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Au CHU de Martinique, « on n’a pas les moyens de prendre tout le monde en charge »

Fort-de-France – « Je n’ai pas fait ce métier pour devoir choisir entre un homme de 50 ans et une femme enceinte »: au service de réanimation du CHU de Martinique, « submergé » par les malades du Covid-19, « on n’a pas les moyens de prendre tout le monde en charge ».

« On fait de la médecine de catastrophe« , explique à l’AFP le professeur Hossein Mehdaoui, chef du pôle réanimation du CHU, la voix lasse.

Avec la quatrième vague de Covid-19, qui frappe les Antilles de plein fouet, tout le service de soins intensifs est entièrement consacré à l’épidémie: 46 patients y sont actuellement soignés, et 10 lits supplémentaires vont s’y rajouter dans la journée. L’arrivée d’une unité du service militaire des armées va aussi permettre à terme de déployer 20 lits de plus.

Plus largement, l’ensemble du CHU est très largement consacré au Covid, comme le montre la consommation d’oxygène, multipliée par six. « L’hôpital s’est quasiment arrêté d’opérer« , dit le médecin.

Plus de 250 patients atteints du coronavirus sont soignés dans l’établissement. Seuls les plus gravement atteints se trouvent en réanimation.

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Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer

Rapport de synthèse

La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.

La production et la commercialisation du sucre au sein de l’Union européenne (UE) fait l’objet d’une organisation commune de marché (OCM) instituée en 1968 et profondément revue en 2006 à la suite de la condamnation par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) puis en 2017. En Europe continentale, anticipant la réforme, les acteurs ont augmenté la production betteravière et réalisé des gains de productivité, ce que les acteurs de la filière ultra-marin en’ont pas été en mesure de faire, ne pouvant pas augmenter la surface cannière, allonger la campagne (car la canne à sucre ne se stocke pas après récolte), ni restructurer à nouveau les cinq sucreries existantes (une par île2 et deux à La Réunion).

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« Nous en paierons le prix! »

Par Marie-Laurence Delor

Nous avons encore en mémoire l’impressionnant défilé de motards sur l’avenue de Sainte Thérèse, boss en tête drapeau rouge- vert-noir déployé : figuration équivoque d’un bataillon de « patriotes », symbolique d’un « Mada » vision rue ; en définitive,un hymne consacrant un modèle : « nous avons une plus grande légitimité que ceux qui nous arrêtent et ceux qui nous jugent ».C’était il y a deux ans, Monsieur le Maire de Fort-de-France, avec votre bénédiction…

Le message est arrivé à qui de droit et la jonction semble désormais acquise comme l’indiquent les récents évènements. Acquises aussi, manifestement, les exigences de ceux de la rue : pillages, voies de fait et plus si affinités… Pourvu que l’intention de nos rouges-verts-noirs, les « historiques », grands stratèges devant l’éternel, soit respectée : le chaos en vue de réaliser leur fantasme« mal-papay » d’insurrection populaire ; ceci, dans l’indifférence totale de la tragédie sanitaire que vivent nos compatriotes : hôpital saturé, pompiers dépassés, morgue engorgée… Les anti-vaccins et anti pass sanitaires du samedi matin servent à vrai dire de petit bois d’allumage et d’enfumage pour le brasier du soir.

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« Guadeloupéens, Guyanais, Martiniquais, Réunionnais, il devient urgent de vous faire vacciner »

« Nous, scientifiques, médecins originaires de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de La Réunion et/ou investis dans ces territoires, appelons les Guadeloupéens, les Guyanais, les Martiniquais et les Réunionnais et tous ceux qui y vivent, à se faire vacciner au plus vite contre la Covid compte tenu de la catastrophe sanitaire dans laquelle nous sommes.
Nous souhaitons que cet appel permette aux nôtres de vaincre leurs peurs, la désinformation, les fake news, et les contre-vérités scientifiques abondamment répandues.

