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À lire chaque week-end : le « Pawol anba fey »

France-Antilles :  Notre rubrique du week-end, « Pawol  anba fey » est aussi de retour depuis le 1er avril ! En ces temps de confinement, ne vous en privez pas, ça fait du bien au moral !

France-Antilles, pour le moment journal web seulement —  « il est où le bonheur, il est où »… demande la chanson… bonheur d’aller chaque jour en ville acheter le journal version papier, et d’en tourner les pages, au risque parfois de  se noircir quelque peu  d’encre fraîche le bout des doigts, ou la nappe blanche sur la table étalée, en remplissant la page « jeux » —, France- Antilles donc nous offre de nouveau sa petite chronique humoristique hebdomadaire, pleine de bon sens populaire, en français mâtiné de créole martiniquais… Quelques minutes de lecture heureuse, d’autant plus qu’elle s’accompagne là d’un dessin original de Gabourg, agrémenté d’un bien joli texte! Une invite à lire, à rire, et à réfléchir… Un vrai cadeau ! (Janine Bailly)

 

Mennen mwen alé souplé…

Péloponèse (*) qui est aussi connue sous le ti-nom de Fonmi-wouj, fait partie des gens que le coronavirus qui est tombé sur nous là, a fini de conforter dans les certitudes que notre bas-monde est maudit.

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Au cœur des favelas brésiliennes

Brésil : dans la favela, la vie est encore plus dure avec le coronavirus !

D’après « Challenges »

Par AFP le 08/04/2020- Mauro Pimentel

Les habitants de la Cité de Dieu, une favela emblématique de Rio de Janeiro, au Brésil, sont face à un choix impossible : s’ils sortent, ils s’exposent au coronavirus, s’ils restent chez eux, ils risquent de mourir de faim.

Ce quartier populaire de l’ouest de Rio, situé non loin du Parc Olympique qui a accueilli les JO-2016, est devenu célèbre dans le monde entier grâce au film éponyme de 2002. Sur l’affiche originale du film « Cidade de Deus » (« La Cité de Dieu »), on pouvait lire en sous-titre: « Si tu t’enfuis, la bête va t’attraper, si tu restes, elle te dévore ». Un slogan tristement actuel en ces temps de pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, dans cette favela on survit grâce à l’aide alimentaire fournie par une ONG, qui distribue les denrées nécessaires aux habitants affectés par les restrictions dues au coronavirus. 

Les favelas regroupent près d’un quart de la population de la ville de Rio de Janeiro, soit 1,5 million de personnes vivant pour la plupart dans des conditions insalubres.

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Ruée sur le papier toilette : mais au fait, comment faisaient nos ancêtres ?

—Correspondance, Céline Deluzarche —

Durant la première semaine de confinement, les ventes de papier toilette ont bondi de 22 % en France et les rayons ont été pris d’assaut, certains clients en venant aux mains pour s’arracher les derniers rouleaux. Le papier toilette est pourtant une invention relativement récente.

Le papier toilette moderne a vu le jour en Angleterre en 1850. Son véritable essor interviendra pourtant au milieu du XXe siècle avec l’apparition du rouleau et des feuilles à détacher, à l’origine fabriquées à partir de sacs de toile et d’espadrilles. Jusqu’ici, les Européens utilisaient couramment du papier journal pour se nettoyer après avoir fait leurs besoins.

Un privilège d’empereur chinois

2 000 ans avant notre ère, les Chinois avaient mis au point le « bâton hygiénique », un bout de bois avec une pièce de tissu enroulé au bout. Des archéologues, qui ont découvert cet ustensile en 1992 dans des latrines du nord de la Chine, ont pu confirmer qu’il était bien destiné à un usage intime, en analysant les traces d’excrément et de bactéries intestinales sur le tissu.

Les Chinois sont également à l’origine du premier papier hygiénique, fabriqué en paille de riz et réservé à la famille de l’empereur.

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Regards sur la Martinique en temps de confinement

Covid-19, révélateur de notre dépendance : la Banque Postale assiégée

D’ordinaire, les 50% de Martiniquais qui vivent plus ou moins correctement ne remarquent pas les autres 50% qui survivent dans une terrible précarité.

