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Un Père de la Nation qui se dessine

Par Yves-Léopold Monthieux

Un ami de la nomenclatura foyalaise me disait hier que jamais Péyi-a et ce qui reste du MIM ne laisseront Serge Letchimy donner son nom à une Martinique autonome ou indépendante. D’autres exemples pourraient confirmer que le sort de la Martinique est étroitement lié à une compétition de ses leaders devant le l’histoire.

Ce phénomène me rappelle le bref entretien que j’avais volé à Alfred Marie-Jeanne dans un couloir d’ATV. « Voudriez-vous connaître le destin de ces hommes qui ont donné leur nom à leur pays comme Simon Bolivar, Jose Marti ou Fidel Castro ? Aimeriez-vous que la Martinique s’identifie à votre nom, lui demandai-je, quelles que soient les conséquences positives ou négatives, y compris pour votre propre famille ». Son accord empressé à ces éventualités était sans ambiguïté. Deux circonstances ont paru faire écho à cette réponse, d’abord, au lendemain du moratoire, la répétition de sa propre sentence : « Césaire est voué aux poubelles de l’histoire ». Ensuite, l’opposition de Chaben, qui s’est avérée vaine, à la dénomination de l’aéroport du Lamentin du patronyme d’Aimé Césaire.

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L’écriture de la nature ou le texte vivant

Hannes De Vriese s’entretient avec Patrick Chamoiseau

Docteur en littérature française (Université de Toulouse et Ghent University), Hannes De Vriese a enseigné la langue et la littérature dans le second degré et dans l’enseignement supérieur (Universités de Toulouse et de Montpellier). Dans le cadre de ses travaux de recherche, il s’intéresse à la représentation de la nature et du paysage dans la littérature contemporaine, selon une perspective écopoétique et écocritique, et a publié des articles sur plusieurs auteurs, parmi lesquels Claude Simon, Patrick Chamoiseau, Jean-Philippe Toussaint, Sylvain Tesson ou Jean-Loup Trassard. Il s’intéresse également à la pédagogie et au système éducatif et assure actuellement les fonctions d’inspecteur de l’Éducation nationale dans le département du Gers. Il s’entreteient ici avec Patrick Chamoiseau.

Hannes De Vriese

La quatrième de couverture des Neuf consciences du Malfini présente ce texte comme une fable “qui s’empare de la conscience écologique”. Une telle remarque ne pourrait-elle pas s’appliquer à la plupart de vos textes, à Texaco, à Biblique des derniers gestes, au Papillon et la lumière ou encore à L’empreinte à Crusoé, pour n’en nommer que quelques-uns ?

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Quelle est la politique culturelle de l’actuelle CTM ?

L’état de dégradation de l’ancien palais de justice de For-de-France nous amène à poser la question

— Tribune de Marie-Hélène Léotin (Ancienne Conseillère Exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine) —

Un reportage a été fait, par plusieurs médias, sur l’état du bâtiment de l’ancien Palais de Justice de Fort-de-France, bâtiment qui a subi une forte dégradation depuis le départ de l’administration judiciaire au début des années 2000. Ce bâtiment abrite pourtant des ateliers artistiques qui accueillent de jeunes enfants. Mais les différents reportages ne disent à aucun moment qui est le propriétaire du bâtiment et qui est donc responsable des travaux. Ils ne parlent que de l’occupant, ce qui peut laisser perplexe le téléspectateur.

La CTM, sous la présidence d’Alfred Marie-Jeanne, projetait d’installer le MACMA (Musée d’Art Contemporain de la Martinique) sur le site de l’ancien Palais de Justice. L’actuelle CTM, en partenariat avec la ville de Fort-de-France, a aussi le projet d’installer sur ces lieux un centre des arts et des littératures afro-caribéennes dédié à Aimé Césaire, ainsi qu’un musée des arts contemporains. Au moins, les deux Présidents, Alfred Marie-Jeanne et Serge Letchimy, sont d’accord pour faire de ce lieu un site culturel.

