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L’appauvrissement actuel de notre tissu économique productif n’est plus une fatalité avec les clubs Cigales !

— Jean-Marie Nol, économiste —

L’économie de la Guadeloupe est à la croisée des chemins ,et ce vu les multiples facettes de la crise qui risque de secouer le tissu économique dans les prochaines années. Nous nous devons donc  normalement de  promouvoir un autre modèle de développement basé sur une production durable avec un accompagnement financier digne de ce nom.  Lors d’une précédente tribune de presse datant d’environ 3 ans,   nous avions présenté le projet de la création de clubs Cigales aux Antilles/Guyane . Donc,  il est à noter que c’est dans le cadre de ce nouveau paradigme de développement économique  que les clubs Cigales ont désormais vu le jour en Guadeloupe et Martinique. Ces clubs Cigales à l’avenir devraient pouvoir jouer un rôle important dans le financement de la diversification de l’économie en capitalisant sur notre épargne.  Cela permettra de réduire la dépendance de notre économie à d’autres secteurs axés aujourd’hui sur la consommation et de créer de nouvelles opportunités économiques, notamment dans le domaine de la petite industrie agroalimentaire, des arts, de l’artisanat et du tourisme culturel.

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Cyclone? Vous avez dit cyclone?

Les cyclones, également connus sous les noms d’ouragans ou de typhons selon les régions géographiques, sont des phénomènes météorologiques d’une grande ampleur et d’une puissance redoutable, fréquents dans les régions tropicales du globe. Ces tempêtes tropicales sont associées à des dépressions atmosphériques, caractérisées par des vents cycloniques, des pluies torrentielles et des dommages matériels considérables. Ce phénomène naturel, bien que fascinant par sa complexité, représente l’un des risques naturels les plus répandus et dévastateurs sur la planète.

Formation et mécanismes:

Les cyclones naissent d’une dépression tropicale, une région où l’air atmosphérique tourne autour d’un centre de basse pression. À l’origine, cette dépression se forme au-dessus des océans tropicaux, généralement entre les tropiques et l’équateur. Des nuages chargés de pluie et des vents convergents s’organisent, sous l’influence de la force de Coriolis, pour créer une structure en spirale caractéristique observée par satellite. Cette rotation cyclonique crée une circulation d’air intense autour d’un centre appelé « l’œil du cyclone ». Lorsque les vents atteignent 17 mètres par seconde, la dépression est classée en tempête tropicale, et au-delà de 33 mètres par seconde, on parle de cyclone tropical.

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Belal, Harvey, Irma, Carmen, Gabriel : quel nom donner à un cyclone?

Les noms des tempêtes et cyclones ne sont pas attribués au hasard, mais suivent des procédures strictes établies par différentes organisations météorologiques. Ciaran, Harvey, Irma, Carmen, Gabriel… chaque tempête porte un prénom, masculin ou féminin, pour faciliter l’identification rapide dans les messages d’alerte. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) délègue cette responsabilité à cinq organismes régionaux, qui choisissent les noms en alternant entre masculin et féminin.

En Europe, depuis 2017, cinq zones météorologiques travaillent ensemble pour nommer les tempêtes, avec le groupement de l’Irlande, du Royaume-Uni, et des Pays-Bas responsable de Ciaran, par exemple. L’OMM intervient pour le reste du monde, autorisant le baptême d’un vent seulement s’il atteint une vitesse de 119 km/h accompagnée de pluies torrentielles.

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RN 5 à Rivière-Salée : pour qui ces m3 d’enrobés(*) ?

— Par Florent Grabin, Président de l’Association Ecollogique P.U.M.A. —

Depuis quelques temps la Nature nous démontre qu’elle est maîtresse des horloges à Rivière-Salée sur la RN 5. A chaque grosse pluie, les eaux de ruissellement peinent à circuler librement vers la baie de Fort-de-France en passant par la Mangrove de Génipa. Les différents remblais dans la zone depuis Génipa, jusqu’au Rond-point du Bourg de Rivière-Salée sont venus perturber le bon écoulement de ces eaux. Les faits nous donnent raison, il fallait tenir compte de tout le bassin versant en respectant les lois de la Nature.

Aujourd’hui il y a un fait nouveau, c’est l’élévation du niveau de la mer, dû aux effets du changement climatique, la RN 5 dans cette zone est actuellement au même niveau que la baie en temps normal. Lors des aléas climatiques (cyclones, fortes précipitations), les vagues de submersion nous donnent des hauteurs qui inévitablement vont aggraver la situation actuelle.

