drame intergénérationnel plonge le spectateur dans les profondeurs du traumatisme laissé par un passé sanglant, tout en explorant le pouvoir guérisseur des liens familiaux.

Le film suit Reynold Célestin, un ancien prisonnier politique haïtien, qui, alors qu’il est en phase terminale d’un cancer de l’estomac à Montréal, demande à revoir sa fille, Vanessa. Loin de la réconciliation facile, cette rencontre est marquée par des non-dits et une violence intergénérationnelle qui trouve son origine dans les épreuves vécues par Reynold durant ses années de détention à la sinistre prison de Fort Dimanche. Par le biais de repas haïtiens soigneusement préparés par Vanessa et sa tante, une figure marquante de la cuisine familiale, les deux personnages commencent lentement à dénouer le silence pesant qui a régné entre eux pendant près de vingt ans.

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Haïti et au-delà : impact de la violence des gangs et des crises familiales sur les populations vulnérables

— Par Sarha Fauré —

La situation en Haïti continue de se détériorer sous l’effet de la violence des gangs armés qui ravage le pays. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus d’un million de personnes ont été déplacées en raison de cette violence, un chiffre qui a triplé en un an, passant de 315 000 à plus d’un million de personnes déplacées. Parmi ces déplacés, plus de la moitié sont des enfants, un fait particulièrement préoccupant. Ce phénomène constitue le plus grand nombre de déplacements jamais enregistré en Haïti, et il met en lumière la profondeur de la crise humanitaire.

Les familles haïtiennes sont confrontées à une instabilité qui perdure. Beaucoup d’entre elles ont dû se déplacer plusieurs fois, fuyant la violence des gangs qui contrôlent aujourd’hui 85 % de la capitale, Port-au-Prince. L’impact de cette violence s’étend au-delà de la simple perte de logement, affectant gravement les services essentiels tels que la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire. La situation est particulièrement critique dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où les déplacements ont doublé en un an, aggravant les conditions de vie des habitants.

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Outremer :un enfant sur deux vit avec un seul parent, le plus souvent sa mère

En 2023, près de trois enfants sur dix en France vivent avec un seul de leurs parents, une tendance qui a progressivement augmenté au fil des années. Si cette proportion reste stable depuis 2018, elle représente un véritable bouleversement par rapport à 1990, où seulement 11 % des enfants grandissaient dans une famille monoparentale. La situation se décline en plusieurs formes, avec une large majorité des enfants vivant dans une famille monoparentale où la mère est généralement le parent référent.

D’après les données de l’Insee, parmi les enfants de parents séparés, seule une minorité bénéficie de garde alternée (14 %), la plupart étant élevés principalement par un seul parent. En 2023, 67 % des enfants vivent dans une famille dite « traditionnelle », avec les deux parents, tandis que 23 % évoluent dans une famille monoparentale, et 10 % dans une famille recomposée.

Les familles monoparentales, souvent plus vulnérables, sont caractérisées par des conditions de vie moins favorables comparées aux familles « traditionnelles ». En effet, ces foyers connaissent fréquemment des difficultés d’emploi et de logement, avec une proportion importante de mères vivant dans des situations de précarité.

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Victoires de la musique 2025 : la liste complète des nommés de la 40e édition

Les Victoires de la Musique 2025, célébrant cette année leur 40e édition, s’annoncent particulièrement excitantes. L’événement, qui aura lieu le 14 février 2025 en direct de la Seine Musicale, mettra en lumière les artistes français les plus en vue, avec une cérémonie diffusée en prime time sur France 2 et France Inter, et présentée par Léa Salamé et Cyril Féraud.

Cette édition marque un moment historique pour la cérémonie, qui voit le légendaire Alain Souchon devenir le président d’honneur, ajoutant une touche de prestige à cette soirée qui s’annonce inoubliable. Le programme, un incontournable de la scène musicale française, est centré sur les performances des artistes, mais aussi sur les choix de l’Académie des Victoires, qui décerne les prix dans une série de catégories prestigieuses.

Parmi les nommés cette année, plusieurs figures incontournables se distinguent. Dans la catégorie Artiste féminine, Clara Luciani, Santa, Zaho de Sagazan et Yseult se disputeront la victoire. Du côté des hommes, la compétition sera rude entre Gims, Justice, Philippe Katerine et Tiakola. En ce qui concerne les révélations, on retrouve Pierre Garnier, Lucky Love et Aliocha Schneider chez les masculins, et Solann, Styleto et Yoa parmi les féminines.

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L’avenir économique et financier de la Guadeloupe ne devrait pas se jouer uniquement sur l’autonomie politique  !

— Par Jean-Marie Nol —

L’avenir de la Guadeloupe, et plus largement celui des Antilles françaises, semble se cristalliser autour d’un débat institutionnel complexe et clivant, porté par des aspirations autonomistes renouvelées. Pourtant, derrière les promesses d’un futur émancipé se cache une réalité faite d’incertitudes économiques, de dépendances structurelles et d’enjeux géopolitiques majeurs. La récente tribune du président de région Ary Chalus, plaidant pour un basculement statutaire vers l’autonomie en invoquant l’article 74 de la Constitution française, illustre parfaitement cette tension entre un idéal politique et une absence criante de planification rigoureuse.

L’appel à une autonomie accrue repose sur des arguments qui, à première vue, séduisent par leur rhétorique : consultation populaire, transparence institutionnelle, et promesse d’un épanouissement collectif. Pourtant, ces notions abstraites masquent l’absence de réponses concrètes aux défis structurels. La Guadeloupe, comme la Martinique, souffre d’une économie fragilisée par une dépendance chronique aux transferts financiers de l’État français. Les recettes fiscales locales, comme l’octroi de mer, restent insuffisantes pour pallier les besoins d’un territoire confronté à un chômage endémique, à une inflation galopante et à des infrastructures défaillantes. L’autonomie, synonyme d’une responsabilisation accrue en matière de financement public, pourrait dès lors aggraver les fractures sociales et économiques déjà profondes, d’autant que l’État n’envisage plus de moyens financiers supplémentaires en raison de la situation dégradée des finances publiques.L’économie

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21 janvier 2025 : Petitot convoqué !

Le n° 378  de « Révolution Sociliste », journal du GRS —

Malgré la brièveté des délais de préparation, la mobilisation du lundi 30 décembre pour la libération immédiate de R.Petitot, a rassemblé une foule compacte et déterminée. Le renvoi des traditionnels « Boucans de la baie », la rapidité avec laquelle les gaz lacrymogènes ont été lancés sans aucune action préalable des manifestant·e·s montrent que la décision de maintenir Petitot n’avait que faire des plaidoiries des avocats, ni de l’intervention convaincante de l’intéressé. Ce dernier a eu beau concéder que ses propos n’étaient peutêtre pas assez veloutés, de souligner le contexte qui prouve nettement le parti pris malveillant d’un parquet particulièrement balourd, rien n’y a fait. Petitot devait rester en prison malgré le vide du dossier d’accusation.

Le 21 janvier, il s’agira de monter le niveau de la mobilisation de solidarité. Les prises de position depuis le début, de la CGT et de la CDMT, l’implication des organisations du KREY MOUVMAN POPILÈ MATINIK, la participation à titre individuel de militantes et militants d’autres mouvements, aux côtés du RPPRAC, doivent déboucher sur une mobilisation suffisante pour que l’État et ses sbires prennent la mesure de la colère populaire.

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Ciné Communes : le rendez-vous du film documentaire

Du mercredi 15 janvier au  samedi 25 janvier

Maryse Condé, La Liberté d’Ecrire
Stéphane Corréa – Bérénice Médias Corp., France Télévisions – 2024 – 52 min
L’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé, décédée le 2 avril 2024, a vu son œuvre ancrée dans l’histoire du colonialisme. Ce film est le voyage initiatique d’une jeune femme qui parcourt les Antilles, l’Europe, l’Afrique, à la recherche d’elle-même et qui, emportée par le vent de l’histoire, fait le douloureux apprentissage de la liberté : un voyage qui fera de Maryse Condé une immense dame de la littérature francophone.
BASSE-POINTE : Samedi 18 janvier à 17h00 à la Médiathèque
SAINT-PIERRE : Samedi 25 janvier à 19h00 à la Guinguette

Sous la Cendre, le Feu
Betty Raffaelli, Maurice Ferlet – Cinquillo Films, RANDEVU, Martinique La Ière – France Télévisions – 2024 – 52 min
Le film revient sur les mouvements sociaux de 1974… Parti des tra-vailleurs agricoles, il va finalement toucher tous les secteurs pro-fessionnels de la Martinique. Augmentation des salaires, arrêt de l’utilisation des pesticides, respect des travailleurs… la révolte va se transformer en grève générale. Elle se terminera en bain de sang avec la mort de deux manifestants.

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En Martinique, entre l’écrit et le verbe, c’est l’écrit qui s’envole et la parole qui imprime.

