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Victoires du Jazz : découvrez le prestigieux palmarès 2021

— Par Annie Yanbekian —

Pierrick Pédron, Michel Portal, Isabel Sörling, Sélène Saint-Aimé, le Belmondo Quintet et le groupe San Salvador, tel est le palmarès 2021 des Victoires du Jazz (et des Musiques du monde) dévoilé mardi soir à Paris. Le pianiste Alain Jean-Marie s’est vu décerner une Victoire d’honneur.

Le palmarès 2021 des Victoires du Jazz, renforcé d’un trophée concernant les musiques du monde, a été dévoilé mardi soir, 5 octobre 2021, à l’auditorium de la Sacem à Paris. Sont sacrés le saxophoniste Pierrick Pédron (artiste instrumental), la chanteuse Isabel Sörling (artiste vocale), le clarinettiste et saxophoniste Michel Portal (album jazz), la contrebassiste et chanteuse Sélène Saint-Aimé (révélation), le Belmondo Quintet (groupe de l’année) et le collectif San Salvador (album de musiques du monde). Le pianiste Alain Jean-Marie a reçu une Victoire d’honneur.

Si le palmarès 2020 intégrait des lauréats ex-aequo dans trois catégories, ce n’est donc pas le cas de la moisson 2021, par ailleurs assez équilibrée en termes de parité et diverse quant aux générations représentées (26 ans pour la benjamine, 85 ans pour le doyen). Les lauréats, ainsi que plusieurs artistes nommés, ont été présentés à l’occasion d’un beau documentaire tourné fin juin aux Folies Bergère, offrant de larges plages musicales et permettant d’entendre des témoignages très personnels des musiciens.

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À Gaza, l’armée israélienne bombarde l’immeuble des médias Al-Jazira et Associated Press

L’armée israélienne a bombardé, samedi, l’immeuble abritant les locaux de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira et l’agence de presse américaine Associated Press (AP) dans la bande de Gaza, ont constaté des journalistes de l’AFP.

L’armée israélienne a mené une frappe, samedi 15 mai, contre l’immeuble d’une dizaine d’étages abritant les locaux de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira et l’agence de presse américaine Associated Press (AP) dans la bande de Gaza, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le bâtiment, qui comptait également des appartements et d’autres locaux professionnels, s’est effondré.

« L’armée a prévenu le propriétaire de la tour dans laquelle AP a ses locaux qu’elle serait ciblée » par une frappe, avait écrit sur Twitter un journaliste de l’agence AP peu de temps avant.

Israël a commencé à bombarder Gaza le 10 mai, en réponse aux tirs de roquettes sur Jérusalem de la part du parti islamiste du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens dans l’enclave. Samedi matin, des alarmes continuaient à retentir dans le sud du pays.

Nous continuerons notre couverture de l’information »

Des journalistes de l’AFP ont vu la tour de 13 étages se faire pulvériser par plusieurs missiles.

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La mort du grand musicien américain de jazz Sonny Simmons

Huey « Sonny » Simmons, né le 4 août 1933 à Sicily Island en Louisiane et mort le 8 avril 2021 à New York, est un saxophoniste américain de jazz. Il avait eu le covid en 2020.

Biographie

De son enfance louisianaise (Sicily Island, 1933) au sein d’une communauté rurale où les survivances africaines étaient encore vivaces (rituel agraire de type vaudou), Sonny Simmons a toujours gardé au cœur de sa musique une empreinte sonore et rythmique inimitable. Californien depuis l’âge de 10 ans (Oakland, 1944), il s’imprègne de la culture noire urbaine, mais c’est au cor anglais qu’il fait ses débuts musicaux à l’école, avant d’adopter le sax ténor sous le double signe du rhythm n’blues (Big Jay Mc Neely, Illinois Jacquet) et du be-bop (Dexter Gordon puis Sonny Rollins).

A 17 ans, ébloui par Charlie Parker, il se met au sax alto tout en jouant pour la danse avec des orchestres locaux ou aux côtés de grands noms du blues urbain (Lowell Fulsom, Amos Milburn…).
Cet autodidacte se forge une réputation de redoutable battant au cours d’innombrables joutes musicales dans les clubs de la côte ouest, tout au long des années 50.

