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Ou comment interroger l’absence de diversité sur les plateaux de théâtre*

— Par Claire Diao —

acteursLundi 30 mars 2015, le Théâtre de la Colline de Paris, en partenariat avec la Fondation Edmond de Roschild et la Fondation SNCF, organisait une lecture de texte de la première promotion de sa formation théâtrale Ier Acte, précédée par une table-ronde autour de l’absence de diversité sur les plateaux de théâtre français. Compte-rendu d’un débat musclé.
Ils sont plusieurs centaines, en ce 30 mars 2015, les curieux et les passionnés, professionnels ou amateurs, acteurs, metteurs en scène, scénographes, techniciens ou simples spectateurs, à venir assister à une table-ronde sur l’absence de diversité sur les plateaux de théâtre français.

Dans la rue Malte-Brun du XXe arrondissement de Paris, les participants fument une cigarette, discutent, se saluent puis se pressent dans le hall et l’escalier pour faire la queue, retirer leur invitation, puis s’installer dans le Grand Théâtre de La Colline – théâtre national.

Sur la scène, Firoz Ladak, directeur général des Fondations Edmond de Rotschild; Zinedine Soualem, comédien de théâtre et cinéma; Frédéric Hocquard, directeur d’ARCADI Île de France (1); Monia Triki, chargée des mécénats à La Colline; Laure Adler, journaliste et modératrice de la table-ronde; Eric Fassin, sociologue, professeur à l’Université Paris 8 et chercheur au Laboratoire d’études de genre et de sexualité (LEGS); Jean-Baptiste Anoumon, comédien; Marianne Eshet, déléguée générale de la Fondation SNCF et Stanislas Nordey, metteur en scène, directeur du Théâtre National de Strasbourg et directeur artistique du programme Ier Acte sont installés face à la salle.

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« The island », mise en scène de H.K. Kouyaté : un très bel objet théâtral

— Par Roland Sabra —

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C’est la deuxième pièce de ce trio d’auteurs sud-africains qu’il nous a été possible de voir en Martinique en l’espace de cinq ans. En effet, en mai 2010 le public martiniquais qui avait répondu présent avait été été subjugué par « Sziwe Banzi est mort » , mis en scène par Peter Brook, excusez du peu! C’est donc avec un apriori tout à fait favorable que l’on a retrouvé ses trois auteurs et le comédien Habib Dembélé accompagné cette fois par Hassane Kassi Kouyaté, comédien, metteur en scène, musicien et directeur de l’Atrium, entre autres. C’était, ce soir là à Fort-de-France, la 384ème représentation de cette mise en scène déjà jouée dans 43 pays!

The Island est une pièce de théâtre sur le théâtre, une pièce de théâtre dans le théâtre mais qui ne parle du théâtre que de façon accessoire, comme un prétexte pour dire l’essentiel. Cet essentiel qui ne relève pas du débat d’idées, de l’affrontement philosophique, de divergences affichées et assumées sur une vision du monde, mais qui est  plus prosaïquement celui de la survie au quotidien dans la tristement célèbre prison de Robben Island, celle-là même où furent emprisonnés Mandela, Sisulu, Mbeki au temps de l’apartheid.

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Martinique Jazz Festival – 20ème édition

— Par Selim Lander —

martinique-jazz-festival-2014-6kvrProgrammation éclectique du festival de jazz de la Martinique pour sa 20ème édition, avec un partage équilibré entre formations martiniquaises et importées. Le décor planté sur la scène de la grande salle de l’Atrium était particulièrement réussi : de grandes voiles rectangulaires ; un écran sur lequel grossissaient des notes dessinées en relief – croches ou doubles croches – ainsi que des clefs de sol, donnant l’illusion qu’elles se rapprochaient des spectateurs ; un éclairage vif sans être agressif avec des jeux de couleurs qui variaient selon les groupes. Enfin et surtout un public nombreux et même, événement rarissime, une salle comble le 6 décembre au soir (pour une jauge de 939 places).

Faute d’avoir pu assister aux six soirées (plus un « brunch » dans les jardins du Conseil Régional le dimanche 7), nous dirons quelques mots seulement des formations qui se sont produites le jeudi 5 et le vendredi 6. Commençons par le pianiste Bob James et son quartet qui a clôturé en beauté les concerts de l’Atrium, en deuxième partie le 6.