En effet,
le nombre de patients infectés dans nos territoires connaît une progression très inquiétante dans le sillage de la Martinique, où le taux d’incidence de l’infection dépassait fin juillet la barre de 1 cas pour 100 habitants, soit 5 fois plus que la moyenne nationale ;
nos populations ont un risque majeur de développer des formes sévères de COVID-19 en raison des prévalences élevées de surpoids/obésité, diabète, hypertension artérielle, et aussi de l’existence d’une proportion importante de personnes âgées de plus de 60 ans ;
les services de réanimation sont déjà saturés : des transferts sanitaires aériens vers Paris de patients COVID-19 médicalisés et sous ventilation artificielle, ont débuté dès le samedi 31 juillet afin de soulager le service de réanimation de la Martinique.

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Le « jour du dépassement » a lieu cette année trois semaines plus tôt qu’en 2020

Ce jeudi 29 juillet marque le Jour du dépassement 2021, une date calculée par l’ONG Global Footprint Network, un institut de recherche californien. À partir d’aujourd’hui nous allons vivre les cinq prochains mois « à crédit », l’humanité ayant consommé toutes les ressources que la Terre peut régénérer en une année. Limiter nos émissions de CO2 et protéger nos forêts représente une urgence mondiale pour faire reculer cette date, avec en ligne de mire l’espoir d’atteindre un équilibre à l’avenir.
Cette année, le Jour du dépassement est le jeudi 29 juillet 2021, rattrapant le recul ponctuel et exceptionnel observé en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19. Les forêts, considérablement menacées par notre modèle prédateur de ressources, jouent pourtant un rôle clé pour réguler le climat et ainsi repousser cette date fatidique.
La date du 29 juillet 2021, calculée par le Global Footprint Network, correspond au jour où l’humanité aura utilisé autant de ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer en une année. Autrement dit : à partir de cette date, nous vivrons cinq mois dans le rouge en entamant le capital naturel qui pourrait nous faire vivre convenablement les années suivantes.

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L’État sauvage. Violence politique, fantômes ombilicaux et pestilence en Haïti

— Par Joël Des Rosiers —

– « Qui va là ? », Hamlet, Shakespeare

Au début du XIXe siècle, les ambitions colonialistes de la France subirent coup sur coup deux défaites qui sonnèrent le glas de son expansion impérialiste au Moyen-Orient et en Amérique. Deux épidémies eurent des conséquences majeures sur le moral, la santé et l’aptitude au combat des troupes françaises et de leurs supplétifs locaux confrontés à un environnement hostile, la chaleur extrême du désert et la pestilence tropicale de l’île, locus terribilis inhabitable, infesté d’aèdes vecteurs d’infection.

Telles furent la peste bubonique lors de l’Expédition d’Égypte (1789-1801), campagne dirigée par le général afro-caribéen né à Jérémie (Haïti) Thomas Alexandre Dumas, « le fils de la négresse » qui versa sa part de gloire à la France, et la fièvre jaune (1801-1803) survenue en deux vagues lors de l’expédition esclavagiste de Saint-Domingue. Les soldats français succombaient au vomito negro, sang noirâtre sorti des entrailles. Port-au-Prince était transformé en mouroir, ce qu’il restait de troupes en débandade se réfugiaient dans les réduits côtiers.

L’Égypte et Saint-Domingue étaient des fronts militaires certes éloignés mais unis par une stratégie commune.

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Dans le Grand Paris, le niveau de vaccination est indexé sur les revenus

Les données de vaccination anti-Covid commune par commune livrées par l’Assurance maladie se calquent sur les inégalités de revenus déjà observés dans le Grand Paris.