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« Exilience » : la quinzaine culturelle de Rivière-Pilote

Vendredi 11 août à 19 heures
South clash show
 Plateau Jeunes / Rocher Zombi

Samedi 12 août à 19 heures.
Malavoi
Malavoi est à l’origine un groupe martiniquais, plus précisément foyalais (Fort-de-France), qui a actualisé avec succès les biguines, mazurkas, quadrilles, en les mêlant avec de nouveaux genres comme la salsa, le Latin jazz et la musique cubaine, l’ensemble étant agrémenté d’une section de cordes qui fait toute l’identité du groupe. Il était composé de quatre violonistes Mano Césaire, Jean-Paul Soïme, et Christian de Negri, d’un batteur Denis Dantin et d’un bassiste Marcel Rémion. Malavoi était une variété de canne à sucre et également le nom d’une rue sur l’île de Gorée au large du Sénégal, d’où les esclaves partaient pour les Amériques.
Depuis les années 1980, le format du groupe est composé de trois ou quatre violons, un violoncelle, un chanteur et deux choristes et une section rythmique claviers-basse-batterie-percussions.
Cependant, Malavoi est également connu pour ses collaborations avec d’autres grands de la musique caribéenne, tels Dédé Saint Prix, Kali, Tanya Saint-Val, Édith Lefel, Beethova Obas, Alan Cavé et la journaliste Marie-José Alie entre autres.

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Aux USA, des monuments en l’honneur d’Emmett Till et de sa mère Mamie Till-Mobley

Aimé Césaire a consacré un poème à la mémoire d’Emmett Till dans son recueil Ferrements publié en 1960.

Commémoration d‘Emmett Till, un adolescent noir qui a été victime de lynchage en 1955 et est devenu une figure emblématique du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Joe Biden, le président américain, a annoncé son intention d’ériger des monuments en l’honneur d’Emmett Till et de sa mère, Mamie Till-Mobley, qui a joué un rôle important dans la lutte pour les droits civiques après la mort de son fils.

Emmett Till avait été accusé à tort d’avoir sifflé une femme blanche alors qu’il rendait visite à sa famille dans le Mississippi. Suite à cette fausse accusation, il a été enlevé, battu, torturé et tué par le mari et le beau-frère de l’accusatrice, qui ont été acquittés par un jury d’hommes blancs.

Le président Biden a souligné l’importance de préserver l’histoire complète du pays, en incluant les aspects sombres tels que le lynchage d’Emmett Till. Cette décision intervient alors que certains États conservateurs, notamment la Floride, cherchent à limiter l’enseignement de l’histoire de l’esclavage et du racisme.

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« Imaginer la libération : des femmes noires face à l’empire » par Annette Joseph-Gabriel

À propos
Au milieu du XXe siècle, tandis que se joue la fin de l’empire colonial français, des penseuses et militantes noires s’engagent au cœur des grands mouvements de décolonisation. Encore bien trop méconnues, Suzanne Césaire, Paulette Nardal, Eugénie Éboué-Tell, Jane Vialle, Andrée Blouin, Aoua Kéita et Eslanda Robeson sont pourtant des protagonistes majeures de la contestation de la domination impériale et raciste. Explorant leurs écrits et archives, Annette Joseph-Gabriel raconte leur parcours et la diversité de leur positionnement. Toutes ont en commun d’imaginer de nouvelles identités, tant panafricaines que pancaribéennes, et permettent de construire une histoire complexe du féminisme noir.

Autrice et universitaire états-unienne, Annette Joseph-Gabriel enseigne la littérature française à l’université Duke. Spécialiste de l’étude des interactions entre culture, politique et littérature, elle explore notamment les héritages du colonialisme et de l’esclavage dans l’espace atlantique francophone. Son travail met en valeur les voix et les expériences d’autrices noires engagées dans l’anticolonialisme pour montrer combien leurs écrits peuvent nous offrir de nouvelles façons de penser les questions culturelles et politiques contemporaines.

« Imaginer la libération : des femmes noires face à l’empire » par Annette Joseph-Gabriel

Prologue
Annette Joseph-Gabriel

​​Je suis devenue citoyenne française en 2017, tandis que j’écrivais ce livre.

