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Le DDF, « Dictionnaire des francophones »

Un monumental répertoire lexicographique de 400 000 termes et expressions accessible gratuitement sur Internet

— Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

Lancé officiellement à Paris le 16 mars 2021 à l’occasion de la semaine de la langue française et de la Francophonie, le DDF, « Dictionnaire des francophones », est sans conteste l’un des événements dictionnairiques les plus marquants de l’histoire des dictionnaires de langue française depuis l’apparition au XVIIe siècle des premières grandes œuvres lexicographiques de Pierre Richelet (1631 – 1694), d’Antoine Furetière (1620 – 1688) et, en 1694, de la première édition du « Dictionnaire de l’Académie française » (2 vol.). Pierre Richelet a publié en 1680 le premier dictionnaire monolingue de langue française, le « Dictionnaire français contenant les mots et les choses » (2 vol.), tandis qu’Antoine Furetière est l’auteur du « Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots françois tant vieux que modernes et les termes de toutes les sciences et des arts » (2 vol., œuvre posthume parue en 1690). Le « Dictionnaire des francophones » est un monumental répertoire lexicographique de plus de 400 000 mots et expressions pour plus de 600 000 définitions et il est accessible gratuitement sur Internet à partir d’un ordinateur, d’une tablette numérique ou d’un téléphone intelligent à l’adresse www.dictionnairedesfrancophones.org

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« La relance doit être paritaire »

L’appel à Macron de 120 responsables de réseaux féminins et entrepreneurs

Dans le JDD, plus de 120 responsables de réseaux féminins et entrepreneurs appellent à « regarder en face l’inégalité économique entre femmes et hommes » et exhortent Emmanuel Macron à prendre « quatre mesures d’importance » pour faire bouger les choses. 

« Monsieur le président de la République, comme vous l’avez si justement dit, le monde d’après ne peut pas se résumer à seulement reprendre le cours de nos vies en niant les déséquilibres existants. Nous devons notamment regarder en face l’inégalité économique entre femmes et hommes et aller, ensemble, vers un changement profond de modèle, vers plus d’égalité, que vous avez appelé de vos vœux et auquel vous vous êtes engagé lors du G7. C’est le sens de l’Histoire. C’est aussi celui que nous voulons, avec vous, pour la France et pour les générations futures.

La parité économique n’est pas secondaire dans la crise. Qu’elle soit salariale ou entrepreneuriale, elle est une des clés majeures de la relance. Toutes les études démontrent que la mixité est vitale pour la relance économique, un monde plus vert, de nouvelles solutions, un mieux vivre ensemble et une société plus juste.

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La caricature, une longue tradition française

— Par Stéphanie Trouillard —

Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, a été décapité pour avoir illustré ses propos sur la liberté d’expression, en montrant deux caricatures du prophète Mahomet. Ces dessins sont une nouvelle fois au cœur d’une polémique, alors que la caricature française est issue d’une longue tradition. 

Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire dans un collège des Yvelines, a été victime d’un attentat islamiste pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression. Depuis la reprise en 2006, par Charlie Hebdo, de caricatures du prophète issues du journal danois Jyllands-Posten, ces dessins n’ont cessé d’engendrer polémiques et drames. Un incendie criminel en 2011, puis un attentat en 2015 ont visé la rédaction du journal satirique. 

Ce moyen d’expression n’est pourtant pas nouveau. La France a une longue tradition du dessin contestataire. France 24 vous propose un retour sur cette histoire millénaire.

Au Moyen-Âge

Au Moyen Âge, la caricature, dont les origines remontent à la Grèce antique, ne cesse de se propager. « Les premières gravures, qui apparaissent à la fin du 14e siècle, sont faites sur bois », décrit le site de la BNF.

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Banksy

Banksy est le pseudonyme d’un artiste britannique anonyme, actif depuis les années 1990. Il est connu pour son art urbain satirique (ou street art) et comme réalisateur de films.

L’artiste utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie. Les œuvres de Banksy sont des images humoristiques, parfois combinées avec des slogans. Le message est généralement libertaire, antimilitariste, anticapitaliste ou antisystème. Ses personnages sont souvent des rats, des singes, des policiers, des soldats, des enfants, des personnes célèbres ou des personnes âgées.

Identité contestée
Banksy est un artiste anonyme, dont l’identité fait l’objet de nombreuses spéculations.