L’Assurance maladie vient tout juste de rendre publiques les données relatives à la vaccination contre le Covid-19 par établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). […]

. Moins riches, moins vaccinés

. Une lecture plutôt simple se dégage de cette carte par commune. Plus les habitants ont un niveau de vie élevé, plus leur niveau de vaccination a tendance à être élevé. A Garches, la commune la plus vaccinée du Grand Paris, les habitants disposent en moyenne de 33 400 euros pour vivre (revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation), d’après des statistiques fournies par l’Insee en 2018. C’est deux fois plus que Dugny (93), à 15780 euros, celle dont les niveaux de vaccination sont les plus faibles. Clichy-sous-Bois (93), une des communes les plus pauvres de la petite couronne parisienne, dispose également d’un des taux d’immunisation les plus faibles.

. La corrélation ne surprend pas le sociologue au CNRS Frédéric Pierru, spécialiste de l’action publique et du champ médical.

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 Une exposition originale au musée de l’Image d’Épinal

– D’après Laurence Houot, Franceinfoculture, le 30 juin 2021 –

L’exposition, Aux origines de la bande dessinée, l’imagerie populaire, se tiendra jusqu’au 2 janvier 2022, au musée de l’Image d’Épinal, dans les Vosges. Passionnante, elle dévoile les prémices du 9e art dans l’imagerie populaire du XIXe siècle.  Essentiellement composée à partir du fond du musée, enrichie de prêts, notamment du musée de la Bande dessinée d’Angoulême, elle présente des dizaines d’images, planches, ainsi que des pièces ayant servi à la fabrication des images. Grâce à tous ces documents, elle montre comment le 9e art trouve ses sources dans l’imagerie populaire, née à la fin du XVIIIe et florissante au XIXe siècle.

« Bande dessinée », le terme est apparu dans les années 1930 pour décrire un récit continu mêlant textes et images, en association (ou pas) avec des bulles et des cases. « Avec cette exposition, nous avons voulu montrer que ce mode d’expression est bien plus ancien, qu’il trouve en fait ses sources dans l’imagerie populaire, le dessin de presse ou la caricature, dès le XVIIIe siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale … Avant le XIXe siècle, on trouvait déjà des histoires racontées en images dans les enluminures, les vitraux, les manuscrits ou les tapisseries, mais cela restait une gageure de représenter dans une seule image une histoire », explique Christelle Rochette, Directrice du musée et Commissaire de l’exposition.

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Le jour où les lycéens de Fort-de-France entrent en scène !

Rodrigue : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. »

– par Janine Bailly –

Nous les avions vus lors de la première restitution de leurs travaux, en décembre 2020, dans des conditions difficiles liées à la pandémie et au lieu, une simple salle de lycée servant de salle de spectacle… Nous les retrouvons avec bonheur en juin 2021, mais ils se tiennent cette fois, comme des grands, sur la scène de la Salle Frantz Fanon à Tropiques Atrium, à Fort-de-France. Ce sont cinquante-huit des élèves de théâtre du Lycée Schœlcher – hélas, pour des raisons sérieuses et diverses, certains n’ont pas pu être présents ce soir-là. Ils ont grandi en âge, parfois en taille et toujours en talent. Ils ont conquis le droit d’occuper l’espace de la Scène Nationale, et s’ils en sont impressionnés, ils savent bien nous le cacher. Hormis une main qui tenant une feuille blanche est prise d’un léger tremblement – et cela me semble plus beau et plus émouvant encore –, garçons et filles semblent être à leur place, chacun dans son rôle et prenant crânement en charge, devant une salle comble et attentive, des textes pas toujours faciles à interpréter.

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« Divine Féminine »: une expo-vente, à Fort-de-France, sur le thème du cancer infantile

LE LIONS CLUB FORT ROYAL et la galerie d’art KRYSTEL ANN ART sont heureux de vous présenter l’exposition « Divine Féminine » dans le cadre d’une vente caritative originale, vente d’œuvres déclinant le thème de la femme dans son unique, somptueuse et multiple beauté.