Ce phénomène a fait prendre des mesures politiques à la CTM qui consistent à rehausser la RN 5 de 1 m environ, pour quel volume d’enrobés, et surtout avec ce coût très élevé face à l’objectif ?

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« L’effondrement climatique a commencé », alerte le chef de l’ONU

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé une profonde inquiétude face à l’annonce d’un record mondial de températures pendant l’été de l’hémisphère nord, déclarant que « l’effondrement climatique a commencé« . Cette déclaration fait suite à l’annonce de l’Observatoire européen Copernicus selon laquelle les trois derniers mois de l’été de 2023 ont été les plus chauds jamais enregistrés par l’humanité.

L’été 2023 a été marqué par des températures moyennes mondiales extrêmement élevées, avec une moyenne de 16,77 °C, dépassant de 0,66 °C les moyennes de la période 1991-2020. Cela témoigne de la tendance au réchauffement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Juillet a été le mois le plus chaud jamais enregistré, suivi d’août 2023, qui est devenu le deuxième mois le plus chaud de tous les temps.

Les conséquences de ces températures record ont été dévastatrices, avec des canicules, des sécheresses, des inondations et des incendies ravageurs touchant l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. Ces événements extrêmes ont entraîné des pertes humaines et économiques considérables, ainsi que des dommages à l’environnement.

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« Nous, Caribéens, ne sommes pas prêts, mais nous avons la ressource pour nous accorder aux mutations impérieuses »

Dans une tribune au « Monde », Patrick Chamoiseau, écrivain antillais, estime que, pour s’adapter aux changements climatiques, il faut se tourner vers les temps antécapitalistes et s’inspirer de l’esprit des premiers Antillais, les Kalinagos.

— Par Patrick Chamoiseau —
La modification climatique changera nos vies, mais n’affectera sûrement pas le capitalisme. La perspective est désormais claire : sous son règne, dans une soixantaine d’années, la planète accusera l’impact d’une élévation de température de l’ordre de 3 °C. Pour le monde tel que nous le connaissons, cela signifie un coup d’arrêt aussi brutal que longuement annoncé.

Le dogme mercantile qui nous domine et saccage la planète connaîtra, hélas, d’intensives jouvences dans l’immanence du numérique, les nano-technosciences et l’insondable potentiel de l’intelligence artificielle. A ces sources de regain, ajoutons les découvertes (encore imprévisibles, mais à coup sûr inouïes) qu’apportera l’astrophysique dans ses explorations innovantes du cosmos.

Ma génération connaîtra un réchauffement d’environ 1,5 °C. Celle qui a 20 ans aujourd’hui devra subir 2,5 °C dans le meilleur des cas. Ceux qui naissent maintenant seraient condamnés aux 3 °C montant. Dans tous les cas, les peuples de l’eau, gens des côtes, de l’Océanie ou de la Caraïbe seront confrontés à des transformations radicales, avec comme sinistres architectes : pics de chaleur dantesques, gonflement de l’océan, cyclones exacerbés, tsunamis, sécheresse profonde et inondations folles, acidification marine, blanchiment des coraux, effondrement de leur biodiversité… Un concentré de catastrophes interactives que l’écrivain Gabriel Garcia Marquez [1928-2014] lui-même n’aurait pas pu imaginer.

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Taxons les entreprises des énergies fossiles : nos vies avant leurs profits !

Campagne lancée par : Greenpeace, CARE, Alternatiba, ANV-COP 21, Terre des Hommes France, RAC, Oxfam France 

Près de 200 milliards de dollars de bénéfices : voilà ce que à eux seuls cinq grands groupes pétroliers occidentaux (TotalEnergies, ExxonMobil, Chevron, BP et Shell) ont engrangé en 2022. Pendant ce temps-là, les populations des pays du Sud ont continué de payer le prix fort des conséquences du dérèglement climatique (inondations au Pakistan et en Afrique du Sud, canicules en Inde…) dont elles ne sont pourtant pas responsables. Il est temps d’exiger que les plus pollueurs paient !