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Contrastes : « Rituels vagabonds » et « Rhapsodie nègre »

— Par Selim Lander —

Rhapsodie nègreC’est un programme plutôt hétéroclite qui nous était proposé ce vendredi 28 novembre pour l’un des derniers spectacles de l’Atrium, avant sa fusion avec le CMAC dans une entité nouvelle. Hétéroclite mais sympathique et l’on est sorti avec une impression favorable, le professionnalisme et la qualité de la deuxième partie ayant fait oublier le côté quelque peu amateur de la première. Deux morceaux donc, animés par une quinzaine de danseuses et danseurs chorégraphiés par Josiane Antourel. Aucun rapport possible entre ces Rituels vagabonds qui viennent en premier et se closent sur une évocation de la vie quotidienne aux Antilles antan lontan après avoir présenté sur un mode humoristique les tribulations des voyageurs aériens – et la  Rhapsodie nègre qui suit, illustrant quelques étapes de l’histoire de l’esclavage depuis le rapt en Afrique jusqu’à l’abolition en passant par la traversée de l’Atlantique et l’existence des esclaves aux îles.

On peut passer sans s’arrêter sur les séquences « transport aérien » qui ne laisseront pas un souvenir impérissable. Le spectacle devient plus séduisant dans la séquence intitulée « An lakoua », en particulier la danse des tabourets, tout à fait charmante.

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« Rup_ture » ou l’abstraction corporelle

Par Selim Lander

ruptureAprès la Machine à beauté, la semaine dernière, un spectacle de théâtre programmé par l’Atrium, la salle Frantz Fanon est à nouveau comble pour un spectacle du CMAC, cette fois, la dernière création de la compagnie guadeloupéenne Lénablou (comme sa chorégraphe, Léna Blou). Le plateau est divisés en deux : devant un écran blanc disposé en biais, à jardin, un tapis blanc carré sur lequel évolueront les quatre danseurs ; à cour deux musiciens avec leurs instruments (contrebasse et batterie) qui viendront se surajouter à la bande son. Celle-ci, à vrai dire, se suffit à elle-même – une musique contemporaine signée Marc Jalet avec déjà pas mal de basses, mais sans que cela devienne obsédant comme dans les boites de nuit – si bien que les deux musiciens semblent plutôt là pour la décoration.

Avant que le spectacle commence, on voit apparaître sur l’écran des bandes ou des lignes verticales en mouvement, selon une esthétique très « Supports/Surfaces ». La vidéo, signée Christoph Guillermet, jouera également son rôle par la suite, en particulier dans la séquence qui montre les évolutions du danseur Léo Lérus, silhouette démultipliée à différentes tailles, un moment assez saisissant, qui laisse une curieuse sensation car on ne s’intéresse plus guère, à ce moment-là, aux danseurs en chair et en os qui sont pourtant encore là, sur le bord opposé de leur quadrilatère.

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« Le Songe d’une autre nuit », un théâtre multiculturel

Par Selim Lander

songe_d_une_autre_nuitAdapté du Songe d’une nuit d’été, sans doute la pièce la plus souvent jouée de Shakespeare, ce Songe-là, qui nous vient de Guyane dans une mise en scène de Jacques Martial, a la particularité de confier la partie du peuple de la nuit à des élèves comédiens d’une école de Saint-Laurent-du-Maroni qui s’expriment en saramaka surtitré en français. Les nobles Athéniens et  Bottom (Pyrame) sont joués par des élèves ou anciens élèves de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT, Lyon). On voit tout de suite l’intérêt qu’aurait pu présenter un tel choix dramaturgique : poser d’emblée l’irréductible étrangeté du peuple de la nuit par rapport aux Athéniens. Malheureusement le message est brouillé dans la mesure où les mêmes Guyanais mobilisés pour jouer les elfes interprètent, avec le renfort de leur camarade de l’ENSATT, le petit peuple d’Athènes qui donnera la tragédie de Pyrame le jour du mariage des deux couples aristocratiques (Hermia et Lysandre, Helena et Demetrius)⋅Certes, ils s’expriment alors en français mais le spectacle ne perd pas moins de sa magie⋅

Un grand tronc posé sur le plateau nu est le seul élément fixe du décor⋅ Quelques accessoires portant la marque de l’artisanat guyanais (le lit de Titania, la reine des elfes, en pandanus tressé, des tabourets, un mur de branchage pour la tragédie) et les fleurs qui recèlent les charmes d’Obéron complètent le dispositif.

