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Nuits Caraïbes : festival de musique classique

17 février 2018
Maison du Maud’huy à Saint-François (1873)

€ – 80,00>€

A l’origine terre du Comte éponyme, le Maud’Huy devient la propriété d’une dynastie d’industriels exploitant la sucrerie Sainte-Marthe. La maison principale est bâtie en 1873, sur un plan caractéristique de la maison coloniale.Elle est rehaussée d’un étage par Amédée Huyghes Despointes qui devient propriétaire de l’ensemble en 1960. L’intérieur est enrichi d’un mobilier en bois local (mahogany et acajou), typique des îles anglophones et francophones de la Caraïbe (fauteuils-planteurs, berceuses, lits à colonnes, table à manger Regency, etc.).

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« Erzulie Dahomet, déesse de l’amour » dans une mise en scène maîtrisée et inspirée.

— Par Michèle Bigot —

Texte de Jean-René Lemoine, M.E.S. Nelson-Rafaell Madel,

Théâtre Aimé Césaire, Fort-de France, février 2017

Le mélodrame de Jean-René Lemoine, Erzuli Dahomey, déesse de l’amour, est avec Médee, poème enragé l’une des deux pièces les plus connues du dramaturge haïtien Jean-René Lemoine. Après avoir reçu le prix SACD de dramaturgie de langue française en 2009, elle est entrée au répertoire de la Comédie française en 2012. La mise en scène qu’en propose Nelson-Raphaell Madel a été proposée à Paris au Théâtre 13 en octobre 2016. Le dramaturge haïtien revisite les classiques du théâtre à la lumière du métissage culturel, leur conférant une force nouvelle et une portée inédite. Ici on pense à Les Bonnes de Genêt, pour ne rien dire de l’influence esthétique d’Almodovar.

Mais ce qui est inédit dans Erzuli Dahomey, c’est le mélange des genres: l’auteur parle d’ailleurs à son sujet de « comédie tragique »: tout en se glissant dans le genre du vaudeville, il cherche à en récuser la forme et le sens.

On résumera l’histoire à grands traits: Victoire, une actrice vieillissante reconvertie en veuve et mère de famille respectable vient d’apprendre la mort de son fils Tristan.

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« Erzuli Dahomey, déssse de l’amour » : le théâtre antillais sur la bonne voie

— Par Roland Sabra —

Le fantôme d’un mort apparaît dans une maison frappée par le deuil sans être celui qui doit être enterré dans le caveau familial. Fantôme d’un autre, celui d’un autre monde, proche et éloigné, étrange et familier, manifeste et refoulé il est celui d’un fils. Cela suppose une mère. L’un ne va pas sans l’autre. En tout lieu et en tout temps. Afrique, Europe et Caraïbes. Blancs, noirs et métisses confondus. Là est l’essentiel, tout le reste est secondaire. La filiation voilà la grande affaire. Tel semble être une des thématiques récurrentes des œuvres de Jean-René Lemoine. Il en est d’autres corrélatives comme la demande infinie et toujours croissante d’un amour dont le sol se dérobe avec le temps. Éloignement inéluctable. Nostalgie d’un temps qui n’est plus, et qui sans doute n’a jamais été. La première pièce qu’il n’aura pas écrite et que va monter Jean-René Lemoine est La Cerisaie de Tchekhov⋅ Dans Erzuli Dahomey l’ancrage des personnages n’est pas à un passé révolu il est est à des préjugés, des dénégations⋅

Lire : « Face à la mère » entretien avec Jean-René Lemoine

Victoire Maison, ex-comédienne, la cinquantaine mène une vie retirée avec ses deux enfants jumeaux, Sissi et Frantz, seize ans d’âge, leur précepteur, le Père Denis, frère de son mari décédé.

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Erzuli Dahomey, déesse de l’amour de Jean-René Lemoine, m.e.s. Nelson-Rafaell Madel

Les 16, 17 & 18 février 2017 à 19 H 30 au T.A.C.

