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Fonds Saint-Jacques

Programmation 2014-2015. Premier semestre.

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  • « De Pierres et de Planches »

Du 20 Septembre au 16 Novembre

Monastère du Domaine

Exposition

Partenariat DAC MARTINIQUE -Ministère de la Culture

Découvrez les aventures du personnage principal de l’histoire racontée par l’exposition de bande dessinée « De pierres et de planches » de l’artiste dessinateur martiniquais LUKO consacrée aux Monuments Historiques de la Martinique.

 Lire aussi : Luko : « De Pierres et de Planches » à Fonds St-Jacques.

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Résidence d’artiste/ Contes nègres de Cuba

Samedi 18 Octobre, 19h

Salle La Purgerie

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Agenda des actions africaines en région parisienne de septembre 2014 –

— Par Jean-Paul Vanhoove —

agenda-parisAnniversaire, commémoration, journées mondiales …

le 1er septembre : Fête nationale de la Libye

le 4 septembre : Anniversaire (1958) de la mort de Ruben Um Nyobe : martyr camerounais pour les indépendances africaines. Ruben Um Nyobe a défendu la cause des indépendances africaines dès les années 50, notamment auprès de l’ONU et est considéré comme l’un des plus grands visionnaires africains. Cofondateur du premier parti national camerounais (Union des Populations Camerounaises, UPC), il s’est également engagé par ses écrits pour l’unité des multiples populations de l’Etat et contre une identification restreinte à son propre groupe de population. Um Nyobe était à la tête de la résistance armée (guerilla) contre l’occupation coloniale, mouvement réprimé par l’armée coloniale française avec une brutalité inouïe. Il a été assassiné par les troupes françaises en 1958. Plus d’infos: http://africavenir.com/news/2008/08.

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Un swing éclaté, insoumis, incandescent

— Par Fara C.

jazz_women-2Avec l’Italien Francesco Bearzatti, les Rouennais de Papanosh, l’Américain Mike Ladd 
et d’autres inventifs trublions, Jazz’Hum’Ah convoque l’audace de l’imaginaire.

C’est sous un souffle aux fragrances transalpines que démarre Jazz’Hum’Ah, le vendredi 12 septembre. Et quel souffle ! Chez le saxophoniste et clarinettiste Francesco Bearzatti, le vent de l’inventivité secoue les clichés, pour laisser libre cours à une inspiration insolente. Dans nos colonnes, nous avions salué, en 2013, l’album Monk’n roll (paru sur le label Cam Jazz), au moment où le leader présentait l’opus, à la tête de son Tinissima Quartet (Giovanni Falzone, Danilo Gallo et Zeno de Rossi), dans le cadre de l’essentiel festival À Vaulx Jazz (Rhône). Assurément, cette ode au génial et insoumis compositeur que fut Thelonious Monk comblera à la fois notre ouïe et notre esprit.

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Stage intensif de DanseS et d’atelier bèlè

robert_regina_stageDu 11 au 16 août 2014

Le rendez-vous est toujours donné à : La Maison Rouge : Maison des Arts – 1 rue Amédée Knight – Quartier Terres Sainville – 97200 Fort-de-France

Les cours seront dispensés par :
– Bèlè / Gym Bèlè / Jazz / Stretching : Robert Régina
– Contemporain / Stretching : Emilie Alves De Puga
– Heel Move by Mùmù® / Stretching : Mùmù Bedot
– Street Jazz / Zumba® / Stretching : Sandra MadiSsa Martel Vzs
– Danse afro : Akosua Ijo aka Rita Ravier
– Dancehall : Matthias Duffy-Duck Xavier

Pour les inscriptions et renseignements, contacter :
Robert Régina : 0696 940 505 (appel ou sms)
ou par mail à robert.regina@only.fr ou lamaisonrouge97200@gmail.com

TOUS LES COURS et surtout ceux de Zumba, gym bèlè et stretching sont ouverts et adaptés à TOUS les âges !!! Alors profitez des pass spéciaux « bonnè bon maten-an » pour bien commencer la journée frais et bien dans votre corps ; que vous ayez 10 ou 60 ans, ces cours sauront répondre à vos besoins.