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Claude Bolling, référence du jazz en France, s’est éteint

Le pianiste et chef d’orchestre a écrit de nombreuses musiques de films dont les plus célèbres sont celles de « Borsalino » et du « Magnifique ».

Un grand nom du jazz s’en est allé. Claude Bolling, pianiste, chef d’orchestre et compositeur, à qui l’on doit de nombreuses musiques de films comme celle de Borsalino, est décédé à l’âge de 90 ans. Claude Bolling, qui souffrait de différentes pathologies, s’est éteint mardi à l’hôpital de Saint-Cloud, à l’ouest de Paris, a annoncé son entourage à l’Agence France-Presse mercredi 30 décembre.

Né à Cannes le 10 avril 1930, il quitte Paris pour Nice pendant l’Occupation et suit l’enseignement de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteuse dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Elle l’encourage à revenir à Paris où il crée son premier orchestre à 16 ans et enregistre son premier disque à 18 ans. Disciple de Duke Ellington, le célèbre compositeur de jazz américain, il crée un « big band » de jazz en 1956 qui durera jusqu’à la moitié des années 2010, une longévité exceptionnelle. En France, il est considéré comme une référence dans le monde du jazz. Parmi ceux qui sont passés dans son « big band » ont figuré des musiciens réputés comme son saxophoniste alto Claude Tissendier.

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Concert jazz offert en ligne : Grégory Privat

Grégory Privat et Kadans Caraïbe vous invitent à un concert en ligne gratuit le samedi 21 novembre 2020 à 20h00. Soit 15 heures à la Martinique !

Infos pratiques : Lieu : sur Instagram ou Facebook / Tarif : gratuit / Apéro autorisé

La culture – et en particulier le spectacle vivant – souffre de la situation sanitaire. Résistons ensemble pour soutenir les artistes ! L’équipe de l’association « Mamanthé » a souhaité vous proposer la 8ème édition du « Festival Kadans Caraïbe » en version numérique plutôt que de l’annuler totalement. Le premier concert aura lieu ce samedi 21 novembre avec Grégory Privat, un artiste grandiose et généreux qui a illuminé plusieurs de nos soirées depuis le premier confinement, en nous offrant des concerts depuis son salon.

Présentation sur Facebook

Né en Martinique, Grégory Privat est le fils du pianiste José Privat, connu pour sa participation au groupe antillais Malavoi. Il pratique le piano depuis l’âge de six ans, avec d’abord un apprentissage classique de dix ans avant de se tourner vers le jazz et les techniques d’improvisation. Étudiant en école d’ingénieurs à Toulouse, il joue le soir dans les clubs de la ville.

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Le guitariste de jazz Marc Fosset est mort à 71 ans : son ancien complice Patrice Caratini lui rend hommage

Marc Fosset, âgé de 71 ans, se battait depuis plusieurs années contre la maladie de Parkinson. Nous avons recueilli le témoignage de son ami et ancien partenaire Patrice Caratini, célèbre contrebassiste et arrangeur.

Un musicien au jeu fluide et virtuose, un être humain débordant d’humour et de gentillesse, c’est le souvenir que laissera Marc Fosset à ceux qui ont eu le privilège de le croiser. Le guitariste s’est éteint le 31 octobre à 71 ans après des années de combat contre la maladie de Parkinson, un mal qui l’avait éloigné de la scène il y a une dizaine d’années.

Marc Fosset, guitariste gaucher autodidacte, a accompagné le violoniste Stéphane Grappelli sur les scènes du monde dans les années 1980 et 1990. Il a aussi formé un célèbre duo avec le contrebassiste Patrice Caratini (voir notre entretien plus bas), et un trio avec Caratini et l’accordéoniste Marcel Azzola. Parmi ses autres collaborations, on peut citer le pianiste René Urtreger, le batteur Kenny Clarke, le contrebassiste Jean-Philippe Viret… Marc Fosset a également fait partie du groupe Magma dans les années 70

Enfant du quartier de Belleville, à Paris, où il est né le 17 mai 1949, Marc Fosset se met à la guitare en autodidacte après avoir vu jouer sur scène en 1958 Yves Montand et surtout son guitariste, Didi Duprat, gaucher comme lui.

