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Sciences sociales : nouveautés du 10 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Il faut rendre son indépendance à la littérature africaine »

Un collectif de personnalités, le Front de libération des classiques africains, défend l’idée, dans une tribune au « Monde », que les œuvres majeures de l’Afrique francophone ne soient plus seulement éditées à Saint-Germain-des-Prés.

— Tribune. —

Rentrée scolaire. A Dakar, pour Sokhna, L’Aventure ambiguë, de Cheikh Hamidou Kane, est frappé d’un « 10-18 ». A Niamey, L’Enfant noir, de Camara Laye, alourdit de Plon le sac de Makéda. A Abidjan, on s’éclaire au Seuil avec Les Soleils des indépendances, d’Ahmadou Kourouma, et on achète à Hachette Le Vieux Nègre et la Médaille, de Ferdinand Oyono. Douala, N’Djamena, Lomé, Ouagadougou, partout, au sud francophone du Sahara, les classiques de la littérature éveillent, édifient, enseignent en étant frappés du sceau de maisons d’édition concentrées le long de la Seine. Une vision esthétique, politique, philosophique, historique du monde s’est ainsi constituée sur plusieurs générations. Peu de gens relèvent la charge symbolique d’un tel anachronisme.

Ces œuvres sont à la fois causes et conséquences de la colonisation. Elles ont « naturellement » été portées par les maisons d’édition d’une métropole héritière d’une longue tradition littéraire écrite.

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Sciences sociales : nouveautés du 06 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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René Louise : une géométrie pour un geste esthétique

Du 4 novembre au 7 décembre 2019 Tropiques-Atrium

— Par Fernand Tiburce Fortuné, Ancien Président du « Groupe Fwomajé » , Essayiste, écrivain.

La série « Disques solaires » que René Louise a initiée il y a une trentaine d’années, répond certes, d’une part à l’intériorisation d’un certain mysticisme, d’autre part à l’appropriation de grands mythes fondateurs, et enfin à la connaissance de contes et légendes enrichis et embellis depuis le nomadisme jusqu’à la sédentarisation.

Mais nous n’évoquerons ici, ni la roue, ni les mythes anciens autour de la Lune et du Soleil ; nous ne mettrons pas en avant les disques lunaire et solaire, objets et centres d’adoration et de cultes divers et parfois contradictoires, bien que tout cela ait pu agir sur l’inconscient de René Louise, au moment du surgissement de l’idée qui sera projetée sur la toile1 dans ce geste esthétique inaugural dont tout dépendra par la suite.

Nous nous demanderons, toutefois, comment un artiste, rationnel, qui a été élève de Gérard Miller2, peut se retrouver en connivence irrationnelle et subjective, avec disques et cercles, objets de savantes projections intellectuelles, loin des fantasmes et tentatives premières de compréhension du monde.

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En 1959, le Goncourt au «  Dernier des justes » faisait resurgir les zones d’ombres de notre histoire collective

— Par Malka Marcovich, historienne —

Il y a soixante ans, le prestigieux prix littéraire couronnait le roman « Le Dernier des Justes ». Salué comme une œuvre importante de la mémoire de la Shoah, il suscitera alors une « curée inouïe », dans un contexte de rapprochement franco-allemand et de résurgence de l’antisémitisme, souligne l’historienne Malka Marcovich dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Le 16 novembre 1959, le prix Goncourt est décerné à André Schwarz-Bart (1928-2006), écrivain apparu soudainement sur la scène médiatique pour son roman Le Dernier des Justes (Seuil). Cette épopée, que d’aucuns compareront à La Légende des siècles, de Victor Hugo (1859), retrace les errances et persécutions d’une lignée de « Justes » [thème puisé dans la légende talmudique] depuis le XIIe siècle jusqu’à 1943, au seuil de la chambre à gaz. Véritable bombe dans le paysage médiatique de l’époque, ce fut aussi un moment de curée inouï, qui n’a rien à envier aux violences que l’on connaît aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Cette fulgurance littéraire cristallise un ensemble d’événements dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. Dans cette période de bascule des « trente glorieuses » se sont structurées des lignes de force identitaires et idéologiques qui n’ont jamais cessé de faire débat jusqu’à nos jours.