Nous vous recommandons également les cours de stretching te de fin de journée afin de bien commence et de terminer la journée!!!

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Quelques mots d’histoire sur la biguine

—Par Christian Boutant —

biguine_danseA propos du Biguine Jazz Festival

Tapez le mot biguine sur internet, voilà ce que vous trouvez : « Créée à Saint-Pierre, capitale de la Martinique, par des musiciens qui associèrent le bêlè traditionnel avec la polka, la biguine se développe en trois styles distincts : la biguine de salon, la biguine de bal et la biguine de rue ».
D’emblée l’information recueillie sur le net associe la biguine au jazz, en indiquant notamment : « La biguine possède de nombreux liens avec le jazz de la Nouvelle-Orléans et a pu influencer son développement »⋅
* Avant 1902
Saint-Pierre, on le sait, fut un véritable lieu précurseur en matière de fêtes, de spectacles, de théâtres et plus largement de vie culturelle et artistique⋅ Pour beaucoup d’historiens, cette ville fut le véritable berceau de la biguine⋅ Les fêtes, les bals publics furent des lieux privilégiés d’échanges et de musique ou se côtoyaient les airs, les rythmes, les répertoires.

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« Etre solidaires des Palestiniens sans céder au réflexe tribal »

— Par Mohamed Kacimi (Ecrivain, dramaturge) —

solidarite-400« Collabo, harki, sioniste, sale juif, kafir, mécréant, apostat, vendu, youpin, traître, salaud, r’khis, lâche, sale rabbin, merdeux, valet de BHL, suppôt d’Israël… » Voilà les qualificatifs dont on affuble Kamel Daoud, chroniqueur et romancier algérien, sur les forums. Quel crime a commis l’auteur pour être ainsi traîné dans la boue ? Les premiers jours de l’attaque de Gaza, il a écrit une chronique où il annonce qu’il n’est pas solidaire de la Palestine : « Non, donc, le chroniqueur n’est pas solidaire de cette “solidarité” qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion, pas de dignité, et de royaume céleste, pas de terre vivante ensemencée. »

N’est-ce pas le droit de chacun de se sentir concerné ou pas par une cause ? N’est-on pas libre d’être indignés ou pas, concernés ou pas ? La cause palestinienne serait-elle devenue le sixième pilier de l’islam ? Sommes-nous libres de fermer les yeux sur les massacres de Syrie et d’Irak, mais contraints d’afficher urbi et orbi notre solidarité avec le peuple palestinien, sous peine d’être jetés en pâture à la foule ?

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Rencontres des combats et des passions de Césaire

objet_perdu— Par Pierre Sabourin, écrivain et psychanalyste —
Mardi 22 juillet 2014
Avec cet ouvrage récent, « Objet perdu » ou lettre posthume adressée à son illustre destinataire, qui, ainsi, devient plus proche du lecteur, nous tenons un fil nouveau dans l’intimité réfractée de ce monument d’exception. A la fois homme politique, dramaturge et poète, Césaire s’avère par là même révélateur mythique. Véritable catalyseur d’émotion.
Depuis 1939, et son Cahier d’un retour au pays natal, il a forgé, en véritable guerrier du verbe, cette complexe « négritude » , à la fois bonne et mauvaise nouvelle pour sa génération et les suivantes. Par le « tourbillon magique de ses métaphores » , par une auto-analyse aussi à sa façon, et par le magnétisme de ses invectives, il donne « la force de toujours regarder demain » .