La pièce
Victoire Maison, la cinquantaine, mène une vie décente et retirée de veuve dans la petite commune de Villeneuve en Europe. Fanta, sa bonne antillaise, est bouleversée par la mort de Lady Di. Frantz et Sissi, ses jumeaux de seize ans, le sont aussi, ils admirent le destin tragique de la princesse. Victoire apprend la mort de son fils aîné, Tristan, dans un crash d’avion.

Lire : Avec « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour » et après « Médée-Kali », le M’Acte démontre sa volonté de rapprocher les différentes cultures. — Par Scarlett Jesus —

Peu après l’enterrement de ce dernier, surgit brusquement Félicité Ndiogomaye Thiongane, une femme sénégalaise venue réclamer le corps de son fils West.

Voir la vidéo ci-après

Si West est ce fantôme qui trouble les nuits agitées du Père Denis – le précepteur des jumeaux –, n’est-ce pas lui qui repose aussi dans le caveau familial ? Mais dans ce cas où est Tristan ? Tout a désormais changé de face dans cette maison.

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Le festival des Petites Formes » – Un Bilan

— Par Selim Lander —

Pour la deuxième année consécutive, Tropiques Atrium Scène nationale a organisé dans la deuxième quinzaine de janvier un festival de théâtre qui se caractérise à la fois par l’économie de moyens (un ou deux comédiens au maximum dans chaque spectacle) et une présence massive des créations antillaises avec L’Aliénation noire de et avec Françoise Dô en ouverture le 17 janvier, Circulez de José Jernidier qui joue accompagné de son frère Joël le 21 janvier, Médée Kali de Laurent Gaudé avec Karine Pedurand le 24 janvier, Le But de Roberto Carlos de Michel Simonot avec Elie Pennont dans une MES d’Hassane Kouyaté. Unique exception un spectacle venu de Suisse, Le Relais de et avec Patrick Mohr. À noter que la plupart de ces spectacles ont été également présentés « en communes ».

François Dô dans L’Aliénation noire

Françoise Dô, jeune martiniquaise, est la lauréate du concours d’écriture théâtrale lancé par Tropiques Atrium en 2016 ce qui lui a valu une aide à la création. Elle signe cependant elle-même la MES, ce qui semble confirmer qu’ « aux âmes bien né/es, la valeur n’attend point le nombre des années », comme dirait un certain Corneille.

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Le théâtre, quand la femme reconquiert sa parole

— par Janine Bailly —

Sur les tréteaux foyalais, trois figures de femmes ont pris corps et vie en ce mois de janvier, si différentes dans leur singularité, et pourtant si proches dans leur combat pour être au monde : il y eut l’Antigone, de Sorj Chalandon, à ressusciter dans Beyrouth soumise à la fureur guerrière des hommes, sœur de l’Antigone antique qui, bravant la volonté du roi Créon, de ses mains grattait la terre pour donner à son frère Polynice une digne sépulture. Puis vint la Médée Kali de Laurent Gaudé, figure triangulaire revisitant les mythes, faite de Méduse à la chevelure de serpents qui pétrifie les hommes, de Kali la déesse meurtrière aux multiples bras, de Médée enfin, amante, épouse et mère assassine, qui par son crime fait expier à Jason sa trahison, qui revient chercher les corps de ses enfants et de ses mains nettoie compulsivement le marbre du tombeau. La troisième, mais non la moindre, se nomme Jaz, qui nous ramène à des temps plus universels.

L’écriture dramatique de Koffi Kwahulé a pu être qualifiée de déambulatoire, et c’est bien la déambulation de la femme violée que nous suivons sur scène, dans la représentation de la pièce Jaz, que nous proposent pour quelques soirs, au théâtre Aimé Césaire, Jandira Bauer et ses acteurs.

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Festival des Petites Formes 2 ème édition. Bilan d’étape

À voir, à boire et à manger !

— Par Roland Sabra —

Presque toujours à la fin des représentations étaient offerts aux spectateurs thé parfumé et galettes de manioc . Une bonne idée. L’occasion de dire autour de ce qui avait été proposé. Ou de n’en rien dire…

Tout a commencé par « L’aliénation noire » avec des avis « globalement positifs » qu’on1 lira ici et .