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Littératures : nouveautés du 3 novembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Autres Sorties Gwada

 

 

 

 
 
Actu Guadeloupe : les RDV Cirque Contemporain de Métis’Gwa….

Plusieurs rdv dans l’année, à la découverte d’un Cirque Caribéen et d’ailleurs

 
 

 
 


« FACE#2» – Fil / Hula-Hoop
/ Sound System

 
 

Samedi 7 décembre – Terrain Sonis, Les Abymes –
16h30


Métis’Gwa fait son cirque dans le quartier de Boissard, accueillie 
par l’association A.J.T.S. et la ville des Abymes


Dimanche 8 décembre – Esplanade Zorobabel, Les Abymes –
18h30


Dans le cadre de la grande fête patronale des Abymes, un moment de partage convivial et festif. Une occasion aussi de faire  découvrir de nombreuses prestations artistiques

Spectacle Gratuit – 20mn

 
 

Actu Guyane : diffusion de « La Main de la Mer » / Festival international des
danses contemporaines « Danses Métisses »


Cette année, les 15èmes Rencontres de « Danses métisses » ont lieu du 23 novembre au 1er  décembre. Une semaine de spectacles et de chorégraphies partout en Guyane.

 
 
 
 
« LA MAIN DE LA MER » – une création Danse et Cirque contemporain caribbéenne

Vendredi 29/11/19 à Les Trois Fleuves, EPCC de Guyane

Producteur : Métis’Gwa
Co-producteur : Le plus petit cirque du monde, Touka danses/CDCN de Cayenne
 
Mise en scène par Gaëtan Levêque, « La Main de la Mer » est une performance portée par une équipe de quatre danseurs  originaires des Caraïbes et d’Amazonie, et trois circassiens issus du Centre National des Arts du Cirque. 

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« Le Code Noir ». Opéra-Comique de Louis Clapisson, en tournée.

Direction Musicale : Jérôme Correas. Mise en Scène : Jean-Pierre Baro

En tournée 2019-2020

les 7-8-9 novembre 2019 : Théâtre de Corbeil-Essonnes

en partenariat avec le Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint

le 13 novembre 2019 : Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper

le 29 novembre 2019 : Centre d’Art et de Culture de Meudon

le 16 janvier 2020 : Centre des Bords de Marne, Le Perreux sur Marne

le 31 janvier 2020 : Opéra de Massy

 

 Production : Les Paladins

Coproduction : Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN du Val de Marne – Théâtre de Corbeil-Essonnes – CDBM Le Perreux – Opéra de Massy – Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper, Centre de création musicale

Avec le soutien financier de : Conseil Régional d’Ile-de-France – Conseil Départemental de l’Essonne – DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la résidence artistique – l’ADAMI

Avec le soutien de : la Fondation Singer-Polignac

 

Paris, 12 juin 1842. L’Opéra-Comique présente Le Code Noir, fruit de la collaboration entre Louis Clapisson et Eugène Scribe. Sujet brûlant en ces années de combat pour les libertés individuelles, le thème de l’Esclavage est à la mode.

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L’Eau… Sortir du chaos.

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A.

15 ans déjà, que nous, PUMA ( Pour Une Martinique Autrement), faisons des propositions dans le cadre de l’aménagement du territoire, singulièrement pour l’Eau qui est un élément incontournable, sa gestion est assurée par nos politiques siégeant à : CAP NORD, ESPACE SUD, CACEM et la CTM.

Refusant l’endormissement de nos dirigeants, nous, PUMA, avons lancé une campagne de médiatisation, sur la qualité de l’Eau de boisson, qui a eu pour avantage de faire sortir de leur réserve les plus hauts dignitaires de l’État pour de rassurer la population ; mais comme il fallait s’y attendre, notre classe politique est aux ‘’abonnés absents’’.

