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« Boule de suif » – Tribute to Maupassant, m.e.s. Françoise Dô

Vendredi 15 novembre 2019 à 20 h Tropiques-Atrium

Création

Dix personnes fuient l’horreur de la guerre.
Leur ville a été envahie.
Parmi eux, Boule de Suif qui, elle, s’est opposée à l’ennemi.
Ils atterrissent dans un hôtel tenu par un officier.
Il la désire et exerce un chantage sur le groupe pour la posséder.
Doit-elle se livrer à l’occupant pour protéger ses camarades d’équipée ?
C’est ce qu’ils lui demandent.

Boule de Suif est une nouvelle de Guy de Maupassant, écrite dans le courant de l’année 1879, rendue publique en 1880, d’abord par une lecture faite en janvier par l’auteur devant ses amis du « groupe de Médan », puis par la publication au sein d’un recueil collectif de nouvelles titré Les Soirées de Médan, le 15 avril 1880.

Thème de la nouvelle et résumé 
« Boule de Suif […] est un chef-d’œuvre », écrit Gustave Flaubert. Même si ce n’est pas la première nouvelle de Guy de Maupassant, c’est le récit qui l’a imposé comme un maître.

L’histoire se déroule pendant la guerre de 1870, en plein hiver et débute par le repli des troupes françaises et l’envahissement de Rouen par les prussiens.

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« Rituels vagabonds », chorégraphie de Josiane Antourel et Yna Boulanger

Mercredi 25 septembre 2019 à 18h Limoges

Chorégraphie : Josiane Antourel, Yna Boulanger
Avec des artistes amateurs de Limoges et des environs

Pour la 36e édition du Festival, et la première de Hassane Kassi Kouyaté en tant que directeur, nous ouvrirons en fête et ensemble avec un spectacle participatif imaginé par l’artiste chorégraphe martiniquaise Josiane Antourel.

Cette création sera participative et collective. Entre amateurs initiés et novices motivés, de 10 à 90 ans, les seuls mots d’ordre seront enthousiasme et engagement. Chacun apportera sa part à chaque endroit du processus créatif jusqu’au décor et costumes. Des tableaux divers et pluridisciplinaires (danse,chant, jeu, art plastique) se succéderont pour faire émerger la force créatrice et poétique du collectif.

Pour Josiane Antourel, l’objectif est de partager une vraie rencontre entre les communautés francophones vivant dans la région et l’imaginaire culturel de la Caraïbe en général et de la Martinique en particulier. C’est à travers les découvertes et les échanges que se construira cette oeuvre multidisciplinaire.

Josiane Antourel (par Chantal Kebai)

Elle parle et son bras esquisse un mouvement. Le geste précise sa parole, et les mots prennent véritablement leur sens : « Il ne faut pas toujours comprendre mais ressentir… Je préfère un danseur lumineux à un danseur brillant… ».

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Manuel Césaire présente la saison 2019-2020 de la Scène nationale

— Par Roland Sabra —

« Syncrétismes » tel est le premier mot de l’éditorial de Manuel Césaire pour présenter le programme de la saison 2019-2020 de la Scène nationale Tropiques Atrium. Le mot, avec une certaine habileté, est judicieusement choisi. Dans le domaine culturel le Larousse le définit comme « une synthèse de deux ou plusieurs traits culturels d’origine différente, donnant lieu à des formes culturelles nouvelles. ». Le site EDUSCOL du Ministère de l’Éducation nationale, moins angéliste ou plus réaliste, comme on voudra, le présente comme «  le résultat d’un processus d’adaptation endogène généralement imposé par une culture exogène. »  et résume le débat autour du mot en précisant : » L’usage du mot est tantôt stigmatisé comme contamination par l’autre, tantôt valorisé comme synthèse créative. » On notera l’insistance de Manuel Césaire dans la mise en valeur du mot par sa pluralisation qui laisse ouverte la question de ses acceptions inclusive ou exclusive. Par cet usage du mot le Directeur de la Scène nationale, ne fait pas l’impasse sur la complexité de la situation culturelle du pays, mais fait un choix, comme on le constatera dans la lecture de son texte de présentation ci-après.

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Exposition “Parades” de Nicolas Derné

Du 28 mai au 29 juin 2019. Tropiques-Atrium Galerie André Arsenec

« PARADES » de Nicolas Derné est un projet de recherche et de création photographique qui s’approprie ce phénomène [le carnaval] éphémère sociopolitico-culturel.
L’artiste rompt avec la vision stéréotypée du carnaval et de la Caraïbe, symbole de couleurs et de brouhahas, vu depuis les trottoirs ou les balcons.