Le second soir on1 a ( j’ai ) touché le fond de l’ennui et de la honte. L’ennui n’est rien, reste la honte. La honte pour ces comédiennes et comédiens en apprentissage qui lisaient des textes qui n’avaient été l’objet d’aucune lecture à la table, d’aucune explication, d’aucune analyse et auxquels ils ne comprenaient rien. Comment une telle chose a -t-elle pu être, montée, montrée et par quel manque de vigilance ? L’image de Tropiques-Atrium s’est assombrie ce soir là. Le titre ? « Dommages à Vincent Placoly ».

Puis il y eut «  Circulez » auquel « on » (je) n’ajoutera pas le trop facile « Y’a rien à voir ». Selim Lander en a fait une critique plutôt flatteuse.

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Un « Festival des petites formes » au féminin, premier temps

— par Janine Bailly —

Le festival des petites formes, deuxième du nom, proposé par Tropiques Atrium Scène Nationale, met heureusement en lumière(s) les artistes antillais, que leur voix emprunte, pour se faire entendre, la forme théâtrale, la forme poétique ou la forme musicale. Et les femmes y ont cette année plus que droit de cité, une place de choix !

C’est à l’une d’entre elles que revint, à la salle Frantz Fanon, l’honneur d’ouvrir la manifestation. Et ce fut pour tous une découverte, celle d’une jeune femme, écrivaine et comédienne au talent prometteur, Françoise Dô qui interpréta sur scène le texte grâce auquel elle a été sacrée lauréate du concours En avant la création de Tropiques Atrium. Avec L’Aliénation Noire, elle conquit son public, jouant pour lui, avec élégance et justesse, avec humour aussi, les bonheurs et les affres de l’exil, du pays où l’on naît à celui où, par les vicissitudes de l’existence, l’on est un jour appelé à vivre. Nous disant la dure conquête d’une identité singulière, de celle que l’on prétend nous forger à celle que soi-même on travaille à se bâtir, seule ou avec les autres, dans la douleur ou dans la joie !

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Festival des petites formes

Du 17 au 29 janvier 2017

Spectacles à Tropiques Atrium à 20h

L’Aliénation noire le 17
Circulez ! le 21
Médée Kali le 24
Le but de Roberto Carlos les 27 et 28
Sous le Chapiteau – Schœlcher ex Espace Osenat
Hommage à Vincent Placoly le 18 à 19h
Lauréats – de 25 ans, Prix Etc_Caraïbele 19 à 19h
L’Aliénation noire le 19 à 20h30
Nuit de la poésie avec Nicole Cage & Widad Amra le 20 à 19h
Le Relais le 26 à 20h
Circulez ! le 29 à 16h
 
Territoires en Culture
Circulez ! – le 26 à 19h30 – Centre culturel du bourg
Circulez ! le 27 à 19h30 – Centre culturel Basse Gondeau
Circulez ! le 28 à 19h – Centre culturel Petit Bambou
Le Relais – au François

Voir le détail ci-dessous

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La Fabrique à Chansons n°2

La Sacem s’engage auprès des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Elle accompagne le renouvellement des répertoires et soutient les artistes à toutes les étapes de leur carrière et de leur développement.

Le soutien à la création passe notamment par l’aide à l’autoproduction, l’accompagnement de carrière, les bourses, les résidences à la création de musique originale. De nombreux autres dispositifs confortent chaque année des centaines de nouveaux projets.

Gilbert Coco – Martine Sylvestre – Gilles Petrus/Jil Petrus – Medhi Gerville/Meddy Gerville – Teddy Gangama/Teddy Iafare-Gangama – Gilles Lauret – Mamisolofo Rakotonanahary/Mamiso – Eric Le Louvier – Jérôme Kayser – Joël Lutbert – Frédéric Bellayer – Rose-Hélène Demasy/Katy Alyzée La Trobadora

 LA MARTINIQUE

Jérôme Kayser

Académie de la Martinique, École Felix Lorne

Jérôme Kayser est musicien professionnel. Avec une formation universitaire en musicologie, des études musicales au conservatoire et la maitrîse de la MAO, il enseigne la guitare, le chant et la direction de chœur depuis 1989. Il mène en parallèle un parcours de musicien accompagnateur, d’acteur-figurant et d’auteur-compositeur-interprète. Son album Romance des Alizés est sorti en 2012.