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Tony Chasseur et son Giltony’k le 03 août à l’Habitation Dillon

tony_chasseur— By wikipedia —

Tony Chasseur fait ses premiers pas en musique dans les pianos-bars de Fort-De-France où il rencontre et collabore avec des musiciens renommés de l’île (Francisco, Marius Cultier). Suite à ces rencontres, il fait ses premières apparitions dès les années 1984-86, sur plusieurs albums (Crystal, La Perfecta, JM Harmony), en tant que choriste ou chanteur⋅ Un premier succès radiophonique en 1984 avec le titre « Solange » paru sur l’album « Reste avec moi ». Il effectue ainsi plusieurs prestations avec différents groupes durant ces années, en tant que chanteur du groupe de Créole Jazz Madjumbé, et même les derniers bals de la période avec JM Harmony⋅

En 1986, Tony part pour Paris afin d’y poursuivre des études de musicologie, mais quitte très vite l’université, appelé par le guitariste Simon Jurad pour une tournée hexagonale qui passera par l’Olympia. Il rencontre Edith Lefel et Jean-Luc Alger à l’occasion de cette tournée.

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Passeport Danse

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L’école de danse de Léna Blou en partenariat avec la ville des Abymes et le Conseil Général organise du 1er au 12 Juillet 2014 son PASSEPORT DANSE.
L’occasion pour petits et grands de découvrir ou redécouvrir plusieurs styles de danse : (atelier enfants, danse orientale, classique, atelier bien-être, contemporain, danse africaine, jazz, moderne, barre à terre, samba, salsa, danse indienne, techni’ka) de 9h à 15h30 au Centre de Danse et d’Etudes Chorégraphiques.
Il s’agit toujours pour Lénablou de favoriser la cohésion sociale par le biais de l’art et de la culture.
Tarif : 80€ les deux semaines de stage (+ 10€ frais.

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« Mangroove festival »

 

mangroove_fest-1Samedi 14 juin, à la Ferme Perrine au Lamentin, à partir de 18 heures.

L’association a tout repris en main, côté organisation. « Notre but, c’est de promouvoir la musique blues, pop-rock et de permettre à des groupes locaux de se produire. On veut proposer ce style, avec des groupes locaux, qui tournent déjà un peu partout dans l’île » . Les organisateurs espèrent atteindre les 600 personnes, comme l’an passé.

QUATRE GROUPES SUR LA GRANDE SCÈNE, DEUX SUR LA PETITE
Au total, six groupes se succéderont durant cette soirée.
1- Flo’s Jig Saw (un trio blues, avec un jeune d’une quinzaine d’années) remplacera Krazy Kats, absent pour raison de santé.
2- Swingsa (jazz-swing ), qui a participé au Tremplin Zik’la / Un véritable voyage musical : départ Jazz-swing, terminus e fusion funk, électro, hio-hop…
3- Fetish Heads (blues rock) Les six musiciens distillent un son chaud et suintant comme un vieux 33 tours. Wild rythm and hot blues
4- Sex Toyz (hard-rock), dont ce sera l’un des derniers concerts pour cause de départ de son chanteur québecois. Un concentré intense de rock n’ roll et de métal.

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Fête de la musique au Théâtre A. Césaire à Foyal , à Schoelcher, aux Trois-Îlets, aux Anses d’Arlet, etc.

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Le samedi 21 juin 2014 à 19h30 au théâtre Aimé CESAIRE

CHORALE CHANTESOLEIL
Chansoleil est une chorale laïque, sous un régime associatif loi 1901, exclusivement a capella.
Notre but est de promouvoir ce type de chant, à découvrir au travers de notre répertoire très éclectique, balayant tous les styles musicaux.
C’est ainsi que depuis 11 ans, une trentaine de choristes se réunissent et chantent sous la houlette de Sandrine LIGER, chaque vendredi soir, au Centre Emma Ventura.
Nous organisons depuis 5 ans un concert spécial, appelé Nuit Enchantée qui regroupe plusieurs groupes vocaux et chorales autour d’un même thème et d’une même exigence : faire découvrir la beauté et la variété du chant a capella.
Nous chantons également régulièrement pour nos ainés, dans les maisons de retraite, et plus spécialement à Emma Ventura, dans les étages, pour « faire venir la musique » à ceux qui ne peuvent plus se déplacer…