Nicolas Derné explore d’autres esthétiques, d’autres façons de raconter qui nous saisissent et invitent à participer.
Le premier geste consiste à supprimer la couleur, nous obligeant, en tant que spectateurs, à penser ces couleurs vibrantes et vitaminées déguisées d’une nostalgie sincère avec beaucoup de vérité : nous n’avons pas besoin de la couleur pour percevoir la puissance de l’impact.

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« Mea culpa » ou plaidoyer pro domo ?

— Par Selim Lander —

Hervé Deluge prend la scène du théâtre municipal

Devant une salle remplie mais par un public qui n’est pas celui que l’on croise habituellement au Théâtre municipal, Hervé Deluge s’explique sur un événement qui a défrayé la chronique, il y a deux ans, lorsque, pris d’un coup de sang, il a fracassé avec son pick-up une porte vitrée et abîmé quelques marches du bâtiment de Tropiques Atrium-Scène nationale de Martinique, avant de tenir des propos plus ou moins menaçants à l’encontre de certains responsables présents dans les lieux. L’incident valait qu’on revienne dessus, même si les suites judiciaires furent bénignes (n’est-il pas rappelé au cours du spectacle qu’« un artiste a le droit de péter les plombs » ?)

Redoutable, le défi que s’est lancé Deluge à lui-même en montant sur un théâtre pour nous faire revivre cet événement dont il fut l’acteur et qui a marqué les Martiniquais au-delà du milieu des artistes, tout en s’interrogeant sur ses motivations. Autant dire qu’il était attendu.au tournant. Mais Deluge est une bête de scène, ce sujet est son sujet et il tire plutôt adroitement son épingle du jeu.

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« Dernier Rivage » de l’enfant soldat

— Par Selim Lander —

Ouverture du festival des Petites Formes avec cette pièce d’un auteur renommé, Daniel Keene, interprétée par une comédienne aguerrie, la guadeloupo-sénégalaise Nathalie Vairac et mise en scène par Hassane Kassi Kouyaté. On ne regrettera pas sa soirée malgré les réticences qu’on pouvait avoir au départ et qui ne se sont pas totalement dissipées au cours du spectacle. Car l’auteur, australien, relève a priori d’un univers bien éloigné de celui des enfants soldats africains. Nous avons essayé de savoir quels étaient ses rapports éventuels avec l’Afrique, sans obtenir de réponse. Si ces pièces ont été jouées un peu partout dans le monde, il n’est pas clair qu’il ait eu un contact direct avec le « Continent », a fortiori avec des enfants soldats. Or ce thème a déjà été traité, avec quel brio !, par la franco-camerounaise Léonora Miano (Les Aubes écarlates) et avec quelle sincérité par Serge Amisi, né en 1986, qui a publié un extraordinaire témoignage[i] de sa vie d’enfant soldat entre 1997 et 2001, d’abord dans les troupes rwandaises du rebelle Kabila, puis, après la victoire de ce dernier contre Mobutu, dans l’armée régulière de la RDC, soit pendant les deux guerres dites du Congo (1996-1997 et 1998-2002).

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Dernier rivage : du singulier au pluriel

— Par Roland Sabra —

Nathalie Vairac portait sur elle ce texte depuis plus de trois ans. Daniel Keene, l’auteur, lui en avait fait cadeau. Il lui fallait le faire passer en elle. Hassane Kassi Kouyaté a été ce passeur.

Sur scène, une double limitation de l’espace comme un enfermement souligné. Un premier carré, le parc, avec quatre parpaings recouvert de paille, à l’intérieur duquel un tapis définit l’espace d’un logement sommaire fait de cageots et palettes de récupération. Il y a là pour tout mobilier un lit, une chaise, une table de nuit, quelques livres. Elle arrive, tourne dans le parc figuré en courant autour de la boite-maison, se pose, reprend son souffle, s’avance vers le public et pose la question : « Que vous raconter ? Un matin je me suis réveillé(e) et mon père n’était plus là. Un matin je me suis réveillé(e) et tout ce que je connaissais avait disparu. Je me suis réveillé(e) et je n’avais plus de nom. Je me suis réveillé(e) et j’étais dans un autre pays. » En quelques mots est posée une situation d’exil dont Camus dit qu’il « ne déchire pas, il use. 