Afin de faire face à ce scandale sanitaire, économique, social, éthique et juridique, il y a des déclarations plus contradictoires les unes que les autres, qui ne respectent pas le principe de la logique qui veut que l’on ne peut pas affirmer, nier en même temps, une même chose, pour une même raison, sous un même rapport. Cette erreur de communication ne fait que conforter l’inertie politique locale.

La réalité est là, indélébile, il y a bel et bien un scandale sanitaire de l’Eau en Martinique, qui du fait de l’absence d’investissements pour améliorer le réseau de transport et de distribution, pénalise fortement notre économie.

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Stéphane Bastry en concert

24 octobre 2019 à 21 h Arobase Schœlcher

Né à Colombes, en région parisienne le 14 novembre 1973, Stéphane Castry est un bassiste, compositeur, arrangeur et directeur musical d’origine Guadeloupéenne. Artiste prolifique, il a bâti son expérience sur de nombreuses collaborations musicales tant aux Antilles que sur la scène internationale. Avec son style très « colorature », son jeu d’une grande technicité et son groove unique, il a su gagner la reconnaissance de ses pairs et de son public.

Si Stéphane Castry est né dans l’Hexagone, c’est en Guadeloupe, dans l’île de ses parents, qu’il a passé toute son enfance. De l’âge de 6 ans et jusqu’à ses 19 ans, il grandit à Basse-Terre au son de la contrebasse, du piano et de la guitare, dans une famille de musiciens amateurs au sein de laquelle il aiguise son sens inné de la musicalité.

Très jeune, il pratique le violon grâce auquel il acquière des qualités précieuses pour la suite de son parcours : précision du jeu, justesse, rigueur et sensibilité musicale. Mais à l’âge de 13 ans, quand sa mère lui offre une Yamaha Rax 300, Stéphane peut enfin se tourner vers son instrument de cœur, la basse, encouragé par son oncle Lucien Castry lui-même bassiste et fondateur du groupe Poker JBZ.

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Deuxième édition du Kréol Food & Rhum (K.F.R.)

Jusqu’au 26 octobre 2019

Pour cette deuxième édition du KFR, d’illustres chefs, des Antilles Guyane, de huit pays de la Caraïbe, du Canada et de France métropolitaine, partageront avec les professionnels, apprentis et grand public de Martinique, leur art de composer des menus locaux et savoureux avec des produits du terroir.
Le KFR 2019 valorisera aussi les rhums de Martinique via des ateliers, découvertes et dégustations.

Le KFR – Kréol Food & Rhum c’est quoi?

Durant une semaine, des chefs illustres, dont des Martiniquais, feront découvrir aux professionnels, apprentis et grand public, l’art de composer des menus créoles et savoureux avec des produits du terroir.

4 objectifs :

Valoriser le secteur par l’excellence
Faire connaître aux jeunes les multiples métiers existants
Permettre la rencontre des Chefs étoilés de renommée internationale
Promouvoir la destination Martinique

Mercredi 23 octobre 2019

Le Carbet | Distillerie Neisson
Journée au Carbet avec les Rhums Neisson

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Le gaspillage alimentaire en France : des chiffres vertigineux et des astuces faciles pour y remédier

— Par Yannick Boréan, France Bleu —

Depuis 2013, la journée du 16 octobre est dédiée à la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Les chiffres donnent le vertige mais des astuces existent.

À l’heure de la surproduction et de son impact sur l’environnement, une question se pose : comment consommons-nous ? Les actions d’associations, de citoyens et de l’État ont permis de faire prendre conscience aux consommateurs qu’ils consomment mal et trop. Il est vrai que les chiffres du gaspillage alimentaire en France donnent le tournis. Heureusement, des astuces existent.

 Le gaspillage alimentaire en chiffres

La consommation des ménages

Selon les derniers chiffres de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le gaspillage alimentaire des foyers français représentent 30 kg par an et par habitant. Comble de la surconsommation, 7 kg de ce gaspillage concerne des aliments encore emballés.

Ce gaspillage a également un coût pour les ménages : entre 100 et 160€ par an et par personne, soit l’équivalent de 12 à 20 milliards d’€ par an en France.