— Par Yves-Léopold Monthieux 

Si l’expression latine panem et circenses (du pain et des jeux) traverse toutes les générations de politiciens, nos princes martiniquais y ajoutent un troisième artifice amenant le peuple à accepter leurs décisions et leurs manquements, ou à s’y résigner : la magie des mots. A cet égard, est-ce une réminiscence de l’arbre à palabres de nos ancêtres africains ? Et est-il trop audacieux de considérer comme prémonitoire le vocable souvent incompris de Négritude ?

En effet, pour faire oublier le réel et le quotidien des Martiniquais, il n’y a pas mieux que le recours à la sémantique qui n’est pas avare de formules à jeter en pâture, dont on sait rarement ce qu’ils recouvrent. Qui donnent dans l’incantation et qui disent l’inverse de la réalité. Avant-hier c’était l’autonomie, le moratoire, entre autres. Hier issue de la nébuleuse constitutionnelle des articles 73 et 74, ce fut la fumeuse “troisième voie”. Voilà qu’aujourd’hui est livrée à la cantonade, l’idée d’une rupture, qui voudrait dire rupture pour certains, mais qui, pour d’autres, ne serait pas rupture mais autonomie, entendue comme le pouvoir de dire m… à la France, à son pouvoir régalien, sa police et sa justice.

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« My Sunshine », un film de Hiroshi Okuyama

À programmer en Martinique !
Avec Sosuke Ikematsu, Keitatsu Koshiyama, Kiara Nakanishi
Titre original Boku No Ohisama | 25 décembre 2024 en salle | 1h 30min | Drame

Synopsis
Tout public
Sur l’île d’Hokkaido, l’hiver est la saison du hockey pour les garçons. Takuya, lui, est davantage subjugué par Sakura, tout juste arrivée de Tokyo, qui répète des enchaînements de patinage artistique. Il tente maladroitement de l’imiter si bien que le coach de Sakura, touché par ses efforts, décide de les entrainer en duo en vue d’une compétition prochaine… À mesure que l’hiver avance, une harmonie s’installe entre eux malgré leurs différences. Mais les premières neiges fondent et le printemps arrive, inéluctable.

« My Sunshine » : L’éclat fragile de l’enfance

My Sunshine est le second long-métrage d’Hiroshi Okuyama, un jeune réalisateur japonais qui s’était fait remarquer en 2019 avec Jésus, une fable émouvante sur l’amitié entre un enfant et le Christ. Cette nouvelle œuvre, présentée en sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024, plonge à nouveau dans l’univers de l’enfance, mais cette fois à travers les yeux d’un garçon rêveur et bègue, Takuya.

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Né en 1942 aux USA, le fact-checking a du plomb dans l’aile

— Par Pascal Froissart(*) —

Mark Zuckerberg vient d’annoncer la fin du fact-checking sur Facebook et Instagram aux États-Unis. Née dans les années 1940 aux États-Unis, la vérification porte la marque de la Seconde Guerre mondiale et de la lutte contre la propagande ennemie, l’antisémitisme, le racisme et tout ce qui divise un pays en guerre. Dans L’Invention du fact-checking, Pascal Froissart, directeur du Celsa (Sorbonne Université) et chercheur en sciences de l’information et de la communication, revient sur les origines de cette démarche journalistique qui vit aujourd’hui une période charnière. Extraits.

En 1942, quelques semaines après l’entrée en guerre officielle des États-Unis, les Américains découvrent avec effarement qu’ils sont exposés à un danger nouveau, une menace sourde, une bombe à retardement posée à même le sol national. En ouvrant leur quotidien ou leur magazine, les lecteurs découvrent que les rumeurs les menacent désormais, que les rumeurs sont partout, que les rumeurs sont incontrôlables, et surtout que l’on peut et qu’il faut lutter contre les rumeurs.

Pour le moment, seul un quotidien de Boston, le Herald, semble saisir l’importance du sujet.

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Petites histoires fantaisistes, de Jean-Bernard Bayard (4)

« Marche Nocturne »
La lune cette nuit brillait sur une cime couverte d’une toute nouvelle couche de neige. Les étoiles brillaient d’une intensité remarquable et semblaient scintiller comme de beaux diamants dansl’immense firmament. L’air était hivernal, et faisait mal au nez si on respirait trop fort. Je marchais dans la clairière comme chaque soir après dîner, je n’avais même pas besoin de la torche de poche car il faisait presque clair ce soir-là. Les hibous semblaient déjà en train de chasser des rongeurs, je les entendais hululer, siffler, et même aboyer. Je pouvais voir les yeux lumineux d’animaux nocturnes et j’espérais ne pas rencontrer un putois sur mon passage. En admirant le ciel, je vis un astre tracer l’espace avec une traînée de feu comme queue. J’observais ce phénomène naturel, quand l’astre commença à changer de couleurs et à apparaître comme un engin plutôt qu’un astre. Le lendemain, j’allai au commissariat de police afin de rapporter ce que j’avais vu et pour demander s’il y avait une explication à ce qui était arrivé la veille au soir. Non seulement qu’ils ont tout nié, mais toutes les personnes avec qui j’ai parlé ne voulaient aucunement s’y impliquer.

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L’éphéméride du 14 janvier

Naissance dans le Queens, à New York de James Todd Smith III, dit LL Cool J (abréviation de « Ladies Love Cool James »), le 14 janvier 1968

LL Cool J est un rappeur et acteur américain.

Il est mieux connu pour ses chansons hip-hop comme I Can’t Live Without My Radio, I’m Bad, The Boomin’ System, Rock the Bells et Mama Said Knock You Out, et ses chansons romantiques comme Doin’ It, I Need Love, Around the Way Girl et Hey Lover. LL Cool J est également l’un des pionniers du pop-rap. Il compte actuellement 13 albums et deux compilations.

En 2009, l’acteur se fait connaître du grand public, grâce à son rôle de Sam Hanna dans la série télévisée policière NCIS : Los Angeles.

LL Cool J est également présentateur de l’émission Lip Sync Battle sur la chaîne américaine Spike.

Biographie
Jeunesse

L.L. Cool J est né James Todd Smith le 14 janvier 1968 à Bay Shore, New York, fils de James et Ondrea Smith. En mars 1984, en parallèle à la fondation du label Def Jam par le promoteur et manager Russell Simmons, James Todd Smith, âgé de 16 ans, se lance dans l’enregistrement de démos chez ses grands-parents.

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Outre-mer : l’urgence d’une refonte totale du modèle économique et social

— Par Sabrina Solar —

En janvier 2024, Emmanuel Macron a chargé Pierre Egéa et Frédéric Monlouis-Félicité d’une mission sur les évolutions institutionnelles à envisager pour les territoires d’Outre-mer. Le 7 décembre dernier, les deux experts ont remis leur rapport au président de la République. Le journal Le Monde, ayant pu consulter ce document, a récemment publié un article sur leurs travaux. Certaines conclusions de ce rapport risquent de déplaire à plusieurs élus et acteurs économiques de Martinique.

Le rapport met en lumière l’urgence de réformes profondes dans les territoires d’Outre-mer. Commandée suite à un appel des élus ultramarins et après plusieurs mois de travail intensif, cette mission visait à analyser l’évolution des institutions et des politiques publiques en fonction des spécificités locales. Au terme de 130 auditions, le rapport s’est révélé sans équivoque : la situation économique et sociale de ces territoires, souvent perçus comme des îlots isolés au sein de la République, est préoccupante, et les modèles de développement actuels doivent impérativement être repensés.

Un modèle économique figé et des réformes inadaptées

Les experts soulignent que la multiplication des mouvements sociaux, souvent alimentés par la vie chère, n’est que le symptôme d’un dysfonctionnement plus profond.

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« Ernest Cole, photographe », un film de Raoul Peck

Mardi 14 janvier – 19h à Topiques-Atrium
Par Raoul Peck
Avec Lakeith Stanfield, Raoul Peck
Titre original Ernest Cole: Lost and Found | 25 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Documentaire

Synopsis
Tout public
Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise.

La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Le documentaire admirable et déchirant de Raoul Peck est comme le pendant tragique de son portrait de James Baldwin : un film sur un loser génial qui aurait dû devenir riche et célèbre.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Ainsi, Raoul Peck raconte-t-il la grande Histoire des spoliations de l’art noir, à travers un film mystérieux et mélancolique.

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À propos de « Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée »

— Par Rodolf Etienne —

Le vendredi 10 janvier dernier, la médiathèque de Sainte-Luce accueillait une rencontre littéraire autour de l’œuvre de Suzanne Césaire proposée par le Club Soroptimist Diamant les Rivières et accueillant l’universitaire Anny-Dominique Curtius, auteure de l’ouvrage « Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée ». Un moment riche d’enseignements et de partage autour d’une œuvre et d’un patrimoine qui subjugue et passionne de plus en plus et qui tend, au fil des études et des recherches, à retrouver sa place dans le panthéon littéraire martiniquais.

