Le militant noir-américain a été transféré mardi 12 au Centre médical Geisinger à Danville. Depuis, il « a été isolé de sa famille, de son avocat et de son docteur »
Selon Radio Prison, « Même la femme de Mumia Abu-Jamal, Wadiya Jamal a été empêché d’entrer à l’hôpital ». Dimanche, une délégation du Collectif français « Libérons Mumia », à laquelle participaient Claude Guillaumaud-Pujol, Jacky Hortaut et Jonathan Lere a été repoussée par les vigiles de l’établissement, rapporte Radio Prison.
Si Mumia Abu-Jamal, condamné à mort en 1982 pour le meurtre d’un policier qu’il nie avoir commis, n’encourt plus la peine capitale depuis 2011, sa vie est plus que jamais en danger. Depuis trois mois, il souffre d’eczema et de chocs diabétiques.
Ses soutiens réclament qu’il puisse recevoir ses proches. Bret Grote du Centre pour une loi pour l’abolition (Abolitionist Law Center), devrait déposer une action d’urgence devant la cour fédérale. Il dénonce : « au lieu de reconnaitre la valeur du soutien familial, de la consultation légale en vue de protéger et améliorer la santé, le Département des peines traite Mumia comme sa propriété auquel il peut empêcher l’accès ».