— Par Roland Sabra —
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Beau travail de Jean-Paul Césaire à partir du texte de son père « Et les chiens se taisaient ». Une grande sobriété dans la mise en scène, une ponctuation intelligente des actes avec des danseuses, quelques danseurs et des tambours, une distribution, certes inégale mais somme toute bien choisie et un souci de clarification ont contribué à faire de cette soirée une réussite, dans une salle dont l’acoustique laisse à désirer et c’est un euphémisme que de le dire. Si la présence massive de Elie Pennont dans le rôle du Rebelle a souligné, involontairement, la faiblesse du jeu de Sophie Colombo comme Amante, la prestation très juste de Suzy Singa dans le rôle de la Récitante a fait oublier le symbolisme un peu trop appuyé du dispositif scénique. Etait-il besoin de placer l’Architecte ( Jean-Claude Prat) en surplomb de la cellule du Rebelle pour souligner les rapports de domination et d’oppression? Le texte ne suffit-il pas à les mettre en évidence? Le public, inhabituel, pour une soirée théâtrale, a semblé acquiescé à la proposition de scénographie .