Joël Lutbert

Académie de la Martinique, École Clémence Caristan

Joël Lutbert est auteur-compositeur et guitariste.

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Festival Kanoas : temps dédié au théâtre de la Caraïbe en Île de France

11, 12 & 13 novembre 2016

festival_kanoasAu-delà des silences, le Festival KANOAS résonne comme une porte ouverte sur l’espérance et la rencontre d’un monde beau à venir.

Kanoas est inspiré du nom que les Arawaks donnaient aux embarcations qui leur permettaient de naviguer d’île en île.
Il se nourrit des pulsations sélectives qui font la Caraïbe; il porte la trace et le devenir, engendre la forme, le rire, le verbe… il transcende les pleurs pour en faire un bouquet sans porte ni frontière.
Le Festival KANOAS est notre invitation à goûter le privilège de la connivence que les artistes extirpent du chaos.
Jean-Michel MARTIAL
Le Festival Kanoas invite les arts vivants de la Caraïbe et du monde à voyager jusqu’à vous.
En cette année 2016, ils nous viennent de Cuba, de la Guadeloupe et de la Martinique, des Comores, de Mayotte, mais aussi de Montpellier ou de Paris…
Une programmation foisonnante où se mêlent contes, danses, lectures et théâtre dans un esprit de rencontre, d’ouverture et de partage.
Au-delà des limites et des frontières, nous transcendons les différences pour le plaisir de l’ailleurs et de la découverte.

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La Maison Rouge : Lagrimante

Le 30 septembre 2016 à 19 h

lagrimante-2La Maison Rouge : Maison des Arts à le plaisir de vous présenter le vendredi 30 septembre 2016 à 19h la pièce « LAGRIMANTE ».

Le Groupe Experimental de Danse Contemporaine, dans le cadre de sa politique d’ouverture, accueille à la Maison Rouge : Maison des Arts le chorégraphe colombien John FANDIÑO de la compagnie Kalusdanza. Il présentera la pièce chorégraphique
« Lagrimante » coécrite avec la chorégraphe martiniquaise Christiane EMMANUEL et interprétée par Ricardo MIRANDA, Fabrice VAILLANT aka « Flexx »et John FANDIÑO.

Cet événement se déroulera le vendredi 30 septembre 2016 à 19h à La Maison Rouge : Maison des Arts au 1 Rue Amédée Knight – Quartier Terres Sainville – 97200 Fort-de-France.

La conférence étant gratuite et les places limitées, la réservation est obligatoire par mail : lamaisonrouge97200@gmail.com au plus tard le vendredi 30 septembre à 12h00

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Quand j’étais Charles

— Par Michèle Bigot —

qd_j_etais_charlesTexte et mise en scène de Fabrice Melquiot

Avec Vincent Garanger

Le Préau CD de Normandie-Vire

Quand j’étais Charles, la pièce de F. Melquiot, mise en scène par ses soins vient de connaître sa dernière représentation (24/05/2016) au théâtre du Préau à Vire, après une création en 2013 dans le Bocage normand dans le cadre du PNR (Pôle National de Ressources du spectacle vivant en milieu rural) et à Vire et deux années de tournée, où elle a connu un succès toujours renouvelé (Avignon en 2014, Neuchâtel, Nancy, Thionville, Le Havre, Saint –Denis, Colmar, Marseille, Saint-Étienne en 2015). Si je vous en parle ici c’est parce qu’on espère bien que cette dernière n’était que provisoire et qu’une nouvelle tournée aura lieu.

Vincent Garanger est seul en scène, il interprète le rôle de Charles, le mari amoureux et mal-aimé de sa femme Maryse. La scène se passe à Clamecy, dans ce qu’on appelle la « France profonde ». Charles est un commercial spécialisé dans la vente de machines agricoles. Mais sa passion c’est le karaoké, et plus précisément l’interprétation des chansons de Charles Aznavour.

