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Sciences sociales : nouveautés du 06 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Le poids de nos hérédités dans l’ouvrage « D’autres vies sous la tienne », de Mérine Céco

— Par Térèz Léotin —

«Qu’est-ce que cela peut être dur de voir un de ses petits quitter le nid, avec l’assurance qu’il ne reviendra pas ou pas de la même façon ! » C’est un départ, d’abord un départ, celui d’Anita, une des héroïnes du roman « D’autres vies sous la tienne », qui va nous conduire et nous mènera vers une recherche d’origine, une quête d’identité, qui va tomber sur les secrets de famille, les peurs à affronter, (toute l’histoire de vie se résume à un seul mot : la peur), les malédictions à transgresser, les croyances indélébiles en l’existence de dorlis, ces incubes et autres soucougnans, les traumatismes et avec eux les frustrations à surmonter.

« D’autres vies sous la tienne » c’est aussi un regard profond sur la place de la femme dans notre société antillaise. C’est celui de la dispersion comportementale des hommes pères d’enfants sans père qui ne sont rien d’autre que des déracinés de la société. C’est le roman de la dé-responsabilité proverbiale du géniteur : kok mwen lib maré poulett ou, disent les mères.

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L’enlèvement du mardi gras, de Raphaël Confiant

— Par Térèz Léotin —

Julien Valmont, alias Gros Dégueulasse, alias DSKahnard, alias Ti-Coca, accessoirement docteur en économétrie de l’université de Paname, homme sans limite « n’est le fils de personne ». Il s’est fait tout seul en pays de Nadiland, où les chiens aboient par la queue, où les chevaux ont trois pattes, où les coqs ont des dents, où les serpents rampent sur le dos, où l’homme est sans tête, où la réalité dépasse la fiction.

Il fait partie d’une secte avec des frères à trois poings qui se tiennent la queue de devant, dans une danse qui possède le pouvoir de les maintenir au sommet du monde. L’homme n’est rien d’autre que le vénérable directeur de l’Institut Économique Régional (l’ISER) qu’il a su très adroitement transformer « en machine à cash ». Cette sommité, en effet, maçon sans réelle truelle, que celle qui lui permet de transbahuter les subsides européens, vers ses différents comptes « sait comment faire les poches habilement à la communauté européenne ». Il dirige aussi au sein de son institut un laboratoire dénommé le Filmaneg.

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Ceux qui ne rampent pas t’emmerdent

— Par Térèz Léotin —

Je suis une non blanche, une noire, avec une peau «plutôt bronzée» qui fait que l’on m’assimile plus à une arabe qu’à la noire que je suis réellement. Je suis née le premier novembre d’une certaine année, en territoire colonisé, et ma carte d’identité affirme que je suis française. Mon prénom c‘est Toussine, j’ai eu droit à la féminisation créole du mot Toussaint du calendrier. Cependant, heureusement que je ne suis pas née en chemin, car j’aurais hérité du prénom Chimène, comme on aimait à le faire, dans mon pays, non pas parce que ma mère eut été une fervente admiratrice du Cid de Corneille, (même si ce fut le cas), mais bien parce que tout bonnement la parturiente avait accouché en chemin. On poussait alors l’originalité jusqu’à ne pas respecter le calendrier comme parole d’évangile. Cependant si je m’appelais Chimène je l’accepterais volontiers. Une de mes bonnes amies est allée naître le 14 juillet. Sa mère se gardant de se fier « au saint » du calendrier, qui se prénommait « Fête Nat » choisit de ne pas l’affubler de ce « prénom bizarre » et de lui fabriquer le doux prénom de Galbertine, dé-respectant ainsi la loi napoléonienne, n’en déplaise à un certain Zemmour.

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Dépi moun an pa jouré manman’w

— Par Térèz Léotin —

Moun ki wousouvrez adan travay yo, té dwett sav ki pa ni ayen ka dégradé’w, lè’w ka palé kréyol, épi pa ni ayen ka fè’w ped valè’w, lè yo ka palé kréyol ba’w, si moun lan pa la ka jouré. Pa ni lanng dégradan.