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Congo Jazz Band, pour écrire, dire et jouer les vérités qui font mal

— par Janine Bailly —

« Aucune des nations colonialistes n’avait une approche humaine ». Que dire alors lorsqu’un homme seul se déclare indûment propriétaire de ce vaste territoire qu’est le Congo ? Qu’il se donne sur les millions d’hommes qui le peuplent droit de vie et de mort ? Mohamed Kacimi et Hassan Kassi Kouyaté ont choisi ce pays d’Afrique, devenu la RDC, République Démocratique du Congo, pour nous parler du sort qui fut celui de tout un continent, lors que se le disputaient les “grandes” puissances européennes ; mais pourquoi le Congo plus spécialement ? Parce qu’il « cristallise toute la barbarie coloniale », esclavage, exploitation, travail forcé, dépouillement des richesses et des identités, négation même du statut d’être humain… que la conquête blanche y fut mythifiée en « mission de bienfaisance ».

Par une conférence précédant le représentation publique, puis par le spectacle et le bord de scène qu’ils nous ont proposés, l’écrivain et son metteur en scène ont voulu nous faire découvrir une Histoire, pour certains d’entre nous restée bien vague et lointaine, et surtout nous inciter à penser, nous ouvrir les yeux sur un pan terriblement tragique du passé du Congo dans ses chaînes avec la Belgique, et plus universellement sur le drame jamais vraiment assumé de la colonisation .

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Congo Jazz Band, texte Mohamed Kacimi, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté.

Samedi 10 octobre 2020 à 20h – Salle Frantz Fanon

Congo Jazz band s’ouvre par le retour d’un voyage mouvementé à Kinshasa d’une troupe de musiciens. À leur retour, les musiciens doivent raconter, à un de leur collègue qui n’avait pu être du voyage, leur séjour mais aussi l’histoire du Congo qu’ils viennent de découvrir. Tout en évoquant l’histoire tragique du pays depuis son acquisition par le roi des Belges jusqu’à l’assassinat de Lumumba, les musiciens font voyager en même temps dans la mémoire musicale du pays.
Au Congo, la musique est aussi importante que le football au Brésil. Les chansons de Kabasele, auteur du mythique Cha Cha Cha l’indépendance, de Franco ou de Papa Wemba font partie de ce voyage.
Les évocations de l’histoire sont entrecoupées par des retours permanents au présent du Congo et de l’Afrique, cherchant toujours à voir quelles sont les incidences de ce passé tragique sur le quotidien dramatique des congolais et des africains aujourd’hui.
Congo Jazz band ne vise pas à être un cours d’histoire, au contraire, la pièce est une traversée en musique, un conte contemporain, tragique et drôle aussi, qui permet au public d’embarquer pour le Congo, et de découvrir sur place, c’est dire, au théâtre, comment et pourquoi ce pays si béni par les dieux est tombé à ce point aux mains des diables.

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À propos du  Biguine Jazz Festival 2020

Avec retard Madinin’Art publie ci-dessous le début d’un article de CaribCreoleNews consacré au Big ‘In Jazz Festival qui s’est tenu dans les conditions particulières créées par la pandémie. Ce  texte dont le titre est « Martinique. Le Big’in Jazz Collective : Un nouveau concept et de nombreux talents ! » est signé Deborah Vey.

Fort-de-France. Jeudi 3 septembre 2020. CCN. Comme chaque année, la Martinique se prépare à son Biguine Jazz Festival, évènement incontournable du Jazz afro-caribéen. Mais comme chacun sait, cette année la Covid 19, défait tous les plans, et oblige les uns et les autres à se réinventer. Se réinventer dites-vous ? C’est peu ou mal connaitre cette équipe qui fête ses 18 ans cette année ! Il n’est absolument pas question de faire l’impasse. Ils feront autrement ! Dès le 21 juin, ils annoncent la couleur en réunissant 8 merveilleux musiciens pour nous mettre en haleine. Ralph Lavital, Yann Négrit, Maher Beauroy , Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Stéphane Castry, Ludovic Louis et Jowee Omicil nous interprètent « Mi bel jouné ». Au menu de ce new concept « Big’In Jazz Collective », il y a eu un confinement sous dizaine en résidence Chanteclerc peu surveillée, servi sur un parterre d’œuvres musicales de compositeurs émérites martiniquais, guadeloupéens, et en guest une œuvre internationale.