Le confinement suite au Covid-19 a soudainement mis en lumière ces derniers. En effet, ils ont littéralement assiégé depuis ce matin les Banques Postales afin de « toucher la CAF », cette somme plus que modique sans laquelle ils ne pourraient ni manger ni payer l’eau et l’électricité ni envoyer leurs enfants à l’école. Ne respectant évidemment pas les fameux gestes barrière dont on nous rebat les oreilles dans les médias et ne portant pas de masques, mêmes artisanaux. Mais pouvaient-ils faire autrement ? NON ! Il y avait bien sûr des vigiles devant chaque agence mais s’il avait fallu respecter la distance de protection d’un mètre, les files se seraient étendues sur des kilomètres et lesdites agences auraient dû rester ouvertes jusqu’à minuit.

Comment en sommes-nous en arrivés là ? Pourquoi les espoirs mis dans la loi de Départementalisation/Assimilation de 1946 se sont-ils révélés vains ? Pourquoi ni la Droite ni les Autonomistes ni les Indépendantistes qui, tout à tour, ont été au pouvoir n’ont-ils jamais réussi à combler ce fossé qui divise la société martiniquaise en deux et qui est gros de violences futures ?

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De la solidarité, et de son exact contraire

De la solidarité individuelle envers l’autre

Ce matin 6 avril, la « Lettre d’Intérieur », lue sur France Inter par Augustin Trapenard, était celle de Christiane Taubira.

« Christiane Taubira est née à Cayenne. Elle a été Garde des sceaux entre 2012 et 2016. Dans cette lettre adressée à une jeune femme sans abri, elle use de son art de la digression, pour mieux exprimer son inquiétude concernant la vulnérabilité des personnes sans domicile face à l’épidémie. » (France Inter)

« Quelle façon intelligente et belle de dire son amour, du monde et de l’autre, dire sa compassion, sa solidarité ! Parce qu’avec le confinement, elle ne peut plus la mettre en œuvre pareillement ! » (Janine Bailly)

« Cayenne, le 6 avril 2020

Hello Julie,

Avant tes mots, c’est ta moue puis ton sourire puis une légère raideur vertébrale qui me répondent… m’auraient répondu. Car je ne peux plus passer te voir. C’est ainsi depuis plus de quatre mois maintenant. Je vis à des milliers de kilomètres. Ici, nous n’avons pas besoin de guetter un printemps capricieux. Il fait beau toute l’année. Et ce n’est pas un cliché.

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Le Choléra-morbus à Paris (1832)

Par Anaïs Bazin (1797-1850) —

On nous l’avait cependant annoncé bien longtemps à l’avance ; on nous avait fait suivre sur la carte sa marche rapide et menaçante. Le fléau voyageur n’était plus séparé de nous que par cette mer étroite qui nous ramène et nous remporte, avec la mobilité de ses flots, nos rois rétablis ou déchus. Et pourtant, ce voisinage nous inquiétait moins que ne l’avaient d’abord fait les récits venus des pays lointains, doublement terribles par la distance et par la nouveauté. Tout notre effroi s’était usé sur les premières descriptions de ses ravages, sur les premiers dénombrements de ses victimes. Car le Parisien ne peut pas avoir peur longtemps du mal qu’il ne voit pas, lui qui s’habitue si facilement à ses misères. Et puis, quoi qu’on veuille lui dire, il a foi dans la salubrité de sa ville natale, dans l’air suave et pur que l’on respire depuis l’Estrapade jusqu’à la rue du Rocher, dans la limpidité des eaux que roule la Seine enflée par d’innombrables égouts, dans les émanations bienfaisantes des ruisseaux qui parcourent nos rues.

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Rhoda Scott, éloge de la lenteur et du questionnement

— Par Fara C. —
La pasionaria de l’orgue Hammond, 81 ans, dispense sa grâce gorgée de groove, dans son CD « Movin’ Blues ». Et, en ce temps de confinement, nous conseille des disques et livres.