Matinik i rété moun toujou, étila fok pa ou sé bliyé kòw, alé palé kréyol ba yo, lè yo an travay yo. Sé konsa ki vandrèdi 04 janvié 2019, kidonk la simenn pasé, an madanm ki kliyan lakay an sèviss ki ka otjipé di latélé-konminikasion, mantjé fè yo matjilpé’y. I ay di lotess la an kréyol, souplé : « Ess ou ja enskri mwen ? » (M’avez-vous déjà inscrite). Lotess la ki pa pran’y piess mandé kliyant lan, an fransé, an manniè ensilté : « Pourquoi vous adressez vous à moi, ainsi ? Qui vous a donné le droit de me parler ainsi. Madanm lan ki pa té ka atann kòy, é ki pa konprann sa ki té ka rivé ‘y la, soté, é tou estébékwé i di lotess la konsa : « Quel est le problème si je vous parle créole ?

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Si nous profitions de cette année…

— Par Térèz Léotin —

Si nous profitions de cette année nouvelle pour nous interroger un peu sur le monde dans lequel nous vivons ? Si nous pouvions accepter de dire adieu 2018, et son lot de tristesses, adieu l’indifférence, adieu l’égoïsme, l’égocentrisme, vive la prévenance et la solidarité ? Et si nous nous mettions ainsi à regarder ceux qui nous entourent avec des yeux de personnes prévenantes ? Et si nous pouvions arrêter vraiment d’être indifférents à ce qui nous environne ? Si les devoirs envers notre prochain, le devenir de la planète, toutes choses qui semblent nous laisser blasés, froids comme si une partie de notre âme était morte, si le désintérêt pour tout cela pouvait être surmonté, disparaître, au profit de fermes résolutions ? Si nous pouvions être enfin solidaires ? L’homme, on semble l’oublier parfois, a pour lui d’avoir une conscience, ce qui le différencie des autres êtres vivants. Et si celle-ci pouvait permettre à chacun de voir le monde avec des yeux où l’Indifférence, qui de plus en plus veut s’installer en ce bas monde, n’aurait plus sa place ?

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Chère Solange ». Ces gens qui ont forgé notre esprit.

—  Par Térèz Léotin —

Pour maintenir et donner à survivre la Pensée de Solange Fitte-Duval, par delà le temps, Anique Sylvestre vient de faire paraître « Chère Solange ». C’est un ouvrage dense par son contenu et par sa qualité.
Écrire la biographie de Solange, c’est donner aux générations futures à connaitre cette Grande Dame, mais surtout laisser aussi à ces générations futures, des marques qui pourront les aider à mieux baliser leur route. Écrire cette biographie c’est rappeler à ses contemporains le grand bonheur qu’ils ont eu de la côtoyer.
Écrire c’est surtout donner à retenir vive une pensée, et puisqu’écrire une biographie c’est tout cela à la fois, nous disons merci à l’auteure qui nous permet, par delà la grande absence de renouveler nos remerciements intarissables à Solange Fitte-Duval.
J’ai en effet été pétrie, moulue, façonnée, modelée par le savoir et les connaissances de cette Dame qui nous enseigna à la fois, le Français, la musique avec son guide-chant et son diapason, l’instruction civique, la couture et la morale. Il n’était surtout pas question, une fois que la sonnerie a retenti, de dévaler l’escalier, comme un troupeau sans maître, (une des grandes pratiques actuelles).

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Plaidoyer pour parler créole pour de vrai

— Par Térèz Léotin (*) —

Indignez-vous ! disait Stéphane Hessel dans son essai publié en 2010. Un ouvrage d’une trentaine de pages, qui affirme que l’indignation n’est rien d’autre qu’une forme de résistance, c’est en quelque sorte le ferment de l’« esprit de résistance ». Son livre est publié dans la collection :Ceux qui marchent contre le vent”. Hessel nous y exhorte à avancer à rebrousse vent, à ne pas aller moutonnement sur le boulevard de nos habitudes, en tous cas, vers celles que nous sommes tentés de prendre.

Indignez-vous, indignons-nous comme lui, autant que nous savons si bien le faire quand il s’agit de la défense de la langue française, lorsque sortie d’une bouche qui la maîtrise mal, elle arrive déflorée à nos oreilles, oui nous nous indignons de voir que l’autre ne connait pas LA langue, celle de la référence. Aussi, sans être ni gendarme, ni policier, que c’est triste d’entendre un martiniquais ressasser : “man en train de vini”, “man en train de parlé” sans qu’aucune demande de correction ne soit réclamée ou attendue. Pourquoi ne pas s’indigner là aussi lorsque notre langue est blessée, martyrisée ?