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« Carte noire nommée désir », texte et mise en scène Rébecca Chaillon

Sur le plateau, huit femmes. Elles sont artistes et noires. Elles nous regardent avant de prendre la parole et, avec la plus grande des sincérités, déposent devant nous leurs trajets de vie en enchaînant des numéros sortis d’un conte afro-futuriste Leur sujet ? La figure de la femme noire comme objet de fantasmes. Une image bien lointaine de leur quotidien au creux d’une société française qui ne les autorise à être qu’au service des autres. Ensemble, dans un joyeux chaos, elles construisent un spectacle vérité qui fait magistralement voler en éclat l’imaginaire colonial et son cortège de clichés. Des clichés tenaces, racistes, sexistes… Rien de lénifiant ni de moralisateur pourtant. Ces huit guerrières de la performance irradient de leurs incroyables présences ce brillant et féroce brûlot qui dynamite nos repères dominants. D’une danse endiablée à une acrobatie aérienne ou à une session de twerk frénétique, Rébecca Chaillon, metteuse en scène, autrice et performeuse afro-militante noire née à Montreuil, a choisi ici un tout autre registre pour bouleverser nos repères : l’humour baroque, le détournement carnavalesque et surtout faire sororité.

Boudin Biguine Best of Banane de Rébecca Chaillon est publié aux éditions L’Arche (juin 2023).

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2023, oser notre dernière chance ?

-Par Guy Lordinot

Un peuple occupait la Martinique lorsque des aventuriers venus d’Europe, l’ont exterminé et pris possession de l’île.

Afin de l’exploiter, ils ont fait venir des Africains mis en esclavage, ensuite des travailleurs engagés, et enfin d’autres ouvriers. Ainsi s’est constituée une population composée d’hommes et de femmes sans passé commun jusque-là. Cette population ne constituait donc pas un peuple.

Au fil du temps, une identité martiniquaise s’est construite mais elle n’a jamais pu se constituer en peuple à cause notamment de son statut de colonie de la France.

La Martinique, colonie française, sa population allait-elle un jour devenir un peuple ?

Beaucoup l’ont espéré lorsque du statut de colonie, elle avait fait le choix d’un statut de département. Ce choix était-il une erreur ?… Il s’expliquait par le fait que l’État promettait aux populations concernées qu’elles deviendraient des Français à part entière. A l’époque, il paraissait inconcevable que la « généreuse mère patrie » n’honore pas sa promesse.

Pourtant, à l’occasion des discussions relatives à la loi de départementalisation, le ministre des Finances de l’époque, André PHILIP, exprimait déjà clairement des réserves sur l’aspect budgétaire.

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La Jazz Night 2023 : Quand les musiques traditionnelles Afro-Caribéennes entrent en dialogue avec le Jazz !

Samedi 22 juillet juillet ➽ 18h / Minuit ➜ au Parc Aimé Césaire

Latine Jazz
Yissy Garcia (Bandancha groupe)
Une femme aux multiples récompenses, à la batterie, d’un sourire ravageur, au talent mpressionnant. Ses concerts révèlent un jazz décontracté et rafraîchissant, un nouveau latine -Jazz plein de swing. Yissy García est la fille de Bernardo, fondateur d’Irakere et batteur d’Arturo Sandoval. Elle a grandi avec une batterie, a observé comment était joué la musique qualitative et a vécu le quotidien d’un groupe qui s’est transformé en véritable légende. Ses oncles sont également percussionnistes. Ces derniers années, elle occupe avec son groupe le premier rang du nouveau jazz sur l’île. Ses comparses, aussi talentueux, Miguel Angel de Armas (piano), Braulio Fernández (electric bass), Magela Herrera (flûte), Robertto Vizcaino (percussions) seront là avec elle.