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Barockissimo : costumes en scène

barockpssimoPour son 10e anniversaire, le Centre national du costume de scène rend hommage aux Arts Florissants.

Le Centre national du costume de scène est la première structure de conservation, unique en France comme à l’étranger, à être entièrement consacrée au patrimoine matériel des théâtres.

Il a pour mission la conservation, l’étude et la valorisation d’un ensemble patrimonial de 10 000 costumes de théâtre, d’opéra et de ballet ainsi que de toiles de décors peints, déposés par trois établissements nationaux, la Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française et l’Opéra de Paris, auxquels s’ajoutent de nombreux dons.
Histoire

Il a été implanté dans l’ancien quartier de cavalerie, le Quartier Villars, dans la quartier de la Madeleine (Moulins). Situé sur la rive gauche de l’Allier, il fait face à la ville et à son quartier historique. La caserne militaire a été construite au XVIIIe siècle et est classée monument historique grâce à ses magnifiques escaliers de grès jaune et rose.

La restauration du bâtiment par François Voinchet, architecte en chef des monuments historiques, s’est accompagnée de la construction d’un nouveau bâtiment pour les réserves de costumes (1 730 m2), dessiné par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

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« Rialta ou la nostalgie de l’amour », un roman de Michel Redon

rialta_michel_redonAdrien est le propriétaire d’un tableau qu’il a récemment acheté lors d’une exposition de peinture haïtienne : le portrait d’une femme nue allongée sur un canapé rouge. Il le place aussitôt dans sa chambre. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la femme nue a une histoire. Elle est Rialta, fille de Saint-Domingue, belle femme toujours amoureuse et aimée, qu’un peintre haïtien un peu sorcier a enfermée dans un tableau en faisant son portrait en 1928. Depuis, elle vit dans le tableau. Elle raconte ses amours d’autrefois et aussi celles qu’elle a regardées au gré de ses changements de propriétaire Santo-Domingo, Port-au-Prince, Salvador de Bahia, Londres, l’Italie, Paris… Mais quand elle découvre Adrien, elle sait que c’est lui sa nostalgie de l’amour. Simple image d’aquarelle certes mais jalouse, elle chasse une à une les femmes qu’il rencontre, jusqu’à la venue de Génie…

Ce roman à l’écriture à la fois agréable et sensuelle nous fait redécouvrir la beauté du désir, de l’amour et nous propose, à travers l’équilibre tendre des personnages hommes et femmes, de nous laisser porter bien volontiers par la nostalgie de l’amour…

MOTS DE LECTEUR :

« Un véritable coup de cœur ce récit, de la littérature comme on aime !

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Conférence dansée, « BOW’T TRAIL » à la Maison Rouge

Vendredi 22 janvier 2016 à 19h

conf_dansee_22-01-16La Maison Rouge : Maison des Arts entame sa programmation 2016 en danse et en musique en vous conviant à sa première conférence dansée, « BOW’T TRAIL » le Vendredi 22 janvier 2016 à 19h

Dans le cadre de ses résidences d’artistes et d’échanges socio-culturel, La Maison Rouge : Maison des Arts accueille la chorégraphe-danseuse montréalaise Rhodnie Désir accompagnée de l’artiste tambouyé Alain Pinel-Féréol (Martinique). Elle vous présentera le projet BOW’T TRAIL dans son ensemble, puis une restitution du fruit de cette première étape de recherche et enfin, la chorégraphe vous proposera un échange autour de sa démarche artistique.

Pour Désir, l’étymologie du mot BOW’T (bateau) s’inspire de “bow” qui signifie en anglais s’incliner, mais qui désigne également la proue d’un navire.

Désir soulève le propos de la psyché du migrant, qu’il s’agisse d’un exil volontaire ou involontaire. Avec force et comme un cri de liberté, elle porte le poids de ceux qui ont quitté leur terre. Un miroir universel entre celui qui fut enchainé et déporté contre son gré et cet autre qui a choisi de plier bagages; mais qui gardent toujours en eux, l’ancrage d’une terre du passé.