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« Le Sel de la terre » – la terre des désastres

— Par Selim Lander —

Salgado Wim Wenders pratique diverses formes cinématographiques, dont le documentaire. On se souvient de Buenavista Social Club (1999) dans lequel le réalisateur a mis en relief certains protagonistes d’une musique cubaine alors en voie de disparition. Le Sel de la terre présente l’œuvre et la vie de Sebastiao Salgado, photographe mondialement connu pour ses portraits en noir et blanc réalisés dans les coins les plus reculés de la planète. Il y a de l’ethnographe chez Salgado avec néanmoins une préoccupation esthétique toujours présente. Certaines de ses photos qui témoignent avec une extraordinaire acuité du tragique de la condition humaine sont devenues des « icones ». Plutôt qu’un voleur d’images, comme le sont tant de photographes pressés, il préfère s’immerger, souvent pendant des semaines voire des mois, dans une communauté avant de prendre ses clichés, une attitude respectueuse qui contribue sans nul doute à la pertinence de son œuvre. Des livres, des expositions permettent de prendre connaissance avec elle, aussi peut-on se demander si un film était bien nécessaire. En fait, oui : sur le grand écran du cinéma les photos de Salgado prennent encore plus de force.

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Quatre mains sur un piano

Par Selim Lander.

Svetlana Eganian et Yolande KouznetsovLa fête au CMAC pour les amoureux de la musique classique puisqu’ils n’ont pas tant d’occasions, en Martinique, de satisfaire leur passion : un récital non pas d’un (ou une) pianiste mais de deux à la fois ! Le piano, on le sait, se prête à cet exercice, certains morceaux ayant d’ailleurs été composés spécialement à cet effet. Il peut arriver – comme au festival de la Roque d’Anthéron – que deux voire trois pianistes se produisent simultanément sur des instruments différents mais le piano à quatre mains, sur un seul instrument donc, est plus spectaculaire (pour qui a la chance de voir les mains des interprètes) et surtout il conduit naturellement à exploiter au maximum les ressources de l’instrument.

Le récital a commencé par la fantaisie en fa mineur opus 103 de Schubert dans laquelle on goûte particulièrement la reprise du thème lent et doux. Ont suivi quatre danses norvégiennes endiablées de Grieg qui mirent en valeur la virtuosité des interprètes, puis La Moldau de Smetana, heureuse  transcription pour le piano à quatre mains par le compositeur lui-même du « poème symphonique » bien connu.

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« Mommy », un film de Xavier Dolan

Par Selim Lander.

Mommy Diane (Anne Dorval) Steve (Antoine Olivier Pilon)X. Dolan est un jeune cinéaste québécois à la scénographie déjà imposante, parmi laquelle on a déjà pu, grâce à S. Zebina, voir ici – et admirer – Laurence Anyway (2011) et Tom à la ferme (2013). Par exception, X. Dolan ne joue pas dans ce nouveau film : malgré son jeune âge (25 ans), il n’eût pas été crédible, en effet, dans le rôle de Steve (interprété par Antoine Olivier Pilon), un adolescent incapable de se contrôler à la moindre contrariété. Renvoyé de l’institution où il était pensionnaire, il est rendu à sa mère, Diane (Anne Dorval) qui entreprend de l’éduquer elle-même. Tâche impossible comme on l’en a prévenue, mais quand l’alternative se situe entre ça et l’abandon définitif de l’enfant, une mère peut-elle hésiter ? Une lueur d’espoir apparaît d’ailleurs en la personne d’une voisine, Kyla (Suzanne Clément), bien mal en point pourtant (elle est à peu près aphasique), mais qui s’intéresse au sort de Steve. Professeure en disponibilité, elle peut aider à le faire avancer dans sa scolarité qui se déroule désormais à domicile.

