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L’U.F.M. et la C.D.M.T. accueillent la députée Rachel Kéké et la syndicaliste Tiziri Kandi Levy

Rachel Kéké est née en 1974 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle part pour la France en 2000 et, trois ans plus tard, commence à travailler comme femme de chambre dans l’hôtellerie. Embauchée en soustraitance, ses conditions de travail sont particulièrement difficiles. Les cadences sont infernales, les salaires très bas, le métier abime le corps et le harcèlement sexiste et raciste structure son quotidien.

En juillet 2019, épaulées par le syndicat CGT-HPE, Rachel Keke et ses collègues partent en grève pour exiger des conditions de travail, d’embauche et de rémunération dignes. 8 mois de grève et 22 mois de lutte plus tard, elles obtiennent gain de cause. Le puissant groupe hôtelier ACCOR, ainsi que la boite de sous-traitance qui les emploient sont contraints de céder à la quasi-totalité de leurs revendications. Elles obtiennent entre autres des augmentations de salaires entre 250€ à 500€ par mois et une baisse significative des cadences Fin Juin 2022, Rachel Keke est élue députée de la 7ème circonscription du Val-de-Marne. Elle rejoint la commission des affaires sociales et s’intéresse tout particulièrement au sort des travailleurs et travailleuses essentielles et invisibles, ainsi qu’à celui des femmes et des personnes racisées.

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Flashs sur un monde dans la tourmente

— Le n°259 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

(2) L’espoir africain ?

Au Bénin, une statue géante honore désormais les Amazones, ces guerrières d’hier héroïquement debout face au colonisateur. Soixante ans après l’indépendance, cette statue fait le buzz et… s’ajoute aux symboles à la gloire du colon, encore présents dans le même pays.

Une fronde grandissante en Afrique, dénonce le franc C.F.A. qui, même rebaptisé, reste un instrument de contrôle et d’exploitation géré par le colonialisme français.

Le Mali chasse les troupes françaises et, les uns après les autres, les pays africains questionnent voire secouent la fameuse « Françafrique », nom de code du néocolonialisme français. L’un de ces moyens, c’est la diversification de leurs partenaires extérieurs.

En écho à ces nouvelles tendances, des fractions grandissantes de la jeunesse africaine dénoncent le néocolonialisme « occidental » et ses valets locaux.

Tous ces éléments sont positifs et contribuent, dans une nouvelle géopolitique, à un monde plus multipolaire.

Mais la géopolitique ne saurait remplacer… la politique tout court !

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Brésil : Bolsonaro juge «inadmissible» l’avortement d’une fillette victime de viol

Le président brésilien Jair Bolsonaro a qualifié d’«inadmissible» le fait qu’une enfant de 11 ans ait interrompu sa grossesse légalement après avoir été victime d’un viol, dans un pays où le droit à l’avortement est encore très restreint.

«Quand on parle de sept mois de grossesse, peu importe comment le bébé a été conçu, ou si l’avortement est légal ou non dans ce cas de figure. C’est inadmissible de tuer cet être sans défense», a déclaré le chef de l’État sur Twitter. «La seule certitude sur cette tragédie, c’est que la fillette et le bébé sont des victimes, des âmes innocentes, qui ne devraient pas payer pour des faits dont elles ne sont pas coupables, mais être protégées (…) du harcèlement des groupes pro-avortement», a-t-il ajouté.

Le président d’extrême droite a également publié une photo d’une couveuse avec bébé né prématuré à 25 semaines, quatre mois de moins que le fœtus de la fillette. Mercredi, cette dernière a finalement pu se faire avorter, un mois et demi après qu’une juge lui eut interdit d’interrompre sa grossesse, selon la presse brésilienne.

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Les droits des femmes sont des droits humains!

— Pa l’Association féministe Culture Égalité —

La position actuelle tyrannique, archaïque, rétrograde des États-Unis concernant les droits des femmes est très dangereuse pour nous toutes et doit nous pousser à réagir vivement !
En interdisant progressivement, sur tout leur territoire, le droit à l’avortement, ils affirment que le corps des femmes appartient au domaine public et est naturellement un objet de débat et de législation.
Nous disons NON ! Nos droits ne doivent pas servir des intérêts autres que les nôtres : notre liberté, notre dignité, notre valeur humaine.
En aucun cas nos droits ne peuvent être les premiers bafoués, les plus « adaptables », ceux qu’on renégocie dès qu’une religion, le fanatisme patriarcal, un système sexiste souhaitent les réduire, voire les interdire.
Alors que les luttes menées par les femmes et jeunes filles en Amérique latine et en Irlande ont manifesté que ce droit est un droit fondamental pour les générations futures, ce recul du droit à l’avortement aux États-Unis risque encore une fois d’influencer très négativement tous les système politiques conservateurs qui font perdurer les oppressions patriarcales et entravent l’émancipation de toutes les femmes.