Pour ceux et celles qui s’intéressent à la littérature antillaise et singulièrement à la littérature martiniquaise, la figure de Suzanne Césaire pose de nombreuses interrogations. Son œuvre, brève, fulgurante, empêchée, a posé tout de même les bases du renouveau de la littérature antillaise et martiniquaise. Trop longtemps méconnue, masquée par l’aura quasi démiurgique de son mari, Aimé Césaire,  son legs suscite aujourd’hui, plus d’une cinquantaine d’années après sa mort, un regain d’intérêt de la part de nombreux universitaires, artistes ou critiques littéraires. Pour le plus grand bonheur des autres passionnés, heureux de s’enrichir de cette quête inaboutie vers la mémoire retrouvée, quête encore à mûrir, encore à satisfaire, encore à explorer.

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« Il suffit d’écouter les femmes », un docu de Sonia Gonzalez

Mardi 15 janvier à 21h05 sur France 2 et disponible jusqu’au 06/02/2025 sur france.tv

France Télévisions commémore les 50 ans de la promulgation de la loi Veil
Avant 1975, alors qu’aucune contraception fiable n’était véritablement entrée dans les foyers, on estime que 800 000 femmes subissaient chaque année un avortement clandestin, un délit pénal encore sévèrement réprimé. La clandestinité, c’était en fait le quotidien des femmes, des couples, des familles. Mais comment s’y prenait-on ? Combien cela coûtait-il ? Que risquait-on ? L’immense majorité des femmes, toutes marquées par leur “évènement”, n’avaient jamais osé briser le silence, jusqu’à ce que l’INA ne lance un appel à témoins pour lever enfin le voile sur ce pan immense de notre histoire. Contre toute attente, des centaines de messages téléphoniques ont déferlé : des femmes, des filles, des petites-filles, des médecins, des maris, des avocats… tous volontaires pour raconter à quoi ressemblait la vie, quand avorter était interdit.

Ces hors-la-loi, anonymes, non militants, ce sont nos mères, nos tantes, nos grand-mères…C’est aussi la grand-mère d’Ana Girardot, narratrice du film. Morte en 1968 de son avortement, Clotilde Vautier laisse deux orphelines et un veuf : Antonio Otero, un des 79 témoins du recueil de témoignages filmés par l’INA pour la postérité.

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Gérard de Catalogne et l’édition canadienne-française

Le rôle de Gérard de Catalogne dans l’introduction des idées fascistes en Haïti… par Virginie Belony(*)

Source : haitianhistoryblog.com

Lien https://haitianhistoryblog.com/gerard-de-catalogne-et-ledition-canadienne-francaise-un-haitien-au-centre-dune-crise-1941-1948/

Note contextuelle

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

En raison de sa rigueur conceptuelle et analytique adossée à des références documentaires de premier plan, je recommande hautement cet article de Virginie Belony. L’historienne Virginie Belony a soutenu avec succès en septembre 2022, à l’Université de Montréal, une originale thèse de doctorat en histoire intitulée « Tout [n]était pas si négatif que ça » : les mémoires contestées du duvaliérisme au sein de la diaspora haïtienne de Montréal, 1964-2014 ». Aujourd’hui Virginie Belony est professeure adjointe au Département d’histoire de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. À l’instar de sa thèse de doctorat, le présent article de Virginie Belony est incontournable et fort éclairant sur plusieurs registres. D’une part, depuis la défaite du nazillon Jean-Claude Duvalier en 1986, la société haïtienne n’a toujours pas entrepris sa déduvaliérisation et, d’autre part, l’analyse approfondie de la pensée duvaliérienne vue de l’intérieur, dans l’enclos de son dispositif narratif, n’a pas encore fait l’objet de travaux spécifique de recherche universitaire.

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Actualités des Caraïbes et d’ailleurs…

L’éphéméride du 13 janvier

« J’Accuse… ! » paraît dans l’édition du journal L’Aurore du 13 janvier 1898

« J’accuse… ! » est le titre d’un article rédigé par Émile Zola au cours de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 18981, n° 87, sous la forme d’une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure.

En 1894, Alfred Dreyfus, officier français d’état-major d’origine alsacienne, et d’obédience judaïque, accusé à tort d’avoir livré des documents à l’Allemagne, est condamné à l’emprisonnement à perpétuité et expédié sur l’île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c’est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. Mais Picquart est limogé par l’état-major, manœuvre visant à empêcher toute reprise judiciaire de l’affaire. Malgré tout, l’élargissement du soutien à Dreyfus qui s’ensuit oblige l’état-major de l’armée à faire comparaître le commandant Esterhazy en conseil de guerre ; il est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898.

C’est ce verdict scandaleux qui pousse Émile Zola à intervenir de façon très forte, en s’exposant personnellement à des poursuites en cour d’assises, devant un tribunal civil et non militaire.

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« L’homme qui voulait peindre des fresques » de Michel Herland

— Jean-Noël Chrisment (revue Esprit n° 517-518, janvier-février 2025) —

Il y a une élégante humilité dans ce titre, L’Homme qui voulait peindre des fresques, faisant d’emblée douter qu’il y soit parvenu. Au dernier tiers du recueil, un poème au ton très détendu, reprenant, à peine modifié, ce titre dans le sien, en émettra de nouveau le doute, plus explicitement encore, resserrant sa dérision d’un humoristique « peut-être ». C’est une position d’écriture à laquelle peut d’emblée répondre, ici, celle d’une lecture qui sera celle, en toute simplicité, d’un partage attentif d’intérêt avec Michel Herland pour ce qui insiste en l’homme, persiste en lui de ce « haut-langage » du poème, dont le rapport au merveilleux terrifiant du monde s’est sans doute instauré bien avant que la Grèce ne lui prête cette hauteur. Au fond, sans doute, dès que l’homme a su s’interroger sur ce qui le dépassait de ce monde incompréhensible où il se trouvait jeté, au mutisme « déraisonnable » en tout cas devant ses questionnements. Sur ce qu’il redoutait comme plus durable, plus éternel ou d’une menace plus opiniâtre, derrière les rugosités passagères de l’instant ou les atermoiements fragiles d’une époque.

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Tueurs de rêves… Voleurs d’espoir!

— par Heidi Fortuné, Magistrat —

Le rêve et l’espoir peuvent être perçus comme des représentations positives élaborées par la pensée, qui nous poussent à avancer, à persévérer, à espérer malgré les obstacles et les épreuves, en nous rappelant que quelque chose de meilleur nous attend au bout du tunnel. Par exemple, on entend à chaque fois : que la nouvelle Haïti est pour bientôt. Certains y croient fermement. D’autres n’y croient malheureusement pas, mais soupirent après. D’ailleurs, l’on imagine mal qu’un compatriote puisse y être défavorable face à la tragédie que traverse le pays en ce moment.

Une autre figuration sans égale dans les annales politiques haïtiennes : le conseil présidentiel de transition (CPT). On nous a annoncé avec solennité que cette institution collégiale de neuf membres, en charge du pouvoir exécutif, était la solution miracle de la crise. Après des mois de gouvernance inefficace et scandaleuse, plusieurs personnes commencent à faire grise mine et à perdre espoir. On admet certainement que rien n’est facile, mais continuer, comme si de rien n’était, pendant que les choses s’aggravent, et que le pays se délite et s’étiole à vue d’œil…ça pue au nez.

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Festival lang épi kilti kreyol 2025

—Édito de Chantal Loïal —
En 2017, je lance avec une petite équipe, le Festival Mois Kréyol, devenu un rendez-vous incontournable de toutes les cultures créoles, dans et au-delà de leurs frontières géographiques.
Huit ans plus tard, et malgré les tempêtes, notre engagement et notre détermination sont plus que jamais présents. Notre volonté de faire la promotion des artistes Outre-Atlantique, réunir artistes et associations culturelles autour d’un temps fort convivial, généreux, inventif et revendicatif est et restera le socle de ce festival.

Pour cette 8e édition, le festival rend hommage à Maryse Condé, écrivaine renommée et marraine du festival, et met en lumière la Guadeloupe et les rythmes des percussions du Gwoka.

Le Gwoka, véritable héritage africain de par ses tambours, appelés « Ka », s’étend aujourd’hui à l’ensemble de la société guadeloupéenne et est devenu un bien commun.

Surnommé par certains, « le poumon de l’âme Guadeloupéenne », il accompagne les moments de rencontres tels que certains rituels aux défunts, les manifestations politiques ou sociales et les carnavals. Plusieurs milliers de personnes le pratiquent assidûment chaque semaine dans les écoles et les associations de danses et de musique.

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Les Ateliers Médicis – Résidences « Création en cours »

#9– Année scolaire 2024-2025

Depuis 2016, le programme « Création en cours » des Ateliers Médicis soutient les jeunes artistes à travers des résidences d’une durée déterminée, favorisant l’expérimentation et la recherche. Ce dispositif unique offre aux créateurs de toutes les disciplines la possibilité de se consacrer pleinement à leurs projets, tout en enrichissant le parcours d’éducation artistique de jeunes élèves, souvent issus de territoires éloignés des équipements culturels.