Programme
(reprenant le thème de la dernière Nuit Enchantée : Enfance & Musique)

1. Berceuse des Grandes Antilles
2. Berceuse russe
3. L’enfant au tambour
4. Croisade des enfants
5.

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« Le métro fantôme » de Amiri Baraka

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Amiri Baraka, Miami Book Fair International, 2007 – ©Wikimedia common

Mise en scène par Jose ALPHA avec Elisabeth LAMEYNARDIE et Eric BONNEGRACE
Le poète et essayiste Amiri Baraka (alias Le Roi Jones, New Jersay, 7 octobre 1934) est mort le 9 janvier 2014 à Newark. On lui doit entre autres The Blues People. Negro music in white America (trad. fr. Le Peuple du blues, disponible en Folio-Gallimard ) et la pièce “Dutchman (fr. Le Métro fantôme).
Le Métro fantôme (Dutchman) est une pièce de théâtre écrite sous le nom de plume de LeRoi Jones. Elle a obtenu en 1964, à New York, l’Obie Award, récompense décernée à la meilleure pièce de l’année et a rallié à Paris la quasi-unanimité de la critique. Voici l’argument : c’est, dans l’obscurité « ferraillante » d’un tunnel de métro new-yorkais, une nouvelle traversée du Vaisseau fantôme de Richard Wagner. Clay, le noir, en est le nocher (celui qui conduit une embarcation), condamné lui aussi à errer jusqu’au jour où il sera délivré par l’amour : la Senta de ce Daland noir est blanche et de leur rencontre dépendra, un instant, la rédemption du jeune homme.

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FRÈRES D’ARMES : Ils se sont battus pour la France depuis plus d’un siècle…

Par Rachid Bouchareb et Pascal Blanchard

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À l’initiative du ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, ce programme est parti d’un constat simple : comment valoriser ces récits incroyables issus de nos diversités dans les commémorations à venir ? Rappelons-nous… en juillet 1913, la République rendait hommage à Longchamp aux combattants maghrébins et afro-caribéens de ses armées et en octobre 1943, le premier département français (la Corse) était libéré par l’Armée d’Afrique et par les Goumiers marocains. Ce double anniversaire en 2013 est le point de départ de notre plongée commune dans l’Histoire, dans ce passé oublié. En 2014, nous souhaitons rendre hommage, en lien avec tous les ministères concernés, à un « cycle mémoriel » unique en son genre : 50 récits des quatre coins du monde, 50 portraits avec le regard des historiens et des archives inédites, une réalisation puissante et 50 voix-commentaires de personnalités pour rendre attractifs ces récits pour le grand public. Des films courts sont le meilleur des vecteurs pour toucher et sensibiliser un large public à des combattants venus du bout du monde pour défendre les valeurs de la République et des idéaux de la Liberté.

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Myriam et Marlène, deux drôles d’oiseaux, à L’Artchipel et au Moule, en Guadeloupe,

Principe de précaution rime avec ... action

— par Scarlett JESUS, critique d’art.—

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Photo Fred Lagnau

 