 
Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Les enjeux de financement climat seront au cœur du Sommet pour un Nouveau pacte financier mondial qui se tiendra à Paris les 22 et 23 juin prochains. Emmanuel Macron accueillera des che.ffe.s d’Etat et de gouvernement du monde entier. Nous, associations engagées pour la justice climatique, demandons à ces leaders politiques de taxer les super-pollueurs : les entreprises du pétrole, du gaz et du charbon qui condamnent la planète tout en continuant à s’enrichir.
Pourquoi ? Il est grand temps que l’industrie des énergies fossiles contribue à réparer les dommages qu’elle a générés en finançant la réponse aux pires impacts climatiques subis par les populations du Sud.

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« Il avait l’agoraphobie, Noël. »… Aimé Césaire

Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays restitué à ma gourmandise, non de diffuse tendresse, mais la tourmentée concentration sensuelle du gras téton des mornes avec l’accidentel palmier comme son germe durci, la jouissance saccadée des torrents et depuis Trinité jusqu’à Grand-Rivière, la grand’lèche hystérique de la mer.

Et le temps passait vite, très vite.

Passés août où les manguiers pavoisent de toutes leurs lunules, septembre l’accoucheur de cyclones, octobre le flambeur de cannes, novembre qui ronronne aux distilleries, c’était Noël qui commençait.

Il s’était annoncé d’abord Noël par un picotement de désirs, une soif de tendresses neuves, un bourgeonnement de rêves imprécis, puis il s’était envolé

tout à coup dans le froufrou violet de ses grandes ailes de joie, et alors c’était parmi Ie bourg sa vertigineuse retombée qui éclatait la vie des cases comme une grenade trop mûre.

Noël n’était pas comme toutes les fêtes. Il n’aimait pas à courir les rues, à danser sur les places publiques, à s’installer sur les chevaux de bois, à profiter de la cohue pour pincer les femmes, à lancer des feux d’artifice au front des tamariniers.

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Où est passé le bon sens pour construire la Martinique ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

La DEAL a convié à la Préfecture pour le jeudi 20 octobre 2022 : des Associations de défense de l’environnement, des élus de différentes collectivités, dont la CTM, ainsi que les carriers, afin de participer à l’élaboration du nouveau Schéma des Carrières, réunion que la Secrétaire Générale de la Préfecture a animée. À l’exception d’Entreprises et environnement, de PUMA, ni les élus, ni les associations de protection de l’environnement n’étaient présents à cette rencontre

Ce qui est regrettable c’est de constater que certains de nos élus réclament plus de pouvoir, tout en refusant de se trouver dans les instances où se construisent la base même de l’organisation de ce changement et l’adaptation actuellement au débat institutionnel à la CTM. Comment la Société civile peut-elle faire savoir, son savoir faire à ces élus dans l’intérêt général ?

Après la présentation, un débat de bonne qualité a permis de constater certaines contradictions entre les différents Schémas d’Urbanismes existants, y compris le SAR qui est toujours en révision à la CTM.

Constatant l’absence du changement climatique dans la discussion, nous PUMA, avons attiré l’attention de l’assistance sur les inévitables bouleversements du réaménagement de notre territoire, du fait de l’élévation du niveau de la mer, des vagues de submersion, du manque d’Eau pour l’agriculture et du réchauffement climatique.

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Situation d’urgence permanente.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association Écologique  P.U.M.A. —

La politique publique en Martinique est très souvent gérée dans l’urgence, ou par mimétisme avec ce qui se passe au niveau national. En ce moment l’actualité nous informe sur les effets du dérèglement climatique qui agit sur la France et dans le monde entier.

Ce n’est pas faute d’avoir été mis en garde par les différents rapports du GIEC qui précisent que nous vivrons des aléas climatiques de plus en plus puissants, avec des conséquences incalculables en termes social, économique, environnemental et sanitaire, aujourd’hui les images parlent d’elles-mêmes.

Forts de ces informations, nous, PUMA, avons en 2017, invité le Professeur Jean JOUZEL du GIEC à venir en Martinique afin de nous faire un diagnostic sur les risques qui nous menaceront.

Nous avons informé la population, les élus, toutes tendances confondues, sur l’urgence de mettre en étude différents scénarios, afin de protéger les biens et les vies sur tout notre territoire. Ce qui est inquiétant, c’est que la procrastination dominante (tendance à remettre au lendemain ce que l’on doit faire par paresse, négligence, etc.)

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Dossier sur les politique publiques face aux risques naturels majeurs chez nous

—  Le n°257 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

« Avoir peur… Révélations… Secrets…Tabou… Cataclysme… Mensonges mortels… Catastrophe inéluctable… » Il faut surmonter la méfiance instinctive créée par cette avalanche racoleuse et lire la vingtaine de pages du dossier d’Eddy Marajo dans BUSINESS NEWS de juillet-aout 2022.