Jazz Bèlè
Bèlèrumba Proj’ect
Sous la direction musicale de Mario Rosabal. Le groupe sonne grave ! La voix bèlè accompagnée du tanbou bèlè est donnée par le Maître Jacky Bajal, Mélodie Spartacus Fuentes (Martinico-Cubaine) à la flûte… un régal ! Fred Vielet est aux conga, cajon, bongos. Et puis Jerry Spartacus à la basse, guitare, trompette, et Alain Cazanas-Santovenia au tambour bata, timbales, batterie, tambour.

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Comment faire en commun, « métropole » et « outre-mer » ?

La situation critique des régions, départements et collectivités ultramarins appelle une action volontariste de l’État pour engager un programme solidaire inédit de développement économique et humain. Avec:

  • Pierre Lacaze, Membre de l’exécutif du PCF.
  • Marcellin Nadeau, député de Martinique (groupe GDR-NUPES).
  • Davy Rimane, député de Guyane (groupe GDR-NUPES).

On les appelle, au sens large, les territoires d’outre-mer : Guadeloupe, Mar­tinique, La Réunion, Guyane, Nouvelle-Calé­donie, Mayotte, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Mique­lon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna… Leurs noms évoquent, en dehors des événements de l’actualité, des terres lointaines où, pour la plupart, il ferait bon vivre sous une météo qui tranche, surtout en hiver, avec celle de la «métropole». Leur situation est en réalité loin d’être idyllique.

Vie chère, taux de chômage élevé, niveau bas des dépenses d’investissement pour les infrastructures de base… les indicateurs économiques et sociaux vécus douloureusement dans la chair des habitants de ces territoires se doublent de situations de précarisation et de prolétarisation liées aux conséquences de la colonisation et du désintérêt manifeste à leur égard, de politiques animées par l’esprit du centralisme néolibéral avide d’économies d’échelles.

Les territoires ultramarins souffrent de la fracture territoriale qui s’est exacerbée en France.

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Il y a 80 ans, l’entrée en Résistance de la Martinique. Nous avons encore du chemin à faire !

— Par Marie-Hélène Léotin —

1943 – 2023 : 80 ans de la Médaille de la Résistance

En Martinique, c’est le 29 juin 2023 qu’il fallait déposer une gerbe devant le monument aux morts de Fort-de-France

La Martinique, les Antilles ont porté leur contribution au grand combat du XXe siècle contre la barbarie et le fascisme, lors de la Seconde Guerre mondiale. On se rappelle la résolution votée par le Conseil général de Martinique, le 24 juin 1940, deux jours après la signature de l’armistice par le gouvernement français du maréchal Pétain qui capitulait devant les Allemands :

« Les Maires et Conseillers Généraux de la Martinique, réunis à Fort-de-France, proclament au nom de la population de l’île son indéfectible attachement à la France, sa volonté de consentir les derniers sacrifices pour parvenir à la victoire finale, par la continuation de la lutte aux côtés des alliés avec l’empire français d’Outre-mer, font un appel pressant à tous les citoyens pour assurer la continuité de la vie économique et administrative du pays dans l’ordre, par le travail, par l’esprit de solidarité et de sacrifice ».

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Festival des Enfants

Mercredi 19 juillet ➽ 14h/20h au Parc Culturel Aimé Césaire

Pour cette édition, lumière et féerie éblouissent les yeux des plus petits.
Retrouvez les Dragons Géants et les Robots Lumineux
Un village d’animations avec de nombreuses surprises pour leur plus grand plaisir Un spectacle lumineux unique en son genre
au Grand Carbet
Les arts se croisent dans les ateliers, ils dialoguent à travers les spectacles, Magie et émerveillement sont attendus dans des spectacles grandioses et lumineux
Village des enfants
➽ 14h/18h
– Won manèj : Chouval bwa
– Ballons transformés et sculptés de Kokof
– “Mawot”- Cerfs volant Traditionnel (confection et pratique du filé) par Georges PLUTON
– Jeux traditionnels autour de la Martinique avec Sabine ANDRIVON-MILTON
– Atelier peinture sur carton avec ANIMORGANE (souvenirs à ramener à la maison)
– Atelier Danse par la compagnie CRS (hip-hop)
– Show de bulles de savon géantes par Agreabulles de Bretagne
– Atelier des arts du cirque par Lezard ti show
– Les mini vidés du Parc code couleur Jaune soleil
– Atelier maquillage avec Marthe-Elisabeth LINA
Théâtre Toupiti