Cette année, la Martinique bénéficie de deux résidences exceptionnelles, avec l’artiste Yémendja Abatuci, qui investira l’école du Gros Morne pour une création sonore et visuelle intitulée « An manniè viv », et l’artiste Esther Renier, qui interviendra à l’école de Terre Patate de Macouba, avec le projet de théâtre et d’arts visuels « Konté vi an nou épi awchiv ». Nous félicitons chaleureusement ces deux lauréates pour leurs projets prometteurs !

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« Sharon Stone, l’instinct de survie », un docu de Nathalie Labarthe

Dimanche 12 janvier  à 23h05 sur Arte

— Par Sabrina Solar —

Le documentaire « Sharon Stone, l’instinct de survie » (2024), réalisé par Nathalie Labarthe, retrace le parcours complexe de l’actrice Sharon Stone, en abordant ses succès, ses épreuves et son combat pour se faire une place dans un milieu cinématographique marqué par la domination masculine. D’une durée de 53 minutes, le film est narré par Julie Gayet et propose une réflexion sur la carrière et la personnalité de cette figure emblématique du cinéma.

Sharon Stone est surtout connue pour son rôle de Catherine Tramell dans *Basic Instinct* (1992), un film qui l’a propulsée au rang de sex-symbol et l’a inscrite dans l’imaginaire collectif. Toutefois, le documentaire va au-delà de cette image et explore la véritable trajectoire de l’actrice, bien plus marquée par la résilience et la détermination que par le stéréotype de la femme fatale. Issu d’un milieu modeste et violent en Pennsylvanie, Stone quitte sa ville natale pour New York, où elle enchaîne les petits boulots tout en poursuivant des études artistiques. Elle commence sa carrière en acceptant des rôles mineurs, avant de s’imposer progressivement dans l’industrie cinématographique, notamment grâce à *Casino* (1995), où elle joue aux côtés de Robert De Niro et Joe Pesci, un rôle qui marquera un tournant dans sa carrière.

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L’éphéméride du 12 janvier

André Aliker est retrouvé mort ligoté à Case-Pilote le 12 janvier 1934.

André Aliker, né le 10 février 1894 dans le quartier Roches-Carrées sur la commune du Lamentin en Martinique, France et retrouvé mort ligoté le 12 janvier 1934 à Case-Pilote, est un militant communiste martiniquais. La mort d’Aliker est un détonateur pour le mouvement ouvrier en Martinique.

André Aliker est né dans une famille d’ouvriers agricoles. Il est frère de Pierre Aliker. Il suit ses études à l’école du bourg. Durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire. Sa citation à l’ordre du régiment souligne : « modèle parfait de dévouement et de courage. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses au cours desquelles il entraîne ses hommes par son allant, son mépris du danger1. »

De retour au pays, il travaille dans une épicerie à Fort-de-France, rue Blénac, puis s’installe ensuite à son compte dans le commerce de gros et demi-gros.

Militant, il est membre du groupe communiste Jean Jaurès et animateur du syndicat des employés de commerce. Il est rédacteur en chef, correcteur et diffuseur du journal Justice, l’organe de presse du parti communiste en Martinique, fondé par Jules Monnerot2.

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« Pierre-Monde, l’œuvre au noir » d’Izae Etifier

— Par Selim Lander —

Après Fonds Saint-Jacques, c’est au tour de Saint-Pierre d’accueillir la nouvelle exposition d’Izae Etifier et elle vaut le détour. Pour qui découvre cette artiste, c’est une vraie et très bonne surprise. « L’œuvre au noir », c’est d’abord ces gros cailloux suspendus dans l’espace ou déposés sur une table, voire posé carrément sur le plancher comme le gros rocher qui nous accueille en haut de l’escalier (comme toujours, au Créole Art Café, c’est en effet à l’étage avec son balcon sur la rue que se tient l’exposition, là où jadis se trouvaient les chambres des clients, puisque ce lieu agréablement ou mieux artistement décoré fut jadis un hôtel). L’artiste qui se dit en quête de la pierre philosophale (voir infra) l’a trouvée avec ses cailloux, des artefacts qu’elle a fabriqués elle-même dans la tradition des alchimistes dont elle semble vouloir se revendiquer.

Les tableaux accrochés sur les murs ne sont pas noirs mais ils demeurent dans des teintes généralement sombre, rouille ou vert profond, des abstractions traversées parfois de grandes lignes verticales, ou qui dans de rares cas, comme dans le tableau à dominante verte qui apparaît ici derrière l’artiste, confine au réalisme (on peut y voir l’image d’une mer verte avec des nuances de bleu, sur un fond corallien).

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Vie chère aux Antilles : L’enquête de Libération met à jour les pratiques opaques et les marges exorbitantes de GBH

— Par Sabrina Solar —

La question de la vie chère aux Antilles et les pratiques économiques des grandes entreprises locales, telles que le groupe GBH, fait l’objet d’une attention croissante non seulement dans les territoires d’Outre-Mer, mais aussi à l’échelle nationale. En ce début d’année, l’enquête publiée par le quotidien Libération, le 9 janvier 2025, a mis en lumière les pratiques controversées de cette multinationale martiniquaise, qui s’est imposée comme un acteur majeur dans plusieurs secteurs économiques, dont celui de l’automobile. Cette investigation est d’autant plus pertinente dans un contexte de crise sociale, où les hausses de prix et les inégalités économiques sont des sujets de débat intense.

L’enquête s’appuie sur des documents internes confidentiels obtenus grâce à un cadre supérieur de GBH, un des 170 managers ayant accès à ces informations sensibles. Ce dernier, travaillant depuis près de 20 ans dans la branche automobile du groupe, a fourni des éléments clés permettant d’exposer l’étendue des marges réalisées par GBH dans ce secteur. Selon les données révélées, les concessions automobiles de GBH en Outre-Mer génèreraient une marge nette de 18 à 28 % sur chaque véhicule vendu, soit trois à quatre fois plus que dans l’Hexagone pour des voitures similaires.

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La création de la Collectivité Territoriale Unique en Guyane et en Martinique

Une expérience pilote au cœur de la décentralisation

— Par Sarha Fauré —

La réforme de la collectivité territoriale unique (CTU), instaurée par la loi du 27 juillet 2011, a marqué un tournant décisif dans le processus de décentralisation des territoires d’outre-mer, et plus particulièrement en Guyane et en Martinique. Il s’agit d’une démarche ambitieuse, destinée à répondre aux spécificités de ces territoires tout en réorganisant leur gouvernance institutionnelle. L’objectif n’est pas simplement de fusionner les compétences départementales et régionales, mais de repenser en profondeur l’organisation politique et administrative de ces régions ultramarines, au travers de la création d’entités nouvelles, adaptées à leur réalité locale. Cependant, au-delà de cette volonté de simplification et d’efficacité, cette réforme s’accompagne de nombreux défis qui doivent être surmontés pour garantir son succès.

Un contexte historique et politique complexe

La question de l’organisation administrative et politique des territoires ultramarins est un sujet qui traverse l’histoire récente de la France. Depuis les réformes constitutionnelles de 1958, les départements et régions d’outre-mer (DROM) ont fait l’objet de débats réguliers, souvent passionnés, sur leur place dans la République. Les tentatives de réforme statutaire ont souvent été marquées par des résistances locales, voire par des échecs.

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Faut-il (re)lire Machiavel pour sauver les démocraties ? Oui

— Par Vickie B. Sullivan (*) —

Donald Trump a cherché à rester au pouvoir à l’issue de son mandat. Il a déclaré qu’il ne se comporterait comme un dictateur “que le premier jour” s’il est réélu. Sa ruse et sa capacité à remodeler la politique et le système judiciaire états-unien à son image lui ont permis, jusqu’à présent, d’éviter de répondre de ses actes. Les manigances de Donald Trump ont souvent été qualifiées de “machiavéliques”, d’après Nicolas Machiavel, l’écrivain de la Renaissance qui vécut entre 1469 et 1527. Dans son célèbre traité, Le Prince, il conseille aux monarques (dirigeants autoritaires ou dictateurs) ainsi qu’à ceux qui aspirent à régner seuls de recourir à la force et la fraude pour accéder au pouvoir et le conserver.

Mais les spécialistes de Machiavel, dont je fais partie, savent que son analyse est bien plus nuancée. Ses écrits datant du XVIe siècle traitent non seulement du règne des princes, mais aussi des gouvernements républicains, où les citoyens élisent directement ou indirectement leurs dirigeants pour des mandats dont la durée est clairement définie.

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« La Place Bertin » : une comédie musicale au cœur de la Martinique d’antan

Dimanche 12 janvier à 16h au Grand Carbet

— Par Hélène Lemoine —

La comédie musicale La Place Bertin plonge les spectateurs dans l’atmosphère de la Martinique d’autrefois, à Saint-Pierre, avant l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Ce spectacle vibrant de couleurs et de traditions met en lumière la vie quotidienne de l’époque, avec ses personnages issus de toutes les couches sociales, des créoles aux mulâtres, en passant par les nègres et les blancs.