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Le droit à l’avortement n’est plus constitutionnel aux États-Unis : le grand bond en arrière

La Cour a aboli l’arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, qui faisait de l’interruption volontaire de grossesse un droit reconnu par la Constitution. Dans la foulée, le Missouri est le premier Etat à interdire ce droit. Comment en est-on arrivé à ce grand retour en arrière ?

— Par Christophe Deroubaix —

Le corps des femmes américaines n’est plus protégé par la Constitution. Ainsi en a décidé ce vendredi la Cour Suprême des États-Unis dans un arrêt au contenu malheureusement attendu depuis qu’une première ébauche avait fuité début mai.

L’arrêt Roe v. Wade, pris en 1973, qui considérait le droit à l’avortement comme constitutionnel est invalidé. Il faudra lire avec précision les dizaines de pages de ce nouvel arrêt qui sera connu sous le nom de Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, mais le premier « draft », obtenu et publié par le site journalistique Politico livrait des indications qui n’ont pas été contredites.

Remonter un à un les échelons du système judiciaire

« Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé » : ces mots figuraient en toutes lettres dans le document, laissant augurer du pire.

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«Une double peine» : face aux discriminations au travail, les femmes lesbiennes contraintes à la loi du silence

— Par Mathilde Seifert avec AFP —

Au travail, les femmes lesbiennes hésitent à faire leur coming out. 

Si le sexisme au bureau est loin d’être éradiqué, l’orientation sexuelle constitue également une discrimination supplémentaire. Au point que les femmes lesbiennes gardent souvent le silence sur leur vie de couple.

Elles évoquent «une double peine» : au travail, les femmes lesbiennes hésitent à faire leur coming out. Quel que soit le secteur professionnel dans lequel elles évoluent, ou leur position dans la hiérarchie, elles craignent les remarques déplacées, l’incompréhension ou tout simplement les discriminations. «Ça passe par une petite remarque ou un regard. Ça semble peu, mais c’est une petite pierre qui s’ajoute dans mon “sac à dos”», confie à l’AFP Aurore Foursy, 39 ans, cadre dans une entreprise agroalimentaire. «C’est un peu la double peine. Si en plus du sexisme, on vit avec une femme, on est davantage marginalisées».

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Si 80 % des lesbiennes disent avoir confié être homosexuelles à une poignée de collègues, elles sont moins d’un tiers à l’avoir évoqué devant leurs supérieurs hiérarchiques, selon les résultats d’une enquête Ifop réalisée auprès de 1400 personnes pour l’association L’Autre cercle, qui lutte contre les discriminations au travail des personnes LGBT.

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État des lieux des droits des femmes guadeloupéennes

— Par Claudine Blasco, membre de la Ligue des Droits de l’Homme en Guadeloupe —

Article basé sur le rapport 2021 du ministère chargé de l’égalité femmes hommes,

8 Mars 2022 État des lieux des droits des femmes guadeloupéennes

« Vers l’égalité réelle entre les hommes et les femmes »

Aujourd’hui les femmes guadeloupéennes représentent 52,8% de la population de la Guadeloupe.et 40% d’entre elles ont plus de 50 ans d’après le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies.

Droits politiques et économiques et sociaux

Elles sont donc majoritaires sur nos îles et pourtant d’après le dernier rapport du ministère français chargé de l’égalité entre les hommes et les femmes, dans les Outre-mer, le taux d’emploi des femmes est partout inférieur à celui des hommes. Elles sont minoritaires en tant que maires, mais majoritaires en tant que mères seules, deux fois plus qu’en métropole. Et qui dit mère isolée dit précarité, chômage, temps partiel, difficultés dans la vie quotidienne.

Aux hommes le pouvoir politique et économique aux femmes le silence et la pauvreté .

Droit à la santé

Le recours à l’IVG est plus fréquent chez nous qu’en métropole.