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Le 52ème Festival Culturel de Fort-de-France

Télécharger le programme en pdf en bas de page

Lundi 17 Juillet ➽ 19h
➜ Ermitage Ecole primaire “Pomme cannelle”
“Lojé pa jé” Trio téat
Les tribulations des locataires et des concierges dans “les cités” Foyalaises.
Avec : Cindy Jannot, Latitia Savariama, Felix Ferraty et Nestor Mijere
15 €

Mardi 18 juillet 9h30/10h30 & 10h30/12h
Du 11 au 23 juillet les mardi/mercredi/jeudi
Mizik an tjè-nou !
Stage de “Dansé bal” 20 E
➜ Trénelle : Centre Culturel F. Pavilla
➽ 9h/10h30 et 10h30/12h
Stage de “Dansé bal” animé par F. Prospa
La musique et le spectacle proposés se nourrissent aussi d’autres influences : Jazz, Gospel, Zouk…
Les instruments « racines » sont là : le Tanboupak, Le Doumpak, Le Bwapitak. Le batteur concourt à l’harmonie de cet ensemble rythmique. Le style inventif du pianiste, le groove syncopé de la basse et les accents mi blues, mi rock de la guitare ajoutent à l’émotion ! Et puis ces femmes, aux voix puissantes et douces à la fois.

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Zéchas, Vol de nuit au Festival de Fort-de-France

Samedi 8 juillet de 19h à Minuit  ➜ Jardins du Parc Culturel Aimé Césaire

Embarquez sur un vol de nuit 8723 aller-retour entre La Martinique et Le Cameroun. Soyez participants d’un Sommet Culturel entre ces deux pays.
20 € sur datacaraibes.com ou guichet du Grand Carbet

➽ 20h :
Concert Live : Laurent Phénis A.K.A Bambouman (Zéchas)
Scène du Parc Culturel
Bambouman
Kamoata signifie bambou en arawak. C’est un voyage musical que propose Bambouman, avec une panoplie d’instruments de musique qu’il fabrique avec le bambou, la calebasse et des matériaux de récupération.
Auteur, compositeur, multi-instrumentiste autodidacte, c’est au cœur de la forêt qu’il donne naissance à cette musique qu’il nomme Bamboumuzik. Un univers éclectique aux sonorités multiethniques.
Les vents, les cordes, les percussions, les chants, ces sons venus de la nature rejoignent la modernité avec l’utilisation de sampleurs et d’un univers visuel en vidéo-projection interactive avec le live. De chaque instrument naît une musique et de chaque musique une ambiance stimulant les sens. Né à Paris d’une mère métropolitaine et d’un Père Martiniquais Laurent Phenis est métis . Déjà tout petit bercé par le jazz le blues la soul il aime la musique.

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Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Mercredi 5 juillet 2023 à partir de 17h30 au Parc Aimé Césaire

Fè Sians
Les ateliers de Zechas dédiés au Cameroun
17h30/19h30
Atelier danse : initiation au bikutsi avec Tati Eyong

Le bikutsi (parfois appelé tipi) est une musique et une danse traditionnelle du Cameroun. Cette danse et cette musique sont originaires des provinces du Centre. C’est une danse traditionnelle relative à l’ethnie Beti.

Description et origine
Performance de danse
Le mot bikutsi signifierait en ewondo battement de la terre(bi signifie dans ce contexte « le fait de », kut signifie « taper » ou « frapper » et si signifie « le sol » ou « la terre »). « Bikutsi » signifie donc littéralement « le fait de taper la terre », sans doute en référence aux pieds des danseurs qui battent le rythme avec leurs pieds frappant le sol.

Le bikutsi est une danse basée sur un rythme à 6/8. À l’origine, elle est pratiqué lors de cérémonies sacrées ou lors de rituels de guérison.

Dans le contexte traditionnel (sans orchestre moderne), la musique est assurée par des femmes assises en cercle autour de la piste de danse.