C’est ainsi qu’à travers 44 œuvres vous pourrez découvrir plus d’une vingtaine d’artistes locaux et internationaux dont certains font partie des 200 plus grands peintres de la scène mondiale.

Les acteurs de cette action :

  • Le LIONS CLUB FORT ROYAL

Créé en 1989 par la volonté d’un petit groupe de femmes déterminées à agir, FORT ROYAL, n’a cessé d’évoluer, intégrant le principe de mixité afin de donner plus d’ampleur et d’ouverture à son action : construire sur des valeurs, des exigences humanistes , agir et servir les plus démunis.

  • KRYSTEL ANN ART

Fondée en 2016 part un couple de collectionneurs guadeloupéens Olivier et Chrystelle MERABLI, KRYSTEL ANN ART est une galerie d’art contemporain basée au Portugal ; son but : donner de la visibilité aux artistes de la diaspora noire-africaine, aussi bien européenne qu’américaine, tout en restant ouverte aux artistes contemporains de tous horizons.

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Sonmiziksonpawol d’Annick Justin Joseph

— Par Selim Lander —

Il y a longtemps qu’Annick Justin Joseph porte ce projet d’hommage au musicien martiniquais Henri Brival (1933-), artiste lamentinois qualifié d’« extravagant », ce qui ne l’a pas empêché de voyager à travers le monde avec son « bwa ronflé » (ou « wonflé), instrument de son invention composé d’une caisse en bois (isorel) que l’on caresse avec un bâton et qui produit des sortes de barrissements. Sur la scène du théâtre municipal de Fort-de-France, un de ses disciples faisait la démonstration de cet instrument aussi rustique qu’original.

Sonmiziksonpawol mêle les chants, la danse et les chansons, par exemple « Alexandre pati » de Léona Gabriel-Soïme (dite « Estrella », 1891-1971), qui introduisit la biguine à Paris, et écrivit et interpréta de nombreuses chansons, en particulier cette fameuse « Alexandre pati » dont il reste d’ailleurs un enregistrement par elle-même. Cette diversité est l’un des atouts de Sonmiziksonpawol, une pièce servie ici par des interprètes appréciés des Martiniquais, y compris James Germain, grande voix d’Haïti, qui s’est produit à plusieurs reprises chez nous et qui impressionne toujours.

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À la Martinique s’ouvre en juin le Festival Grif An Tè, de Tropiques Atrium Scène nationale

Amis foyalais, préparez vos agendas ! Les jours à venir seront riches en évènements ! Trop longtemps mise en sommeil par un méchant virus, la culture s’est réveillée sur l’île, telle la Belle au bois dormant, dans tous ses atours, dans toute sa diversité, parée de toutes ses couleurs locales ! À Fort-de-France, un programme riche, qui demande à établir par avance son propre planning de sorties : outre le cinéma qui continuera son chemin jalonné de pépites sur grand écran, nous seront proposés divertissements et réjouissances, et ce pour tous les goûts… En effet, pour finir cette saison en beauté, comme on peut le lire dans Édito 2021, Tropiques Atrium lance  son Grif An Tè Festival, « une manifestation culturelle pluridisciplinaire : musique, danse, théâtre, cinéma, contes, slam et arts plastiques seront de la partie ». Et, cerise sur le gâteau, dans le cadre de ce festival auront lieu aussi des spectacles “en communes”, à Basse-Pointe et à Morne Rouge.(Janine Bailly)

Vendredi 18 juin : Théâtre – 19h – Salle Frantz Fanon – Entrée Libre – Scolaires le 17

Anatole dans la tourmente du Morne Siphon (Cie Les Berlick)

D’après le roman de Sabine Andrivon-Milton (Date de publication : juillet 2010, aux Éditions L’Harmattan) :  En Martinique, sur le Morne Siphon, l’annonce du commencement de la guerre créa la panique au sein de la population.