Face à une menace grave pesant sur la santé et l’environnement, et  sans même attendre d’avoir toutes les données scientifiques,  le « principe de précaution »,  exprimé à Rio en 1992, est une incitation à réagir dans l’urgence.
Pour nous en convaincre, deux danseuses ont fait le choix de s’engager physiquement dans un corps à corps avec le sujet. Quitte à y laisser quelques plumes… à terre. Et, sachant que le rire est le meilleur remède pour exorciser nos peurs, elles vont donner à leur  performance un ton décalé, parfaitement ajusté avec leur propos discordant, le burlesque.
Myriam Soulanges, lauréate 2010 du Concours des jeunes chorégraphes « Danse arc-en-ciel », est guadeloupéenne et vient de la culture hip-hop. Marlène Myrtil est martiniquaise et a été formée à la danse contemporaine. Inséparables, elles constituent un duo qui n’est pas sans évoquer, sur le mode féminin, un couple bien connu du cinéma burlesque, Laurel et Hardy. L’une est grande et brune, tandis que l’autre est petite et « chabine dorée », leur deux visages impassibles affichant la même physionomie « ababa ».

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Le Festival du Cinéma Français à Cuba

— Par Susana Méndez Muñoz —

cuba_festi_film_frLa dix-septième édition du Festival du Cinéma Français à Cuba commence aujourd’hui jusqu’au 25 mai dans toutes les provinces du pays, le festival est organisé par l´Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographique (ICAIC), Cinemania et l´Alliance Français de La Havane.

Marc de Lehelle d’Affroux, directeur général de l´Alliance Français de La Havane, Camille Barnaud, Attachée Culturel de l´Ambassade de France à Cuba et Antonio Mazón Robau, programmateur de la Cinémathèque de Cuba et du Festival, ont offert une ample information sur cet événement.

Aussi bien Marc de Lehelle d’Affroux que Camille Barnaud ont réitéré l´importance du Festival du Cinéma Français à Cuba, la deuxième en importance de ceux ayant lieu hors des frontières de la France et ils ont remercié toutes les personnes qui collaborent dans l’île à la célébration ininterrompue de celui-ci, année après année,

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Agenda des actions africaines en région parisienne. Mai 2014

— Par J-P Vanhoove—

 Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

 le 3 mai : journée mondiale de la liberté de la presse

 le 9 mai : Journée de l’Europe.

 le 10 mai : anniversaire (1848-2014) de la fin de l’Esclavage dans les colonies de La Martinique ( 22 Mai 1848 ), La Guadeloupe ( 27 Mai 1848 ), La Guyane ( 10 Juin 1848 ), La Réunion ( 20 Décembre 1848). Une pratique reconnue comme Crime contre l’Humanité par une loi du 10 Mai 2001, dite « loi Taubira » rapporteur du dispositif législatif devant la représentation nationale… Cette grande loi de la République qui à ce jour n’a pas atteint ses objectifs essentiels, bien que vidée de son contenu initial, s’impose à toutes et tous, quel que soit le rang social de chacun.

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« Las Vegas Hotel » de Christophe Gros-Dubois

A Madiana

— Par Christian Antourel —

las_vegas_hotelLandry, clandestin sénégalais, à la recherche de son frère, veut devenir styliste dans une France des droits de l’homme fantasmée. Il veut s’intégrer et exercer le métier de ses rêves. Mais il est vite rattrapé par la triste réalité de sa situation. Tandis que Lucie, jeune martiniquaise, policière de fraiche date, s’échine à poursuivre Diallo, un trafiquant de drogue. Landry et Lucie nouent une relation amoureuse….

« Un film qui se veut de genre, à la fois social et policier » C’est une plongée saisissante dans un film d’auteur, couplé d’une métaphore pertinente de la société du monde noir en France métropolitaine. Une vision des conditions de vie et de travail des ultra-marins et des africains
déracinés.

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« L’Atlantique noir » de Nancy Cunard

Bien plus que l’égérie des surréalistes, la lady émancipée, auquel le Musée du Quai-Branly rend hommage, fut une grande militante de la cause noire.