En cette ouverture de période cyclonique, l’auteur souligne opportunément que, parmi les 12 risques naturels et biologiques majeurs listés par les experts mandatés par les États de la Caraïbe, les principaux dangers menaçant notre zone sont plutôt dans la trilogie : séismes-volcans-tsunamis.

Les tsunamis sont les moins présents dans les craintes populaires, quoique liés aux deux précédents. Et pourtant, ils ne sont pas les moindres. Les cyclones n’ont jamais détruit la totalité d’une ville de notre région. Les volcans en ont anéanti deux ! Les géologues répètent depuis un certain temps, que nous devons nous attendre à de méga séismes plus terribles que celui qui a mis par terre Haïti, en laissant 300 000 de ses enfants sous les décombres. Ils savent et disent aussi, qu’une bonne vingtaine de volcans actifs nous menacent, parmi lesquels des volcans sous-marins, dont deux au large de Grenade et Sainte-Lucie, et un pas très loin de… Schœlcher.

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L’été de toutes les Urgences….

— Par Guy Pollier —

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

Sans doute pour avoir eu à supporter l’impact de la pandémie qui aura fait 1000 morts en 2 ans sur notre seule Martinique.

Mais l’envie de vivre sans contrainte étant devenu une règle pour la majorité, il était tant de revoyager ou tout simplement de profiter sur place de notre bas de laine (épargne en hausse mise en avant par un constat récent de l’IEDOM). Et pour se laver l’esprit de tous ces tracas.

La planète est en apnée face aux dérèglements climatiques et aux catastrophes qu’ils engendrent. Tornades, Inondations, Canicules, Sécheresse, Incendies géants, Sargasses…et qui sait Cyclones ? Alors autant qu’a faire, autant en profiter sans modération.

D’autant que les perspectives de rentrée ne sont guerres souriantes avec tous les effets engendrés sur notre pouvoir d’achat par une guerre qui s’enracine et dont les effets réels et spéculatifs menacent le monde de ne pouvoir satisfaire le besoin le plus élémentaire. Pouvoir se nourrir.

Urgence Climatique, urgence Économique, urgence Sécuritaire, urgence de Vivre … autant d’urgences qui impliquent une urgence Politique pour traiter tous ces sujets dans un plan de « gestion de guerre », ou l’évolution se dessine au jour le jour, et où tout peut basculer par la folie ou l’inconséquence.

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L’Eau de pluie, ce don du ciel…

— Par Florent Grabin , président de l’association écologique P.U.M.A. —

La pluie est un phénomène naturel, elle apparaît sous forme de gouttes d’eau provenant des nuages et tombant vers le sol. C’est l’une des formes les plus courantes de précipitations sur Terre. Il existe deux types de précipitations :

  • Les précipitations stratiformes : elles couvrent une grande étendue, durent longtemps, mais sont de faible intensité. Elles se produisent dans les zones de basse pression et les creux sont associés à des nuages de types ‘’stratus’’

  • Les précipitations convectives : elles couvrent de petites surfaces, ne durent pas longtemps, mais sont de forte intensité. Elles sont très localisées et produites par l’instabilité convective de l’air. Ces précipitations sont associées à des nuages de types ‘’cumulus’’. Exemples : orages, averses, cyclones…

Les précipitations peuvent prendre une forme liquide (pluie, bruine, pluie verglaçante, bruine verglaçante) ou solide (neige, neige en grains, neige roulée, grésil, grêle, granules de glace, cristaux de glace). Les précipitations contribuent à la fertilité et à l’habitabilité des zones tempérées ou tropicales ; dans les zones polaires, elles aident au maintien des calottes glaciaires.

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Martinique, ton Patrimoine naturel « fout le camp » !