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Égalité femmes-hommes: grande cause, petit bilan

— Par Oxfam-France —

En amont de la journée internationale des droits des femmes et à cinq semaines du premier tour de l’élection présidentielle, les organisations féministes Oxfam France, Equipop et Care France publient un nouveau rapport dressant le bilan de la « grande cause nationale du quinquennat » d’Emmanuel Macron.

Cette étude, réalisée avec la participation d’associations expertes des droits des femmes telles que la Fondation des Femmes, le Planning familial et ONE France, fait le point sur ces cinq dernières années marquées par de nombreux mouvements sociaux et vagues de mobilisation avec notamment, l’onde de choc #MeToo.

Le verdict est sans appel : le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est largement insuffisant.

Egalité femmes-hommes : les chiffres-clés du quinquennat

  • La politique en faveur de l’Egalité femmes-hommes représente 0,25% du budget de l’Etat
  • En moyenne, 1 femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint tous les 3 jours sous le quinquennat d’Emmanuel Macron
  • Il manque 230 000 places de crèches en France, et 40% des parents d’enfants de moins de 3 ans sont sans solution de garde
  • La France est 26ème sur 30 au classement des pays donateurs de l’aide vers les droits des femmes
  • Près de 2 millions de femmes et de filles font face à des difficultés d’accès aux protections hygiéniques pour des raisons avant tout financières.

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Marie-Claire Chevalier, figure de la lutte pour le droit à l’avortement, est morte

Marie-Claire Chevalier avait été jugée pour avoir avorté après un viol à l’âge de 16 ans. Défendue par Gisèle Halimi, sa victoire avait rendu possible la légalisation de l’IVG, trois ans plus tard.

Marie-Claire Chevalier, défendue par Gisèle Halimi lors du retentissant procès de Bobigny pour avortement illégal en 1972, est décédée dimanche à 66 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris mardi 25 janvier auprès de sa famille.

Marie-Claire Chevalier, qui vivait dans le Loir-et-Cher, était devenue une figure de la lutte pour le droit des femmes après son procès à l’automne 1972, dont l’issue avait contribué à rendre possible la loi Veil autorisant l’IVG en 1975. Son avocate de l’époque, Gisèle Halimi, avait alors remporté une éclatante victoire dans un retentissant procès pour avortement au cours duquel cinq femmes étaient jugées. Mineure, Marie-Claire Chevalier avait avorté après un viol et son violeur l’avait dénoncée. Quatre autres femmes, dont sa mère, avaient été accusées de complicité ou de pratique de l’avortement.

La mère de la jeune fille, Michèle Chevalier, avait eu l’idée de faire appel à Me Halimi après avoir lu «Djamila Boupacha», un ouvrage de l’avocate sur une militante algérienne violée et torturée par des soldats français.

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Obligation vaccinale : 96,7% des professionnels de santé libéraux vaccinés, seuls 160 médecins suspendus

L’Assurance maladie s’est félicitée du taux de vaccination « considérable », insistant sur le faible nombre d’interdictions d’exercer. Au total, 1 350 professionnels de santé libéraux sont concernés.

— Par Félix d’Orso —

Alors que 130 000 professionnels de santé n’avaient toujours reçu aucune dose de vaccin il y a un mois, la couverture vaccinale des soignants semble s’être accélérée ces dernières semaines. L’Assurance maladie s’est félicitée jeudi 18 novembre du « très haut niveau de couverture » vaccinale de la profession ajoutant que seuls 160 médecins avaient été suspendus pour non-respect de cette obligation.

Sur les 374 000 qui exercent en France, « nous avons aujourd’hui autour de 1 350 professionnels de santé libéraux qui sont interdits d’exercer. Dont 160 médecins, un nombre très faible », a indiqué le directeur de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, lors d’un point presse, ajoutant « que les chiffres bougeaient potentiellement tous les jours ». Au 1er novembre, 96,7 % des professionnels de santé libéraux, médecins, infirmiers, masseurs, kinés, orthophonistes, orthoptistes… étaient vaccinés, a détaillé Thomas Fatôme, qualifiant ce taux de vaccination de « considérable ».