— Par Cécile Jaurès—
nancy_cunardSur la photographie, prise par Man Ray en 1926, Nancy Cunard pose, féline, dans une robe imprimée léopard, les cheveux coupés à la garçonne et les bras chargés jusqu’aux coudes de bracelets en ivoire. Pourtant, plus que son allure, c’est son regard perçant, cerné de khôl, qui aimante le visiteur de l’exposition du Musée du Quai-Branly. « L’ogresse maigre, d’une beauté farouche », selon la formule de Marcel Jouhandeau, semble animée d’une volonté sauvage de suivre le chemin qu’elle s’est choisi.

Tout destinait cette fille d’une riche famille d’origine américaine (les paquebots Cunard) à une vie de mondanités. Pourtant, dès ses 18 ans, la jeune lady se sent à l’étroit dans le carcan de l’Angleterre victorienne et fréquente les artistes de la contre-culture, de T.S. Eliot à Jacob Epstein.

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La grande musique noire, brasier de résistance

L’exposition de la Cité de la musique, «Great Black Music», questionne, au-delà du mouvement musical, les contextes historiques, sociologiques, politiques… Avec maestria.

— Par Fara C. —
great_black_musicÀ travers des centaines de documents sonores et audiovisuels, que l’on consulte de façon interactive, l’exposition «Great Black Music» interroge les processus historiques, sociologiques, politiques… Elle démontre avec maestria, à l’instar du captivant livre éponyme (ouvrage collectif dirigé par Emmanuel Parent), que la Great Black Music « transcende toute approche ethniciste, nationaliste ou raciale », selon les mots de Marc Benaïche, commissaire de l’exposition et fondateur du magazine Mondomix.

Nous avons souvent évoqué, dans nos colonnes, l’extraordinaire retournement de situation qu’illustre l’odyssée de la Great Black Music, notion initiée dans les sixties par l’Art Ensemble of Chicago.

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Bethléem : la guerre sans fin

BethléemPar Selim Lander – « L’occupation (de la Palestine) ou la sécurité, vous n’aurez pas les deux à la fois ». Tel est le message envoyé aux Israéliens, via Al Jazeera, par le terroriste palestinien Ibrahim. Ce dernier a un jeune frère, Sanfur, qui a été retourné par un agent secret israélien, Razi. Entre ces deux-là se sont nouées des relations affectives – réciproques – très fortes (à en croire le cinéma, le film Omar par exemple, les services secrets israéliens seraient très doués pour ce jeu-là). On voit toute la richesse d’une situation dans laquelle les deux principaux protagonistes (Sanfur et Razi) se trouvent pris entre des fidélités contradictoires, chacun devant à la fois protéger son ami et demeurer loyal envers son camp. De tels dilemmes ne se tranchent jamais de manière satisfaisante (ou il y faut beaucoup d’artifice comme dans le Cid de Corneille).

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Agenda des actions africaines en région parisienne d’Avril 2014 –

— Par J-P Vanhoove—

Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

 le 4 avril : Fête de l’indépendance du Sénégal

 le 4 avril : Journée internationale de la lutte contre les mines antipersonnelles

 le 7 avril : journée mémoire du génocide Rwandais

 le 8 avril : journée mondiale des Roms

 le 11 avril : Intervention des forces coloniales françaises en Côte d’Ivoire

 le 15 avril : en mémoire des victimes (pour la plupart africaines) des incendies dans les hôtels (rue de Provence) et /ou taudis parisiens de l’été 2005 … Ne les oublions pas … pour pouvoir dire « plus jamais ça ». Se renseigner à Association des Victimes de l’Incendie de l’hôtel Paris Opéra (AVIPO), 5 impasse Pétin – Paris 19ème 06 82 97 42 73 asso.paris.opera@gmail.com pour connaître la date horaire et lieu de la manifestation

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« Great Black Music » : une mosaïque de musiques noires

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—Par Stéphanie Binet et Véronique Mortaigne —
Le jazz est la musique classique américaine : le concept a été forgé par le pianiste Billy Taylor et repris à l’envi par le compositeur Duke Ellington et la chanteuse Nina Simone, dont la carrière de concertiste fut empêchée par la couleur de sa peau.