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Femmes et Jazz : « C’est dans le jazz qu’on trouve le plus de gens qui pensent être progressistes et ne le sont pas »

Femmes et Jazz : On a parlé sexisme avec Sélène Saint-Aimé et Laura Perrudin

— Propos recueillis par Aude Lorriaux —

La contrebassiste Sélène Saint-Aimé et la harpiste et chanteuse Laura Perrudin sont invitées du festival Jazz à la Villette qui fait la part belle aux artistes féminines

  • Le festival Jazz à la Villette se tient à la Villette, à Paris, du 4 au 13 septembre 2020.
  • Il fait la part belle aux femmes et à la diversité.
  • Nous avons rencontré la harpiste et chanteuse Laura Perrudin et la contrebassiste Sélène Saint-Aimé, pour parler lune, sexisme et harpe électrique.

C’est un Jazz à la Villette reformaté aux couleurs du Covid, mais un festival tout de même, riche d’une programmation  qui fait cette année la part belle aux femmes.

20 Minutes a rencontré la harpiste et chanteuse Laura Perrudin et la contrebassiste Sélène Saint-Aimé, pour évoquer la place des femmes dans le jazz, et les difficultés qu’elles peuvent rencontrer (ou pas). Interview croisée dans le jardin de la Petite halle de la Villette, envahi par les guêpes.

Lire aussi : MJF2019 : Wizik Touch et Sélène Saint-Aimé

Jazz à la Villette programme beaucoup de femmes cette année, mais ça n’a pas toujours été le cas dans le jazz.

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Biguine Jazz  Festival : un évènement musical majeur

Du 15 au 25 aout 2020

Big band

Le Biguine Jazz Festival est un festival jazz afro caribéen et créole, son principal but est de révéler notre jazz reposant sur nos racines rythmiques traditionnelle tout en étant ouvert sur le monde par ses créativités mélodiques et harmoniques et à la virtuosité des musiciens…

Malgré les contraintes imposées par le coronavirus, les organisateurs proposent un programme riche avec des artistes en résidence pendant 8 jours, un film mémorisant ces moments et un concert de restitution.

 Le Big’In Jazz Collective 

L’idée de lancer une vitrine promotionnelle de la musique passe par la création d’un ensemble de musiciens de la Caraïbe (Martinique- Guadeloupe Haïti). Huit musiciens-créateurs composent ce Big in jazz collective : Maher Beauroy, Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Yann Négrit, Ludovic Louis, Ralph Lavital, Jowee Omicil, Stéphane Castry.

Leur mission est d’assurer le rayonnement, la valorisation et la transmission du répertoire caraibéen incarné par plusieurs grands noms (Léona Gabriel, Alexandre Stellio, Eugène Mona, Kali, Marius Cultier, Solon Goncalves, Malavoi). 

 

Le Big In Jazz In The Cloud est fier de vous présenter le Biguine Jazz Collective 🎉✨🎉💫 Le BJC est un collectif de…

Publiée par Biguine Jazz Festival sur Vendredi 14 août 2020

 

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Une 18e édition du festival « Biguine Jazz » très particulière

Le Biguine Jazz Festival

Il se déroulera du 15 au 25 août 2020. C’est un festival qui « se positionne clairement comme le festival de référence du Jazz Afro-Caribéen, en terme de révélations et de découvertes. Pour ce faire, il  exploite le vivier inépuisable des jeunes artistes émergents qui seront les têtes d’affiche de demain. » (Publication du Festival 2019)

Malgré les contraintes imposées par le coronavirus, les organisateurs proposent cette année un programme riche, avec des artistes en résidence pendant huit jours, un film pour garder la trace de ces moments inoubliables, et un concert final de restitution.