— Par Pierre Alex Marie Anne —

Le Préfet Édouard Lacroix quittant le Département en 1987, nous mettait en garde contre le risque que les atteintes de plus en plus importantes portées à l’environnement et à la préservation de notre patrimoine naturel, finissent par tuer la ” la poule aux œufs d’or” du développement touristique en Martinique. Ce risque est d’autant plus grand qu’il s’agit d’un territoire exigu, d’à peine 1130 kilomètres carré, sur lequel s’échinent à vivre, pour ne pas dire à survivre, plus de 350000 habitants (l’une des plus fortes densités au monde, exceptés quelques cas particuliers comme Singapour, Hong Kong ou Monaco ) et en tout état de cause, le triple de celle de la France hexagonale. Pour ne rien arranger,cette terre montagneuse et volcanique, recouverte à plus de 41% de forêts, concentre l’ensemble des aléas climatiques les plus destructeurs :cyclones, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, érosion littorale, submersion marine, sargasses etc..ce qui la rend particulièrement fragile et vulnérable. Cette réalité incontournable devrait donc en toute logique constituer la pierre angulaire des réflexions et orientations de nos décideurs politiques en matière d’Aménagement et de Développement.

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Antilles : d’ici à 2040, des îles pourraient devenir « inhabitables »

Les Antilles font partie des îles les plus menacées. » Virginie Duval, professeure de géographie à l’université de La Rochelle, qui a participé à la rédaction du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), dirige aux Antilles une étude de terrain avec son équipe. Et ses craintes sont importantes : la submersion marine menace et, d’ici à 2040, certaines zones de Guadeloupe et de Martinique pourraient devenir inhabitables. Avec son équipe, elle s’attache à « des projets de solutions à l’érosion fondées sur la nature » pour déjouer les impacts du dérèglement climatique.

« Les impacts seront multiples, alerte-t-elle. D’abord, les cyclones seront plus intenses. Les îles connaîtront des pics de destructions, comme en 2017 à Saint-Martin. L’érosion côtière questionnera l’usage des littoraux, qui abritent des zones d’habitation, des activités touristiques et les infrastructures, comme les enrochements. » La scientifique confirme que, pour ce qui est de la submersion marine, les Antilles font partie des îles les plus menacées. « Avec l’élévation du niveau de la mer, que désormais on ne peut plus arrêter, et comme pour le phénomène d’érosion, on connaîtra des épisodes de submersion comme ceux de fin avril en Guadeloupe, en cas de pluie et de marée haute combinées », estime-t-elle.

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D’ici à 2080, les Antilles françaises vont connaître des sécheresses marquées

La sécheresse a des conséquences sur l’usage de l’eau, alors que les réseaux d’adduction en eau potable souffrent déjà de fuites multiples.

Il faut s’attendre aux Antilles à des sécheresses plus marquées, plus longues et plus intenses y compris en saison humide, avec une diminution des précipitations de 10 à 15 % en moyenne «toute l’année» d’ici à 2080, prévoit un rapport.

L’agriculture est la première victime du stress hydrique induit par l’absence de pluie, souligne cette étude intitulée «Changement climatique et Conséquences sur les Antilles Françaises» (C3AF), alors que la COP26 à Glasgow tente de trouver un accord pour réduire le réchauffement climatique de 2,7% prévu d’ici 2100. Le rapport, restitué mi-octobre, a pris comme cadre d’analyse «l’hypothèse d’un scénario d’émissions de gaz à effets de serre pessimiste», précise Christophe Valère Montout, responsable de l’unité de climatologie chez Météo-France en Guadeloupe.

Ses équipes et ses partenaires ont modélisé, pour cette étude, la pluviométrie locale. «Le résultat, c’est une diminution drastique de la quantité de pluie qui tombe annuellement», explique-t-il à l’AFP. «Ce sont les ondes tropicales qui apportent la pluie aux Antilles.

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Pauvreté au Honduras: « Tout ce que j’ai, ça vient des ordures »

Tegucigalpa – Depuis l’âge de 14 ans, Marlon Escoto vit dans la pestilence de la décharge de Tegucigalpa, au Honduras, où il dispute les ordures aux vautours et ramasse plastique et métal à revendre, sans rien attendre des politiques à quelques jours de la présidentielle de dimanche.

« Tout ce que j’ai, ça vient des ordures… Moi, aucun parti ne m’a aidé« , explique cet électeur de 59 ans.

« On a le droit de vote, comme citoyens. Mais, moi, tout ce que j’ai dans ma petite maison, je ne le dois qu’à moi-même« , commente Marlon.

Dimanche, les Honduriens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président parmi 13 candidats.

Dans les sondages se détachent Nasry Asfura (droite au pouvoir depuis 2010) et Xiomara Castro, à la tête d’une coalition de gauche.

En proie à la violence des gangs, à la corruption, au trafic de drogue, à l’instabilité politique et aux cyclones, le Honduras a plus de la moitié de ses 10 millions d’habitants sous le seuil de pauvreté.