Débarquée en France en mai 1968, en vue de compléter ses études musicales auprès de la fameuse pédagogue Nadia Boulanger, Rhoda Scott a choisi rapidement de s’établir à Paris. Comptant aujourd’hui une cinquantaine d’albums à son actif, la légendaire organiste et compositrice américaine présente le galvanisant cocktail jazz-blues de son nouveau CD « Movin’ Blues », paru sur le label indépendant Sunset Records (https://www.sunset-sunside.com/boutique/cd/), fondé par Stéphane Portet.

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Raphaël Kempf : « Il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est, une loi scélérate »

Les mesures extraordinaires décidées par le gouvernement pour faire face à l’épidémie risquent de s’inscrire dans le droit commun, analyse l’avocat pénaliste Raphaël Kempf.

Tribune. L’idée de République évoque les libertés, la démocratie et l’Etat de droit. Mais elle a aussi une face plus sombre : celle d’une République aux abois qui fait passer des mesures d’exception liberticides, motivées par l’urgence d’une situation extraordinaire. Dénonçant, en 1898, les lois scélérates visant les anarchistes, Léon Blum craignait qu’elles ne violent les libertés élémentaires de tous. L’histoire lui a donné raison : elles ont été normalisées et ont concerné bien d’autres personnes que les seuls anarchistes, qui devaient initialement en faire les frais.

La loi sur l’état d’urgence sanitaire, adoptée à marche forcée par une majorité aux ordres, nourrit les mêmes inquiétudes : présentée comme étant d’exception, elle a vocation à être durable. Faite uniquement contre la crise sanitaire, elle pourrait se normaliser. En donnant des pouvoirs démesurés à la police et à l’administration, en institutionnalisant une justice secrète et écrite, elle signe l’abandon de l’Etat de droit.

Par un trait d’humour involontaire, Edouard Philippe a présenté le nouvel état d’urgence sanitaire comme étant structuré sur le modèle de « l’état d’urgence de droit commun ».

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Coronavirus : quels commerces et établissements restent ouverts ?

Pour ralentir la propagation du virus, les structures d’accueil des enfants, les établissements d’enseignement scolaire et supérieur, certains établissements recevant du public sont désormais fermés jusqu’au 15 avril 2020. Certaines activités sont interdites. Lesquelles exactement ? Quels sont les commerces encore ouverts ? C’est ce que précisent deux arrêtés publiés au Journal officiel du 15 et du 16 mars 2020.

Les établissements recevant du public

Restent ouverts :

  • les commerces présentant un caractère indispensable : les commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse ;
  • les services publics ;
  • les services assurant les services de transport ;
  • les établissements de culte. Cependant, tout rassemblement de plus de 20 personnes y est interdit jusqu’au 15 avril 2020, à l’exception des cérémonies funéraires.
  • garages automobiles, commerces d’ordinateurs, cavistes, quincailleries, bureaux de tabac, commerces de cigarette électronique, commerces d’aliments et fournitures pour les animaux de compagnie, blanchisseries-teintureries…
    L’arrêté paru le 16 mars donne la liste complète des établissements pouvant continuer à recevoir du public .

Les établissements qui suivent sont fermés :

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Sciences sociales : nouveautés du 09 mars 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Non aux illusionnistes et autres charlatans!

— Par Max Dorléans —
On sait le rôle important et grandissant que jouent dans nos sociétés les réseaux sociaux (WhatsApp et autres) en termes de diffusion et circulation d’informations de toutes natures, « fake news » y compris.
Aussi, à défaut de medias publics permettant de vrais échanges pluralistes, à défaut comme hier de lieux et supports permettant confrontation et débats d’idées publics entre organisations politiques adversaires ou concurrentes, ils constituent clairement des supports et relais d’informations qui, sans eux, n’auraient pas droit de citer. Et, ceci représente un atout considérable.
Ainsi, a été mise sur un réseau en ligne, une interview réalisée sur TropicFm, par J.J Seymour, du très macroniste Max Dubois (président de « République et Développement des Dom »). Une interview où il développe une analyse de notre société martiniquaise fustigeant le rôle insupportable et considérablement néfaste pour la Martinique – et plus généralement les « DOM » – de groupes économiques dominants et super-puissants comme le Groupe Bernard Hayot (GBH).
Une analyse qui semble avoir eu une audience significative, et qui semble avoir conquis bien des esprits avec sa critique acerbe du groupe en question.