Dans une interview de 2003 de The Guardian3, l’artiste est décrit comme « blanc, 28 ans, débraillé décontracté – jeans, T-shirt, une dent d’argent, chaîne en argent et boucle d’oreille en argent. Il ressemble à un croisement entre Jimmy Nail et Mike Skinner de The Streets ».

Le livre Banksy captured, de Steves Lazarides, publie de nombreuses photos de Banksy au travail. Une vidéo de 2003, retrouvée en 2019, dévoilerait également pour partie son apparence. Bien que son visage soit toujours masqué, Banksy y apparaît à chaque fois comme un homme blanc.

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125 personnalités lancent un appel pour sauver France Ô

Alors que la disparition de la chaîne des outre-mer est prochainement programmée, des personnalités dont Erik Orsenna, Lilian Thuram, Marius Trésor et Audrey Pulvar lancent un appel pour maintenir et transformer France Ô.
125 personnalités lancent un appel pour sauver France Ô
Tribune. Avec son réseau de neuf stations dans les départements et territoires d’outre-mer et sa station de Malakoff, France Ô est une chaîne unique dans le paysage audiovisuel français.

La décision annoncée en juillet 2018 de la supprimer a suscité un vif émoi parmi les ultramarins qui y ont vu une manière d’être traités comme des «citoyens entièrement à part» et par les téléspectateurs de la chaîne qui louent la qualité de ses programmes.

A travers la diffusion de ses concerts de zouk, de maloya, ou de ukulélé, de ses émissions littéraires, de ses pièces de théâtre d’Aimé Césaire, de ses fictions venant de Nouvelle-Calédonie ou de l’île de la Réunion, de ses documentaires sur l’histoire et la mémoire, la chaîne France Ô est le reflet de ce que l’écrivain martiniquais Edouard Glissant qualifiait de créolisation du monde, un espace où dialoguent les cultures de l’archipel France.

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Suppression de France Ô: crime contre la culture, mépris pour l’Outre-mer

— Par Le Cercle de Saint-Georges —

Ainsi le premier acte politique de Roselyne Bachelot, toute nouvelle ministre de la Culture, serait d’enterrer France Ô. Une décision incompréhensible pleine de mépris pour les Outre-mer et les ultramarins alors que la crise du Covid19 entraîne au contraire la nécessité de plus de solidarité. France Ô doit être plus que jamais maintenue et modernisée dans une démarche participative

« Sur France Ô, je pense que la question est résolue parce que finalement on était arrivé à une sorte de confinement de l’Outre-mer dans le service public audiovisuel et l’Outre-mer doit participer à l’ensemble de l’audiovisuel« . Roselyne Bachelot ministre de la Culture sur France Inter le 9 juillet 2020

En pleine crise du coronavirus le premier acte politique du gouvernement Castex en matière culturelle serait (si l’on en croit la déclaration de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, ce jour sur France Inter) de fermer la chaîne France Ô dédiée aux Outre-mer et visible sur le Canal 19 de la TNT.

Certes, cette décision avait déjà été « actée » par le gouvernement Philippe avec une disparition programmée pour le 9 août prochain mais la crise du coronavirus avait rebattu les cartes, France Ô tout comme France 4, elle aussi menacée de fermeture à cette date, ayant été fort utile durant le confinement en reliant plus que jamais au quotidien les ultramarins de l’Hexagone à ceux des Outre-mer.

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Le spectre d’une violente crise sociale ,  se profile dans le monde, mais aussi par capillarité en Martinique et Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

A l’échelle mondiale, l’organisation  internationale du travail (OIT) alerte sur la crise massive du chômage qui arrive dans le monde.

Dans un communiqué de presse datant du 29 avril 2020, on note que les dernières données de l’OIT sur l’impact de la pandémie COVID-19 sur le marché du travail révèlent ses effets dévastateurs sur les travailleurs de l’économie  et sur des centaines de millions d’entreprises dans le monde.

Selon l’organisation internationale du travail, la poursuite de la baisse significative du nombre d’heures travaillées dans le monde en raison du Covid 19  a pour conséquence que 1,6 milliard de travailleurs de l’économie  – soit près de la moitié de la main-d’œuvre mondiale – doivent désormais faire face au danger immédiat de voir leurs moyens de subsistance anéantis, et verser dans le chômage et la pauvreté avertit l’Organisation internationale du Travail (OIT). 