Comme Marlon Escoto, une centaine de « recycleurs » fouillent dans les tonnes d’ordures entassées ici, dans la banlieue de Tegucigalpa.

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Sciences sociales: nouveautés du 19 septembre 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Il viendra le temps…

— Par Danièle Marceline —

Quand chacun de nous aura mis en place tous les gestes et tous les protocoles pour se protéger et protéger les autres, cette épidémie ralentira. Puis elle sera maîtrisée. Viendra alors le temps de se souvenir de nos défunts, en nous appuyant sur nos traditions et notre culture : les maires pourraient, ensemble, organiser, en un seul lieu, une veillée traditionnelle où tambouyés, conteurs, rappeurs et nos artistes en général nous convieront à une veillée collective.

Viendra aussi le temps de la cérémonie des adieux : tous les responsables religieux pourraient organiser, ensemble, une cérémonie œcuménique de recueillement. Nous pouvons le faire car nous l’avons déjà fait après le crash du Venezuela. Viendra aussi le temps de l’hommage à tous ceux qui se sont dévoués : soignants, aidants et tous ceux qui, à la place qu’ils occupaient, ont sauvé, accompagné, adouci. Un concert en plein air pourrait être l’expression de cet hommage. Viendra aussi le temps de s’organiser et d’innover pour accompagner, empêcher de sombrer et aider à redémarrer les économies en ruine, à reconstruire les familles désarticulées et soutenir les personnes vulnérables ou désorientées.

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En mon âme et conscience

— Par Luc Reinette —

Assis au chevet de ma mère âgée de 102 ans, placée sous oxygène depuis plus d’un an pour raisons de santé, mais forte de toutes ses facultés en dehors de la marche, nous regardions ensemble sur l’écran de télévision le reportage sidérant réalisé dans les coulisses des Urgences et de la Réanimation du CHU, lorsque soudain elle me posa cette question : ‘’Et du ne dis rien ?’’

Je lui expliquai que j’étais un simple militant et que l’Organisation à laquelle j’appartiens (FKNG) s’était déjà exprimée, qu’elle avait adopté une position de neutralité vis-à-vis du vaccin, mais avait demandé aux Guadeloupéens, de par leur condition de colonisés, d’exercer leur droit à la souveraineté pour sortir du cadre français, car dans ces moments exceptionnels que nous vivons et face à l’obligation vaccinale et à l’application chez nous du Pass sanitaire, il n’y avait pas d’autre choix que de se soumettre ou se démettre.

« Ce n’est pas suffisant me répondit-elle, et tu le sais bien.. C’est sur la base d’analyses et de convictions que tu as prôné l’Indépendance de la Guadeloupe depuis l’âge de 12 ans et c’est sur la base de ces mêmes convictions et de ton idéal de liberté que tu t’exprimes et agis encore aujourd’hui.

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Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer

Rapport de synthèse

La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.

La production et la commercialisation du sucre au sein de l’Union européenne (UE) fait l’objet d’une organisation commune de marché (OCM) instituée en 1968 et profondément revue en 2006 à la suite de la condamnation par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) puis en 2017. En Europe continentale, anticipant la réforme, les acteurs ont augmenté la production betteravière et réalisé des gains de productivité, ce que les acteurs de la filière ultra-marin en’ont pas été en mesure de faire, ne pouvant pas augmenter la surface cannière, allonger la campagne (car la canne à sucre ne se stocke pas après récolte), ni restructurer à nouveau les cinq sucreries existantes (une par île2 et deux à La Réunion).

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Vers un changement dramatique et irrémédiable: les signes vitaux de la Terre s’affaiblissent, préviennent des scientifiques

Les « signes vitaux » de la planète s’affaiblissent sous les coups de l’économie mondiale, ont mis en garde mercredi des scientifiques de premier plan, s’inquiétant de l’imminence possible de certains « points de rupture » climatiques.

Ces chercheurs, qui font partie d’un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d’une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s’attaquer aux causes du changement climatique: « la surexploitation de la Terre ».

Davantage de catastrophes climatiques

Depuis une évaluation précédente en 2019, ils soulignent la « hausse sans précédent » des catastrophes climatiques, des inondations aux canicules, en passant par les cyclones et les incendies. Sur les 31 « signes vitaux » de la planète, qui incluent les émissions de gaz à effet de serre, l’épaisseur des glaciers ou la déforestation, 18 atteignent des records, selon ce texte publié dans la revue BioScience.