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 » Petite Maman », un film de et par Céline Sciamma

Avec Joséphine Sanz, Gabrielle Sanz, Nina Meurisse
2 juin 2021 au cinéma / 1h 12min / Drame

Synopsis :
Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère, Marion. Nelly est heureuse d’explorer cette maison et les bois qui l’entourent où sa mère construisait une cabane. Un matin la tristesse pousse sa mère à partir. C’est là que Nelly rencontre une petite fille dans les bois. Elle construit une cabane, elle a son âge et elle s’appelle Marion. C’est sa petite maman.

La presse en parle:
Libération par Camille Nevers
Petite Maman, de Céline Sciamma, est un grand film. Que son format comme l’âge de ses héroïnes (interprétées par deux petites sœurs jumelles) soit «mineur» n’y change rien. Au contraire, c’est cette discrétion consciente ajoutée de «petit film» comme aussi son titre et sa durée l’indiquent, ce côté modèle réduit, qui rend ce récit d’enfant plus ample et beaucoup plus remarquable que les précédents.

Ouest France par Thierry Chèze
Une merveille.

Télérama par Frédéric Strauss
À travers les thèmes du double, de l’enfance et de la maternité, la réalisatrice poursuit son exploration de l’identité féminine.

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Le grand artiste El Anatsui à la Conciergerie de Paris

Jusqu’ au 14 novembre 2021.

À Paris, la Conciergerie accueille le plasticien El Anatsui avec une installation propice à la méditation, intitulée « En quête de liberté ». L’artiste ghanéen, si connu en Afrique, a reçu carte blanche des monuments nationaux pour créer et présenter son œuvre dans le cadre de la Saison Africa 2020. L’exposition s’admire jusqu’ au 14 novembre 2021.

À 76 ans, El Anatsui est un des artistes contemporains africains les plus respectés. Mondialement reconnu, depuis qu’il a reçu le Lion d’or de la Biennale de Venise en 2015 pour l’intégralité de son œuvre, il a connu la gloire avec ses assemblages complexes de matériaux recyclés.

El Anatsui propose, pour sa première exposition personnelle en France, une installation poétique, conçue spécialement pour l’ancien palais royal médiéval devenu prison sous la Révolution.

Une invitation à la méditation

Plongée dans une lumière tamisée, rythmée par les piliers et les voûtes du monument, cette installation fait écho à l’histoire du lieu et au temps qui passe, en faisant appel aux cinq éléments : l’eau, le vent, le bois, le métal et la pierre.

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#TjenbéOlivier

Détention d’Olivier Dubois, 60 jours de trop

Ce mardi 8 juin 2021, cela fait deux mois que notre confrère Olivier Dubois a été enlevé au Mali par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, alors qu’il était en reportage. Depuis l’annonce officielle du Ministère des affaires étrangères de son rapt, plus aucune nouvelle.

En ce soixantième jour de sa détention, le Club Presse Martinique se mobilise aux côtés de son épouse, ses enfants et sa famille pour leur témoigner sa vive solidarité. Le Club se joint également aux comités de soutien à Olivier Dubois à Bamako et Paris, et aux côtés de Reporters Sans Frontières, pour appeler les autorités françaises et maliennes à tout mettre en œuvre pour la libération immédiate d’Olivier Dubois.

Soutenons Olivier Dubois !

Le Club Presse se mobilise aux côtés des comités de soutien de notre confrère Olivier Dubois, ce mardi 8 juin, pour marquer les 60 jours de sa détention.

Au Mali et en France, des manifestations seront organisées simultanément en solidarité et pour demander sa libération rapide.

En Martinique, nous invitons tous ceux qui le souhaitent, journalistes, communicants, étudiants, citoyens… à nous envoyer :

des selfies, au format carré avec l’inscription #TjenbéOlivier

Ces photos seront partagées sur la page Facebook et le compte Twitter du Club et envoyées aux comités de soutien français et malien.