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Paris : Une campagne de Greenpeace sur l’urgence climatique refusée dans le métro

L’ONG ne décolère pas ce lundi matin après que sa campagne d’affichage a été refusée par Mediatransports, principale régie publicitaire des transports franciliens « Les pubs pour les SUV ou le transport aérien c’est bon mais interpeller nos décideurs politiques sur l’urgence climatique c’est interdit… » L’ONG Greenpeace digère mal, ce lundi matin, que leur nouvelle campagne de communication ait été retoquée par Mediatransports, la principale régie publicitaire des transports parisiens. Elle a été refusée de la même façon par une vingtaine de cinémas en France.

Oui au SUV, non à l’urgence climatique ?

Conçue avec l’agence Strike, cette campagne, qui comprend un film de soixante secondes, un dispositif d’affichage et une diffusion numérique, veut illustrer le décalage entre les discours et les actes des décideurs politiques. Différentes séquences mettant en scène l’aggravation des événements climatiques font apparaître les mots « BLA BLA » en glace, en bois, en plastique, en métal, décrit l’ONG sur son site Internet. Ces mots s’effondrent, s’envolent dans des tornades, sont emportés par des inondations ou brûlent dans de gigantesques incendies avec, en contrepoint sonore, des extraits de discours ambitieux sur le climat des présidents Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.

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Andréa Marcolongo en Martinique

Les 4 et 5 mars 2020

Andréa Marcolongo sera en Martinique du 4 au 8 Mars prochain, et elle donnera une conférence sur le thème de « L’origine est le but », avec la participation de Raphaël Confiant, ce Jeudi 5 Mars à Madiana, à 18h30. Le thème « L’origine est le but » permettra de mettre en corrélation la construction d’identité d’un individu, avec les mythes sur lesquels une société se fonde.

Le Café Littéraire se tiendra la veille, le Mercredi 4 Mars, à 18h, au Cloud Rooftop, en présence de l’auteure.

Une séance de dédicaces aura lieu à la FNAC le Vendredi 6 Mars

Andrea Marcolongo est une auteure de renommée internationale, traduite dans 27 pays.

Biographie
Helléniste, linguiste, ancienne plume de Matteo Renzi, Andrea Marcolongo a étudié à l’université de Milan et à la scuola Holden.

Succès mondial avec La langue géniale, 9 bonnes raisons d’aimer le grec
Andrea Marcolongo s’est fait connaître du grand public italien pour son livre La lingua geniale (« La Langue géniale »), qui tente d’expliquer ce qui fait la beauté, le charme, et l’intérêt de l’étude du grec ancien.

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Les troubles sources de l’eau en bouteille

L’eau ?… en bouteille !

— Par Florent Grabin, président de l’Association Écologique P.U.M.A. —

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, (Anses), indique que :

Contrairement à l’eau du robinet, les eaux conditionnées ou embouteillées sont uniquement destinées à la boisson. Elles sont embouteillées dans des usines avant d’être mises sur le marché par lots dans les circuits de distribution et sont ainsi considérées comme un produit alimentaire à part entière. Tout comme l’eau du robinet, les eaux embouteillées font l’objet d’une surveillance par les producteurs et les distributeurs, et d’un contrôle par les autorités sanitaires.

Cependant, du fait de leurs caractéristiques, ces eaux font l’objet d’une réglementation spécifique (articles R.1322-1 et suivants du Code de la santé publique transposant les dispositions de la directive 2009/54/CE complétée par l’arrêté du 14 mars 2007 relatif aux critères de qualité des eaux conditionnées, aux traitements et mentions d’étiquetage particuliers des eaux minérales naturelles et de source conditionnée ainsi que de l’eau minérale naturelle distribuée en buvette publique) qui distingue, sous ce terme, trois types d’eaux suivant leur origine, leur stabilité et les traitements auxquels elles ont été soumises :

Trois types d’eaux embouteillées

Les eaux rendues potables par traitement, selon la réglementation en vigueurpeuvent provenir des ressources souterraines ou superficielles.