Ainsi, malgré la chute des émissions de gaz à effet de serre en raison de la pandémie de Covid-19, les concentrations de CO2 et de méthane dans l’atmosphère ont atteint des niveaux record en 2021.

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L’autre  Martinique ou ma parodie de « L’île lointaine » de DanielThaly

— Par Térèz Léotin —
Je suis née dans une île amoureuse du vent
Qui a toujours montré, en  dévorant cyclones 
Qu’il n’appréciait pas  ses    pauses monotones. 
Je suis née dans cette   île où le sucre a odeur  
Et mémoire-esclavage   et  cruelle sueur
Je suis née dans mon  île aux relents de sargasses
Où tout parfum  vanille ici  vite trépasse
Cette  île  des Tropiques  attirant des familles
Ses flots tièdes et bleus dans la mer des Antilles.
Je connais  ses forêts   de fer-de-lance natifs
Sa brise   hurlant  sur  les filaos plaintifs
Cent fois   j’ai  parcouru ses mornes bien brumeux
Qui cherchent plus que tout   à rejoindre    les cieux
Pour voir à l’horizon qu’ailleurs  tout n’est  que vent.
Térèz Léotin 23/07/21 

L’île lointaine
Je suis né dans une île amoureuse du vent,
Où l’air a des senteurs de sucre et de vanille,
Et que berce au soleil du tropique mouvant,
Le flot tiède et bleu de la mer des Antilles.
Sous les brises au chant des arbres familiers,
J’ai vu les horizons où planent les frégates,
Et respiré l’encens sauvage des halliers,
Dans ses forêts pleines de fleurs et d’aromates.

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Les RUP : Une opportunité pour les oubliés d’Albion ?

Par Emmanuel Argo —

Dorénavant, un fait est acquis, la Grande-Bretagne veut faire cavalier seul au regard de ce qu’elle considère comme ses meilleurs atouts : ses universités avec leurs pôles Recherches et Développement, cf. (laboratoire britannique Astra Zeneca) , le « soft power » inhérent à sa langue, la finance, la diplomatie, la cyber sécurité, ses fondements démocratiques…

D’ici 2030, elle espère devenir le cœur de la finance mondiale en tant que Global Broker, c’est-à-dire le courtier de la planète, dépassant ainsi les USA, la Chine et l’Inde. Dans cette perspective, il est évident que la Grande-Bretagne veut avoir les coudées franches et n’avoir aucun compte à rendre à l’U.E. La gestion de la pandémie du Covid 19, la présidence du G7 et la co-présidence de la Cop 26 de cette année 2021 sont pour les britanniques les premiers tests sensibles de l’ère post-Brexit. Dans un de mes articles publié les 10 et 27 avril 2018 dans des journaux Français et étrangers et qui portait ce titre : « Boris Johnson : Après le Brexit, le Commonwealth ? » j’indiquais que, face aux alarmistes européens, la Grande-Bretagne en s’émancipant de l’U.E.,

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Sauver les langues originelles, c’est aussi sauver la planète

Effacées par l’Anglais et les politiques coloniales, de nombreuses langues originelles ont disparu ces dernières décennies. Si les peuples qui les parlaient en sont les premières victimes, la Terre, elle-aussi, à tout à y perdre.

Le ngarigo, l’ojibwe, le lakota, le chinook, le quechua, le navajo… ces langues méconnues, voire totalement inconnues ont ont été oubliées, effacées par l’anglais ou autres langues des colons, devenues langues nationales. Malheureusement, leur disparition pourrait bien nuire à la planète.

Celles que l’on appelle « indigènes » ou autochtones sont définies comme les langues d’origine, parlées par les natifs d’une région. On pense par exemple aux Premières Nations du Canada (aussi appelés « Amérindiens ») ou les Aborigènes d’Australie. Et parmi les conséquences insoupçonnées de leur disparition pourrait se trouver… la destruction de l’environnement, détaille un article de Vice World News qui explique que la « suppression et destruction des langues autochtones, ainsi que la dominance mondiale de l’anglais, est une cause majeure de la destruction de notre environnement« .

La destruction d’un héritage

Jakelin Troy, professeure des langues indigènes et membre du peuple Ngarigu des Snowy Mountains (Sud-est de l’Australie), interviewée par Vice, met en lumière le drame qu’est la perte d’un langage.

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