Fondé en 1968, l’Art Ensemble of Chicago, formation free-jazz et politique, étend le domaine de la lutte en utilisant le terme de great black music. Son trompettiste et idéologue, Lester Bowie, était parti à la recherche de la fierté noire en parcourant la Jamaïque, île dont étaient originaires Marcus Garvey et le rastafarisme, culte au roi noir, l’Ethiopien Haïlé Sélassié. Puis, il avait débarqué en 1977 au Nigeria, où Fela Kuti inventait l’afro-beat.

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La joie d’être de Jacques Schwarz-Bart

—Par Francis Marmande —
jazz_racine_haitiGrand absent du Nouveau Dictionnaire du jazz (Laffont, 2011), Jacques Schwarz-Bart (sax ténor) est une des meilleures nouvelles du jazz au XXIe siècle. Conscience, science, souffle, vie, la leçon des Antilles. Sonorité de messager des dieux, loyauté des rythmes, fureur incandescente, souplesse des mélodies jouées juste, juste la mélodie, capacité physique à rejoindre les sphères, tout concert de Jacques Schwarz-Bart dépasse de loin la musique. Cérémonie ? Oui, mais sans cérémonial. Avec son dernier album consacré aux racines vaudou du jazz, Jazz Racine Haïti (Motéma, Harmonia Mundi), Jacques Schwarz-Bart aggrave son cas.

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Et Paco de Lucía s’en alla…

Décédé au Mexique, l'Espagnol était l'un des plus grands guitaristes flamenco au monde.

paco-de-lucia En 2010, le virtuose confiait au JDD jouer chaque spectacle comme si c’était « peut être le dernier ». « Alors, tu laisses ta peau dans le show et un peu de ta santé chaque soir qui passe », ajoutait-il. A 66 ans, fatigué par des années de scène, Paco de Lucía a été victime d’une crise cardiaque.

« Jouer vous procure un goût fugace d’éternité. » Fin 2010, alors qu’il s’apprêtait à faire le Zénith, Paco de Lucía confiait au JDD son plaisir de vibrer sur scène. A 66 ans, ce guitariste de génie, légende du flamenco, est décédé mercredi au Mexique. C’est la mairie d’Algerciras, sa ville natale dans le sud de l’Espagne, qui a annoncé la triste nouvelle, précisant que l’artiste avait succombé à une crise cardiaque. « La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours éprouvée pour sa terre », a déclaré le maire d’Algeciras, José Ignacio Landaluce, décrétant un deuil officiel de trois jours dans la ville.

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Glissant au tourbillon de la mondialité

Hommage à l’écrivain, poète et philosophe, fondateur de l’Institut du tout-monde, disparu il y a trois ans.

— Par Aliocha Wald Lasowski, philosophe. —

glissant-300C’est au début de l’année 2005, un soir de janvier, à la galerie Léo Scheer, rue de Verneuil, à Paris. Vêtu d’un chapeau noir, avec une veste noire sur une chemise rouge, Édouard Glissant est l’invité d’un débat philosophique. Sa voix est douce, presque chantante, ses mots profonds, puissants, mais immédiatement accessibles, communicatifs. Sans détour, sa pensée pointe au vif et donne le sentiment du mouvement, dans une sorte d’élégance qui suit son chemin.

Pétillement de la rencontre. Merveille du poète qui offre son sourire, dans le regard qui appelle le partage, la complicité et l’amitié naissante. Suivront des moments d’exception aux côtés de l’écrivain disparu il y a trois ans, le 3 février 2011, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, depuis les rencontres joyeuses à l’Institut du tout-monde, qu’il crée et fonde à Paris, jusqu’aux chaos-opéras chez la styliste Agnès B., poésie et musique mêlées, jusqu’aux soirées chez Arturo’s, le café de Soho à New York où Glissant fait partager sa passion du jazz.

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