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« Le Sel de la Terre », de Wim Wenders

Festival du film documentaire

Mercredi 19, 19h 30  au CMAC à Madiana

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Consulter le planing du festival.

Film documentaire de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado explore les quarante ans de carrière du photographe brésilien Sebastiao Salgado, père du second. D’abord photographe humaniste, témoin des souffrances humaines dans des clichés noir et blanc très intenses, il s’est ensuite consacré à un hommage pictural à la planète.

« Le Sel de la Terre ». film documentaire coréalisé par l’Allemand Wim Wenders et le Français Juliano Ribeiro Salgado. 2h08. Sortie en France le 15 octobre 2014. Présenté à Cannes en 2014 dans la section « Un certain regard ».

C’est comme si le nom de la section « Un certain regard » à Cannes avait été choisi pour accueillir un jour ce film magnifique et bouleversant. Ce « certain regard », c’est tout d’abord celui que pose depuis quarante ans le photographe Sebastiao Salgado. Ses photos noir et blanc au contraste toujours dense et subtil ont raconté des odyssées humaines souvent tragiques. Qu’il soit allé partager le quotidien des milliers de chercheurs d’or brésiliens dans la plus grande mine à ciel ouvert du monde, qu’il ait immortalisé les pompiers tentant d’éteindre les incendies des champs pétrolifères au Proche-Orient, qu’il ait perdu goût à la photo lors du génocide rwandais, le regard qu’il porte sur les hommes même les plus modestes est toujours celui d’un égal, d’un frère.

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« Mois du film documentaire » du 1er au 29 novembre 2014

docu-11-2014L’essence du « Mois Du Film Documentaire », est de faire découvrir la richesse du cinéma documentaire en fédérant les manifestations construites par des programmateurs passionnés.

Du 1er au 29 novembre, 12 structures réparties sur toute l’ile vous proposent des soirées doc (33 projections) en itinérance avec les associations Chapcinédéo et Lézardtishow, en plein air au sein du magnifique cadre du Domaine de Fonds Saint-Jacques, en salle avec le CMAC et la mairie du Lamentin, au près des plages des communes des Anses d’Arlet et du Carbet (Wahoo café), à la Bibliothèque Universitaire de Schoelcher ou dans la nouvelle médiathèque du Saint-Esprit, au Garage Popular bar de la capitale, et en atelier avec l’association BoumKatiko et Tchok En Doc.
Mû par un même désir, celui de vous faire découvrir la richesse du cinéma documentaire, le réseau du Mois du film documentaire Martinique vous propose 14 films à voir ou revoir au cours des 33 projections du mois de novembre.
Des documentaires animés, des films primés, des classiques, des films qui nous partent d’histoire universelle ou de <chez nous>, du cinéma militant, du cinéma poétique, des pépites locales, constituent [a programmation de l’édition 2011.

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4èmes rencontres dramaturgiques de la Caraïbe

Etc Caraïbe

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Vendredi 07 novembre EPCC Martinique à 19 h

Présentation des lauréats 2013 et 2014. Lectures publiques (Jean-Durosier Desrivières, Faubert Bolivar, Wilhem Rijo, et Gaël Octavia) EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France

Samedi 08 novembre EPCC Martinique ( salle Case à vent) à 10h

Emile Lansman nous parlera de l’OIF et de l’OITF ( Organisme International du Théâtre Francophone) et nous présentera les divers dispositifs auxquels les artistes et auteurs peuvent prétendre. EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France EPCC Martinique ( salle Case à vent)

à 11h Danielle Vendé, directrice d’ETC Caraïbe présentera les programmes de résidences d’écritures ETc Caraïbe, en partenariat avec le CEAD Montréal, la Maison des Auteurs de Llmoges, l’EITB au Bénin, les moyens d’y accéder. Emile Lansman nous parlera de la résience de Marimont centre Wallonie-Bruxelles. EPCC Martinique, 6 rue Jacques Cazotte 97200 Fort-de-France AZWEL à 18h 30 Conférence d’Emile Lansman sur les « nouveaux mythes deu théâtre adolescent ». L’Azwell : centre commercial La fontaine Terreville Schoelcher

Marid 11 novembre Domaine de Tivoli dès 14 h

Banquet des auteurs. Mariage surprise à la clé.