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Une vie de trompette sans tambour

Jusqu’au 17 novembre 2019 au Lucernaire

— Par Jean-Pierre Léonardini —

La chronique théâtrale de Jean-Pierre Léonardini. Il brode sur les fins dernières de l’artiste qui change de cap sans renoncer. Déjà percé des flèches exquises du succès (en off  à Avignon et en tournée), Emmanuel Van Cappel fait halte au Lucernaire avec son spectacle intitulé Elle… Émoi (1). Elle, c’est la musique, plus spécifiquement celle issue de la trompette sous toutes ses formes (à pistons, en ut, piccolo, bugle, clairon…), dont il est un spécialiste virtuose en rupture de ban, s’étant depuis beau temps évadé de la fosse d’orchestre pour voler ici et là de son propre zèle, sur les scènes qui accueillent à plaisir ce musicien-acteur infiniment spirituel qui, je ne sais trop pourquoi, m’a remis en tête cette délicieuse chanson de Bourvil : « Oh ! Dis, chéri, Oh !  joue moi-z’en/D’la trompette,  D’la trompette… » Cette vieille scie a pour titre le Trompette en bois. Emmanuel Van Cappel ne l’est pas, de bois. Instrumentiste chevronné depuis l’adolescence, partie prenante dans maintes aventures musicales, formé au jeu suivant les principes de l’école gestuelle de Jacques Lecoq, il est l’auteur de son texte qui joue sur les mots avec maestria, avec autant d’aisance qu’il s’empare des cuivres accrochés dans son dos pour en tirer, à point nommé, un régal de sonorités maîtrisées.

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« Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? »

Tribune. Collectif

90 personnalités, parmi lesquelles Omar Sy, Céline Sciamma ou Christine Delphy, demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de condamner l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée.

Ils le sont encore plus pour le fils de cette femme, qui a assisté, impuissant, à l’humiliation de sa propre mère. Devant la haine de l’attaque, il n’a pu s’empêcher d’éclater en sanglots dans ses bras, avant de quitter l’assemblée. Qui se soucie du mal qu’il a subi ? Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ? Quelles seront les conséquences d’une telle humiliation publique si ce n’est renvoyer à cet enfant qu’il demeure un citoyen de seconde zone, indigne d’être pleinement français et reconnu comme tel ?

Mais ils sont surtout d’une violence et d’une haine inouïes pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. Une femme publiquement piétinée, chosifiée, déshumanisée, devant le groupe d’enfants qu’elle accompagnait bénévolement. Comme si elle pouvait être écrasée, bafouée dans sa dignité, sans que cela ne suscite la moindre indignation collective digne de ce nom.

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Établissements scolaires : ça branle dans le manche en Martinique!

— Communiqué mobilisations des établissements scolaires —
Des mouvements de mécontentement d’élèves affectent plusieurs établissements scolaires de notre île.
Ces mouvements sont relayés et soutenus légitimement par les personnels qui vivent au quotidien, les mêmes difficultés :

 Conditions déplorables de sécurité, d’encadrement et d’accueil
 Salles surchauffées sans ventilation suffisante, ou équipement en état de fonctionner
 Salles trop petites aux boiseries et menuiseries obsolètes

Dans certains établissements, et comme si l’on n’apprenait rien du passé, ce sont des vies scolaires exsangues, qui ont dû faire face à la rentrée de centaines d’élèves.
Le sempiternel manque de personnels d’encadrement (PEC) s’est conjugué à l’inquiétante et irresponsable absence d’ Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap (AESH).

Le SNUEP-FSU demande aux décideurs de se montrer responsables et à la hauteur de leurs fonctions, en répondant rapidement, aux revendications remontées par les élèves ainsi que les personnels.

Les élèves et leurs professeurs ne caressent que cet unique objectif : Pour les premiers, avoir des conditions dignes pour apprendre et pour les autres, conduire leurs élèves à la réussite.

Le SNUEP-FSU demande aux équipes de direction des établissements scolaires ainsi qu’aux associations de parents d’élèves, de s’associer en soutenant ces mouvements de révolte des élèves de notre académie.

