— Par Guille Vilar —
Bien sûr que tout genre a une matrice, il a une source d’où coule l’ambiance sonore d’un univers musical qui continue son évolution. Par conséquent, on ne peut pas parler du rock britannique et des Rolling Stones si nous ne parlons pas avant du rock and roll né aux États-Unis.
Depuis l’époque lointaine où proliféraient les plantations de coton étasuniennes soutenues par le travail des esclaves noirs en même temps que l’arrivée des colons européens, les conditions préalables sont nées pour que chaque groupe social ajoute les condiments pertinents à sa propre structure culturelle sans prendre en compte qu’un jour ils seront fusionnés dans un courant musical qui transformera, dans l’avenir, la jeunesse de la nation étasunienne.
Les appelées « chansons de travail » ont résultées emblématique pour atteindre cette évolution. Elles étaient interprétées par les esclaves noirs lors de récolte du coton ou dans les chorales de gospel dans les églises pour les Noirs. De nombreuses figures telles que Sonny Boy Williamson, Clarence Gatemouth Brown et l’appelé Père du Blues W.C. Handy, proviennent de cette culture opprimée qui, depuis la musique, défend son droit à une vie pleine comme citoyens libres.