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Le groupe ZO : un concert exceptionnel le 23 octobre 2014 à l’Atrium

groupe_zoLE GROUPE ZO : UN CONCERT EXCEPTIONNEL !
Alfred FANTONE, Christian CHARLES-DENIS, Félix CLARION, Maurice BOUCHARD et Dominique MOUTOUSSAMY, membres du groupe ZO, reviennent (enfin !) après 8 années d’absence au sein de cette formation, pour un concert exceptionnel avec un répertoire afro-créole-caribéen contemporain, Bel-Air, biguine, blues, jazz, …
Le jeudi 23 Octobre 2014
À 20 heures (salle Frantz Fanon)
Dans le cadre des « Jédi Mizik » du CMAC
Composé de titres phares tels que « Belozeldwazo », « Ilet Pelé », …

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Fonds Saint-Jacques

Programmation 2014-2015. Premier semestre.

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  • « De Pierres et de Planches »

Du 20 Septembre au 16 Novembre

Monastère du Domaine

Exposition

Partenariat DAC MARTINIQUE -Ministère de la Culture

Découvrez les aventures du personnage principal de l’histoire racontée par l’exposition de bande dessinée « De pierres et de planches » de l’artiste dessinateur martiniquais LUKO consacrée aux Monuments Historiques de la Martinique.

 Lire aussi : Luko : « De Pierres et de Planches » à Fonds St-Jacques.

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Résidence d’artiste/ Contes nègres de Cuba

Samedi 18 Octobre, 19h

Salle La Purgerie

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En Martinique, 2 140 personnes travaillent dans le secteur culturel

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Télécharger le dossier sur le site de l’INSEE

En Martinique, 1 600 établissements relèvent du secteur de la culture et emploient 2 140 personnes, en 2010. Les arts visuels, qui couvrent un large champ d’activités, concentrent, à eux seuls, près du tiers de ces établissements. À l’image du tissu productif de l’île, les établissements culturels sont concentrés dans l’agglomération Centre et emploient peu de salariés. Neuf établissements culturels sur dix n’ont aucun salarié. Les hommes y sont majoritaires, notamment dans les activités liées au spectacle. Finalement, malgré un niveau de diplôme supérieur à la moyenne, certaines professions se caractérisent par une certaine instabilité, le non-salariat et des contrats à durée limitée très fréquents, en lien direct avec la pratique d’activités telles que le spectacle vivant.

La Martinique, comme d’autres régions françaises, considère la culture et le secteur culturel comme des atouts es­sentiels pour renforcer son attrait, dans un contexte de globalisation et de transformations sociales avec la révolution numérique- En Martinique, les activités culturelles génèrent de ma­nière directe ou indirecte 3 170 emplois⋅ L’intégration du secteur culturel dans les stratégies de développement local constitue un enjeu important.

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Que vive le Biguine Jazz Festival!

—Par Roland Sabra —

biguine_jazz_logoL’habitude dans un festival est de toujours terminer par le meilleur. Pas sûr que ce protocole ait été respecté lors de la clôture du Biguine Jazz Festival 2014 au CDST de Saint-Pierre le 10 août. Il faut dire que le concert, donné la veille au soir par Jowee Omicil avait placé la barre très haut perchée. Au-delà d’appréciations diverses sur la qualité artistique des prestations fournies demeure une impression de retombée de soufflet. On a souligné le chemin du soir d’avant qui de l’enracinement local tendait vers l’universel, sans jamais renier ses racines, son rhizome devrait-on dire. On était dans une logique du dépassement, une perspective d’élévation. En retournant vers des prestations martinico-martiniquaises, à l’exception notable de celle d’Étienne Charles, on avait le sentiment désagréable d’un retour vers le passé.