Du 17 au 24 août, la villa Chanteclerc à Fort-de-France, accueillant une résidence d’artistes, se transformera donc en studio artistique. Les invités de « Biguine Jazz »  vont travailler ensemble, arranger les standards de la musique antillaise et du jazz caribéen… À l’issue de cette résidence, le « Big In Jazz Collective » doit proposer un répertoire de huit œuvres, sept titres arrangés plus une composition, le mardi 25 août 2020 à 20h00, dans les Jardins de l’Appaloosa, au François.

 

Le Big’In Jazz Collective 

L’idée de lancer une vitrine promotionnelle de la musique passe par la création d’un ensemble de musiciens de la Caraïbe (Martinique / Guadeloupe / Haïti).

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JazZ à la PoiNTe ! de retour à la Pointe Faula

Jazz à la Pointe redémarre dès le mois Août pour 3 journées de festival à la Pointe Faula, Vauclin, Martinique. 

*JazZ à la PoiNTeLe Dimanche 2 Aout : Raymonia Moco et R’Nold nous embarqueront dans leur SOUL TRAIN!

Raymonia Moco chanteuse et choriste aux multiples influences : gospel, soul, jazzy, zouk, traditionnel antillais et bien d autres. évolue en qualité de choriste sur les scènes aux côtés d artistes renommés, mais s impose et est reconnue comme chanteuse lead
R’Nold , « la voix qui fait vibrer les cordes sensibles », ,est un chanteur et Compositeur- Interprète Martiniquais de Black and Pop Music…

*Festival Sé Ta NOU! Le Samedi 29 Août, pour la première fois sur notre scène, straight from Gwada : Missié SADIK!

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Mort de Jacques Coursil, jazzman génial et figure méconnue de la modernité noire

Trompettiste de génie, chercheur en mathématiques et en philosophie et ami d’Édouard Glissant, le Martiniquais né à Paris s’est éteint à l’âge de 82 ans.

Jacques Coursil (1938, Paris – 26 juin 2020, Plombières) est un professeur de linguistique, sémioticien, chercheur en philosophie des mathématiques, compositeur et musicien français de jazz. Son instrument de prédilection est la trompette.
Biographie
Né de parents martiniquais, Jacques Coursil écoute beaucoup de jazz durant son enfance. Son père est membre du Parti communiste français de 1921 à 1965, il se passionne pour le mouvement ouvrier, la lutte anticolonialiste et la poésie.

En 1958, pendant la guerre d’Algérie Jacques Coursil part pour la Mauritanie puis au Sénégal à Dakar où il est accueilli par l’entourage de Léopold Sédar Senghor et séjourne pendant trois ans. Il s’intéresse aux indépendances des anciennes colonies françaises. De retour en France, il étudie la musique (notamment la trompette), les lettres et les mathématiques5. En 1965, il apprend que Malcolm X a été assassiné et part pour les États-Unis. De 1965 à 1975, il est musicien de jazz, à New York. C’est une époque mouvementée socialement, où l’avènement du free jazz côtoie les happenings en art et les mouvements hippies.

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L’influent pianiste de jazz McCoy Tyner est décédé

L’influent pianiste de jazz américain McCoy Tyner, connu pour son travail au sein du quartet de John Coltrane, est décédé à l’âge de 81 ans, a annoncé sa famille vendredi. Comptant parmi les pianistes de jazz les plus respectés de l’histoire, dans la lignée de Herbie Hancock, Bill Evans ou Chick Corea, McCoy Tyner est considéré comme ayant façonné la trajectoire du piano jazz moderne.

«McCoy était un musicien inspiré qui a consacré sa vie à son art, sa famille et sa spiritualité» a indiqué sa famille sur Instagram sans préciser les causes de sa mort. «La musique de McCoy Tyner et son héritage vont continuer à inspirer les fans et les futurs talents pour des générations.» Né Alfred McCoy Tyner à Philadelphie en 1938, l’artiste avait commencé à prendre des leçons de piano à l’âge de 13 ans. Sa carrière a débuté avec le groupe Jazztet, mené par Benny Golson et Art Farmer.

En 1960, l’ingénieux compositeur et pianiste a rejoint le célèbre quartet du saxophoniste John Coltrane, jouant sur des disques désormais légendaires comme A Love Supreme et My Favorite Things.