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Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2019

Festival des petites formes du 15 au 27 janvier 2018
Pass 50 € : 3 spectacles en Salle Frantz Fanon = 1 invitation Chapiteau

Télécharger le programme en pdf

« Dernier rivage » de Daniel Keene, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté
Mardi 15 janvier 2019 -19h –
Chapiteau Ex Espace Osenat à Schœlcher

Création
Le monologue d’un exilé aux poches trouées, qui se cherche une identité. Comment trouver sa place dans un monde où ce qu’on possède nous définit ? Les souvenirs de guerre se mêlent aux bruits de la rue et à l’imagination.  Les paroles de musique comme un refrain bien connu ponctuent cette pièce qui questionne notre humanité.
Mise en scène & Scénographie : Hassane Kassi Kouyaté
Interprétation : Nathalie Vairac
Costumes : Anuncia Blas
Création lumière & Régie générale : Jean-Pierre Népost
Construction décors : Tony Raynaud & William Vahala
Production : Cie de La Lune Nouvelle
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale & Cie Deux Temps Trois Mouvements Avec le soutien de l’Institut français de Daka

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Manuel Césaire nouveau directeur de Tropiques-Atrium

Nomination de Manuel Césaire comme directeur de Tropiques Atrium scène nationale de Martinique

Sur proposition du Conseil d’administration et de sa présidente Christiane Emmanuel, et après avis unanime du jury réuni le 10 septembre 2018, Françoise Nyssen, ministre de la Culture en accord avec Alfred Marie-Jeanne, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, donne son agrément à la nomination de Manuel Césaire à la fonction de direction de l’établissement public de coopération culturelle « Tropiques-Atrium », scène nationale de la Martinique.

Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2019. Il est actuellement délégué académique aux arts et à la culture au Rectorat de Martinique, il a auparavant été directeur de la culture et du patrimoine du Conseil régional de Martinique et directeur du Centre culturel départemental L’Atrium et du Centre martiniquais d’action culturel ( C.M.A.C.) entre 2006 et 2010. Il est également compositeur et chef d’orchestre.

Son projet propose une programmation pluridisciplinaire exigeante, attentive aux artistes du territoire et à la scène nationale et internationale. Elle est élargie aux arts visuels et au cinéma et déploiera dans les murs et sur l’ensemble du territoire de Martinique pour aller au devant de la population.

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Biennale de Danse de Martinique 2018

— Présentation par Hassane Kassi Kouyaté Directeur, Tropiques Atrium Scène nationale —

Tropiques Atrium Scène nationale poursuit le travail entamé par les fondateurs de cet événement en 1999, en offrant au public une programmation de qualité, éclectique, internationale et martiniquaise. Il s’agit d’offir au spectateur une palette des écritures de la danse aujourd’hui, un art qui se développe dans la transversalité et la mixité des cultures. Afin de rappeler l’œuvre accomplie par les géné- rations précédentes, nous dédions cette édition à Melle Marie-Hélène Nattes, pionnière de la danse moderne puis contemporaine en Martinique, qui vient de nous quitter. L’après-midi du 29 avril est dédiée à Jacqueline Lutbert, qui durant de longues années, aux côtés de l’ AM4 a proposé un travail chorégra- phique à partir de la tradition bèlè, loins des clichés doudouistes.

Télécharger le programme

Ce temps fort de la danse dans notre calendrier permet aux compagnies locales de faire connaître leur travail. Mais c’est aussi un espace de mise en avant des pratiques amateurs qui confirment la vita- lité de la vie associative en Martinique, qui tend de plus en plus vers des productions de qualité.

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« Le Fabuleux destin d’Amadou Hampâté Bâ », message subliminal ?

— Par Selim Lander —

« En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette maxime a été si souvent citée qu’on en a perdu la trace. Elle est pourtant d’un écrivain connu, Amadou Hampâté Bâ (ci-après AHB, né en 1900 – mort en 1991), qui l’a prononcée au moins à deux reprises sous des formes légèrement différentes[i]. La vie d’AHB est un roman (fils – adoptif – de chef, initié à la voie soufie des Tidianes, membre du conseil exécutif de l’Unesco, etc.) et cela pourrait suffire pour légitimer un spectacle autour de sa personne. Entre autres anecdotes, alors qu’il était admis à la prestigieuse école William Ponty de Gorée, il fut empêché par sa mère de se rendre au Sénégal. En rétorsion, l’administration coloniale le nomma « écrivain auxiliaire temporaire à titre essentiellement précaire et révocable » (sic, ce qui ne manque pas de sel quand on sait qu’AHB passera sa vie à écrire), avec obligation de rejoindre son poste à pied (à 900 km du domicile familial !) sous la surveillance d’un policier. Bienheureuse punition, puisque c’est en cheminant ainsi qu’AHB prit l’habitude transcrire les éléments de littérature orale qu’il récoltait sur sa route.