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Pour les présumées victimes…

— Par Nathalie Delbois, de Culture Égalité —

Un proviseur est accusé d’agression sexuelle par une élève et aussitôt un comité de soutien constitué d’enseignant·es se crée pour le défendre.

A l’heure où nous écrivons ces lignes ne savons pas si ce proviseur est coupable ou innocent. Notre objet ici n’est pas de condamner l’agresseur présumé, mais de penser à la présumée victime. Aux présumées victimes ! Les histoires récentes nous démontrent, en effet, que, si les accusations portées sont vraies, il n’y a jamais une seule victime.

Dans le cas qui nous occupe, il y a d’un côté une adolescente et de l’autre, un homme puissant. Un proviseur est le « patron » d’un lycée, il peut faire et défaire des carrières, faire avancer ou stagner des projets, faciliter la vie d’un·e élève ou la rendre plus compliquée.

Les membres du comité de soutien ont donc balayé, d’un revers de main, la possibilité même que cette adolescente dise vrai. Ils n’ont pas pensé à elle, ni à ses parents. Juste à leur collègue, à leur ami, à leur patron.

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Juin au cinéma, à Fort-de-France

Il est prudent de consulter le calendrier mensuel de juin, avant les séances, et de vérifier les lieux et les dates de projection, ici : Tropiques Atrium Cinéma, et là : Madiana (notamment pour l’actualisation des horaires de Madiana, notés provisoirement en « soirée »)

Télécharger la brochure Cycle Cinéma 28 mai-18 juin 2021

À Madiana  (Attention : pour des raisons de disponibilité de salles, certains horaires de projection peuvent être modifiés, pensez à vérifier l’heure de votre séance sur le site de Madiana). 

La troisième femme : Vendredi 4 juin à 14h.

Vietnam – 2019 – 1 h36 – VOSTFR – Drame. Réalisation : Ash Mayfair. Avec : Le Vu Long, Tran Nu Yen Khé.

Dans le Vietnam rural du XIXème siècle, May, âgée de quatorze ans, devient la troisième épouse du riche propriétaire Hung. Elle comprend rapidement qu’elle ne peut obtenir un statut social plus prestigieux qu’en s’imposant comme étant une femme capable de donner naissance à un fils. L’espoir de May de changer de position sociale devient réel lorsqu’elle est enceinte

Des hommes : Vendredi 4 juin  à 20h – Jeudi 10 juin à 20h – Lundi 14 juin en soirée – Mercredi 16 juin en soirée. 

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« La collection sort de sa réserve!»

26 avril – 17 juillet 2020. Exposition collective à la Fondation Clément

Thierry Alet, Victor Anicet, Patricia Baffin, Abel Barroso, Christian Bertin, Alex Bertrand, Julie Bessard, Hervé Beuze, Ernest Breleur, Mickaël Caruge, Claude Cauquil, Fermin Ceballos, Robert Charlotte, Chantal Charron, Ronald Cyrille, David Damoison, Jean-Joseph Dumas, Alain Dumbardon , Edouard Duval-Carrié, Hebert Edau, Fred Eucharis, Samuel Gélas, Rodrigue Glombard, Henri Guedon, Habdaphaï, serge Hélénon, Jean-marc Hunt, Thierry Jarrin, Valérie John, JonOne, Kcho, Khokho René Corail, Jean-luc Laguarigue (de), Louis Laouchez, Stonko Lewest, John Lie-A-Fo, Audry Liseron Monfils, Roberto Matta, Maure, Raymond Médélice, Christophe Mert, Ismael Mundaray, Mounia Orosemane, Ricardo Ozier-Lafontaine, José Pelletier, Michel Rovelas, Shirley Ruffin, Luz Sévérino, Kelly Sinnapah Mary, Hervé Télémaque, Philippe Thomarel, Thierry Tian-Sio-Po, Laurent Valère, Wolfric.