C’est dire l’amplification du chômage qui devrait intervenir bientôt et c’est une lapalissade que de dire que cette crise d’ampleur va également frapper durement la France et les DROM. 
La crise économique sans précédent provoquée par le Covid-19 est lourde de menaces pour la cohésion sociale de la France toute entière .

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Sciences sociales : nouveautés du 22 décembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage est créée

Sur proposition du Président de la République, Mme Dominique Taffin, conservatrice générale du patrimoine, ancienne directrice des archives de la Martinique, est nommée directrice de la Fondation.

Annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron le 10 mai dernier, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a installé son premier conseil d’administration aujourd’hui à Paris.

 Une institution au service de la cohésion nationale Dix-huit ans après le vote de la loi de la loi Taubira qui a reconnu l’esclavage et la traite comme des crimes contre l’humanité, la création d’une fondation nationale dédiée à la transmission de cette histoire et à la valorisation de ses héritages multiples – culturels, politiques, humains – marque une nouvelle étape dans la reconnaissance par la France de ce passé. En veillant à réintégrer le passé esclavagiste dans l’histoire de la France, en rappelant comment la résistance à l’oppression et le combat pour l’abolition ont façonné nos valeurs, en montrant comment les outre-mer ont enrichi notre culture, la Fondation sera un instrument de compréhension de l’identité mondiale de la nation française, au service de la cohésion nationale.

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La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage est créée

Annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron le 10 mai dernier, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a installé son premier conseil d’administration aujourd’hui ( 13/11/19) à Paris.

Une institution au service de la cohésion nationale

Dix-huit ans après le vote de la loi de la loi Taubira qui a reconnu l’esclavage et la traite comme des crimes contre l’humanité, la création d’une fondation nationale dédiée à la transmission de cette histoire et à la valorisation de ses héritages multiples – culturels, politiques, humains – marque une nouvelle étape dans la reconnaissance par la France de ce passé.
En veillant à réintégrer le passé esclavagiste dans l’histoire de la France, en rappelant comment la résistance à l’oppression et le combat pour l’abolition ont façonné nos valeurs, en montrant comment les outre-mer ont enrichi notre culture, la Fondation sera un instrument de compréhension de l’identité mondiale de la nation française, au service de la cohésion nationale.

Cette ambition nationale est consacrée par la reconnaissance d’utilité publique, accordée le

12 novembre 2019 par décret après avis du Conseil d’Etat (Journal Officiel).

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13ème Festival International Contes et Musique dans la Cité.

Du 8 au 20 octobre 2019

L’Association Martinique Images (AMI) est née en 2015. Elle porte depuis 2018 les grands projets initiés par l’association VIRGUL’. VIRGUL’ a posé une empreinte décisive dans l’univers artistique et culturel Martiniquais, pendant plus de vingt ans. Au moyen du Conte, son principal vecteur d’actions envers la population, du bébé à la personne âgée ; le même Conte au coeur du projet de l’AMI.
En héritière consciente du flambeau passé à l’AMI fermement engagée dans la voie du développement populaire par l’art et l’ouverture culturel à soi et au monde, l’AMI jouit d’ores et déjà, en quatre ans d’existence, de la reconnaissance de plusieurs partenaires, sous la forme de soutien financier, matériel ou collaboratif. Puisse l’AMI devenir une association socio-culturelle incontournable de la Martinique.
Elle bénéficie d’emblée d’un réseau étendu d’artistes et de professionnels du spectacle vivant. L’AMI crée des évènements ponctuels ou pérennes dans plusieurs domaines d’expression : Conte, Théâtre, Musique, Danse, Arts plastiques et utilise plusieurs supports pour développer son activité : spectacle, festival, exposition, intervention en milieu scolaire, en entreprise, ainsi que des ateliers animés par ses membres adhérents et bénévoles, ou par des artistes collaborateurs.

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Parutions : nouveautés du 15 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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L’Habitation Fond Rousseau

Rachetée, il y a peu de temps par un groupe guadeloupéen (groupe Manioukani), l’Habitation Fond Rousseau, à Schoelcher, est en pleine restructuration. Située sur la commune de Schoelcher, l’Habitation se trouve en contrebas du quartier de Terreville, au lieu-dit Case-Navire (derrière la piscine municipale). Elle est au bord de la rivière qui porte le même nom.