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Paul Lay, pianiste de jazz chercheur et inventeur

Le pianiste Paul Lay a trouvé dès l’âge de dix ans son terrain de jeu idéal: le jazz. Il en explore aujourd’hui toutes les strates, jusqu’à sa genèse, illuminant les mélodies.

« C’est un musicien extrêmement polyvalent, qui a la capacité de jouer dans des styles très différents et qui sait trouver le chemin de la musique dans chaque style« , dit de lui Laurent De Wilde, pianiste et producteur, qui a dirigé l’enregistrement de trois disques où joue Paul Lay: deux comme « sideman » (accompagnateur) dans le quartette de la saxophoniste Géraldine Laurent et son album en duo avec le trompettiste Eric Le Lann. 

  « Peu importe le matériau, l’essentiel est de savoir de quoi on parle« , affirme Paul Lay, dont le champ d’investigation va du jazz contemporain aux chants populaires de la Guerre de Sécession. « Dans mon esthétique, il y a un respect de la tradition, et en même temps j’adore les bifurcations« . 

Ces « bifurcations« , ce Béarnais de 35 ans les emprunte depuis l’enfance.  

« Je ne pouvais pas m’empêcher dans mes cours de piano classique de changer les notes et remodeler la partition« , se souvient-il.

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Tanmpo Jazz Créole en Martinique

Samedi 08 Février à 20h à l’arObase.

Pour la première fois, Le concept Tanmpo Jazz Créole s’installe en Martinique le Samedi 08 Février à 20h à l’arObase. L‘invité d’honneur sera Mr Alain Jean-Marie. Ce grand pianiste sera accompagné d’Alex Bernard à la contre basse et Jérôme Castry à la batterie.

Le Tanmpo Jazz Créole est un concept mis en place en février 2018 par Jérome Castry. C’est l’association d’artistes émérites qui ont un seul objectif, nous faire découvrir cet univers coloré. 
  Pour les accompagner, ils invitent régulièrement de talentueux musiciens et chanteurs d’origine antillaise, qui sont trop peu connus chez eux.    C’est un rendez-vous mensuel de jazz créole, qui fait à chaque fois salle comble en Guadeloupe.
  > Prix : 20€ le concert seul  
Infoline : 0696 358 340
 
1er Album Tanmpo Jazz Créole

Après une année de concerts Jérôme Castry décide de réaliser l’album Tanmpo Jazz Créole qui réunit l’ensemble des artistes qui ont participés à cette 1ère Edition :

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« Jaz », entre cris et murmures, entre aveux et secrets

— par Janine Bailly —

Toujours dans ce Festival des Petites Formes, à la salle Frantz Fanon (bien plus adéquate que le fameux chapiteau installé à Schœlcher), il nous a été donné de voir « JAZ », de Koffi Kwahulé, dans la mise en scène de Ayouba Ali et l’interprétation originale d’Astrid Bayiha et Swala Emati. Une pièce déjà découverte avec bonheur à Fort-de-France en 2017 au Théâtre Aimé Césaire, dans le travail abouti de Jandira Bauer et Jann Beaudry.

Dans cette nouvelle version de « Jaz », il y a — et cela tient à mes préférences personnelles en matière de théâtre et non à la qualité intrinsèque du spectacle — il y a trop de tout, ou trop peu. Trop d’espace, que les deux comédiennes ne peuvent en dépit de leurs déplacements s’approprier, le plateau ne portant par ailleurs pour tout élément de décor qu’une cuvette de toilettes maculée. Trop de vélocité dans la diction, et les finales des phrases ne me permettent pas de bien saisir tout ce qui est dit. Trop de réalisme, à demi assumé cependant dans les choix de mise en scène.

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« Les coups de cœur de Fara C. », étrennes jazz.

