— Par Frantz Succab —
Voilà tournée la dernière page d’un épisode de la vie politique. Au moment où l’élection d’Ary Chalus à la présidence de la Région ouvre le suivant, on ne doit rien oublier de ce qui est arrivé au pays de pire ou de meilleur.
L’histoire ne commence pas maintenant. Ce qu’on a toujours vécu, doit éclairer ce qu’on va vivre. En imaginant ce qu’il faudra faire, on doit tous, élus aussi bien que citoyens, garder à l’esprit ce qu’il ne faut plus faire, ou laisser faire. Que le peuple aime ses représentants n’est pas preuve de faiblesse, si cela favorise la concorde. Le plus dangereux c’est que la représentation politique devienne tout pour lui, jusqu’à remettre totalement son sort entre ses mains. Les voix de la critique se faisant ténues d’une échéance électorale à l’autre, pendant que le pouvoir s’accoutume aux louanges et aux flatteries, à force de n’entendre quotidiennement que la douce musique susurrée par un entourage qui vit à ses dépends.
Démocratie : un idéal à atteindre
Il ne faut pas se raconter d’histoire.