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Peut-on encore sauver les forêts tropicales et comment ?

—Par Plinio Sist, chercheur, écologue, spécialiste des forêts tropicales humides et directeur de l’unité de recherche Forêts et Sociétés au Cirad —

Tribune. Les forêts tropicales continuent de disparaître à un rythme alarmant pour être converties en terres agricoles, pâturages ou plantations industrielles. Elles subissent également des dégradations importantes liées à la surexploitation de leurs ressources. De ce fait, elles sont de plus en plus vulnérables aux effets du changement climatique et aux incendies, comme cela fut le cas en Amazonie et en Indonésie cet été.

Si au milieu des années 2000, la perte de forêts tropicales semblait ralentir, comme ce fut le cas au Brésil avec une baisse de 80% de la déforestation entre 2004 et 2012, depuis 2016, la tendance est malheureusement à nouveau à la hausse. En effet, entre 2001 et 2009, la perte annuelle moyenne de forêts tropicales naturelles a été de 2,8 millions d’hectares (Mha) contre 3,7 Mha pour la période 2010-2018, soit une augmentation de 25%. L’année 2019 confirmera sans doute cette tendance, comme en Amazonie, où les incendies de l’été dernier ont largement contribué à battre le triste record de près d’1 million d’hectares de déforestation soit le taux annuel le plus élevé jamais enregistré depuis dix ans.

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Avec leur nouveau diplôme, les écoles d’arts appliqués voient leur public se transformer

Le DNMADE, qui remplace les anciens diplômes post-bac, a rendu ces cursus plus lisibles, plus académiques, et facilite la poursuite d’études. Une montée en gamme qui se réalise à l’avantage des bacheliers généraux.

— Par Alice Raybaud —

Une forêt de chaises suspendues surplombe nos têtes. D’un bout à l’autre de la pièce, des coups de marteau, le bruit léger d’un fer à souder, la râpe d’une scie, se font entendre. Nous sommes dans l’atelier « menuiserie du siège ». C’est l’un des tout premiers ateliers de l’école Boulle, l’un des établissements parisiens qui forment aux métiers d’arts et du design, fondé en 1886. Sur une des tables trône une maquette de chaise en bois, au dossier un peu arrondi. C’est l’œuvre d’Elias, 19 ans, qui manie le marteau. Il se dépêche : la chaise doit pouvoir être présentée aux portes ouvertes de l’école, quelques jours plus tard.

Comme l’année précédente, ces journées d’accueil seront essentielles pour présenter le diplôme national des métiers d’arts et du design (DNMADE), un nouveau diplôme postbac en trois ans mis en place entre les rentrées 2018 et 2019 dans les écoles, et que prépare Elias.

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An bel moman tradisyon avec Marie-Ange Ravin

— Par Jean-José Alpha —

Magnifique spectacle, ce dimanche 9, en pleine Lune de Fevrier au Grand Carbet du Sermac de Fort de France, de Marie-Ange Ravin qui a émerveillé plus de 1000 spectateurs de tous âges en ouverture du Carnaval 2020.
La recette du succès des comédies musicales ( Place Bertin) de cette grande artiste chanteuse, productrice d’émission de télévision sur le patrimoine musical, repose indiscutablement sur un super combo (orchestre) qui traduit magistralement les fabuleuses compositions et orchestrations de Fernand Donatien, Barel Coppet, Loulou Boislaville, Faissal Vainduc, Vincent Ozier Lafontaine, Guy Vadeleux, Marcé et Eugène Mona. Les exceptionnels chanteurs interprètes tels Céline Fleriag, Willy Rastocle, Marie Ange Ravin(elle même), la belle Fauvette, Maud Masse, la magnifique Zaza, Tony Polomack, Claudy LARGEN, Toro Kaliko entourés des Ballets Balisier, Pomme Chanel et du Grand Ballet Martinique, ont « levé » plusieurs la salle comble avec des biguines-vidées endiablées, des complaintes de chagrin d’amour, des mazouks piqués de clarinettes, de trombone et de la lumineuse guitare de Claudy Novarre. Master Philippe Burdy à la basse et les congas djembé d’Edgard assurent méthodiquement la base rythmique de ces pétillantes orchestrations.