Notre sélection jazz en 2 sets. Erroll Garner, Baptiste Trotignon, Roberta Martin, Kamilya Jubran & Werner Hasler, Coltrane, Stephane Belmondo & Sylvain Luc, « The Sound Before The Fury – Archie Shepp », aujourd’hui. Seconde partie, demain. Ce florilège veille à représenter jazz ancien et approche contemporaine, artistes jeunes et plus âgé.e.s, hommes et femmes, sans oublier les créateurs et créatrices issu.e.s de cette diversité qui contribue à la richesse culturelle et humaine de la France. Erroll Garner, facétieux démiurge du swing

Collection « Octave Remastered » (Mack Avenue/Pias)

Sur les 4 rééditions « Dreamstreet » (1959), « Closeup in Swing » (1961), « One World Concert » (1962) et« A New Kind of Love » (1963), le facétieux démiurge du piano (et prolifique compositeur) sévit avec une virtuosité jubilatoire. Chaque volume procure du bonheur. Les mélomanes aimant le live choisiront « One World Concert ». Si on préfère un grand orchestre à la somptueuse section à cordes, on se procurera « A New Kind of Love ». Garner officie en trio avec Eddie Calhoun (contrebasse) et Kelly Martin (batterie) sur les 3 autres CD. On se régalera avec les 9 minutes euphoriques de « Oklahoma ! Medley », sur « Dreamstreet ». Enfin, sur « Closeup in Swing » (« St.

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MJF 2019 : Thomas Enhco Quartet & Diego El Cigala, Jazz & Flamenco!

Jeudi 5 décembre 2019 à 20h – Salle Aimé Césaire

Prix de la Révélation de l’année des Victoires du Jazz en 2013, Django d’Or et 3e Prix au Concours international de Piano Jazz Martial Solal en 2012, Thomas Enhco est une révélation du jazz français. Né à Paris en septembre 1988, Thomas Enhco est un pianiste et compositeur de jazz et de musique classique. À l’âge de 3 ans, il apprend le violon et le piano, donne ses premiers concerts à 6 ans et écrit ses premières compositions. À l’âge de 9 ans, Didier Lockwood l’invite à jouer dans ses concerts aux festivals de jazz d’Antibes Juan-les-Pins, Vienne et Marciac. Il étudie ensuite le jazz au CMDL et le piano classique avec Gisèle Magnan. À 16 ans, il entre au CNSM de Paris et en est renvoyé deux ans plus tard.

Son premier album, Esquisse, composé et enregistré à l’âge de 15 ans avec son trio et parrainé par le légendaire batteur Peter Erskine, sort en 2006. Thomas est alors lauréat du Fonds d’Action Sacem.
En 2008, il est repéré par le producteur japonais historique Itoh « 88 » Yasohachi, qui lui fait enregistrer trois albums, (Someday My Prince Will Come, The Window and the Rain au Japon et Jack and John avec Jack Dejohnette et John Patitucci aux studios Avatar à New York) et l’invite pour une dizaine de tournées au Japon en solo, duo et trio.

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MJF2019 :Tremplins Martinique Jazz Festival : entrée libre, portez vos chaises!

Du 5 au 7 décembre 2019 à 18h. Esplanade de Tropiques-Atrium.

Jeudi 5 décembre 2019

Sélène Saint-Aimé

MartiniqueSélène Saint-Aimé est une jeune contrebassiste, chanteuse, trompettiste et compositrice afrocaribéenne.
Entre Paris et New York, elle étudie et évolue autour de musiciens de renommée internationale tels Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter…
Dans la mythologie grecque, Séléné est la déesse de la pleine Lune. Sélène Saint-Aimé s’inspire de la sélénographie (l’étude de la surface et du relief de la Lune). Les mers lunaires la captivent, en particulier la Mare Undarum. Une musique originale, au lyrisme surprenant.

 

 

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MJF2019 : Naïssam Jalal, GMX Quartet, Orlando Poleo & Afrovenezuela Jazz, Jonathan Jurion…

Dimanche 1er décembre à partir de 12h – Jardins de la CTM – Fort-de-France – (Plateau Roy) Entrée libre.

Jazz
Brunch
Restauration
Animations…

Naïssam Jalal
Syrie _ France
Compositions, flûte, nay & vocal : Naïssam Jalal
Saxophone ténor, soprano & percussions traditionnelles : Mehdi Chaïb
Guitare & violoncelle : Karsten Hochapfel
Contrebasse : Damien Varaillon
Batterie : Arnaud Dolmen
En partenariat avec Un autre monde
La flutiste Naïssam Jalal compose une musique singulière, reflet des géographies multiples qui l’habitent, ancrée dans les traditions musicales extraoccidentales et tournée vers l’inconnu.
Dans ce nouveau répertoire, Un Autre Monde, elle explore de nouveaux territoires tant au niveau du sens que de la matière sonore et continue à mélanger les esthétiques, les traditions, les langages. Cet autre monde est un monde imaginaire dans lequel les frontières sont perméables et mouvantes ; un monde où nous pourrions vivre s’il n’y avait pas les guerres, la haine et l’argent.