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Annuaire des ressources en santé sexuelle en Martinique

Le CREPSS, association loi 1901 est une plateforme de coordination des actions de promotion et de prévention dans le domaine de la vie affective, sexuelle et reproductive.
Il propose propose :

— Des formations en santé sexuelle, toutes certifiées QUALIOPI. Vous pouvez bénéficier de nos formations à distance, en présentiel et sur mesure
— La mobilisation des ressources et la mutualisation pour favoriser des partenariats
— Des outils pour animer les ateliers de prévention
— Conduite et coordination des interventions de terrain
— Accompagnement méthodologique de projets dans le domaine de la santé sexuelle

Le CREPSS s’adresse à toutes et tous les professionnel-le-s et bénévoles dont les interventions sont en lien avec la santé sexuelle et reproductive.
Il met à disposition

 une plateforme d’échanges et d’information sur la santé sexuelle

C’est un outil mis gratuitement à la disposition des acteurs, actrices de terrain afin de favoriser le partage de l’information et rendre plus efficient la prise en charge des publics :

Une adresse mail commune :
peiss.crepss972@gmail.com

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28 septembre : Journée du droit à l’avortement

Avortement, les femmes décident

— Par Muriel Ameller de Culture Égalité —

« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant »

Simone de Beauvoir

C’est bien dans ce sens que les luttes féministes s’organisent pour que ce droit fondamental soit préservé et que sur toute la planète, toutes les femmes puissent sans peine interrompre une grossesse.

Dans le monde, malgré des victoires arrachées par la mobilisation des femmes principalement, et malgré l’engagement exemplaire d’une jeunesse déterminée comme en Argentine en juin 2018, l’avortement reste illégal ou très restreint dans un très grand nombre de pays européens, aux Etats Unis, en Amérique Latine et dans la Caraïbe (seul Cuba a autorisé l’avortement).

Les pays les plus conservateurs ne dépénalisent pas l’avortement, considérant cet acte médical comme un délit, décidant dans un cadre moralisateur que la santé des femmes et leur liberté individuelle ne comptent pas.

Ce droit est un droit fragile, toujours menacé, rediscuté :

– Les associations contre l’IVG, les lobbys religieux, bien organisés influent sur les politiques en étant violemment hostiles, à la légalisation de ce droit.

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#noussommestechniciensmartiniquais

Lettre ouverte aux élu(e)s de la CTM

. Légende du trombinoscope :

. Nous, techniciens professionnels « non anonymes »…

. Pour beaucoup c’est une 3ème année d’embauche, pour d’autres le début d’une belle aventure, mais pour tous l’opportunité de faire nos 507 heures indispensables pour conserver notre (fragile) statut d’intermittent.

. Alors OUI une série comme Tropiques criminels, pérennise des emplois directs et indirects et dynamise la filière.

. Et OUI il nous faut continuer à acquérir de l’expérience, se former pour monter en compétences et développer la prometteuse filière du cinéma et de l’audiovisuel en Martinique.

**************

. Collectif des Techniciens, Comédiens, Figurants et Prestataires « Visibles »

. Chers élu(es)

. Le 06/05/2021 nous avions, par une lettre transmise à travers les réseaux sociaux, réagi à chaud à la « lettre anonyme » que vous avez reçue juste avant la plénière, fustigeant les conditions de travail, dont nous étions soi-disant victimes, sur le tournage de la série « Tropiques Criminels ». Aujourd’hui nous souhaitons, profiter de la prochaine plénière, pour nous adresser directement à vous, dans l’objectif de rétablir la vérité, en témoignant de la réalité du terrain et vous interroger, à propos de votre décision.

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Avortement : 50 ans après la lutte continue

— Par Muriel Ameller, Culture Égalité —

Tout le mois de mars, Culture Égalité a mis en place diverses actions sous le slogan

« Je suis la femme de ma vie, je suis libre »

Aujourd’hui 5 avril, nous rejoignons la mobilisation du mouvement du planning familial et bon nombre d’associations féministes françaises qui soutiennent fermement l’allongement des délais du droit à l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse.

Soutenir et revendiquer cet allongement renforcent le principe de liberté pour les femmes : liberté de la réflexion, liberté de l’égalité quant à un accès aux recours de l’IVG de plus en plus difficile, liberté d’exprimer son choix, d’être reconnue et entendue, liberté de défendre ce droit fondamental.

Il y a 50 ans, le 5 avril 1971- l’IVG étant interdite- le Mouvement de Libération des Femmes, par la publication du manifeste des 343, exprimait un appel fort pour les femmes « mon corps c’est mon corps ».