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Le 43ème Festival culturel de Fort-de-France par dates

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Télécharger le programme en pdf

Vendredi 25 juillet

18 h 00 – Quartier Tivoli -Parc Naturel de Tivoli « Folie »Lecture-spectacle avec Ina Boulanger. ( Report du 24/07/2014 suite au mauvais temps) Lire la critique de Roland Sabra

A la suite : « Wopso!» Pièce de théâtre de Marius Gottin

Mise en scène par J.Éxelis. Comédiens : E. Pelty et C. Lérandy. Lire la critique de Roland Sabra

C’est l’histoire tragi-comique de deux personnages, qui à coup d’anecdotes diverses revisitent une partie de notre patrimoine.

18h 30 Sur les pelouses du Parc Culturel Aimé Césaire. Soirée Séréni’thé consacrée au bien-être, à la détente& à la flânerie.

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Tom à la ferme, une certaine image du Québec

Par Selim Lander – Quelques mots en plus de l’article magistral de Roland Sabra, pour un film qui mérite tous les éloges.

Tom à la ferme1Adapté d’une pièce de théâtre, Tom à la ferme est un film de Xavier Dolan sorti en 2012, juste après Lawrence Anyways que les Martiniquais ont pu voir naguère à l’Atrium. Mais Tom à la ferme est tourné dans un Québec rural, avec des champs à perte de vue, une pâle lumière, et tandis que le premier film était une comédie douce-amère, le second montre une violence qui fait d’autant plus mal qu’elle est celle d’un malade rejeté par tous. Francis est un jeune fermier habité par un sentiment de puissance pathologique qui l’empêche d’exprimer ses désirs autrement que par l’intimidation et les coups. En face, Tom est le citadin branché, homo, qui s’est rendu à la ferme pour l’enterrement de son amant, le frère de Francis, qui avait coupé les ponts avec sa famille   Tom débarque donc en milieu inconnu  Il est d’abord accueilli par la mère, Agathe, un personnage à la normalité fragile, puis par Francis qui se montre tout de suite brutal

Le film se concentre sur ces trois personnages, les autres n’étant là que pour éclairer la personnalité des deux frères  Son amant n’était pas le pur amour que pleure Tom ° Quant à Francis, son machisme dissimule une homosexualité latente qui fascine Tom et l’incite à rester à la ferme plus que de raison.

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Abishag : face 2 face

Une sensibilité vivifiante

— Par Christian Antourel & Ysa deSaint-Auret—

abishagSon prénom est déjà un voyage à l’accent biblique. Son voyage personnel a suivi celui de l’art, pétri de spiritualité. Son père est ingénieur du son, sa mère, chanteuse et comédienne. Il est évident qu’enfant de la balle, elle soit elle-même artiste. Ses nombreuses expositions de par le monde : Canada, Cuba, France, Côte d’Ivoire, Colombie, Sénégal, Barbade, Usa, ne lui ont heureusement pas enlevé de sa spontanéité.

Pour celle dont le projet est « de vivre chaque instant avec le sourire » la vie est un cadeau et elle l’exprime dans ses toiles avec maestria, tout à fait conforme à sa gourmandise de vivre. Et c’est bien la spiritualité qui imprègne son œuvre par le biais de visages, d’expressions, de regards empreints de profondeur de sérénité ou d’étonnement, parfois lointains aériens ou embués de rêves et de nostalgie. Le regard: tout est dit par ce canal au travers duquel elle exprime ses émotions car c’est par la vue qu’elle explore son environnement, et dévoile son univers plastique. Les couleurs y sont prégnantes, juxtaposées, fondues dans l’œil du spectateur.

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État des lieux du cinéma dans les DOM : accablant!

Rapport de la mission ministérielle d’expertise

cinema_domLe code de l’industrie du cinéma et de l’image animée n’a jamais été appliqué dans les DOM et la taxe sur le prix des entrées dans les salles de cinéma (TSA)* en faveur du Centre national du cinéma et de l’image animée, qui conditionne l’octroi de subventions du Centre au profit du développement du cinéma n’y est plus perçue depuis cinquante ans.

Il en résulte que ces territoires – où la sortie cinématographique est ancrée dans une tradition forte et demeure la pratique culturelle la mieux partagée, représentant plus de 3,5 millions d’entrées par an – ont été oubliés par la politique du cinéma telle qu’elle est menée en métropole depuis des décennies.