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Le fabuleux destin d’Amadou Hampâté Bâ

Mardi 13 et Mercredi 14 Mars – 20h Tropiques Atrium

Texte : Bernard Magnier
Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté
Avec : Habib Dembélé, Tom Diakité
« En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». Une phrase prononcée l’un des plus grands auteurs maliens, Amadou Hampâté Bâ, à l’Unesco en 1960. Bernard Magnier et Hassane Kassi Kouyaté rendent hommage à l’homme aux multiples vies, dans un spectacle plein d’humour et de sagesse.

De la falaise dogon de Bandiagara au Mali, où il est né en 1900, aux assemblées de l’Unesco et aux palais présidentiels, des bureaux de l’Institut Français d’Afrique Noire de Dakar aux pupitres des conférences internationales, des correspondances échangées de par le monde aux audiences accordées dans sa résidence d’Abidjan jusqu’à la fin de sa vie en 1990, Amadou Hampâté Bâ n’a cessé de s’adresser au plus grand nombre. Les multiples variantes de ses contes en attestent, de la version savante à la traduction littérale et à la version aménagée pour les jeunes lecteurs, une même volonté de transmettre, de partager.

Sur scène, Abib Dembélé, acteur incontournable au Mali, donne vie à l’écrivain et penseur malien.

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« Ne pas laisser notre prostestation créatrice dégénérer en violence… »

Soutien des membres du Conseil d’administration de Tropiques-Atrium au directeur Hassane Kassi Kouyaté et aux personnels face aux agissements de certains individus.
Nous, membres du Conseil d’administration, tenons à déclarer publiquement notre soutien à la Direction et aux collaborateurs d travaillant quotidiennement à la mise en œuvre du service public de la culture au sein de l’établissement Tropiques-Atrium.
Ils sont, en effet, attaqués sans relâche par des personnes utilisant des actes d’intimidation inadmissibles.
Depuis plus de huit mois perdure un harcèlement généralisé à l’égard des employés de cette structure qui a pour point de départ le drame survenu le 13 février dernier lorsqu’un artiste a « foncé » dans le hall de l’établissement avec son véhicule, provoquant d’importants dégâts matériels.
L’affaire est passée en justice. Les faits ont été condamnés mais un esprit de haine et de vengeance continue d’animer un petit groupe de personnes à l’encontre de l’établissement et de son personnel.
Les attaques à l’encontre du directeur sont constantes, mêlant propos diffamatoire, racistes et dénigrement public systématique de son travail.
La diffamation s’est ensuite étendue à d’autres employés : harcèlement sur les réseaux sociaux, déclaration diffamatoires dans les médias, appels téléphoniques anonymes, irruptions et interventions haineuses dans les bureaux, attaques personnelles… Tout cela doit maintenant cesser.

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« Folies » de Marie Vieux-Chauvet : José Exélis et l’art de la reprise.

— Par Roland Sabra —

Les travaux de José Exélis, irrésistiblement donnent envie de paraphraser le Verlaine de Mon rêve familier :

«  Il fait souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’’un théâtre inconnu, et qu’il aime, et qui l’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même
Ni tout à fait un autre, et l’aime et le comprend. »

On ne va pas s’appesantir sur l’insondable demande d’amour maternel que recèle ce désir d’un retour aux sources, toujours recommencé, ni sur cette fascination persistante, qui d’Amel Aïdoudi en Ina Boulanger et aujourd’hui Jann Beaudry se focalise sur la chevelure et les pieds nus de ses comédiennes. Actrice, chaussée, au cheveu ras passe ton chemin, le prochain casting de José Exélis n’est pas pour toi.

Dans la présentation de sa compagnie il annonce un théâtre qui pose comme postulat de s’interroger de façon singulière et universelle sur le « d’ où je viens » de « tout corps en jeu ». C’est donc un « théâtre du partir et revenir » qu’il arpente en long, en large et… en travers. De quel corps, de quel ventre s’agit-il?