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Épilogue péléen / Concert de clôture de saison 2022-2023

Samedi 1er juillet à partir de 17 h  Tropiques-Atrium / Salle Aimé Césaire
Entrée Libre
RAS DANIEL
CHRIS COMBETTE – KALI – PATRICK JEAN-ELIE : CONCEPT CHAN ÉPI KOD
HIPHOP BÔKAY
RAS DANIEL
Ras Daniel commence la musique en 1986 dans les sound system parisiens avec Pupa Leslie. En 1991, il est l’un des membres fondateurs de Ragga Dub Force et apparait pour son premier hit commercial Education sur l’album Ragga Dub Force Massive.
Pour son retour en Martinique en 1994 il est l’un des 4 chanteurs du groupe Ruff Nèg pour 3 albums à succès aux Antilles et s’impose sur les scènes de la Caraïbe et de France.
Il reprend sa carrière solo en 2000 avec le single Sound System suivi de son premier album Rastafari.
2009. Après la sortie du single Antiyèz-la c’est le tour du second album La famille avec le hit Répatriation. Sortie en 2012 de son single Dans Mon Ile et participe à quelques festivals dont le Uhuru festival en Belgique et les 25 ans de Ragga Dub Force aux Cabaret Sauvage. Il se produit régulièrement jusqu’en 2018 et fait un break de 4 ans.

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L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Conférence jeudi 6 juillet 2023 au Lina’s de Manhity

Tous Créoles a le plaisir de vous accueillir à un nouvel Afterwork sur le thème de l’immigration indienne, autour d’un intervenant de premier rang, Michel Ponnamah. Une belle occasion de nous pencher sur l’une de nos nombreuses racines créoles.

L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Pourquoi ce besoin de main-d’œuvre ? Pourquoi des indiens ? Comment cette introduction de nouvelles populations questionna-t-elle la société martiniquaise ? Comment ce fait indien modifie-t-il notre rapport au monde ? Comme support iconographique, Michel Ponnamah utilisera des diapositives d’une exposition réalisée en 1986 ainsi que des images d’archives.

A propos de Michel Ponnamah :

Michel Ponnamah s’est récemment occupé de France Alzheimer Martinique pendant trois ans. Il est proviseur honoraire depuis 2015, après avoir été instituteur puis professeur de lettres en histoire-géographie. En 1983, il contribue à la création de l’Association MARTINIQUE-INDE. Il effectue des recherches aux Archives de l’Outre-mer, rue Oudinot, pour la réalisation collective de l’exposition : Immigration indienne aux Antilles au 19e siècle, réalisée avec le concours du CMAC.

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La tragique inconséquence des responsables de la gauche martiniquaise au Pouvoir

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

Les dirigeants aussi bien politiques que syndicaux se réclamant de la gauche martiniquaise n’ont de cesse de dénigrer et vilipender l’État français, qu’ils accusent de tous les maux et rendent responsable de leur incapacité à agir au profit de leurs compatriotes.En “mendiants arrogants “qu’ils sont, selon le mot de Césaire, ils réfutent leur appartenance à la nation française qui les fait vivre et s’élever et sans laquelle ils ne seraient que fétus de paille ballottés au gré de l’océan, à la merci de tous les prédateurs environnants. Ils instruisent en permanence un procès contre la France au motif de la traite négrière et de l’esclavage aboli sur l’île depuis 175 ans mais qui perdure à ce jour dans certaines contrées d’Afrique, qu’ils parent cependant de toutes les vertus.

Le résultat de cet enfermement dans le passé évoqué de manière obsessionnel, avec le concours empressé d’intellectuels engagés et de media politisés, a eu pour effet de déboussoler une partie de la jeunesse en la coupant des réalités de son époque ; n’entrevoyant aucune perspective d’avenir elle se laisse aller à des action irréfléchies dans l’espoir de compenser son inadaptation au monde et soulager son mal être.

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Ciné-Récital en hommage aux sœurs Nardal et à Christiane Eda-Pierre.