Le nom de la comédie fait référence à la célèbre Place Bertin de Saint-Pierre, véritable centre névralgique de la ville, où se croisaient commerçants, artisans, et promeneurs, dans une effervescence constante. C’est sur cette place que se racontaient les « milans » et autres histoires populaires, que les habitants échangeaient potins et cancans. La place, plus que tout autre lieu, symbolisait l’âme de la ville, entre légèreté et gravité.

À travers une mise en scène d’une grande richesse, signée Marie-Ange Ravin, le spectacle revisite des moments de la vie saint-pierraise, rythmés par plus de 80 chansons du répertoire martiniquais. Des airs de biguine, de mazouk et autres mélodies locales, composées par des figures comme Fernand Donatien, Loulou Boislaville, Barel Coppet ou Léona Gabriel, tissent la toile sonore de cette époque.

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Programme et dates du Carnaval de Martinique 2025

Pour ne rien manquer des festivités, le programme du carnaval 2025 dans les communes de Martinique

Le carnaval de Martinique est le premier à avoir été célébré sur le continent Américain et dans la Caraïbe.
En Martinique, les chants de carnaval sont inspirés de faits d’actualité de l’année et  qui ont marqué la société..

Le Carnaval de Martinique se déroule chaque année entre le samedi et le mercredi des jours gras précédant le Carême. Il inclut des événements phares tels que le dimanche gras (présentation des reines du carnaval), le lundi gras (défilé des mariages burlesques, avec des costumes travestis), le mardi gras (défilé des diables rouges en rouge) et le mercredi des cendres (défilé en noir et blanc, marquant la mort de Vaval).

Histoire

Né de la rencontre des cultures européennes et africaines lors de la colonisation, le Carnaval de Martinique connaît son apogée à Saint-Pierre à la fin du XIXe siècle. Après la destruction de la ville par l’éruption de la montagne Pelée en 1902, la tradition carnavalesque se poursuit à Fort-de-France et dans toute l’île. Aujourd’hui, c’est une fête populaire et appréciée par les locaux et les touristes du monde entier.

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Les causes économiques de la colonisation et les perspectives d’une nouvelle vague coloniale d’ici la prochaine décennie…

— Par Jean-Marie Nol —

La colonisation a toujours été un phénomène ancré dans des motivations économiques. Les grandes puissances européennes des XVIIᵉ et XIXᵉ siècles se sont lancées dans une quête effrénée de territoires, guidées par la nécessité d’accéder à des ressources naturelles et de développer des marchés captifs pour leurs produits manufacturés. Le commerce triangulaire, l’exploitation des matières premières – qu’il s’agisse du pétrole, du caoutchouc, de l’or, ou encore des denrées comme le café et le sucre – a nourri l’essor des empires coloniaux. Mais au-delà de ces moteurs économiques, les entreprises coloniales ont été justifiées par des discours idéologiques, notamment la « mission civilisatrice », qui dissimulaient une volonté d’hégémonie et d’exploitation. Ces logiques ont laissé un héritage d’inégalités mondiales et de dépendances structurelles qui continuent de marquer l’ordre international.

Aujourd’hui, un faisceau de facteurs géopolitiques, économiques et technologiques suggère que nous pourrions assister à une nouvelle vague coloniale, d’une nature certes différente, mais tout aussi coercitive. Si les méthodes de conquête directe des siècles passés semblent dépassées, elles pourraient être remplacées par des formes plus subtiles de domination économique, technologique et militaire.

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Recensement 2025 de la population : quand et où ?

Vous serez peut-être sollicité prochainement pour participer au recensement 2025 de la population. Vous souhaitez en savoir plus ? Retrouvez les explications et le calendrier de la prochaine campagne de recensement

Le recensement de la population concerne l’ensemble de la population vivant en France. Mais il ne se fait pas en même temps pour tout le monde, les années diffèrent selon les communes :

  • pour les communes de moins de 10 000 habitants, il a lieu tous les 5 ans et concerne toute la population ;
  • pour les communes de plus de 10 000 habitants, il a lieu tous les ans mais sur un échantillon de 8 % d’adresses qui diffère chaque année.

À quoi sert le recensement ?

Réalisé par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et les communes, le recensement permet de savoir combien de personnes vivent en France et d’établir la population officielle de chaque commune. Il fournit des informations sur les caractéristiques de la population : âge, profession, moyens de transport utilisés, conditions de logement…

C’est grâce à ces données que les projets qui vous concernent peuvent être pensés et réalisés.

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L’éphéméride du 11 janvier

Le séisme le plus destructeur de l’histoire de la Martinique est survenu le 11 Janvier 1839
Amédée Fengarol, meurt (assassiné?) en pleine rue le jour de son élection à Pointe-à-Pitre le 11 janvier 1951

Pasteur Amédée Fengarol, né le 30 mars 1905 à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) et mort le 11 janvier 1951 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est un homme politique français.

Biographie

Instituteur de formation, il exerce son métier dans les différentes îles de la Guadeloupe. Influencé par l’action du député socialiste Hégésippe Jean Légitimus, il se rapproche ensuite des idées marxistes et participe à la fondation du Parti communiste guadeloupéen, composante locale du PCF. Opposant au régime de Vichy représenté par le gouverneur Constant Sorin, il rejoint la Résistance, fondée par Paul Valentino et part à la Dominique avant de rentrer définitivement lors de la Libération en 1943.

Proche d’Aimé Césaire, Rosan Girard, Gerty Archimède et Henri Bangou, il participe comme conseiller général à la transformation de la mutualité en sécurité sociale en Guadeloupe après la guerre.

La mémoire communiste veut qu’il soit mort, probablement assassiné, en pleine rue en 1951, le jour de son élection comme maire communiste de Pointe-à-Pitre, dans un contexte d’anticommunisme inspiré du maccarthysme sur le continent américain.

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15ᵉ anniversaire du référendum du 10 janvier : retour sur un moment décisif pour la Martinique

— Par Sabrina Solar —

Le 10 janvier 2025 marque le 15ᵉ anniversaire d’un événement marquant de l’histoire politique de la Martinique : le référendum du 10 janvier 2010. Ce scrutin, organisé simultanément en Guyane, invitait les populations des deux territoires à se prononcer sur une réforme statutaire majeure, proposant une autonomie accrue en vertu de l’article 74 de la Constitution française.

Un contexte de crise et der éflexion

Ce référendum a vu le jour dans un contexte de tensions sociales sans précédent. La grève générale de 2008-2009, marquée par des revendications liées à la vie chère et à une crise économique pesant lourdement sur les Antilles, a suscité un débat profond sur l’avenir institutionnel de ces territoires. En réponse, le gouvernement français, en accord avec des élus locaux, a proposé une consultation sur le passage du statut de département-région d’outre-mer (article 73) à celui de collectivité d’outre-mer (article 74).

Une consultation aux résultats sans appel

Les Martiniquais ont massivement rejeté cette proposition, avec près de 79,31 % des voix en faveur du « non ».

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« La chambre d’à côté », un film de Pedro Almodóvar

À partir de vendredi 10 janvier à Madiana
Avec Tilda Swinton, Julianne Moore, John Turturro
8 janvier 2025 en salle | 1h 47min | Comédie, Comédie dramatique, Drame [ Horaires ci-après

Synopsis
Tout public
Ingrid et Martha, amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsqu’Ingrid devient romancière à succès et Martha, reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Mais des années plus tard, leurs routes se recroisent dans des circonstances troublantes…
Titre original The Room Next Door

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Pedro Almodóvar fait partie des cinéastes qui donnent envie d’être comédienne même si on n’a pas le moindre talent pour cela ! Sa façon de filmer les actrices témoigne de tant d’amour, voire de vénération, qu’on aimerait être devant sa caméra comme Julianne Moore et Tilda Swinton dans La Chambre d’à côté. Elles sont tout simplement merveilleuses dans ce film (…).

Bande à part par Michel Cieutat
Magistralement écrit et interprété, sobrement réalisé, le vingt-troisième film de Pedro Almodóvar est un très touchant appel à la sollicitude et, si possible, à l’empathie, caractéristiques en voie de disparition aujourd’hui.

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Assurance-chômage : quelles sont les nouvelles règles d’indemnisation en 2025 ?

Une convention d’assurance chômage a été agréée par le Gouvernement le 19 décembre 2024. Ce texte, qui s’applique à compter du 1er janvier 2025, définit l’ensemble de la règlementation relative à l’allocation chômage ; cependant certaines nouvelles dispositions concernant l’indemnisation des chômeurs n’entreront en vigueur que le 1er avril 2025. Il s’agit notamment de règles touchant les travailleurs saisonniers et les séniors.

Les règles de l’assurance chômage sont, en principe, définies à la suite de négociations entre les partenaires sociaux (des syndicats de salariés et des organisations patronales). Une nouvelle convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024 a été signée par une majorité de ces organisations représentatives de salariés et d’employeurs ; cette convention a été agréée par un arrêté du Gouvernement publié au Journal officiel du 20 décembre 2024.