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Coupe Davis: France-Canada se jouera bien en Guadeloupe. L’État prendra en charge une partie de l’événement…

La Guadeloupe accueillera bien le premier tour de la Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada début mars, épilogue de négociations qui lui permettront de faire financer par l’Etat une partie de la rénovation du vélodrome de Baie-Mahault, devant accueillir l’épreuve.

«La Coupe Davis aura bien lieu à Baie-Mahault», a indiqué dimanche soir à l’AFP le secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard, très engagé avec son ministre de tutelle Patrick Kanner dans les négociations qui ont permis d’aboutir à cet accord.

Le nouveau président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus (DVG), avait exprimé vendredi des réticences face au coût de l’événement, qu’il évaluait à 4,5 millions d’euros, bien au-delà du 1,5 million — dont 1 million à la charge de la région — estimé par la Fédération française de tennis (FFT).

Les patrons de la FFT ont eu le week-end pour revoir leur copie et réévaluer «à la marge» le cahier des charges, selon M. Braillard. Parallèlement, MM. Braillard et Kanner ont assuré au nouveau président de région, soucieux en début de mandat de préserver les finances publiques, de l’aide ponctuelle de l’Etat pour la rénovation du vélodrome Amédée-Détraux de Baie-Mahault, une aide «à dissocier, selon Thierry Braillard, de l’organisation de la Coupe Davis.»

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Pour le secrétaire d’Etat aux Sports, France-Canada aura bien lieu en Guadeloupe

— Par Christophe Remise —

davis_coupeThierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, affirme ce dimanche que le premier tour de Coupe Davis de tennis entre la France et le Canada aura bien lieu en Guadeloupe.

France-Canada aura bel et bien lieu en Guadeloupe, comme prévu. C’est ce que le secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard, a confirmé auprès de l’AFP ce dimanche. Le bureau fédéral de la Fédération Française de Tennis (FFT) avait attribué l’organisation de ce premier tour de la Coupe Davis à la Guadeloupe en décembre dernier. Une rencontre qui doit avoir lieu au Vélodrome Amédée-Détreaux de Baie-Mahault du 4 au 6 mars prochain. Mais les élections régionales ont eu lieu depuis et le nouveau président du Conseil Régional, Ary Chalus, a remis en cause la tenue de l’évènement sur le sol guadeloupéen. En cause, selon lui, un coût total de 4 millions d’euros pour l’ensemble de l’opération, alors qu’il était au départ question que de 1,5 millions d’euros.

Un calcul jugé «fantaisiste» par le prédécesseur de M. Chalus, Victorin Lurel, qui ne voit là qu’une «une manœuvre politicienne grossière».

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Comprendre les différentes facettes du métier de danseur et chorégraphe

Professeur : Delphine Bachacou
Ouvert à tout public

De 9h à 12h du 27 octobre au 30 octobre 2015 à la Maison Rouge – Maison des Arts – 1 rue Amédée Knight – Terresainvilles – 97200 Fort-de-France.
Inscriptions : 0596 71 45 96 – lamaisonrouge97200@gmail.com

Contenus
Il s’agit de découvrir les différentes facettes du métier de danseur et chorégraphe à travers l’exploration des procédés de création et de transmission de la compagnie Difé Kako. Ainsi, les stagiaires pourront se confronter aux procédés de création de Chantal Loïal en traversant différentes pièces chorégraphiques mais pourront aussi plonger dans les projets d’éducation artistique et culturelle menés autour des spectacles.
L’atelier alternera entre moment de travail individuel et collectif, moment de pratique de la danse et moment d’apport théorique. Ainsi, les participants pourront traverser la danse mais aussi être amené à comprendre la mise en place de projets artistiques et pédagogiques mêlant différentes cultures.