Aujourd’hui encore, au quotidien, en France, l’IVG est autorisée mais les conditions de délais contraignent encore trop de femmes et jeunes filles, de toutes catégories socio-professionnelles à avorter au-delà du délai légal français.

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Une soirée rencontre de l’UFM autour du livre « Moi, ma vie, ma chatte » d’Isabelle Dailly riche en émotion

— Compte-rendu de l’UFM —

Le théâtre Aimé Césaire était trop petit ce mercredi 31 mars pour accueillir toutes et ceux venu.es partager, avec l’UFM et Isabelle Dailly, ce moment de parole vraie.

L’UFM, organisatrice de la soirée, a rappelé par sa présidente pourquoi très tôt, le corps des femmes a été placé au cœur des combats féministes.

Alors qu’il semble être le lieu de l’intime et du personnel, le corps est en fait bien un objet social, à la frontière entre l’individu et la société.et ses représentations culturelles. Celles-ci ne sont pas neutres, et dans la plupart des sociétés contemporaines, le contrôle du corps s’exerce au premier chef sur les femmes. Celles-ci sont surexposées à la contrainte sociale, en raison d’une assignation au genre plus marquée.

Le corps des femmes est donc un enjeu de pouvoir, de domination, d’aliénation et la bataille pour sa libération fait partie des luttes des femmes pour leur émancipation.

Un livre parti de son vécu

Le livre d’isabelle Dailly « Moi, ma vie, ma chatte » est parti de son propre vécu de la maltraitance de la société lors d’un évènement de sa vie.

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« Moi, ma vie, ma chatte », l’auteure Isabelle Dailly est l’invitée de l’UFM

Mercredi 31 mars au théâtre Aimé Césaire à 18h00.

L’Union des Femmes de Martinique recevra Isabelle Dailly, auteure de « Moi, ma vie, ma chatte » à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, le mercredi 31 mars au théâtre Aimé Césaire à 18h00.
Briser les tabous et rompre les clichés
Les règles, la contraception, l’IVG, la ménopause, la dépression post-partum… l’intimité des femmes sera discutée sans tabou ! L’UFM invite toutes et tous à échanger et partager sur le sujet avec Isabelle Dailly qui présentera son nouveau livre « Moi, ma vie, ma chatte » paru aux Éditions Nouvelles Sources en janvier 2021.
La vie des femmes est jalonnée d’événements auxquels elles ne sont pas forcément préparées. Le milieu social, l’éducation, la timidité personnelle tout comme les sentiments d’incompréhension (les menstruations), de solitude (l’IVG), de culpabilité (la dépression post-partum à ne pas confondre avec le baby blues), de détresse (la ménopause) rendent la parole compliquée.
Le clef est l’information, la communication et l’échange avec ses parents, son conjoint, ses enfants, ses amis, le milieu médical… et des espaces dédiés comme à l’UFM !

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La contraception gratuite officiellement étendue aux mineures de moins de 15 ans

Cette gratuité était déjà accordée depuis 2013 à leurs aînées de 15 à 17 ans.

Les frais liés à la contraception des adolescentes de moins de 15 ans seront désormais pris en charge à 100% par l’Assurance maladie, selon un décret publié jeudi 27 août au Journal officiel. Inscrite dans le budget de la Sécu pour 2020, cette mesure restait suspendue à la parution de ce décret, qui entrera en vigueur vendredi.

Les mineures de moins de 15 ans n’auront désormais plus à s’acquitter du « ticket modérateur » pour les consultations de médecins ou de sages-femmes, les examens biologiques, les médicaments et les dispositifs contraceptifs.

Cette gratuité était déjà accordée depuis 2013 à leurs aînées de 15 à 17 ans, dont le taux de recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) a nettement baissé depuis, passant de 9,5 à 6 pour 1 000 entre 2012 et 2018. Pour justifier l’extension aux moins de 15 ans, le gouvernement avait indiqué fin 2019 que « chaque année, près de 1 000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France » et que « parmi ces grossesses, 770 se concluent par une IVG ».

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Entre « TERF » et « transactivistes », féministes et militants LGBT se déchirent sur la question trans

— Par Hadrien Mathoux —

L’exigence envers toujours plus d’inclusivité crée de fortes tensions entre certains défenseurs de la cause des transgenres et celles qui s’inquiètent de conséquences négatives sur les droits des femmes, accusées de transphobie. Jusqu’à conduire à des situations ubuesques.