. Collectionner est une mission. Acheter, conserver, montrer, publier. La Fondation Clément a choisi de promouvoir la diversité de la création de Martinique, de la Caraïbe et de sa diaspora. Une collection, c’est un ensemble indéfini d’oeuvres, une somme de singularités à décrypter, ordonner, articuler. Cette exposition vous invite à un voyage au coeur des multiples facettes de l’art contemporain de la Caraïbe en explorant la question de la figure humaine, de la matière à l’oeuvre et du cadre.

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Guadeloupe  » An bizwen on ti-joupa « , de Jean-Pierre Moya

Résumé :
Pourquoi relater cette période de ma vie, de 2014 à 2020 ?
Non, je n’établis pas un guide touristique de la Guadeloupe, mais je partage l’expérience vécue depuis mon arrivée, emplie d’aléas, de difficultés, de coups du sort… et de bonheurs.
J’offre ici un regard sans concession aux candidats à l’installation dans ce magnifique archipel.

Auteur : Jean-Pierre MOYA
Insatiable curieux, il touche à tout : la mécanique, l’électricité, l’informatique, la menuiserie et l’ébénisterie, la photographie, le dessin et la peinture…
Après 57 ans d’activités de régions en régions en métropole, il arrive en Guadeloupe en 2014 : un bonheur pour la photographie !
Avant de reprendre ses pinceaux pour saisir les tons lumineux d’ici, il se consacre à la restauration d’une ancienne demeure en bois, et, pendant les heures les plus chaudes, il assemble des mots pour vous offrir des récits fantastiques, dont « Chamans – Rêve d’absolu » et « Chamans – Pilleurs d’âmes ».
Ici, il vous propose le récit de son installation en Guadeloupe.

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Fête des Mères : carte blanche à Culture Égalité (1 )

Et le voici, le joli mois de mai

. Et le voici, le voilà, le joli mois de Mai, celui des bourgeons, du renouveau, de la promesse, de l’espoir… !

. Et puis la voilà, elle aussi, la jolie, la célèbre, de renommée mondiale, Fête des Mères / Faites des Mères !

. Une institution, que dis-je, un sacrement voué au culte de ladite Maternité …

. Maman je t’aime, Maman tu es mon tout, Maman tu es la plus belle des Mamans !

. En ce Seul et Unique Jour, je veux te célébrer.

. Que de bienveillance en ce jour où tous les efforts sont de sortie,

. on met même, paraît-il, les petits plats dans les grands.

. En ce jour exceptionnel, les exceptions le seront tout autant !

. Maman ne cuisinera pas, ne repassera pas, bref, ne s’adonnera à aucune tâche ménagère ! Croix de bois !

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La mort de Stella Walters

Martinique la 1ère nous apprenait le 24 mai le décès, la veille, d’une crise cardiaque, de la créatrice de bijoux Stella Walters à l’âge de 67 ans. « Elle travaillait les bois de son pays notamment l’arbre à pain. Opérée d’un cancer du sein en 2020, elle s’accrochait à la vie avec le soutien de ses proches. »

Tropiques-Atrium lui rend hommage par l’intermédiaire de son directeur Manuel Césaire.

Son sourire radieux, ses yeux pétillants, son altruisme inaltérable, son ingéniosité artistique nous manqueront.

Les équipes, la Direction et le Conseil d’administration de Tropiques Atrium Scène nationale expriment leur vive émotion suite au départ de Mme Stella Walters, artiste aux multiples talents et combattante de la vie. Enracinée dans son environnement, elle n’a eu cesse de créer avec la complicité de Dame Nature, donnant une deuxième vie artistique aux matières végétales les plus diverses. Sa sensibilité et son regard artistiques l’ont amenée à évoluer dans les métiers de la scénographie, de l’audiovisuel, de la mode et des accessoires, écrivant sa propre page du bijou.