Une Habitation du XVIIe siècle

On date les premières constructions au XVIIe siècle. Ce n’étaient alors que des abris précaires inspirés des carbets et ajoupas.
La maison de maître que l’on voit aujourd’hui, n’est pas celle d’origine, mais elle a été reconstruite sur les fondations de la dernière en date. A ses côtés, des dépendances. Et elles sont nombreuses : la maison du géreur, la cuisine, le garage où l’on garait les calèches, la maison des domestiques, les cases des travailleurs, les magasins (stockage), les chais, etc. Et l’usine et son four à charbon de bois. Car on y a fabriqué jusqu’au début du XXe siècle du rhum. Les visiteurs apprécieront les deux roues faisant fonctionner l’usine. La première, une roue à aubes, la seconde, une roue actionnée par la chaudière et le générateur de vapeur.

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Parutions : nouveautés du 12 mai 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers….

Sciences Humaines  

STRASBOURG, CREUSET DES SOCIOLOGIES ALLEMANDES ET FRANÇAISES
Sous la direction de Suzie Guth et Roland Pfefferkorn

Suzie Guth, Roland Pfefferkorn

L’installation à Strasbourg en 1872 de la Kaiser-Wilhelms-Universität fut une entreprise culturelle et politique de grande envergure.

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Péril en Notre-Dame

— Par Philippe Pilotin —

Ô ! Père miséricordieux,
Comme c’est odieux !
Ô ! Sainte Vierge Marie,
Sans toi, que sera Paris !
Ô ! Sainte-Croix de Jésus-Christ,
Soulage nos souffrances et nos cris.

Depuis plus de 800 ans,
Elle a été témoin de tant d’événements
Mais aujourd’hui elle vit l’enfer
Et pour nous, c’est une triste affaire.

Malgré la dextérité des hommes du feu,
Cathédrale ! tu as failli devenir feu
Mais avec beaucoup d’applications,
Ils t’ont évité l’extrême onction.

Après t’être sortie de cette fournaise
Et pour mettre notre peine entre parenthèses,
Que la solidarité soit désormais la thèse !
Afin que chacun retrouve sa chaise.

Réunissons-nous en cohorte
Pour que rouvrent rapidement ses portes
Afin que dans son nouveau cœur
Résonnent encore nos prières en chœur.

Philippe PILOTIN

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Parutions : nouveautés du 18 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

(Y)
L’humour vagabonde

Ange-Lô Réage

Il surfe sur les mots et glisse sur les maux.

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Théâtre Aimé Césaire : présentation du programme 2018-2019

— Présentation par Michèle Césaire —

Trois ruptures est le titre du premier spectacle de cette nouvelle saison du Théâtre Aimé Césaire. Il annonce justement la thématique de notre programmation 2018 -2019 : La rupture, sociale, idéologique, créatrice.

On rit, on pleure, on s’interroge, on vit les émotions incontournables du théâtre comme l’ont montré de nombreux artistes, amuseurs avertis et baladins intemporels.

Vive le spectacle et que perdure sa liberté de ton.

Trois ruptures, La pièce de Remi De Vos, n’est pas une tragédie, mais plutôt, en raison de l’humour corrosif de l’auteur, une comédie, dramatique certes, mais surtout une comédie.

Cette saison est dédiée de fait à l’écriture théâtrale contemporaine, celle qui est ancrée dans la réalité d’aujourd’hui et qui rend le spectacle vivant. Le théâtre actuel, celui qui reflète notre société et ses composantes, peut bousculer et choquer, mais nous considérons qu’il est important de le promouvoir. Notre sélection de spectacles est révélatrice d’une grande envie de divulguer et de faire apprécier les écritures modernes, et par conséquent de ne pas éviter les paris culturels difficiles.

La volonté et la détermination à faire exister ce beau théâtre à l’italienne caribéen, dont la rénovation s’est arrêtée trop tôt puisque l’étage et les balcons demeurent fermés, s’expriment fortement dans notre programmation.