Le sujet a débarqué aux yeux du public sous forme de quasi-blague. Rappelez-vous, c’était en juin 2018 : lors d’une émission d’Arrêts sur images, Arnaud Gauthier-Fawas, solide gaillard barbu, provoque la stupeur (et l’hilarité) d’une bonne partie d’Internet en réprimandant Daniel Schneidermann : « Je ne suis pas un homme, monsieur ! (…) Il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre, sinon on va déjà mal partir. Je suis non binaire, ni masculin ni féminin, et je refuse qu’on me genre comme un homme« .

Cette interpellation, qui peut sembler lunaire aux non-initiés, cache en fait une bataille politique et militante tellement passionnelle qu’elle peut dégénérer en affrontements violents dans les réseaux militants. Elle oppose des partisans de la cause des trans, désignés par leurs adversaires comme des « transactivistes radicaux« , à certaines féministes accusées par les premiers d’être des « TERF » : TERF, pour « trans-exclusionary radical feminist« , soit une militante qui exclurait les personnes trans de la cause féministe.

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Pour refonder le service public hospitalier

— Par Les invités de Mediapart —

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s’unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.

Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère et qu’il laisse sans réponses des questions essentielles sur le devenir du service public hospitalier, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. A l’origine de cet appel : le Collectif Inter-Hôpitaux, les Economistes Atterrés, le Collectif Inter-Urgences, le Printemps de la Psychiatrie et les Ateliers Travail et Démocratie  entendent s’atteler  à recueillir la parole de celles et ceux qui ont traversé la crise sanitaire, soignants comme soignés, et à travailler à la fois à concevoir et conforter des collectifs de soin plus autonomes et à œuvrer pour la mise en place d’une  autre gouvernance de l’hôpital public. 

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Épidémie Covid-19 : ce qu’il faut savoir

Informations générales, déplacements et confinement, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d’enfants, enseignement, voyages, loisirs… Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Informations générales

Quelles sont les sources d’information officielles et régulièrement mises à jour à consulter ? Quels sont les numéros utiles ? Où trouver les foires aux questions officielles ? Comment contacter les services publics ? Comment se passe la remise d’une lettre recommandée ? Quand prend fin l’état d’urgence sanitaire ? Où trouver les textes de loi du jour ? Quelles sont les reports des délais échus ?

Coronavirus (Covid-19) : comment vous informer ?

Coronavirus (Covid-19) : numéros utiles

Coronavirus : les foires aux questions (FAQ) officielles

Confinement : comment contacter les services publics ?

Recevoir une lettre recommandée pendant le confinement : comment ça se passe ?

Covid-19 : suivez chaque jour les nouveaux textes de loi

L’état d’urgence sanitaire en pratique

Date limite des délais : report pendant la période d’urgence sanitaire

Déplacements et confinement

Quelles sont les règles pour se déplacer pendant le confinement ? Quels commerces et quels établissements restent ouverts ? Quelles sont les bonnes pratiques pour utiliser l’attestation de déplacement ?

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La femme est l’avenir de l’homme

— Par Marie Andrée Ciprut —

Il est noté dans le Talmud, texte sacré juif (IIe – VIe siècle), que :

« La femme est sortie de la côte de l’homme, non de ses pieds pour être son paillasson, ni de sa tête pour lui être supérieure, mais de son flanc pour être son égale, juste au-dessous du bras pour être protégée et à côté de son cœur pour être aimée. »

Averroès, le sage philosophe islamique soutient au XIIe siècle que :

« Les femmes ont les mêmes fins dernières que les hommes […] Le Coran ne distingue qu’entre ceux, hommes ou femmes, qui cherchent la Loi de Dieu et ceux qui ne s’en soucient pas. Il n’y a pas de hiérarchie entre les êtres humains. » 

Toute femme est une Ariane, à la fois héroïne et victime, qui déroule un fil capable de la conduire vers l’indépendance. Dans les sociétés actuelles façonnées par les hommes, c’est à elle de débusquer ce fil et de le suivre pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de sa vie, de vaincre ses limitations imaginaires afin de lutter contre les règles sociales qui l’empêchent de progresser.

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Parutions : nouveautés du 22 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Femme, famille, féminitude : presque toutes les femmes ont trois vies !