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« Iliade & Odyssée », adaptation et m.e.s. Pauline Bayle, d’après Homère

Vendredi 11 octobre 2019 20h Tropiques-Atrium

D’un côté les Grecs, de l’autre les Troyens et une guerre qui dure depuis 9 ans. Parce qu’Agamemnon l’a humilié devant ses compagnons, Achille décide de se retirer du combat. Privés de leur meilleur guerrier, les Grecs vacillent tandis que les Troyens gagnent du terrain… Comment faire pour gagner la guerre sans Achille ?
Dans un élan commun, 5 acteurs mêlent leurs voix pour raconter les histoires d’Achille, Hélène, Andromaque, Hector et Agamemnon. Sur scène ils s’affranchissent des clichés opposant hommes et femmes, lâches et braves, pour venir s’accomplir dans un geste bouleversant
d’humanité.

Odyssée
Après 10 ans de guerre, Ulysse veut rentrer chez lui. En quittant les rives de Troie, il espère que le retour sera prompt. Mais voilà 9 ans qu’il erre sur la mer. Alors Ulysse s’inquiète : et s’il avait traversé une guerre dont on ne revient pas ? Au fil de ses péripéties, se tisse le portrait d’un homme fait de creux et de contradictions qui, soumis aux vents contraires du destin, est prêt à tout pour sauver sa vie et retrouver les siens.

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13ème Festival International Contes et Musique dans la Cité.

Du 8 au 20 octobre 2019

L’Association Martinique Images (AMI) est née en 2015. Elle porte depuis 2018 les grands projets initiés par l’association VIRGUL’. VIRGUL’ a posé une empreinte décisive dans l’univers artistique et culturel Martiniquais, pendant plus de vingt ans. Au moyen du Conte, son principal vecteur d’actions envers la population, du bébé à la personne âgée ; le même Conte au coeur du projet de l’AMI.
En héritière consciente du flambeau passé à l’AMI fermement engagée dans la voie du développement populaire par l’art et l’ouverture culturel à soi et au monde, l’AMI jouit d’ores et déjà, en quatre ans d’existence, de la reconnaissance de plusieurs partenaires, sous la forme de soutien financier, matériel ou collaboratif. Puisse l’AMI devenir une association socio-culturelle incontournable de la Martinique.
Elle bénéficie d’emblée d’un réseau étendu d’artistes et de professionnels du spectacle vivant. L’AMI crée des évènements ponctuels ou pérennes dans plusieurs domaines d’expression : Conte, Théâtre, Musique, Danse, Arts plastiques et utilise plusieurs supports pour développer son activité : spectacle, festival, exposition, intervention en milieu scolaire, en entreprise, ainsi que des ateliers animés par ses membres adhérents et bénévoles, ou par des artistes collaborateurs.

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Parutions : nouveautés du 03 octobre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Un nouveau chocolat « entier » et écolo, 100% fruit du cacaoyer

— Par AFP —

Comment innover dans le chocolat sans ajouter toutes sortes d’arômes ou d’ingrédients? En utilisant le fruit du cacaoyer, et rien d’autre. Le leader mondial du cacao Barry Callebaut a présenté vendredi une nouvelle façon de fabriquer du chocolat pour répondre aux défis d’une industrie qui cherche à se renouveler.

« Le chocolat est fait à partir des fèves de cacao, qui sont les pépins d’un fruit. Mais pourquoi n’utiliser que les pépins et jeter le reste du fruit ? Ca ne fait aucun sens d’un point de vue écologique ou économique », explique Antoine de Saint-Affrique, patron du groupe suisse.

Actuellement, la plupart des fabricants de chocolat, industriels ou artisanaux, n’achètent aux plantations que les fèves de cacao, et tout le reste – 70% du fruit – est jeté. Comme si on ne consommait que les pépins d’une orange.

Pour son nouveau chocolat, et d’autres produits alimentaires (y compris des boissons), Barry Callebaut va se servir de quasiment toute la cabosse, y compris la pulpe, selon un processus de transformation qui intervient dans les deux heures après la récolte.