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Parutions : nouveautés du 16 juin 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

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Le MNAC, un musée à découvrir

— Par Selim Lander —

Barcelone est une ville à la mode, particulièrement chez les Français. Les touristes qui viennent ici en cohortes aiment arpenter les Ramblas, errer dans les rues étroites du Barri Gótic, s’étonner devant les édifices construits par l’architecte Gaudi. Ils sont bien peu nombreux, pourtant, ceux qui ayant escaladé les pentes du parc Monjuic pour contempler la ville d’en haut ont l’idée de pénétrer à l’intérieur du Palais National qui clôt la perspective depuis la place d’Espagne. On y accède à partir de cette même place par l’avenue de la reine Marie-Christine, un ensemble monumental  qui fait se succéder deux gigantesques tours vénitiennes, une vaste fontaine, quatre colonnes géantes, enfin une cascade artificielle. L’avenue est flanquée de part et d’autre par les bâtiments de la foire de Barcelone qui furent construits à l’occasion de l’exposition universelle de 1929, de même que le palais qui en constitue le couronnement et qui abrite désormais le Musée National d’Art de Catalogne.

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Kolétètkolézépol : 4e édition de la « Soirée des reconnaissances »

 La 4e édition de la « Soirée des reconnaissances » organisée par le cercle de réflexion   « Kolétètkolézépol» le 30 Avril, a connu un franc succès. Dès 18h00, les invités se pressaient dans la Case à Vent de Tropiques Atrium Scène Nationale pour participer à l’hommage qui était rendu à Jean Bernabé, membre fondateur de KTKZ décédé le 12 avril 2017, et pour découvrir qui étaient ces personnes reconnues dans le respect des valeurs éthiques.

Cette soirée, inscrite dans une logique citoyenne, s’est déroulée dans un cadre discret, à l’image de Jean Bernabé.

Un vibrant hommage lui a été rendu en présence de représentants de ses proches. Outre ses qualités humaines de respect humain et de tolérance, les intervenants ont rappelé les apports déterminants qu’il a fait dans le développement et la promotion de la langue créole ainsi que ses apports théoriques sur les questions d’identité et de relations entre les peuples.

 
 
Pour rappel, la Soirée des Reconnaissances organisée par KTKZ a pour objectif de signaler publiquement, voire d’offrir en exemple à la population de notre pays, des comportements et actions individuels ou collectifs, en dehors de tout esprit de vedettariat ou de compétition, méritant d’être connus et reconnus dans le domaine des pratiques sociales, économiques ou institutionnelles.

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Parutions : nouveautés du 28 novembre au 7 décembre 2016

Littératures et arts postcoloniaux dans l’émergence civilisationnelle caribéenne

Alexandre Alaric, Rodolphe Solbiac
Cet ouvrage examine le dynamisme des sociétés caribéennes postcoloniales par le biais de leurs différentes productions artistiques. Ces contributions révèlent un ensemble de productions littéraires, musicales, plastiques et performatives, de la région et de ses diasporas au XXème siècle. Les travaux passent en revue les démarches créatives et les conceptualisations qui contribuent à la construction du sujet caribéen et accompagnent son émancipation dans les champs littéraires anglophones, francophones et hispanophones. Ils examinent aussi les formes musicales populaires du reggae, du compass et du zouk.Broché(19 euros, 180 p., décembre 2016) EAN : 9782343107707
EAN PDF : 9782140024818 

 … Voir les nouveautés du 28 novembre au 07 décembre 2016…

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Du Moule… au monde. Pari gagné pour L’Artocarpe qui part à Miami au Pérez Art Museum!

Quand une modeste structure d’artistes s’affirme sur l’international.

Exposition de Sébastien Mehal à la Fondation Clément, Martinique, Avril 2015. Après une résidence à L’Artocarpe, le projet de l’artiste martiniquais a été accepté par cet important espace d’art sur l’île soeur. L’artiste est représenté aujourd’hui par quatre galeries.

L’Artocarpe est invitée aux Etats-Unis, du 19 au 21 février 2016, à témoigner de ses 7 années d’expérience au service des artistes.
Le Pérez Art Museum de Miami (PAMM) -une institution aussi imposante que le CentreGeorges Pompidou-a sélectionné s’est tenue en Martinique en Janvier 2016. plusieurs initiatives d’artistes de la Caraïbe, dont les actions sont jugées innovantes et exemplaires. Le but est d’amener ces organisations, durant trois jours, à faire le point sur leur parcours, d’échanger entre elles et de renforcer leur réseau en vue de dégager de possibles opportunités futures, favorables à toutes.