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« Stage Intensif de DanseS et d’atelier Bèlè » 3ème édition

stage_danse-2Robert Régina présente la deuxième semaine du « Stage intensif de DanseS et d’atelier Bèlè 3ème édition » qui se déroulera du 10 au 15 août 2015 inclus avec des cours à des prix toujours aussi imbattables !!!!!!
****NOUVEAU : Un service de garderie a été mis en place cette année pour les enfants de 3 à 10 ans pendants que vous profitez de vos cours!!!
***72 cours vous seront proposés, pas moins de 100 heures de cours en deux semaines !!!
Le rendez-vous est toujours donné à :
La Maison Rouge : Maison des Arts
1 rue Amédée Knight – Quartier Terres Sainville
97200 Fort-de-France
Les cours seront dispensés par :
– Heel Move by Mùmù® (marche et danse sur talon) / Stretching : Murielle Bedot
– Street Jazz / Zumba® / Stretching : Sandra MadiSsa Martel Vzs
– Danse afro / stretching : Akosua Ijo aka Rita Ravier
– Hip-Hop – Dancehall : Flexx Vaillant
– Bèlè / Gym Bèlè / Jazz / Stretching : Robert Régina

Pour les inscriptions et renseignements, contacter :

Robert Régina : 0696 94 05 05 (appel, sms ou whatsapp)
ou par mail à lamaisonrouge97200@gmail.com

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Avignon 2015 (9) : Corps meurtris, esprits troublés – Aïda Asgharzadeh, Côme de Bellescize, Lars Noren, Lacan

—Par Selim Lander —

Quatre pièces sur les corps et les esprits souffrants, que ce soit par suite des ravages de la guerre, d’un accident de la route ou d’une maladie mentale.

Les Vibrants

Les VibrantsCette pièce justement ovationnée par la presse et le public l’année dernière, de retour en Avignon pour une deuxième saison, est celle que nous  classons en premier parmi toutes celles que nous avons vues jusqu’ici. On y trouve tous les ingrédients nécessaires, à notre sens, pour réussir dans un certain théâtre, de moins en moins présent de nos jours, il faut le dire, bien que toujours très prisé des spectateurs : un propos pertinent et prenant, une langue qui n’est ni celle de l’écrit, ni celle de l’oral mais bien celle du théâtre, une histoire bien tournée qui ménage des surprises, des comédiens affutés qui respirent le bonheur de jouer, même dans le malheur, un décor capable de créer l’illusion que nous sommes bien là où dit le texte, sans qu’il ait besoin pour autant d’être réaliste, enfin une musique et des lumières intervenant à bon escient sans nécessairement se faire remarquer.

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« Moi… Marie Philomène Roptus, dite Surprise, dite Lumina Sophie »

29 mai 2015 19h à La Maison Rouge

lumina_sophie-2La Maison Rouge : Maison des Arts vous présente  « Moi… Marie Philomène Roptus, dite Surprise, dite Lumina Sophie », solo chorégraphique interprétée par Christiane Emmanuel. Ce solo a été dansé dans le bagne de Saint-Laurent du Maroni en Guyane lors du festival les Tréteaux 2013 organisé par Ewlyne Guillaume et Serge Abatucci. A cette occasion, nous recevrons l’historienne, Marie-Hélène LEOTIN qui nous fera l’honneur de présenter Lumina Sophie, héroïne de notre histoire.
«Lumina Sophie dite « Surprise » est sans conteste l’une des figures emblématiques de la résistance et de la révolution sociale martiniquaise.  Issue d’un milieu modeste elle grandira dans un contexte d’abolition post esclavagiste mais surtout dans un courant socio politique très vif. Cette jeune femme courageuse et solidaire sera acteur d’évènements majeurs de notre île.»