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Félix Éboué meurt le 17 mai 1944 au Caire

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d’un État souverain et devient, suivant la volonté du général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Biographie
Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 18842, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848)3. Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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Ce que les Français doivent à Napoléon

— Par Jacky Dahomay —

Si commémorer, c’est se souvenir ensemble, il y a toujours un risque qu’une commémoration prenne la tournure d’une célébration. Fidèle à sa dialectique du « en même temps », c’est ce risque qu’a pris le président de la République, Emmanuel Macron, en allant déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du célèbre empereur. C’est à l’évidence une célébration, ce qu’avait refusé de faire – mis à  part Georges Pompidou- les différents présidents  de la V° République, Nicolas Sarkozy y compris. Napoléon Bonaparte mérite-t-il une célébration ?

Répondre à une telle question, c’est d’abord s’interroger sur le sens du poids que constitue l’épisode napoléonien dans la constitution de l’identité nationale française. Avec Emmanuel Macron, comme président de la République, c’est la République qui vient de célébrer un empereur, Napoléon Bonaparte. Incontestablement, Napoléon est la figure la plus importante de l’histoire de France, avec Louis XIV et Colbert. La monarchie absolutiste, dans sa lutte contre l’empereur et le Pape, a joué un rôle indéniable dans la formation de la nation française. Comprendrait-on pour autant que la République puisse célébrer la monarchie ?

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Appel d’un collectif d’écrivains : il faut barrer la route au retour de l’emprise mortifère du duvaliérisme en Haïti

— Par un collectif d’écrivains, enseignants-chercheurs, universitaires, essayistes, acteurs socio-professionnels et citoyens engagés —

Notre pays que voici vit les heures les plus sombres de son histoire depuis la défaite de la dictature duvaliériste en 1986. Les nouvelles rapportées quotidiennement par la presse nationale l’attestent au défilé mutique des corbillards : massacres impunis commis par les gangs armés dans les quartiers populaires, violente répression des manifestations pacifiques du fait de la Police nationale d’Haïti instrumentalisée par l’actuel Exécutif, décapitation de l’appareil judiciaire, mise en coma du Parlement, assassinats sélectifs en pleine rue, intensification des enlèvements contre rançon, etc. Comme au temps funeste de Papa Doc Duvalier, il semble venu le temps de se parler par signes. Et la peur et l’angoisse se réinstallent dans les foyers, les parents hésitent à envoyer leurs enfants à l’école, et tôt en fin de journée les paisibles habitants des principales villes du pays se barricadent chez eux, craignant d’être la cible des gangs de rue et des zenglendos recyclés dans les basses œuvres du pouvoir politique.

Notre pays que voici a mal à l’idéal du vivre ensemble légué par les fondateurs de la Patrie en 1804.

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Petit traité du vacillement suivi de Madou O de Serghe Kéclard,

Présentation

Petit traité du vacillement :

D’une histoire personnelle née de l’expérience charnelle d’un mot s’élabore une aventure – une poétique partagée. L’auteur construit alors une cosmogonie riche de l’enfance et du divers du monde qui se veut une invitation pour lectrice et lecteur, à entrer en poésie comme ces poètes pour lesquels « poésie n’est point silence on crée de la beauté /mais bruit et fureur /orgie et chaos /fragments et ruines/ lie et fange /d’où fleurit le miracle »

Ainsi s’énonce la parole hors toute liturgie, affranchie de la tutelle d’un Dieu tout-puissant. La verticalité s’estompe alors pour rejoindre un jubilatoire vacillement « mantjé tonbé sé bel pa» (trébucher, c’est encore un beau pas de danse) qui, néanmoins, interroge le sacré, le «pétulant tumulte» de l’amour, de la mort, de la «bles» du désastre originel et de la Beauté «pour acclamer les mystères de la vie». C’est de magie et de ré-enchantement du Réel dont il s’agit ici…. N’est-ce pas l’ultime fonction qu’on est en droit d’assigner à la poésie ?

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