Ce texte, qui fixe l’ensemble des règles de l’assurance chômage, entre en vigueur le 1er janvier 2025. L’Unédic, chargée de la gestion de l’assurance chômage, précise que pour des raisons opérationnelles des règles nouvelles n’entreront en vigueur que le 1er avril 2025. Ces mesures seront, en règle générale, applicables aux demandeurs d’emploi dont la fin de contrat de travail interviendra à compter du 1er avril 2025 et à ceux dont la procédure de licenciement sera engagée à compter de cette date.

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Santé de l’enfant : nouveau carnet et nouveau vaccin contre la méningite

La nouvelle version du carnet de santé de l’enfant en vigueur depuis le 1er janvier 2025 s’appuie sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) avec des conseils personnalisés aux parents et une protection élargie en matière de vaccination, notamment contre les méningocoques. On vous informe sur ces nouveautés.

Une nouvelle version du carnet de santé de l’enfant

Ce nouveau carnet de santé vise à personnaliser le suivi médical grâce à des conseils adaptés à chaque tranche d’âge. Les parents disposent ainsi de recommandations précises sur la santé et le bien-être de leur enfant.

Une place importante est accordée à la prévention pour prendre en compte les nouvelles recommandations sanitaires et les évolutions sociétales. Les messages destinés aux parents ont été mis à jour sur les points suivants :

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Quels sont les plafonds de ressources pour l’APL en 2025 ?

L’aide personnalisée au logement (APL) permet de réduire le montant de votre loyer. Le niveau de l’aide dépend de plusieurs éléments, notamment de vos ressources et de votre situation familiale. Les plafonds de ressources à ne pas dépasser pour percevoir le montant maximal d’APL ont été actualisés le 1er janvier 2025.

Le montant de l’aide personnalisée au logement (APL) est calculé spécifiquement pour chaque foyer en prenant en compte de nombreux facteurs, parmi lesquels :

  • le nombre d’enfants qui sont à votre charge ;
  • le loyer de votre logement ;
  • les revenus de votre foyer.

Chaque année, un plafond de ressources annuelles, appelé « R0 », est établi ; il représente le montant de ressources en dessous duquel l’aide peut être perçue à son niveau maximal.Ainsi, un ménage dont les ressources annuelles sont inférieures ou égales au R0 perçoit le montant maximal de l’aide personnalisée au logement à laquelle il peut prétendre. Plus vos revenus dépassent ce plafond, plus le montant de votre APL diminue.

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L’éphéméride du 10 janvier

10 janvier 1917 : manifestation des Sentinelles Silencieuses devant la Maison Blanche pour le droit de vote des femmes.
10 janvier 2010 : la population rejette l’autonomie de la Martinique

Les Silent Sentinels, ou Sentinelles Silencieuses en français, est une organisation pour le droit de vote des femmes créée par Alice Paul et le National Woman’s Party. Elles manifestent devant la Maison-Blanche lors de l’investiture de Woodrow Wilson le 10 janvier 1917. Les Sentinels commencent à protester après que le président ait dit lors d’une réunion que les femmes devaient « concerter l’opinion publique à propos du droit de vote des femmes ». Elles décident de protester six jours par semaine jusqu’au 4 juin 1919, jour d’adoption du dix-neuvième amendement de la Constitution des Etats-Unis par la Chambre des représentants et le Sénat.

Le nom de Silent Sentinels leur est donné en raison de leur silence lors des manifestations. Cette forme de protestation devient une des stratégies du mouvement national pour le suffrage féminin américain.

Tout au long des deux ans et demi de veilles, près de 2 000 femmes rejoignent le mouvement, femmes qui sont harcelées, arrêtées et traitées injustement par les autorités locales.

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Mes vœux à la classe politique martiniquaise

— par Michel Herland — Ce début d’année voit déferler, et c’est normal, les vœux de diverses personnalités de notre île. Ils appellent à mobiliser nos énergies dans le bon sens, et c’est normal, ne manquant pas de parler de nos principaux atouts : notre jeunesse pleine d’énergie, notre belle nature. Comme la plupart de ces personnalités sont aux affaires à un titre ou un autre, j’aurais préféré qu’elles annoncent ce qu’elles entendent faire concrètement dès cette année pour mobiliser la jeunesse et mieux tirer partie de la nature.

La nature nous offre la richesse de son sol et la beauté de ses paysages. Agriculture et tourisme donc. L’agriculture tout d’abord. On parle beaucoup de l’autosuffisance alimentaire : s’en soucier est en effet nécessaire. En ces temps troublés il est loin d’être inconcevable que, en raison d’une crise particulièrement grave, le cordon ombilical avec la « mère patrie » se rompe. « En temps Robert », alors que la Martinique était bien moins peuplée qu’aujourd’hui et encore principalement rurale, il lui fut bien difficile de se nourrir. Qu’en serait-il aujourd’hui ?

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Les Antilles face au changement statutaire : pari gagnant ou bien risqué ?

Sous la contrainte des réalités économiques et géopolitiques

— Par Jean-Marie Nol —

Dans un contexte mondial en pleine recomposition géopolitique, les Antilles françaises, plus précisément la Martinique et la Guadeloupe, se retrouvent au cœur d’un débat complexe et clivant : celui de leur statut institutionnel. Alimenté par des aspirations identitaires, des tensions sociales , des blocages financiers et économiques chroniques, ce débat ressurgit à un moment où la France, fragilisée sur la scène internationale, peine à maintenir son influence dans ses territoires ultramarins et au-delà. Les choix à venir pourraient remodeler non seulement l’avenir de ces îles, mais aussi leur positionnement politique dans une région stratégique où se croisent des intérêts locaux et globaux.La conjoncture mondiale actuelle, marquée par une recomposition des rapports de force géostratégiques et économiques, n’épargne aucune région du globe. En Afrique, au Moyen-Orient, dans le Pacifique et même dans les Caraïbes, les dynamiques d’autonomie, de souveraineté et d’émancipation refont surface, alimentées par des contextes locaux et globaux en mutation. La France, historiquement impliquée dans ces régions, se trouve aujourd’hui dans une position délicate, notamment face à des puissances comme les États-Unis, qui poursuivent des politiques de protectionnisme agressif et d’affirmation  de leur domination géostratégique.

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L’éphéméride du 9 janvier

Le poème Black Label de Léon-Gontran Damas parait aux Éditions Gallimard le 9 janvier 1956.

BLACK-LABEL À BOIRE
pour ne pas changer
Black-Label à boire
à quoi bon changer

TEL J’AI VU LE CiEL
partout Un le même
ni moins bleu
moins beau
ni moins gris
moins triste
avec ou sans nuages

BLACK-LABEL A BOIRE
pour ne pas changer
Black-Label à boire
à quoi bon changer

J’Ai SAOULÉ MA PEINE
ce soir comme hier
comme tant et tant
d’autres soirs passés
où de bouge en bouge
où de bar en bar
où de verre en verre
j’ai saoulé ma peine

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« Bird », un film de de Andrea Arnold

Jeudi 9 janvier à 14h à Madiana
Avec Barry Keoghan, Franz Rogowski, Nykiya Adams
1 janvier 2025 en salle | 1h 58min | Drame
Synopsis
Tout public avec avertissement
La tension constante du film et plusieurs scènes brutales dont une très réaliste de violence conjugale sont susceptibles de heurter la sensibilité d’un public non averti.
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Ce saut dans le vide, de ceux qui font les meilleurs cinéastes, les moments de cinéma mémorables et les grands films indomptés, Arnold ne le fait pas seule. Ses acteurs le font aussi, sans ciller, sublimes d’implication. Et le spectateur de suivre, obligé par tant d’évidente beauté, sidéré.

Le Parisien par Renaud Baronian
Aussi lucide que bienveillante dans sa façon d’emballer son sujet avec une intrigue pleine de suspense, mais sans jamais renoncer à un esprit festif, Arnold signe une petite merveille sociale rock et fantastique, rythmée par une bande-son décapante.

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Panorama des menaces existentielles qui pèseront bientôt sur la Martinique et la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol —
La Martinique et la Guadeloupe qui dépendent de façon politique étroite mais surtout intrinsèquement liées de façon viscérale à la situation financière, économique et sociale de la France se trouvent à un tournant décisif alors que la décennie avance de manière chaotique avec crise combinée à une revendication locale d’autodétermination  à peine voilée . Et pourtant, nous sommes confrontés sans fard à une question institutionnelle, mais surtout à des enjeux économiques complexes et interdépendants qui façonneront prochainement notre avenir. En effet, nous serons confrontés demain à un des grands défis économiques de notre époque, à savoir l’émergence d’un monde où il n’y a plus assez de travail rémunéré pour tous, à cause des bouleversements technologiques qui se profilent, et aux différentes conséquences qui en résultent, c’est à dire la fin de la recherche d’une croissance effrénée, la perte de ressources fiscales pour les collectivités locales, le déclin du modèle social français , l’augmentation du chômage du fait de la destruction créatrice, l’accroissement des inégalités, l’affirmation du pouvoir des grandes entreprises, ou encore la quête éperdument du sens de l’existence pour un grand nombre d’individus dans une société qui n’est plus essentiellement laborieuse.