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Parutions : nouveautés du 1er octobre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Où allons-nous ?

— Par Térèz Léotin —

Il était une fois un petit pays dans lequel vivaient près de 400.000 habitants. Dans ce petit pays de presque 400.000 habitants, il était une population qui essayait de se tenir par la main. Nous disons bien « essayait » car dans ce petit pays de près de 400.000 habitants, il y en avait d’autres qui comme partout ailleurs du reste, luttaient rien que pour que le drap ne recouvre qu’eux seuls.
Faisant des mains, faisant des pieds, il en était qui se battaient farouchement pour mépriser tous ceux- là et, résistant, voulaient garder le cap de l’honneur, celui de la liberté d’être, envers et contre tous.
Il était donc ce petit pays, celui des femmes connues et aussi des autres moins connues. Il était ce petit pays dans lequel la femme serait soi-disant, le « potomitan » vénéré. Cependant pour peu que certaines aient horreur de tricher avec l’âge, pour peu qu’elles aient choisi de laisser quelques fils blancs envahir ou garnir leur chevelure, il était celui tout récent de l’appellation à tout va, dans laquelle elles deviennent la « mamie » de chacun, la « mamie » de tout le monde.

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Le François reçoit la 5e Conférence « Turbulence and Interaction »

Du 25 au 29 juin 2018

La Ville du François accueillera en partie la 5e conférence « TURBULENCE AND INTERACTION 2018 » qui se tiendra du 25 au 29 juin prochains à la Martinique. Une centaine de chercheurs et ingénieurs venant de Pologne, Allemagne, France, Italie, Angleterre, États-Unis, Guadeloupe, Martinique, … des médias et autres participeront aux échanges à l’Hôtel Carayou au Trois-Îlets qui hébergera le congrès. Le principe pour les laboratoires de recherches européens est d’organiser tous les trois ans un congrès international sur la turbulence, la mécanique des fluides et le calcul haute performances. Notre Ville sera fière d’accueillir ces éminents scientifiques les 27 et 28 juin, espérant promouvoir l’image du François dans le monde. Ces chercheurs pourraient mener des études qui serviraient non seulement à la Ville, mais surtout à la Caraïbe sur les courants marins, les vents, les algues sargasses, les énergies renouvelables et plus généralement le climat tropical. Les congressistes seront au François avec au programme : visite de l’Habitation Clément, visite des îlets et bain aux fonds blancs / ou initiation à la yole ronde à l’École de Voile et la Soirée de Gala.

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Lettre ouverte à un plaideur paisible

— Par Térèz Léotin —

Vous, monsieur le Plaideur paisible qui parlez « d’apaisement », vous qui croyez en ce mot puisqu’il semble à la mode par chez vous, dites, comment pouvez-vous en user et en abuser lorsque vous savez que notre Université n’arrive toujours pas à s’ôter des serres des voyous du CEREGMIA ?
Comment avez-vous fait pour y penser et surtout pour y croire puis venir nous assommer de la sorte, alors que vous savez pertinemment que nos étudiants ne peuvent étudier dans des conditions optimales, leur Institution ayant été spoliée, flouée, expurgée par des individus qui espèrent patiemment leur retour dans la place ?
Vous parlez « d’apaisement » ? En ignoreriez-vous le sens exact ? Certes les deux mots « apaisement » et « acquittement » commencent par les mêmes lettres, et se terminent par les mêmes syllabes, mais ce n’est pas une raison suffisante pour vouloir les confondre. Ils n’ont pas encore le même sens.
Si vous réglez les problèmes de Justice par « l’apaisement », dans ce cas vous êtes un pionnier, si l’on peut dire, le premier à laisser la Liberté à tous les voyous du monde, l’avocat de l’impunité, le jugement étant à votre avis inutile.

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Parutions : nouveautés du 4 mars 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Une blanche colombe bien dérisoire

— Par Térez Léotin —

Si je pense que le Martiniquais se complait dans une espèce de noirisme, – ici je pense à ceux qui sous prétexte qu’effectivement l’espèce humaine vient d’Afrique, ressassent que le Noir est à l’origine de toutes les créations, comme si celui-ci doit mériter sa place sous le soleil. Si on veut avec raison réhabiliter le Noir, si on veut du reste, changer sans doute le regard, à trop en faire, on tombe dans un racisme à l’envers aussi absurde que l’affirmation illusoire de la « supériorité » du « Blanc »

Autre forme de noirisme, l’obsession du martiniquais par alliance, Serge Bilé, sur le sort des Noirs, au point qu’il peut donner à douter de la sincérité de ses écrits. Cela semble être vraiment « son » affaire, pour ne pas dire son bon filon. Il ne lui reste plus qu’à écrire : « Les cheveux blancs sur la tête du noir » ou « L’homme noir qui avait des chaussettes blanches », ou encore « Les lunettes noires du patron blanc », peut-être les a-t-il en chantier.