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Aperçus des Francophonies en Limousin – 2017

— Par Selim Lander —

Dans l’ordre où nous les avons vues, les pièces de notre programme au festival de Limoges. Pour ce qui concerne la visite de la ministre de la Culture au festival, le 25 septembre, passer directement au compte-rendu de la dernière pièce.

Tram 83 d’après Fiston Mwanza Mujila

Au cœur de la « Ville-Pays » dirigée par un « général dissident », se trouve un bar nommé Tram 83, hanté par des demoiselles aguicheuses, « biscottes », « canetons » et des clients en mal de sexe, « creseurs » échappés pour un bref moment de l’enfer des mines de diamants ou trafiquants et autres « touristes à but lucratif ». Pas d’intrigue véritable dans cette pièce mais un fil conducteur : Lucien, un client, venu de « l’arrière pays », souhaite publier un livre dénonçant la pourriture qui règne partout dans le pays. Il en est fortement dissuadé par Cercueil, complice d’un pouvoir corrompu, tandis que l’un des « touristes », suisse, s’engage au contraire à le publier.

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Festival International Contes et Musique dans la Cité 2017

Du 26 septembre au 8 octobre 201711ème édition du Festival International Contes et Musique dans la Cité en Martinique .

Le mot de Valer’EGOUY, Directeur artistique de Virgul’

Plus de dix ans de programmation pour porter la Parole des Artistes du monde à nos oreilles sur l’ensemble de l’île. Cette année, nous voyagerons encore ensemble pour découvrir et écouter les mots venus d’ailleurs et tellement proche de notre coeur en même temps.
Celui qui fait la même chose tout le temps, qui pratique et dit par habitude passe à côté de tellement d’occasions de rencontrer, découvrir, évoluer, vivre pleinement…
Je suis particulièrement heureux de vous proposer une belle nouveauté, une exposition de quelques tableaux : « 11 Regards, 1 Histoire » de Cristina TEMPRANO. Cette artiste a le touché fin et précis. Son espace imaginaire est grand. Sa créativité est permanente. C’est un voyage qui nous est proposé à partir du mardi 26 septembre 2017 à 18h30 à la Bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France.
Pour cette première rencontre, j’en profiterai pour vous présenter l’ensemble des artistes ainsi que les détails de la tournée dans le cadre du Festival.

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Bernard Lagier : héraut du théâtre caribéen francophone contemporain

— Par Axel Artheron —
Lorsque l’on se penche sur les dramaturgies caribéennes francophones contemporaines, force est de constater la vitalité ainsi que la richesse d’un champ qui se définit désormais en parfaite autonomie du champ littéraire. En effet, contrairement aux dramaturgies caribéennes dites « classiques » – il faut entendre par là les œuvres fondatrice du théâtre caribéen francophone qui de Césaire à Placoly, Condé ou Schartz-Bart ont participé à la mise en place d’un répertoire théâtrale en langue française de 1950 à 1990 – qui étaient le fait d’écrivains d’abord consacrés par la littérature avant d’aborder les côtes de l’écriture dramatique[1], ces dramaturgies contemporaines dessinent un archipel de textes et de formes dont la particularité est de circonscrire un champ artistique spécifique. En d’autres termes, l’écriture théâtrale contemporaine relèverait d’une aventure scripturale, esthétique, socio-artistique spécifique et indépendante des schèmes, structures et réseaux de la littérature. Les figures et œuvres de Gael Octavia, Gerty Dambury, Alfred Alexandre, Faubert Bolivar, Guy Régis Junior, Jean Durosier Desrivières, Pascale Anin etc… structurent un système d’écriture répondant à des codes esthétiques propres et des stratégies d’édition, de réception, et de programmation.

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Remise du « Prix Textes en Paroles » à Faubert Bolivar

 Mercredi 31 mai 2017 20h au Mémorial ACTe

Participez à la remise du PRIX TEXTES EN PAROLES 2017 du meilleur texte dramatique, qui aura lieu le Mercredi 31 mai à partir de 20h au Mémorial ACTe, décerné à Faubert Bolivar pour sa pièce de théâtre «Les Revenants de l’impossible amour». Cette manifestation sera l’occasion de la première lecture publique de ce texte-lauréat par Karine Pedurand et Yohann Pisiou, dans une mise en lecture de Hassane Kassi Kouyaté.
Soirée en présence des 6 autres auteurs de la sélection TEXTES EN PAROLES 2017 : Mirna Bolus, Magali Solignat, Charlotte Boimare, Fabrice Théodose, Jacques Sabatier et Patrice Turlet.