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Littérature : nouveautés du 9 février 2020

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Tropiques Atrium Scène nationale présente du 10 au 18 Février 2020

Musique ★ Mardi 11 – 20h

Ensemble Mimésis
Direction Nicolas Boisel
Les Huit Saisons
(Antonio Vivaldi / Astor Piazzolla)
(Salle Frantz Fanon)

Cirque : Festival Cirq’ulez, il y a tout à voir ★ du 14 au 18
Réminiscences – Vendredi 14 à 19h
(Salle Frantz Fanon)

Appuie-toi sur moi – Samedi 15 à 16h et 20h
(Plateau Salle Aimé Césaire)

Humanoptère – Mardi 18 à 19h
(Salle Frantz Fanon)

 Cinéma à Madiana ★ Jusqu’au 17 à 19h30

 Adam / Le Photographe / Noura rêve / Le Miracle du St Inconnu / Au cœur du Monde / Terminal Sud

 Cinéma à Tropiques Atrium ★ Jusqu’au 18

Les Pharaons de l’Egypte / No / Le Cercle des petits Philosophes / En balade / La Croisière du Navigator

 Exposition ★ Prolongation jusqu’au 14 Mars

 Offrandes – Philippe Bourgade

(Galerie La Véranda)

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La Banque mondiale recommande de taxer certains aliments pour lutter contre l’obésité

Le surpoids compte parmi les trois principales causes de décès dans le monde, avec 4 millions de morts chaque année.

La Banque mondiale appelle les pays pauvres et en développement, les plus concernés par le surpoids et l’obésité, à taxer les aliments mauvais pour la santé, car trop gras, trop sucrés ou trop salés, selon un rapport publié jeudi 6 février. Ce rapport « met en lumière l’importance d’une politique fiscale forte, par exemple une taxation des produits alimentaires mauvais pour la santé », souligne l’institution de Washington dans un communiqué.

La Banque mondiale enjoint également les gouvernements à développer des mesures de prévention et d’éducation (obligation d’étiqueter les aliments transformés, de réduire sel et boissons sucrées, d’investir dans des programmes de nutrition pour la petite enfance), ainsi qu’à déployer des aires de jeux dans les écoles et des voies piétonnes et cyclables.

L’obésité, qui n’est plus seulement un problème des pays riches, a triplé depuis 1975 à l’échelle de la planète, et les coûts qui y sont liés explosent pour les pays concernés. Or, les trois quarts des adultes, et 80% des enfants touchés, vivent désormais dans des pays à revenu faible ou moyen, particulièrement an Amérique latine.

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Davi Kopenawa, chaman et chef indigène : « Les Blancs détruisent l’Amazonie parce qu’ils ne savent pas rêver »

— Propos recueillis par Nicolas Bourcier —
Alors que s’ouvre à la Fondation Cartier la rétrospective de la photographe Claudia Andujar, qui a consacré son œuvre à la défense du peuple Yanomami, au Brésil, le leader indigène alerte sur les nouvelles menaces.

Entretien. Il a l’autorité naturelle d’un pape ou d’un prince, en beaucoup plus simple. A 54 ans, silhouette bonhomme, mains costaudes, Davi Kopenawa, chaman et leader du peuple indigène yanomami du Brésil, est un homme en colère. Face à la destruction de la forêt et à l’avancée meurtrière sur ses terres des trafiquants de bois et autres « garimpeiros », les orpailleurs clandestins, il sonne l’alarme aux quatre coins du monde.

En décembre 2019, à Stockholm, il a reçu le Right Livelihood Award, connu comme le « prix Nobel alternatif ». A la Fondation Cartier pour l’art contemporain, à Paris, le 30 janvier, il a ouvert la formidable rétrospective consacrée à la photographe Claudia Andujar aux côtés de l’artiste-activiste et de l’anthropologue Bruce Albert.