Le PAMM -réinstallé depuis 2013 en plein coeur de la ville-permet à L’Artocarpe de confirmer ce qui était initialement un pari: celui de permettre aux artistes professionnels de nos îles, d’avoir une meilleure visibilité et d’être reprérés par des instances extérieures, à travers une plateforme qui les fait rayonner sur l’internationale et leur procure plus de crédibilité.

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« 63 % des habitants de l’Outre-mer nous sont favorables »

— Propos recueillis par Rodolf Etienne —
louis_georges_tinEn novembre 2005, le paysage associatif des noirs en France voyait la création du CRAN (le Conseil Représentatif des Associations Noires de France).
Depuis lors, l’association n’a cessé de bousculer les habitudes et les routines, en posant à la France des questions nouvelles concernant les Noirs de France, les statistiques ethniques, les attestations de contrôle pour lutter contre le délit de faciès, le vote obligatoire, les réparations liées à l’esclavage et à la colonisation, les actions de groupe contre les discriminations etc…
Retour sur dix ans d’actions concrètes avec le président Louis-Georges Tin.
R.E : Le CRAN fêtera en novembre prochain ses dix ans d’activité. Pouvez-vous revenir, dans les grandes lignes, sur quelques-unes des actions menées par l’association ?
L.-G.T : Depuis 2005, nous avons mené plusieurs grandes campagnes. Sur la question noire, évidemment, sur les statistiques ethniques, sur les actions de groupe contre les discriminations, et sur les réparations relatives à l’esclavage et à la colonisation. Par ailleurs, nous avons développé notre action à l’international, et nous avons désormais des antennes aux Etats-Unis, au Brésil, au Maroc, au Sénégal, au Bénin, au Gabon, au Congo, etc.

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Paroles de »migrants »

devenus_francaisZola, Drucker, Gainsbourg, Sarkozy, Cardin mais aussi Badinter, Apollinaire, Stravinsky, Chagall, de Staël, Cavanna, Coluche ou Aznavour : chacun dans leur domaine, chacun à sa façon, ils portent l’esprit français, la culture, et participent à ce qu’on appelle l’identité d’une nation. Ils incarnent la France. Pourtant, ils ne sont pas nés français. Ce n’est qu’après de longues démarches administratives qu’ils le sont devenus, eux-mêmes ou leurs parents. Le public l’ignore souvent. Leurs enfants l’ont parfois occulté, tout occupés à se faire une place en France. Les archives nationales, elles, ont tout gardé, dans des chemises en carton au papier jauni, dans des milliers de boîtes, sur plusieurs kilomètres de rayonnages…
C’est à une longue enquête de détective que se sont livrées les auteurs. Il a fallu véritablement exhumer ces trésors de papier, ces dossiers de naturalisation anonymes. Un fabuleux patrimoine où se racontent épopées intimes et aventures collectives au gré des ballottements de l’histoire. Les familles, que les auteurs ont rencontrées, n’en avaient jamais eu connaissance : Michel Drucker, Raymond Domenech ou Charles Aznavour ont ainsi été confrontés aux traces émouvantes de leur histoire.

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Avignon 2015 (20) : Épilogue ( et récapitulatif)

— Par Selim Lander —

affiche IN 15Le festival s’est achevé le 25 juillet. Après trois semaines très intenses, la ville va retrouver un calme relatif, la fréquentation estivale des touristes, quoique non négligeable – la Cité des Papes recèle tant de trésors ! – n’ayant rien à voir avec celle des festivaliers. Le 69ème festival IN a programmé 58 spectacles pour 280 représentations avec un taux de fréquentation supérieur à 93%. Avec les manifestations gratuites, 156000 entrées ont été comptabilisées. On ne dispose pas de ce dernier chiffre pour le OFF (qui fêtait cette année son 50ème anniversaire), chaque compagnie se chargeant de la vente des billets pour son ou ses spectacles, mais les chiffres disponibles sont encore plus impressionnants : 1071 compagnies (dont 128 étrangères) ont présenté 1336 spectacles. Plus de 50000 cartes du OFF (donnant droit à des réductions sur les spectacles) ont été vendues, soit 50000 spectateurs qui ont vu chacun au minimum quatre ou cinq pièces, sans compter les autres, non-encartés.

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