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9èmes Rencontres Cinéma Martinique

rcm_9Centre des Cultures & des Arts de la Caraïbe
Le CMAC et le CCR Domaine de Fonds Saint-Jacques s’associent pour célébrer le Cinéma caribéen & mondial dans le cadre de « Cinéma sous les Etoiles »
Au programme, deux films inédits issus d’une sélection du Festival de Films de Trinidad & Tobago
18h00 – 20h :
Cinéma sous les Etoiles dans les Jardins du Domaine de Fonds Saint-Jacques
spécial Trinidad & Tobago.

No Bois Man No Fraid
un documentaire de Christopher Laird
Produit par Banyan & The Bois academy of Trinidad & Tobago
Une immersion dans cet art martial unique qu’est la « Kalinda » une tradition trinidadienne des combats de bâton pratiqués dans des arènes appelées « Gayelles ».

After Mas
un court métrage de Karen Martinez

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Danse en Martinique – Aperçus sur la Biennale 2014

Mon cœur est un château : holà !

Fred-BendonguePar Selim Lander. On n’est pas toujours maître de son emploi du temps. Nous prenons cette biennale en marche, presque à la fin, avec une création de la compagnie Fred Bendongué, du chorégraphe et danseur du même nom. Nous ne le connaissions pas : ce fut une très agréable surprise. Il danse avec un autre garçon, Farid Azzout et une danseuse, Sandra de Jesus : un noir, un « arabe » et une blanche. Ce choix n’est pas innocent puisque la banlieue est au centre de l’histoire, ou plutôt des histoires qui nous sont contées : Venissieux, Les Minguettes… C’est de la danse, n’est-ce pas, et malgré les paroles d’Abd Al Malik qui résonnent de temps à autre, chacun est libre de laisser vagabonder son esprit. De toute façon, l’essentiel n’est pas là. De la triade « sensation- sentiment-connaissance », chère à Pierre Leroux (1797-1871) – que les Français tiennent pour l’inventeur du mot « socialisme » -, Bendongué nous balade du côté des sensations et des sentiments.

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Deux stages de danse en plein air

Avec Annabel GUEREDRAT les mercredis 07 & 14 mai 2014

body_mind_centeringThématique : Nos sens et perceptions
C’est à travers les sens que nous recevons des informations provenant de notre milieu intérieur (nous-même) et de notre environnement extérieur (les autres, la nature, la société). Nous avons le choix d’être réceptif, d’accepter et d’absorber l’information (créer un lien d’attachement) ou de la rejeter et de la bloquer à l’extérieur (se défendre).
Ces deux journées de stage seront une invitation à (ré)apprendre à libérer et amplifier l’aptitude à sentir et à percevoir, avec une recherche spécifique sur la peau, la bouche, le nez, les oreilles et les yeux.
D’abord, le matin, c’est en se reconnectant avec notre matrice originelle, nos fluides, en allant dans l’eau, que nous accèderons de nouveau à une fluidité dans nos corps et nos états d’être au monde. Nous créerons et jouerons de ces nouvelles sensations.

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Invitation au Théâtre de l’Histoire

luttes_ouvrieresCie Téatlari – Théâtre des cultures créoles
Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM)
Invitation au Théâtre de l’Histoire Mercredi 30 avril et Jeudi 1er mai 2014 à 18h30 – La cour de la Maison des Syndicats Bd Général de Gaulle à Fort de France
UN SIECLE DE MEMOIRES ET DE LUTTES OUVRIERES EN MARTINIQUE
Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées …

24 avril au 1er mai – Exposition de photographies – des grandes figures de la CGTM ; – de la Grande grève de février 2009 réalisée par la CGTM et Jean Guy CAUVERT / CMAC

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Les Bruits de Recife : tranches de vie en pays émergent

bruitsderecife1Par Selim Lander – Les Bruits de Recife : un premier long métrage de Kleber Mendonça Filho tourné dans une ville du  Brésil en plein boum économique, avec les gratte-ciels qui poussent partout ; plusieurs lignes narratives très lâches qui se développent simultanément, se croisent parfois ; un film patchwork, des personnages ordinaires, « sans qualité », vivant une existence banale, à l’exception de l’un d’entre eux qui veut assouvir une vengeance (mais cela nous ne le découvrirons qu’à la fin).

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