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Osi bel ki larenn Saba té bel

— Par Térez Léotin —

Si ni an neg toutt moun ka di ki té kont koulè lapo’y sé té bien Michaël Jackson. Moun di pou éséyé konprann li, sé an maladi ki té mété’y koulè a i té vini an : an koulè gri kondi yo di.

An fanm kontel Naomi Campbell, i pito toupòtré an moun blan ki penn an nwè. I bel i ni chivé’y féré, ki ta’y oben ki pa ta’y an manniè natif-natal, men ki ka rivé jik an do’y, kon sé fanm blan an antouka, é sé koulè nwè a selman i ni. Pitett sé pousa ki pabò lafen lézanné 1980, i té o top dé pli bel fanm. Pou ba lenprésion sé moun an pa rasiss ek pou mété an ti koulè nwè asou podionm lan. I nwè men i kon an blan

Bòkay nou, nou ni Mounia, i bel, i an fòm kon an gita, nen’y pa ka manjé fidji’y, kon yo ka di pou tiré méprizasion ba sa ki ka sanm neg, i ni chivé’y féré, i ka riprézanté model neg la, blan an enmen wè a, tala yo pa ka kriyé makak, magré i ka fè toutt bagay pou sanm blan an.

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Parutions : nouveautés du 3 février 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Si on s’indignait !

— Par Térèz Léotin —

Selon Jean Dutourd « la démission des parents consiste à donner beaucoup d’argent de poche et peu de gifles ». Si nous ne sommes pas d’accord pour donner beaucoup trop d’argent de poche, nous nous révoltons tout autant contre les gifles. Ce n’est pas avec les coups qu’on éduque ni avec l’argent qui ne fait qu’éblouir. Nous voilà pensant à cet élève qui, alors que nous étions encore en fonction, arriva à l’école maternelle d’une banlieue de la Martinique, avec un billet de 50 € qu’il exhibait. Dans sa grande bonté, la souris qui avait récolté sa dent de lait, le lui avait généreusement glissé sous son oreiller. Il pourrait, lui avaient alors dit ses trop bienheureux parents, acheter autant de bonbons qu’il en voudrait, répétait-il.
Les temps n’étant plus ce qu’ils étaient, et au travers des brumes lointaines de l’époque de mon enfance, je revis puis je compris le geste de notre pauvre bonne souris qui ne nous donnait que quelques malheureux centimes. Et en me disant autres temps, autres mœurs, je la regrettai amèrement.

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Tonbé Lévé : « Bonne voyage » d’imaginaire créole, de Rudy Rabathaly

— Par Térèz Léotin —

Qui n’a connu nos légendaires taxis, nos taxis-pays qui au fil du temps et de la modernité ont dû céder place aux taxis plus communément appelés de nos jours « Tonbé_lévé » ou « désherbants » comme en Guadeloupe. Partir sur ces « machines-engins- », relevait presque de l’expédition. D’ailleurs c’était partir en voyage, ce qui signifiait que la journée serait longue. Ne disait-on pas : « man ka voyajé jòdi, man ka désann Foyal ? »
TONBÉ LÉVÉ « bonne voyage d’imaginaire créole » Sélection de textes publiés dans France-Antilles Martinique de 2002 à 2016 et paru à CARAÏBEDITIONS. L’auteur, Rudy Rabathaly ne va pas s’étendre dans un inutile plaidoyer, sur un temps révolu, ni non plus s’emballer sur les traces d’une époque passée qu’il regretterait. Non. Il nous montre que dans les « tonbés-lévés » actuels, existent encore comme dans ceux d’autrefois, ces moments intenses où le milan est roi, à côté d’anecdotes qui émoustillent le voyage et qui montrent nos âmes.
Il nous fera, tout au long des différents voyages, et des récits qui les illustrent, des démonstrations parfaites de certains états d’esprits, des clichés, moments qui dévoilent notamment cette rancœur, lorsque par exemple, une femme endormie, sera furieuse contre le chauffeur qui, lui aurait fait rater son arrêt.