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En Haïti le Fonds national de l’éducation, haut-lieu de la corruption, tente de s’acheter une impunité « à vie » à Radio Magik9

Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Funambulisme – « Mot dérivé de funambule, avec le suffixe -isme. Art du cirque, danseurs et acrobates marchant sur une corde tendue et pouvant s’aider d’un balancier ».

Funambule – « Acrobate qui évolue sur une corde tendue à une certaine hauteur » (OrtoLang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, CNRS, France).

Le Fonds national de l’éducation (FNE), haut-lieu de la corruption et du népotisme dans le système éducatif haïtien, mène depuis peu une nouvelle campagne sur les ondes de plusieurs stations radio de Port-au-Prince et d’ailleurs. De l’avis de certains observateurs, cette nouvelle campagne se distingue par son amplitude nationale et par l’insistante mention de l’étendue des soi-disant domaines d’intervention du FNE dans le secteur de l’éducation en Haïti où sont scolarisés plus de 3 millions d’enfants. L’on observe que cette nouvelle campagne du FNE se déploie à l’aune d’une explicite et intrépide affabulation dont l’objectif est : (1) de tenter une fois de plus d’obtenir la confiance du public quant à l’action du FNE en général et suite à la perquisition effectuée dans ses locaux le 4 juin 2024 par l’Unité de lutte contre la corruption ; (2) de tenter encore une fois de justifier la légitimité de l’action du Fonds national de l’éducation : cette justification est d’autant plus nécessaire que la direction du Conseil d’administration du FNE est assurée, selon la loi, par le ministre en titre de l’Éducation nationale ; et (3) de faire le plaidoyer du rôle du FNE comme principale sinon exclusive institution haïtienne de financement du système éducatif national.

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La prédication nominale en créole haïtien

— Par Fortenel Thélusma(*) —

Cette étude a été réalisée en 1989 pour l’obtention de ma licence en linguistique (Faculté de linguistique appliquée, Université d’État d’Haïti). Vingt ans plus tard, elle a été intégrée dans le livre intitulé : Éléments didactiques du créole et du français : le cas de la prédication nominale, des verbes pronominaux et du conditionnel (Fortenel Thélusma, Éditions Imprimerie Le Natal). Cette reprise partielle se justifie aujourd’hui en raison du fait que, quoique encore d’actualité, le sujet reste peu connu et le travail de recherche n’a pas réellement atteint le public visé (linguistes, étudiants en linguistique et enseignants de créole). Le contenu restera donc intact. Cependant, de légères modifications seront apportées en termes de recadrage scientifique. Il convient de signaler ici une grande carence en matière de recherche en syntaxe créole. Les travaux les plus importants dans ce domaine sont l’œuvre de M. Robert Damoiseau, professeur émérite à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG).

D’entrée de propos, précisons que cette étude se situe dans le cadre du fonctionnalisme. « On regroupe sous le terme « fonctionnalisme » un ensemble de courants qui, insistant sur le rôle essentiel de la langue comme instrument de communication, se donnent pour objectif de caractériser dans cette perspective les diverses fonctions des éléments linguistiques.

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L’éphéméride du 8 janvier

Par la bulle Romanus pontifex, le Portugal obtient l’exclusivité du commerce, de la colonisation et de l’esclavage au sud du Cap Boujdour le 8 janvier 1445.

Romanus Pontifex sont les deux premiers mots, signifiant « le Pontife Romain », et constituent le titre d’une bulle (un édit) promulguée le 8 janvier 1455 par le Pape Nicolas V. A la suite de la bulle précédente Dum Diversas, le Pape confirme au Roi Alphonse V du Portugal son droit à dominer toutes les terres au sud du cap Boujdour en Afrique et, en lui concédant l’exclusivité du commerce, de la colonisation et de l’esclavage en Afrique, il donne une base légale à ces pratiques.L’objectif premier de la bulle est d’interdire aux autres nations chrétiennes d’empiéter sur les droits du Roi du Portugal relatifs au commerce et à la colonisation de ces régions.

La bulle est écrite dans le contexte de la chute de Constantinople en 1453 et de l’essor de l’Empire ottoman, qui ferme aux chrétiens l’accès terrestre à l’Extrême-Orient et aux Indes.

La bulle ne doit pas être confondue avec une autre bulle portant le même titre, émise le 21 septembre 1451, par laquelle Nicolas V exempte les Ducs d’Autriche de toute sanction ecclésiastique pour avoir permis aux Juifs de s’établir en Autriche5.

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Vie chère et Marché Unique Antillais

— Par Jean Claude Florentiny(*) —

L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions : Les effets pervers des nouveaux taux d’octroi de mer au sein du Marché Unique Antillais…

Le Marché Unique Antillais, pierre angulaire des échanges entre la Martinique et la Guadeloupe, soulève aujourd’hui des questions sur les conséquences attendues suite aux nouveaux taux d’octroi de mer en vigueur en Martinique. La lutte contre la vie chère reste une priorité absolue pour les autorités locales, notamment en Martinique et en Guadeloupe. La récente délibération de la Collectivité Territoriale de Martinique(N°24-300-1) & 24-300-2 visant à réduire à 0 % le taux d’octroi de mer sur les produits de première nécessité et la majoration sur d’autres produits s’inscrit dans cette dynamique. Une mesure saluée pour ses intentions, mais qui pourrait néanmoins engendrer des effets pervers menaçant l’équilibre économique et fiscal du Marché Unique Antillais.

Une distorsion douanière exacerbée

Dans le cadre du MUA, les importateurs ont la possibilité, en toute légalité, de choisir le bureau de douane où dédouaner leurs marchandises, qu’il soit en Martinique ou en Guadeloupe. Avec des taux d’octroi de mer variables selon les territoires, une concurrence indirecte pourrait naître entre ces deux régions.

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19 ans après la couverture de Cabu : liberté d’expression et tensions religieuses en France

Dix-neuf ans après la publication de la couverture historique de Charlie Hebdo : Une analyse de l’évolution de la perception du dessin de Cabu et des tensions liées à la liberté d’expression en France

Le 8 février 2006, Charlie Hebdo publiait une couverture devenue iconique, signée par le dessinateur Cabu, représentant une caricature du prophète Mahomet avec la légendaire phrase : « C’est dur d’être aimé par des cons. » Dix-neuf ans après sa diffusion, cette image, profondément ancrée dans l’histoire contemporaine de la presse satirique, continue de susciter des débats en France. Ce dessin est devenu un symbole majeur de la liberté d’expression, mais son interprétation, notamment parmi les différentes communautés, demeure source de tensions. La publication de cette caricature se fait dans un contexte de vives polémiques et de violences internationales, après la diffusion des fameuses caricatures danoises et dans un climat marqué par des menaces à l’encontre de la liberté d’expression. Ce dessin, à la fois provocateur et engagé, a été mis en lumière à plusieurs reprises et, dix-huit ans après, il est encore analysé sous des angles variés.

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Un “Congrès de la rupture”, quelle rupture ? Un référendum, quel référendum ?

— Par Yves-Léopold Monthieux 

L’organisation d’un Congrès de la rupture, c’est le message annoncé à Noël et confirmé au cours de ses vœux aux Martiniquais par le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Après la continuité territoriale, la discontinuité, …la rupture. Ou plutôt, les deux en même temps ! C’est en tout cas la perpétuation de la démarche schizophrénique qui ne cesse d’habiter la Martinique. Aussi, nul n’est surpris que cette situation soit incarnée par un personnage charismatique qui a réussi tant à séduire les consommateurs attachés aux dividendes de l’appartenance à la France qu’à réveiller de leur torpeur les partisans de la rupture d’avec la France.

En organisant d’ici au 28 février 2025 le Congrès de la rupture, la CTM entre dans les deux voies contradictoires ouvertes par le RPPRAC, la “continuité territoriale totale”, assimilationniste, et “l’autonomie totale”, anti assimilationniste. Aujourd’hui comme hier, l’heure n’est pas à la cohérence mais à la surenchère dans l’incohérence. Aux mots indépendance et autonomie s’est substitué le mot rupture. N’est-ce pas le dernier vocable chatt’ en sac appelé à se décliner sous toutes les formes possibles d’entourloupe ?

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L’éphéméride du 7 janvier

Assassinat de la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015

 L’attentat contre Charlie Hebdo est une attaque terroriste islamiste perpétrée contre le journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, jour de la sortie du numéro 1 177 de l’hebdomadaire. C’est le premier et le plus meurtrier des trois attentats de janvier 2015 en France.

Vers 11 h 30, les frères Chérif et Saïd Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant les locaux du journal armés de fusils d’assaut. Ils assassinent onze personnes, dont huit membres de la rédaction.