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Before Martinique Jazz Festival : Osain Del Monte, Mazembèl, Wanazik…

Dimanche 24 novembre 2019 16h  au CDST, entrée libre

Osain Del Monte

Cuba
Percussions & voix : Adonis Panter Calderon, Barbaro Crespo Richard, Ramon Tamayo Martinez
© crédits photos : Julien Borel
La spiritualité a une place centrale à Cuba notamment par l’omniprésence de la Santería (équivalent du vaudou) et du syncrétisme. Toute cérémonie religieuse est accompagnée d’une musique extrêmement riche et forte, ayant pour fonction d’amener à la transe.

C’est dans sa forme brute et au plus proche des origines, que le groupe présente les variantes les plus afro de la musique cubaine : tambours sacrés batá, guiro, abacua, guaguanco, columbia, palo… trop peu connues, sans lesquelles il n’y aurait pas la Salsa. Les virtuoses d’Osain Del Monte ont baigné dans ces racines lointaines
qu’ils perpétuent avec leurs exceptionnels talents
qui en font aussi un groupe novateur.

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Le Martinique Jazz Festival 2019 ( #19M.J.F.)

24 novembre  au 8 décembre 2019

— Présentation par Manuel Césaire, directeur, Tropiques Atrium Scène nationale —
Plus écosystème que genre musical, le Jazz échappe aisément aux tentatives de définition stylistique et analytique. En permanente évolution, éruptant de cratères inattendus, se nourrissant de toutes les cultures, de tous les courants, tel un symbiote gourmand d’identités ou une orchidée s’enivrant des sèves musicales les plus diverses. Le Jazz n’est-il pas une évocation du dépassement, une ode du croisement et une célébration permanente et musicale de la liberté ?

Télécharger le programme

S’affranchissant des carcans dogmatiques harmoniques, rythmiques, organologiques, il se ramifie dans et à partir de toutes les formes d’expression musicale, voire culturelle. Il convoque les identités afin d’établir avec originalité les passerelles les plus imprévues. Le Jazz n’a que faire des frontières que l’espèce humaine s’enorgueillit d’ériger !
Il met en concert les cultures, les ethnies, les récits historiques. Il exhume et fait exploser les sarcophages des détenteurs de vérité absolue, il rend obsolète les intégrismes académiques et anoblit tout particularisme au vibrato de l’universalisme.
Pourquoi le considérer comme élitiste alors qu’il est né, s’est développé, s’est répandu dans des milieux populaires et parfois marginalisés ?

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Le Biguine Jazz Festival : un gala de clôture très réussi

— Par Roland Sabra —

Inauguré au début de cette année l’Apoloosa Arena du François accueillait la dernière journée du Biguine Jazz Festival 2019, dans son écrin de verdure d’un hectare étagé en terrasses surplombant les deux-cents-quatre-vingts mètres carrés de la scène. Belle réalisation qui par ailleurs et ce n’est pas la moindre de ses qualités offre aux ingénieurs du sons de belles possibilités de réglage. La clémence de la météo a fait en sorte que les sorties de parapluies soient rares et très brèves. Ce gala de clôture était dédié à Maurice Jallier récemment décédé.

C’est Xavier Belin en quartet « Pitkapi » avec Laurent Emmanuel Bertholo (batterie), Elvin Bironien (basse), Alexis Valet (vibraphone), qui ouvraient le premier set dans ce va-et vient entre modernité des racines et tradition déstructurée qui caractérise ce travail, notamment dans une articulation singulière batterie/ti-bwa. Plus que la martiniquité soulignée avec insistance de ses acolytes, émerge la composition de ses morceaux autour d’une narration, comme celle de ces deux garçons, voleurs de quénettes, qui n’aimaient que deux choses, manger et prendre tous les meubles de leur grand-mère pour des ti-bwas.

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