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Le canal de Panama. Une des voies qui ont changé nos vies

— Par Térèz Léotin —
Un jeune berger, surnommé Bénezet, descendit en 1177 des montagnes de l’Ardèche, pour rejoindre Avignon. Aidé en cela par les puissances divines, le jeune âgé de douze ans va charger une pierre énorme sur ses épaules et la jeter dans le fleuve. L’édification d’un pont sur le Rhône dont on connait assez le tempérament fougueux sera un défi.
C’est ainsi que naitra la légende de Saint Bénezet qui est passée dans la mémoire collective. Et, l’on chante encore : « Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse ».
Beaucoup d’eau a coulé depuis, et l’on ne danse plus ni sous, ni sur ce pont d’Avignon sauf dans la ritournelle connue de nous tous. « Ce pont, poste-frontière à l’époque entre l’État pontifical et le territoire de France, était l’un des seuls pour traverser le Rhône sur des kilomètres en amont et en aval, »
Nous le savons. Nous connaissons la chanson. Nous connaissons toutes ces chansons d’ailleurs. Ce qui ne nous laisse guère le temps de connaitre les nôtres. Celles que nous devons à la force du courage de nos ancêtres.

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Bòd lanmou pa lwen

— Par Térèz Léotin —

« Ou sé an piékoko a lanmou
Ou sé an fétou lanmou cho
ki pa jenmen brilé mwen,
pa ni ayen… sof wou
Bouch-ou sé an flè « carnivore »
Sel soley mwen sé toujou wou
é man lé « dékodé toutt partision kò-a’w. »

Tousa sé bel pawol misié Jéra. Moun pito konnett-li pou « Lak-la » afoss misié ni labitid pozé yo an pié toutt fanm ki sé fè malè kwazé chimen’y.
Kimoun ki té di, kimoun ki té konprann kréyol pa té sa kozé lanmou ? Kimoun sa ki té lé kwè neg kréyol pa té ka tonbé danmou ?

Bòd lanmou pa lwen, piess téyat misié Frankito a, moun Gwadloup, ka vini fè nou viré lanng. Men tansion ! Kou tala misié Jéra vini pri an pwop trap-li a, é chak fwa tren’y sé mennen’y jwenn ta manzè Léna, tjè’y ka tounen tanbou afoss batt an bidipbap bèlè andidan lestonmak toumanté boug-la, ba’y. I ka press ababa’y, press fè’y ped lakatt.

Yonn fini pa konprann lott, enmen lott, bwaré lanmou yo, jik jou anlott masoukrel vèglé misié. É lè chen ni labitid manjé zé…..Ou

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Nou pa titiri san fanmi

— Par Térèz Léotin —

Mi an vwala, pou yo gloriyé 22 mé lanné tala, manmay lakomin Karbé pran désizion mété-douvan mémwè gangan yo.
Yo rimonté tan-an, yo chaché, é yo tiré sé lesklav konmin tala adan fondok loubli ki té za bien paré téré yo, pou man pa di fini épi rass yo.
Sé moun-lan fè wouchach, é toutt travay wouchach-la mennen yo matjé non yo, trasé’y nan mab, pou fè non yo palé di yo, palé ba yo, palé ba désandan yo, menm manniè an monniman-o-mò ka fè’w chonjé, men yo, sé non yo a ka vini di : mi nou la nou pa mò. Nou sé chouss fanmi zott !
An serten manniè toutt sé esklav tala ka vini montré ki si jòdi Karbé sé Karbé, sé yo ki fè’y tou. Tousa ka vini ba mémwè nou, an richess ki pòtalan, é man ka di woulo-bravo ba yo, ba désandan yo ki chonjé yo, ki chonjé mété yo dan limiè yo merté.
Men, man té ké kontan tann, man té ké kontan wè, avan Bazil sé vini kozé chwichwichwi’y la, bò zorey mwen, avan man Moun sé lé chayé mwen jwenn péyi san chapo, man té ké kontan tann ki toutt konmin Matinik ka pran konmin Karbé pou sèvi model.

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Misié man ka rélé’w !

— Par Térèz Léotin, écrivain en créole —

Misié man ka rélé’w !

Léko woo léko !