Lire aussi : Les informations concernant Charlie Hebdo

Les victimes de la tuerie dans le bâtiment sont Frédéric Boisseau, un responsable des opérations de la société Sodexo chargée de la maintenance du bâtiment (qui est la première personne à décéder), les cinq dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le correcteur Mustapha Ourrad (toutes ces huit personnes membres du journal), le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb et Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage, invité à assister à la conférence de rédaction.

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« Charlie, envers et contre tout », de Jérôme Lambert, Philippe Picard

Mardi 7 janvier à 00h05 sur France 2 et sur france.tv
Synopsis :
Dans un immeuble discret, protégé par des portes blindées et sous haute surveillance policière, la rédaction de Charlie Hebdo se réunit chaque semaine pour préparer le prochain numéro du journal. Autour de la table, des générations de journalistes et de dessinateurs se croisent : ceux qui ont participé à la renaissance du journal en 1992, ceux qui ont vécu l’attentat du 7 janvier 2015, et ceux qui ont rejoint le journal après cette tragédie. Ensemble, ils partagent un objectif commun : faire vivre Charlie Hebdo, envers et contre tout, en restant fidèles aux valeurs qui l’ont fondé.

À travers les témoignages de figures emblématiques comme Riss, le directeur de la publication, ou Coco, dessinatrice et ancienne collaboratrice de l’équipe, ce documentaire retrace la renaissance de Charlie Hebdo après les attentats. Il témoigne de la manière dont le journal, malgré l’horreur et la menace, a su se réinventer pour continuer de déranger, de choquer, mais surtout de défendre un principe fondamental : celui de la liberté d’expression.

La rédaction de Charlie Hebdo est un lieu de travail comme aucun autre, un espace où se mêlent rires, débats enflammés, et réflexions profondes.

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Contre la répresion, pour l’émancipation !

—Le n° 377  de « Révolution Sociliste », journal du GRS —

Que croyait le pouvoir ? Que la répression pourrait se déployer sans provoquer de réaction à la hauteur du problème ? Que divisions, confusions, manipulations auraient eu raison du bon sens et de la soif de justice du peuple ?

Rodrigue Petitot est poursuivi le 21 janvier, pour violation du domicile du Préfet. Sa condamnation à résidence surveillée a été transformée en prison ferme, pour avoir menacé les élus de les « attaquer » sils n’exigeaient pas le départ du Préfet.

Avant, comme après la déclaration incriminée, le RPPRAC a largement annoncé sa volonté d’investir le terrain électoral où comme on sait, les attaques pleuvent avec plus ou moins d’élégance et de retenue. Et voilà, que toutes celles et tous ceux qui protestent sont à leur tour « attaqués », ici et là, y compris parfois par des élus qui, la veille encore, se répandaient en flatteries pour « le combat légitime » du RPPRAC.

Le « R » n’est ni le chef de gang décrit par certains, ni le « messie venu pour nous tirer des fers ».

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L’éphéméride du 6 janvier

Décès de Joseph Lagrosillière, afro-descendant, assimilationniste et partisan de la départementalisation le 6 janvier 1950

Joseph Lagrosillière, né le 2 novembre 1872 à Sainte-Marie (Martinique) et mort le 6 janvier 1950 à Paris (Seine), est un homme politique français. Il est le fondateur du mouvement socialiste en Martinique, est l’une des figures politiques les plus importantes de l’île dans la première moitié du XXe siècle, à l’image d’Hégésippe Jean Légitimus en Guadeloupe.

Biographie

Joseph Lagrosillière effectue en métropole des études de droit, puis en 1901, à son retour dans l’île, s’inscrit comme avocat au barreau de Fort-de-France. La même année, il crée la première Fédération socialiste de la Martinique. Puis il fonde le journal le Prolétaire, dont il est aussi le rédacteur en chef1.

1902 : Joseph Lagrosillière est candidat aux législatives dans la circonscription Nord, mais, en raison de l’éruption de la montagne Pelée, le 8 mai, le deuxième tour prévu le 11 n’a pas lieu. Sa famille est décimée dans la catastrophe. Démoralisé, il s’installe pendant deux ans à Saint-Pierre-et-Miquelon.

1910 : Il est élu député dans le Nord (il sera réélu en 1914).

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Les origines de l’Épiphanie… et de la galette des Rois!

C’est l’Eglise qui institua cette tradition typiquement française. Elle remonte au 13ème siècle (entre 1200 et 1300 ans).
A cette occasion, la galette était partagée en autant de portions que d’invités, plus une part. Cette portion supplémentaire, appelée « part du Bon Dieu » ou « part de la Vierge » était donnée au premier pauvre qui passait.

La fève dans la galette des rois remonte au temps des romains.
Au 11ème siècle (entre 1000 et 1100 ans), certains avaient pour habitude de désigner leur chef en cachant une pièce dans un morceau de pain. Une pièce d’argent, une pièce d’or ou bien pour les plus pauvres une fève (haricot blanc). Celui qui la trouvait était alors élu ! Plus tard ce pain fut remplacé par de la brioche.

Lire aussi : Ni trois, ni rois… La véritable histoire des « Rois mages »

Du XVII siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume d’offrir une galette des Rois à leurs clients. L’usage s’est perdu et la galette est véritablement devenue un produit commercial.
La première fève en porcelaine date des années 1870.

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Faut-il s’inquiéter de perspectives éconmiqques peu réjouissantes?

Les perspectives économiques pour 2025 ne semblent guère réjouissantes : alors faut – il s’inquiéter ?

—Par Jean-Marie Nol —

Les perspectives économiques pour 2025 semblent incertaines dans de nombreux pays, en raison de plusieurs facteurs tels que l’inflation persistante, les tensions géopolitiques, la hausse des taux d’intérêt et les défis liés à la transition écologique et énergétique. Cependant, il est important de nuancer et de ne pas céder à un pessimisme excessif.Il est légitime de rester vigilant, mais il faut aussi garder à l’esprit que l’économie est cyclique et qu’elle peut rebondir grâce à des ajustements stratégiques. Cela passera nécessairement par une réforme du  modèle économique antillais sans le casser par une autonomie politique jugée illusoire . C’est là une stratégie prudente et nécessaire !

Les Antilles françaises, en particulier la Guadeloupe, s’inscrivent dans un cadre économique marqué par l’héritage de la départementalisation. Ce modèle, bien que actuellement à bout de souffle et critiqué pour sa dépendance à l’égard des transferts financiers de l’État français, a permis d’assurer une stabilité économique et sociale dans un environnement insulaire soumis à des contraintes structurelles importantes.

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Palais Garnier : 150 ans d’histoire, de légendes et de splendeur artistique

— Par Hélène Lemoine —

Le 5 janvier 2025, le Palais Garnier, l’un des monuments les plus emblématiques de Paris, fête ses 150 ans d’existence. Inauguré en grande pompe en 1875, ce chef-d’œuvre architectural a traversé les siècles, porteur d’une riche histoire où se mêlent grands événements, héritage culturel et mythes intemporels. Véritable institution de la scène lyrique et chorégraphique, il demeure un symbole vivant de l’art et de la culture française, un lieu où se côtoient l’imaginaire collectif et la réalité historique.

Un monument né de l’ambition impériale

Le projet de construction du Palais Garnier trouve son origine dans une période de bouleversements politiques et sociaux en France. Sous le règne de Napoléon III, l’Opéra de Paris, qui occupait la salle Le Peletier, avait été le théâtre de plusieurs événements marquants, notamment l’attentat de 1858 contre l’empereur et l’impératrice Eugénie. Ce drame, dans lequel plusieurs personnes perdirent la vie, incita Napoléon III à envisager la construction d’un nouvel opéra, plus moderne et plus sûr. Par ailleurs, l’Empire souhaitait offrir à la capitale un monument digne de son rayonnement culturel, à la hauteur de ses ambitions.

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« Solstice d’hiver » & « Menu du jour : Carpe ! »

Solstice d’hiver
Après le solstice d’hiver,
peu à peu, rallongent les jours
et de plus en plus de lumière
ramène l’espoir et l’amour
quand tout autour redevient vert…

C’est un moment très important
pour la Nature : renaissance !
Son cycle repart pour un an,
donnant une nouvelle chance
à tout ce qui vit sur la Terre…

Nos anciens en étaient conscients
qui le fêtaient avec éclat.
De nos jours, dommage vraiment
que soient perdus ces rites-là !
Car le cœur des hommes ne bat

plus au rythme, depuis longtemps,
de la Nature et l’Univers…
Gardons-nous, si l’on ne veut pas
que tout puisse aller de travers,
de se mouvoir à contretemps !

Menu du jour : Carpe !

Parfois, de tout, on en a marre,
l’impression d’aller nulle part…
L’important n’est pas d’où l’on part
ni non plus, d’ailleurs, où l’on va

mais du voyage la jouissance
qui va de naissance à trépas !
C’est le vrai sens de l’existence
que profiter de chaque instant,

vivre pleinement le présent
sans se soucier du lendemain…
Nul ne sait quand viendra sa fin :
procrastiner ne sert à rien !

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