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Balade poétique: « Cahier d’un retour au pays natal »

 Jeudi 3 octobre 19 h 30 au T.A.C.

Représentation de Colette Césaire

Une interprétation du Cahier d’un retour au pays natal.

Par sa voix tout à fait originale et personnelle, tantôt douce et sensuelle, tantôt puissante et vibrante, Colette Césaire interprète Cahier d’un retour au pays natal et donne à ressentir toute la dimension émotionnelle, voire mystique et spirituelle, de l’écriture poétique césairienne.

Lire : Retours sur le Cahier. — Par Dégé —

Une soirée artistique, littéraire et culturelle pour comprendre et ressentir un des textes les plus célèbres d’Aimé Césaire.

C’est en faisant des études de lettres modernes à Paris, que Colette Césaire découvre « Cahier d’un retour au pays natal ». En lisant le livre à haute voix, elle a entendu un rythme, mais aussi Aimé Césaire.

« Un moment d’émotion pour entendre le rythme du texte, et recréer les conditions de la poésie », c’est le nouveau concept que développe Colette Césaire.
Par sa voix tout à fait originale et personnelle, tantôt douce et sensuelle, tantôt puissante et vibrante, Colette Césaire interprète Cahier d’un retour au pays natal et donne à ressentir toute la dimension émotionnelle, voire mystique et spirituelle, de l’écriture poétique césairienne.

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Les 20 « Glorieuses » martiniquaises

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Au lendemain des incidents de décembre 1959, faisant l’éloge funèbre de l’une des 3 victimes, l’écolier Christian MARAJO, le vice-recteur Alain PLENEL résumait les 3 jours d’émeutes par une formule qui fit florès, « Les Trois Glorieuses ». En 1979, Jean Fourastié allait créer la formule « Les Trente Glorieuses » pour décrire les progrès de la période d’après-guerre, de 1946 à 1975. Le rapprochement de ces deux chrononymes me conduit à vous proposer un troisième qui correspond bien, me semble-t-il, à la période de 1962 à 1982, les « Les Vingt Glorieuses martiniquaises ».

Si la croissance économique et l’amélioration des niveaux de vie ont toujours été sous-tendues par la dynamique démographique, la surpopulation est un facteur handicapant. C’était le cas de la Martinique qui détenait déjà le plus fort taux démographique de la Caraïbe et des DOM. Selon les chiffres officiels, la population de la Martinique est passée de 270 000 habitants en 1962 à plus de 325 000 en 19821, soit une augmentation de 55 000 en 20 ans ! Cette augmentation aurait été encore plus forte sans le départ d’une trentaine de milliers de Martiniquais, dont 15 300 au titre du BUMIDOM2.

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Journées du patrimoine : six visites de la Fondation Clément à ne pas manquer

À l’occasion de la 36ème édition des Journées européennes du patrimoine organisée par le Ministère de la Culture, la Fondation Clément propose la visite de six sites dont elle assure la mise en valeur patrimoniale.

Habitation Clément 

9h-18h30 | Découverte de la bibliothèque de la Fondation Clément et exposition de livres anciens
Activité gratuite | Sans inscription
La Fondation Clément collecte des documents témoignant de l’histoire sociale et économique de la Martinique. Elle constitue ainsi, une importante collection documentaire réunissant des archives , des fonds iconographiques et une bibliothèque consacrée à l’histoire de la Caraïbe,
riche d’ouvrages remarquables, certains datant des 17e et 18e siècles. Ces collections sont conservées dans la bibliothèque de la Fondation
Clément. Cette bibliothèque, réservée aux chercheurs et étudiants est ouverte exceptionnellement à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. La visite de la bibliothèque s’accompagnera d’une exposition de livres anciens.