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« Impérissable Trajectoires marines »

Conférence dansée – Samedi 9 Mai, 20h Salle La Purgerie

imperissables_trajectoiresRésidence de création
Le Domaine de Fonds Saint-Jacques, Centre Culturel de Rencontre accueille en résidence de création Marlène Myrtil Cie Kaméléonite) du 27 avril au 9 mai 2015. : Marlène Myrtil, chorégraphie Interprétation Myléne Wagram & Marlène Myrtil
D’après le texte « Humus » de Fabienne Kanor > Fred Libar, régie Musiques Soul Keita, Marian Hill & David Gore
Par un lien profond entre le texte et la danse, Mylène Wagram et Marlène Myrtil ré-actualisent une nature impérissable de l’humanité. Quel rapport étroit subsiste-t-il entre l’écriture et le mouvement, entre le mot et le geste ? Ils caractérisent si bien notre histoire, notre humanité, notre identité…
«Impérissable – Trajectoires marines», une conférence dansée qui ravive nos mémoires, nos désirs de sauvetage, de résistance et d’émancipation.
Inspirée d’Humus, ouvrage de Fabienne Kanor, cette forme de spectacle vivant rend un hommage vibrant et dansant à l’acte héroïque de onze femmes en tentative d’échappée du bateau « Soleil ».
Fondée par Marlène Myrtil, la compagnie Kaméléonite développe un travail de création chorégraphique & des projets pédagogiques depuis 1998 en France, 2008 en Martinique.

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Oxana Chi danse d’île en île

— Par Layla Zami —

neferet_itiVendredi 12 décembre 2014 à 19h

La Maison des Arts / La Maison Rouge
1, rue Amédée Knight
Quartier Terres Sainville
97200 Fort-de-France
Entrée libre

Pour cette création originale, Oxana Chi nous invite à voyager sur les pas d’une icône africaine. Fidèle à l’image de la pharaonne égyptienne connue sous le nom de Nefertiti – dont le nom originaire, Neferet iti, signifie « La beauté est venue », la danseuse germano-nigériane déploie toute la grâce de son art pour narrer l’histoire de cette célèbre figure.

Cette géopoét(h)ique dansée tisse de multiples inspirations. Capoeira, danse spirituelle soufie, danses ouest-africaines, hip-hop, et Raks Sharki égyptien, sont autant de sources dans lesquelles la chorégraphe puise pour s’exprimer dans son propre langage, une fusion contemporaine et colorée. Un mélange qui prouve qu’ Oxana Chi porte bien son nom qui signifie « l’énergie voyageuse ».

Le buste de Nefertiti est enfermé depuis 102 ans dans un musée allemand. L’Allemagne, méprisant les demandes de restitution de l’Egypte, tire un grand profit lucratif de cette icône qui attire les touristes du monde entier.

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La danse et le chant au cœur du quartier… début des cours le 8 octobre 2014

maison_rougeLe projet de « La Maison Rouge : Maison des Arts » est un projet que je nourris depuis plus de 20 ans.
Pourquoi 20 ans ? Parce qu’il me fallait être prête, suffisamment mûre, riche d’expériences chorégraphiques et autres pour me lancer. Durant toutes ces années, j’ai analysé, écouté, chorégraphié échangé avec d’autres pratiques artistique, tissé et consolidé des liens avec des chorégraphes de différents pays.
Maintenant je me suis donnée les moyens d’avoir un outil de travail, en m’installant dans la maison familiale où je suis née et où j’ai grandi. Cet espace est tout d’abord le lieu d’entrainement et de recherche de la Compagnie, mais aussi un atelier de pratiques artistiques ouvert aux enfants, parents et voisins du quartier des Terres Sainville.
Christiane EMMANUEL

  • Favoriser l’accès à la vie culturelle et la mixité sociale en dédiant cet espace à toute personne qu’elle soit des Terres Sainville ou pas, afin de créer une dynamique intergénérationnelle et sociale
  • Impliquer les habitants des Terres Sainville et tout autre participant dans les projets de création culturelle
  • Développer des projets d’éducation artistique et culturelle avec les établissements scolaires
  • Permettre l’amélioration des relations entre parents- et enfants par l’organisation de cours destinés aux parents et d’ateliers en famille
  • Fédérer des vocations, par le biais de stages, d’ateliers…Bèlè, Danse Contemporaine, Initiation à la danse Classique, danse Jazz, Hip-Hop, Chant et techniques vocales

Cours et ateliers de 6 à 16 ans

Début des cours le 8 octobre !

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