LES REVENANTS DE L’IMPOSSIBLE AMOUR

« Une pièce qui traite des relations amoureuses et de la douleur de la trahison conjugale mais qui a la grande originalité d’être située dans un cimetière la nuit et donc de mettre en jeu des forces occultes, des ébats passionnés, pervers, enragés, où le désir de vie et de mort– Eros et Thanatos – se retrouve associé aux esprits vaudou avec Baron Samedi et de Brigitte, deux Guédés du panthéon vaudou.

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« Le TARMAC invite Tropiques-Atrium » du 17 au 24 mai 2017

« Le but de Roberto Carlos » & « Quatre heures du matin »

Deux créations d’Hassane Kassi Kouyaté sont invitées au Tarmac du 17 mai au 24 mai 2017.

Le but de Roberto Carlos

Texte Michel Simonot (Éditions Quartett)
Mise en scène, scénographie Hassane Kassi Kouyaté
Avec Ruddy Sylaire
Ngoni et Chant Tom Diakité
Ngoni et Flûte Peul Simon Winsé
Création musicale Tom Diakité et Dramane Dembélé
Création visuelle et Animations David Gumbs
Création Lumière Marc-Olivier René
Costumes Anuncia Blas

On notera avec intérêt le changement de comédien. Elie Pennont cédant la place à Ruddy Sylaire. On ne peut que se féliciter d’une telle substitution.

Lire la Critique de Madinin’Art lors de la création en janvier 2017 à Frot-de-France

 

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Les Amazones d’Afrique : Lonnè épi rèspé !

Leur nom n’est pas une marque publicitaire, un produit de marketing. Ce nom elles l’ont conquis par leur courage, leur combativité et leur talent. Dans les six derniers mois de l’année 2015 le Mali connaît une grave crise politique et militaire. Une partie du territoire est envahie et passe sous la domination d’intégristes religieux. Comme toujours dans ces périodes de crises se dévoile aux yeux de tous, loin de tout artifice, la nature du pouvoir, sa captation par la gente masculine et la domination qu’il exerce sur les femmes. Discuter de la condition féminine est hors de propos, il y a d’autres urgences ! Pensez donc ! Mettez sous le boisseau, la polygamie, l’excision, les mariages forcés etc. Dans les périodes révolutionnaires il n’y a que lors de la conquête du pouvoir que le femmes ont la possibilité de se faire entendre. Une fois le but atteint elles sont priées de rentrer dans l’ombre et de laisser toute la place à ces messieurs. La guerre de libération de l’Algérie l’illustre de façon caricaturale.

En octobre 2015 à la Fiesta des Sud, à Marseille va se produire sur scène un groupe de chanteuses d’origine sub-saharienne, qui toutes ont une solide carrière solo reconnue internationalement et qui vont dire non à l’ordre patriarcal, non au système des castes, non à l’enfermement.

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« Le but de Roberto Carlos » : que vienne le temps d’un autre temps.

— Par Roland Sabra —

Pour beaucoup c’est le plus beau coup franc de l’histoire du football. On peut le revoir à l’infini ici. De façon totalement improbable, le ballon a contourné le mur par la droite et soudain bifurque vers la gauche heurte le poteau et rentre dans le petit filet. Vaincre l’impossible c’est la même détermination qui anime ce jeune garçon qui, Ulysse des temps modernes, entame un périple qui doit le mener de son Afrique natale vers un pays européen où il espère signer un contrat dans une équipe de foot. Il a pour compagnon de galère Moussa, Vlad, Rarek, Anita, Kossi, Yanis, Sali, Dit Mir, Adama, Garda, l’Albanais et bien d’autres sans nom, sans fortune, sans rien que qu’espérance d’un passage vers un lieu où l’on ne crève pas de faim.

Le texte est une composition à entendre. Assonances, anacoluthes et anaphores sont au service d’une musicalité narrative décalée. La voix dit d’un lieu multiple, tout autant le migrant, le passeur, le garde-frontière, le flic, que la peur, l’angoisse, l’espérance, le souffle du voyage, ses ruptures, ses courses, ses retours en arrières, l’enfermement et le sable du désert.