Pòté mannev :

An gran nonm pé

Men vwa’y pa mò

Gran nonm-lan pati

Men siyon’y ka rété

Pass toutt pawol pa van

É toutt pawol dan van

Pa ka tounen létè

Van sa simen lavi

É toutt fondok mòn

Toutt savann

An dwa chayé

An dwa trapé libèté

Pou livré

Pou toujou délivré

Lang kréyol-la

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Jean Bernabé, Mèt-A-Manyok, monté nan Gallilé

— Par Térez Léotin —

Professeur émérite des Universités, Jean Bernabé luttait depuis plusieurs mois contre une maladie paralysante. Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université des Antilles et de la Guyane, agrégé de grammaire, Docteur d’Etat en linguistique, Jean Bernabé était particulièrement reconnu pour ses travaux sur la langue créole. Sa thèse s’intitule: « Fondal Natal: Grammaire basilecticale approchée des Créoles guadeloupéens et martiniquais » (L’Harmattan, 1983).

Fondateur du GEREC-F (Groupe de Recherches et d’Etudes en Espace Créole et Francophone), Jean Bernabé a été à l’origine de la création de la licence et de la maîtrise de créole à l’UAG. Avec Raphaël Confiant et Patrick Chamoiseau, il est cofondateur du mouvement littéraire de la Créolité, autour notamment de l’ouvrage publié en 1989: « Eloge de la Créolité ».

Jean Bernabé n’oubliait pas non plus la formation des adultes en participant à la mise sur pied de l’UTL (Université du Temps Libre), sur le campus de Schœlcher.

Ecrivain, auteur d’essais, romans, articles de sociolinguistique et de littérature, son dernier ouvrage publié en 2016 s’intitule: « La dérive identitariste » (L’Harmattan).

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Le congrès de CERTAINS ÉCRIVAINS de la Caraïbe

— Par Térèz Léotin, écrivain en créole —
Durant la semaine du 06 au 09 avril 2017, s’est tenue, sur le territoire guadeloupéen, la cinquième manifestation du Congrès des écrivains de la Caraïbe qui se réunit tous les deux ans. L’on se doit de reconnaître que l’initiative très louable est à encourager.
Il y a eu de nombreux ateliers, des échanges entre pairs, cependant, à l’heure des bilans, ne pourrait-on demander aux organisateurs s’il s’agit d’ostracisme de leur part  ou si tout simplement, pour eux, ce n’est que la langue qui détermine à elle seule les propensions, les qualités requises  pour que l’on soit reconnu écrivain ou non ?
Autrement dit si c’est uniquement la langue qui fait l’écrivain, ou plus précisément s’il n’y a d’écrivains caribéens que dans certains milieux, ou encore dans certaines langues : les langues officielles de la Caraïbe, par exemple.
Pourquoi avoir ignoré et relégué aux oubliettes les langues dites minoritaires ? Est-ce pour mieux s’appliquer à  les faire disparaître du domaine culturel ?  Pourquoi cette prétention à les rejeter au second plan ? À les croire inutiles ? Tout le monde mérite sa place.

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Que les écrivains martiniquais en langue créole s’organisent…

— Par Daniel Boukman —

Lors du GRAND ENTRETIEN du samedi 21 et dimanche 22 janvier 2017, la parole a été donnée à Joseph Jos présenté comme  « homme des lettres [martiniquais] », qui déclare, entre autres, « je crois qu’il y a un génie martiniquais de la littérature. Nous avons eu des prix Renaudot, Goncourt, etc » et qui, à la question de l’interviewer (Peut-on parler d’une école martiniquaise de littérature ?), répond  « Elle [l’école de littérature martiniquaise] devrait se construire ; nous sommes dans une période de création, à l’instar de ce que nous cherchons à faire dans le domaine des arts »).

De ce « génie martiniquais de la littérature » est exclus par omission (volontaire ? inconsciente ?) tout un pan de la littérature martiniquaise écrite en langue créole, tant dans le domaine de la poésie que dans celui du roman, de la nouvelle, du conte, de la chronique, du théâtre voire de l’essai, sans oublier un secteur non moins exemplaire, celui de traductions de la langue française à la langue créole de Martinique.

De la part de Daniel Boukman, à l’attention de Joseph Jos et de ceux, de celles qui ignorent (ou font semblant d’ignorer) l’existence de cette littérature martiniquaise en langue créole, le Manifeste que voici, rédigé en créole martiniquais et traduit en anglais, espagnol et en français, en date du 8 novembre 2008.

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