9h-18h30 | Exposition d’Ikébana
Activité gratuite | Sans inscription
Atelier gratuit Dimanche de 10h à 12h
Réservation au 0596 52 24 70/0696 30 71 21
L’Atelier Ikébana « la Voie des Fleurs » vous invite à deux journées de démonstration, de création, de réalisation et d’exposition de bouquets d’Ikébana (Art Floral Japonais ) animées par Madame Simone Gueredrat, Maître I Associé de l’Ecole Ohara.

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Du Greco à Léonard de Vinci : les 16 expositions à ne pas rater à Paris

1 Première grande exposition du Greco en France, au Grand Palais

Greco (Domínikos Theotokópoulos) Portrait de Fray Hortensio Felix Paravicino, Museum of Fine Arts, Boston Le Greco, Léonard de Vinci, Francis Bacon, Mondrian… Notre sélection d’expositions à voir  à Paris

Du Greco à Léonard de Vinci et Francis Bacon en passant par Toulouse-Lautrec, Degas et Mondrian, ce sont de grands et très grands noms de l’art qui sont montrés à Paris cet automne. Notre sélection d’expositions à ne pas rater.

Greco (Domínikos Theotokópoulos) Portrait de Fray Hortensio Felix Paravicino, Museum of Fine Arts, Boston  (Photograph © 2018 Museum of Fine Arts, Boston. All rights reserved.)

Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique. 
 
Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome.

C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques promesses du chantier de l’Escorial, l’artiste importe dans la péninsule la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais cohérente par rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage, une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du dernier grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du Siècle d’Or.

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Dolor Banidol : nous voulons la vérité!

Création et premières actions du « Comité Dolor Banidol pour la Vérité sur le Crash du 3 décembre 1969 »

Le 3 décembre 1969 le Boeing assurant le vol AF 212 s’écrasait au large de Caracas une minute après son décollage de l’aéroport Simon Bolivar avec ses 62 passagers et membres d’équipage. Les interrogations émises à l’époque prennent aujourd’hui la dimension de sérieuses présomptions d’attentat qui pourrait avoir visé deux éminents dirigeants des partis communistes martiniquais (Dolor Banidol) et Guadeloupéen (Euvremont Gène), de retour d’un congrès du parti communiste chilien à Santiago du Chili. Un communiqué des syndicats d’Air France publié il y a 2 ans, signale qu’un document du Bureau d’enquête sur les accidents aéronautiques (BEA), classé secret défense, évoque une  » forte probabilité que l’accident soit imputable à l’explosion d’une bombe dans le puits du train gauche de l’avion « .. Les résultats de l’examen des restes des corps des deux responsables politiques plaident, également selon les dires d’un médecin les ayant examinés à l’époque, en faveur de cette thèse.

Ce lundi 2 septembre 2019 un comité a été créé en Martinique pour mener campagne pour la vérité dans ce dossier, entre autres avec la levée, 50 ans après, de ce curieux secret défense et pour honorer la mémoire des victimes parmi lesquels D.

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L’Habitation Fond Rousseau

Rachetée, il y a peu de temps par un groupe guadeloupéen (groupe Manioukani), l’Habitation Fond Rousseau, à Schoelcher, est en pleine restructuration. Située sur la commune de Schoelcher, l’Habitation se trouve en contrebas du quartier de Terreville, au lieu-dit Case-Navire (derrière la piscine municipale). Elle est au bord de la rivière qui porte le même nom.

Une Habitation du XVIIe siècle

On date les premières constructions au XVIIe siècle. Ce n’étaient alors que des abris précaires inspirés des carbets et ajoupas.
La maison de maître que l’on voit aujourd’hui, n’est pas celle d’origine, mais elle a été reconstruite sur les fondations de la dernière en date. A ses côtés, des dépendances. Et elles sont nombreuses : la maison du géreur, la cuisine, le garage où l’on garait les calèches, la maison des domestiques, les cases des travailleurs, les magasins (stockage), les chais, etc. Et l’usine et son four à charbon de bois. Car on y a fabriqué jusqu’au début du XXe siècle du rhum. Les visiteurs apprécieront les deux roues faisant fonctionner l’usine. La première, une roue à aubes, la seconde, une roue actionnée par la chaudière et le générateur de vapeur.

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