— Par Marie-Andrée Ciprut –

Une vie de femme

Bien après la première « Journée des Mères » célébrée à Lyon en juin 1918, la fête des mères fut officialisée en France par un texte de loi de 1950, repris dans le Code de l’action sociale et des Familles. Ensuite, 1975 fut déclarée « Année de la Femme » par les Nations Unies, qui commencèrent à observer une « Journée Internationale des Femmes » le 8 mars. Partie des luttes ouvrières du début du XXe siècle, par exemple aux États-Unis en 1909, ou en Russie en 1913 pour de meilleures conditions de travail et de droit de vote, la lutte continue.

« On ne nait pas femme, on le devient ! » disait Simone de Beauvoir. Elle signifiait par-là que dès sa conception, le sexe ne suffit pas à définir un enfant et qu’il faudra prendre en compte l’éducation qu’on lui donnera, les rôles qu’on lui attribuera, ses réactions selon qu’il soit garçon ou fille, valorisé ou non. La femme construit donc son identité à partir de schémas sortis des représentations sociales et politiques de ses parents, de son milieu familial et de son époque tout le long des ètapes de sa vie, depuis le ventre de sa mère jusqu’à sa mort.

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« Hors la loi » : ces femmes qui ont ébranlé le carcan machiste

— Par Jack Dion —
Au Théâtre du Vieux-Colombier, Pauline Bureau met en scène « Hors la loi », centrée sur le procès de Bobigny qui débouchera sur la loi autorisant l’IVG. Où l’on (re)découvre un grand moment de la lutte féministe.

Sans le procès de Bobigny de 1974, il n’y aurait peut-être jamais eu, deux ans après, la loi Veil autorisant l’IVG. De cette épique époque, on a retenu les noms des femmes célèbres qui osèrent monter au front de la contestation, envers et contre les dogmes d’une pensée claquemurée, en publiant le « Manifeste des 343 », une liste de 343 femmes qui s’accusaient du délit d’avortement. Mais il ne faudrait pas oublier le courage de toutes ces femmes anonymes qui firent éclater le scandale de leur condition, qui osèrent témoigner à rebours des conventions dominantes et des mœurs ancestrales. Avec la pièce intitulée Hors la loi, Pauline Bureau leur rend un hommage amplement mérité.

Le personnage central s’appelle Marie-Claire Chevalier (Martine Chevallier). On la découvre d’abord telle qu’elle est aujourd’hui, âgée de 60 ans, mais marquée à jamais par ce qui lui est arrivé en 1971.

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Les Buv’Art et Simone Veil :  une proposition de choix pour un 8 mars !

— Par Janine Bailly —

Simone Veil, ministre de la Santé, icône en 1974 de la lutte pour la dépénalisation de l’avortement, ne se revendiquait pas du mouvement féministe, mais prouvait plutôt que l’on peut être féministe sans être militante. Si la loi promulguée alors permettait « l’avortement après une autorisation d’un expert et une autorisation obligatoire des parents pour les mineures », elle parut à certains, parce qu’assortie de ces restrictions, insuffisante. La loi IVG, telle que présentée, instaurait l’avortement comme « une solution ultime, d’urgence, loin de la libération du corps des femmes ». (Rokhaya Diallo, journaliste). Il n’en reste pas moins que Simone Veil, par son combat acharné au sein de cet antre de fauves qu’était — que reste encore ? — l’Assemblée Nationale, a fait progresser considérablement la condition des femmes, à une époque où il devenait urgent de faire cesser le drame des avortements clandestins. Si l’on n’est plus aujourd’hui condamnée en raison d’un engagement féministe, à l’exemple d’Olympe de Gouges, guillotinée en 1793 pour avoir rédigé le pastiche dénommé « Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne », si Simone Veil est aujourd’hui entrée au Panthéon, il n’en demeure pas moins vrai que dans ce domaine, et comme on a pu le constater récemment, beaucoup reste encore à faire…

C’est pourquoi, alors que “le premier prix Simone-Veil pour l’égalité hommes-femmes” vient d’être remis à la Camerounaise Aissa Doumara Ngatansou, militante dans son pays contre les violences faites aux femmes, viols ou mariages forcés, il était judicieux de voir la troupe des Buv’Art reprendre ce 8 mars, sur la scène du Théâtre Aimé Césaire, la pièce d’actualité « Et pendant ce temps Simone Veille ».

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