— Par Thomas Davies(*) —
L’explosion de la demande d’avocats en Europe et en Amérique du Nord a entraîné un triplement de la production mondiale en un peu plus de 20 ans. Un succès de plus en plus controversé du fait de l’impact environnemental de sa culture et de son commerce dans le monde entier. Cette réalité n’est certes pas inhérente à l’avocat lui-même, ce fruit qui peut malgré tout faire partie d’un régime alimentaire durable et sain. Elle reflète plutôt certains problèmes profondément enracinés associés à leur production.
Les avocats sont originaires d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, où le climat chaud et tempéré offre des conditions de croissance idéales. Il existe des centaines de variétés, mais celle que la plupart d’entre nous connaissent aujourd’hui est la variété Hass, dont l’origine remonte à un seul arbre planté il y a près de 100 ans en Californie. La popularité croissante de l’avocat au cours des dernières décennies s’explique en partie par le fait qu’il est considéré comme un « superaliment ». Bien que certaines allégations de santé aient pu être exagérées, l’avocat est en effet une bonne source de vitamines, minéraux et graisses insaturées, qui lui confèrent sa texture crémeuse et satisfaisante.