Lire la critique : Avec ses photographies, Claudia Andujar donne une voix aux Indiens

C’est avec eux qu’il parvint à faire démarquer, en 1992, la Terra Indigena Yanomami, un territoire de 96 650 kilomètres carrés, soit une superficie légèrement supérieure à celle du Portugal.

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Le Lamentin: carnaval 2020, les 7, 8 et 9 février

La Ville du Lamentin et l’Office de la Culture vous invitent à participer nombreux aux manifestations du carnaval du vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 février 2020. Au programme :

 – Vendredi 7 février

+ de 18h à 22h en plein air sur la place André Aliker (place de l’église) : conférence sur « l’origine des orchestres de rues lamentinois » avec en conférencier Romuald Sainte-Rose, membre fondateur du groupe Balan et le témoignage du guadeloupéen Freddy Marshall. Invités : Nico Gernet, membre et fondateur de Tanbou Bô Kannal, et, Michel Galva, membre et fondateur de Plastic System Band

+ de 18h à 22h : suite de « Média Vidé », la caravane de prévention et d’information des médiateurs de la ville organisé par l’Antenne de Justice dans les quartiers et les rues suivants : Rue Gueydon, Calebassier, Bourg, Petit Manoir (Belle Créole), Bas Mission, Four à Chaux

 

Samedi 8 février à 19h à la place Mahault : « Kalbas cho », 2ème édition du show inédit et innovant réunissant les orchestres de rues du Lamentin. Sa Ki Fèt Fèt, A Sou Yo, Petrol Band, Madjika Zwel, Ti Kadans, Cé Nou Mem et Nou Pa Sav proposeront un véritable show visuel haut en couleurs, son et lumière.

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Sur tant de chemins, Georges Castera fils (1936-2020)1

— Par Jean-Durosier Desrivières,—

Georges mouri. Mezanmi, pa gen bouch.2 Ne reste que l’encre, sa demeure. Et sa voix, réelle ou à fleur d’encre. Des mots donc, pour nous guider sur tant de chemins hantés par l’homme, le poète… Pour retrouver son esprit, son style, son goût de vivre…

Sur les chemins des langues

De toujours, il a embrassé ses deux langues – créole, français, qui l’ont tellement embrasé en retour, lui, Georges Castera fils, l’enfant qui a grandi avec « de grandes taches d’encre au cœur » (Ratures d’un miroir)3, au mitan d’un Port-au-Prince qui misait peu sur cet insolite duo linguistique-littéraire dans le paysage haïtien. Ecrivant dans la pureté de chacune de ses deux langues, il a pratiqué toute sa vie un bilinguisme d’autonomie. Au compteur : une dizaine d’ouvrages en français, plus d’une vingtaine en créole.

Jamais de mélange. Sinon quelques suggestions entre les lignes, quand l’une de ses langues se met à murmurer sous l’autre langue :

« …la mort fait mouche

sans jeu de mots

le bilinguisme entre les cuisses »

(« La lettre sur mer », Les cinq lettres)4

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Mort de Kirk Douglas : les dix films phares d’un franc-tireur à Hollywood

Kirk Douglas dans \"Spartacus\", de Stanley Kubrick (1960)Acteur à la personnalité trempée des plus populaires dans les années 1950-60, Kirk Douglas, également producteur, a tourné avec les plus grands d’Hollywood. Retour en dix films sur 70 ans d’une carrière d’exception.

Arrivé à Hollywood dans l’immédiat après-guerre, Kirk Douglas est mort, mercredi 5 février, à l’âge canonique de 103 ans, au terme d’une carrière exceptionnelle de longévité : 71 ans de cinéma, de 1946 à 2017. L’acteur, puis producteur, a tourné avec les plus grands réalisateurs de l’âge d’or d’Hollywood et au-delà : Vincente Minnelli, Billy Wilder, Howard Hawks, John Huston, Joseph L. Mankiewicz, Elia Kazan, Richard Fleischer, Stanley Kubrick ou Brian De Palma.Kirk Douglas, avec son visage coupé à la serpe et sa fossette au menton légendaire, était reconnaissable entre tous. Il a excellé dans tous les genres : comédie, drame, western, péplum, guerre, ou aventure.

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Sciences sociales : nouveautés du 04 février 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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