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Jaz : la parole comme une bouée de sauvetage

Jandira de Jesus Bauer précise dans un entretien à Madinin’Art le pourquoi et le comment de la pièce de Koffi Kwahulé qu’elle monte ici en Martinique pour la première fois.

Roland Sabra : Jandira Bauer  vous êtes de retour parmi nous pour honorer ce dicton qui dit que la Martinique est l’ile des revenants, avec une nouvelle pièce de théâtre que vous nous présentez :

Jandira Bauer : Oui il s’agit de Jaz de Koffi Kwahulé un texte écrit en 1998

R.S. : Nous connaissons bien l’auteur qui a été monté plusieurs fois ici en Martinique à Tropiques-Atrium notamment par Hassane Kassi Kouyaté. Qu’est qui a motivé ce choix ?

J.B. : C’est le résultat de tout un travail, plus précisément d’une exigence personnelle de recherche d’une densité textuelle pas toujours évidente à trouver, et d’un défi à relever. Alors que j’avais déjà travaillé sur des textes de cet auteur au cours des 18 ans passés j’ ai découvert un peu par hasard ce texte il n’y a pas si longtemps. Je l’ai lu un soir et le lendemain au réveil un impératif s’est fait jour.

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Festival des petites formes

Du 17 au 29 janvier 2017

Spectacles à Tropiques Atrium à 20h

L’Aliénation noire le 17
Circulez ! le 21
Médée Kali le 24
Le but de Roberto Carlos les 27 et 28
Sous le Chapiteau – Schœlcher ex Espace Osenat
Hommage à Vincent Placoly le 18 à 19h
Lauréats – de 25 ans, Prix Etc_Caraïbele 19 à 19h
L’Aliénation noire le 19 à 20h30
Nuit de la poésie avec Nicole Cage & Widad Amra le 20 à 19h
Le Relais le 26 à 20h
Circulez ! le 29 à 16h
 
Territoires en Culture
Circulez ! – le 26 à 19h30 – Centre culturel du bourg
Circulez ! le 27 à 19h30 – Centre culturel Basse Gondeau
Circulez ! le 28 à 19h – Centre culturel Petit Bambou
Le Relais – au François

Voir le détail ci-dessous

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Martinique Jazz Festival 2016

Du 24 novembre au 4 décembre 2016

martinique_jazz_fest_2016

Au jour le jour

Dimanche 4 décembre

Trois-Ilets, Domaine de La Pagerie | Espace parc des floralies 12h |

Entrée libre

Patrick Glady ( martinique)
Leyla Mc Calla ( haïti /états-unis)
Harold López-Nussa & Alune Wade, « Havana – Paris – Dakar » ( cuba/sénégal )
Moh! Kouyaté (guinée/france)

 .Du 24 novembre au 3 décembre

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« Rencontres pour le lendemain » : saison 2

— Par Faubert Bolivar —

logo-rencontres-400-16-17Bonswa tout moun,

Ce soir nous ouvrons ensemble la deuxième saison des Rencontres pour le lendemain. A l’ouverture de la première saison, en janvier dernier, nous vous avons promis des belles soirées. L’adhésion quasi spontanée qu’a suscitée cette initiative prouve que nous avons tenu notre promesse. Nous devons nous en féliciter. Nous, c’est-à-dire l’équipe (Nadia, Emmanuelle, Widad, Ymelda, Daouia, Daniel, Michel, Faubert) ; nous,  c’est-à-dire, la ville du Saint-Esprit, particulièrement la Médiathèque Alfred Melon Dégras, plus précisément Yaïssa et toute son équipe ; nous, c’est-à-dire nos invité e s et leurs invité s de la première saison : Monchoachi. Ernest Breleur. Jocelyne Beroard. Hassane Kassi Kouyaté. Syto Cavé. Gilbert Pago. La qualité inégalée de leurs passages respectifs a allumé dans notre ciel des étoiles qui rendent le chemin plus clair. Nous, ce sont les médias, les journalistes qui nous soutiennent : une pensée particulière pour Pierre Lafarge, Adams Kwatheh, Roland Sabra, pour ne citer que ceux-là ; Nous, c’est également et surtout Vous, public, sans qui les rencontres ne sauraient avoir lieu. Nous, c’est nous tous, nous toutes autant que nous sommes, car les Rencontres pour le lendemain sont une aventure qui se veut collective, dans le sens le plus beau du terme et qui tend à le rester.

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