Vendredi 23 juin 18h30 Salle Frantz Fanon
1ère PARTIE (18h30) :
Récital piano & voix
Avec : la soprano Cécile Achille* et le pianiste concertiste Jeff Cohen.

Conçu pour accompagner la diffusion du documentaire Les Sœurs Nardal, les oubliées de la Négritude, ce programme pour soprano et piano propose de plonger dans la bande originale de la vie de Jane et Paulette Nardal, figures intellectuelles qui ont posé les jalons de la conscience noire.

*(petite nièce des sœurs Nardal et petite cousine de Christiane Eda-Pierre)

Cécile Achille – Soprano

Petite nièce des sœurs Nardal et cousine de la cantatrice Christiane Eda-Pierre, Cécile Achille, fait ses débuts en 2011 à l’Opéra-Comique dont elle devient membre de l’Académie en 2013. Elle mène une carrière internationale éclectique et a chanté sous la directions de grands chefs ou metteurs en scène tels que L. Sow, E. Haïm,Thieû Niang, M. Fau, G. Gallienne ou J. Deschamps.

Elle est passionnée par le répertoire mozartien et a été formée au sein de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, puis au CNSMD de Paris. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux : prix de chant Maurice Ravel 2010, Marseille 2017, Benackova Competition 2018, Concours Bellini 2019.

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Lucien Dégras, le passeur du jardin créole

— Par Jean-Claude Degras —

Né en1927, Lucien Dégras appartient à cette génération des années vingt, celle de l’entre-deux guerres où se forgent les premiers souvenirs, et celle de 1945, où en classe de terminale il découvre la dimension politique de la poésie, au lycée Schoelcher avec pour professeurs René Mesnil, auteur du manifeste « Légitime défense » et Aimé Césaire.

Jeune ingénieur agronome, il est en 1950 nommé en Guinée et découvre à sa grande surprise l’enchainement de la spoliation et de l’exploitation humaine sous le manteau hideux des droits de l’Homme. Se sentant spontanément investi d’une mission à l’égard de ses frères d’Afrique, il agace ceux qui défendent une certaine idée de la France. Au milieu des effervescences du contexte colonial il est expulsé d’Afrique pour avoir simplement invité un « indigène » chez lui. Muté en Guadeloupe au début au début des années soixante, il est nommé en 1964 directeur de l’Institut National de la Recherche Agronomique Antilles-Guyane (INRA).

Le constat est amer. Qui produit légumes, fruits, viandes d’un bout de l’année sur l’autre venus entièrement d’ailleurs et de nulle part, quand la malbouffe s’installe dans nos assiettes – quand le chlordécone pollue nos terres – quand la chimie empoisonne nos terres, quand les OGM se révèlent être un fiasco scientifico-industriel ?

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La Nuit Européenne des Musées 2023

Maison des volcans

A la découverte des volcans des petites Antilles de la Caraïbe

par Steeve Léopoldie

Samedi 13 mai, 19h00 @ Maison des volcans – maison des volcans 97260 Le Morne Rouge

L’archipel des Petites Antilles constitue la partie émergée d’une vaste structure qui borde, à l’Est, la plaque Caraïbe. L’arc des Petites Antilles est probablement le plus ancien arc insulaire en activité dans le monde. L’activité d’une quinzaine d’édifices volcanique y est perceptible sous des formes diverses. Ces volcans sont à l’origine des îles des Petites Antilles, dont ils ont façonné les paysages.

CDST

« Introduction à une histoire de l’autonomie martiniquaise »

A Saint-Pierre – Centre de découverte des sciences de la Terre 19h : conférence, par Ali Babar Kéniah

Il est relativement convenu de considérer Aimé Césaire comme l’incarnation fondatrice d’une pensée politique en termes d’« autonomie martiniquaise ». Partiellement exacte, cette interprétation ne rend pas justice à une construction discursive majeure, qui s’inscrit plutôt dans l’histoire longue de la colonialité martiniquaise. L’hypothèse de cette recherche pose que cette réalité discursive, cet imaginaire partagé d’un pouvoir local négocié, s’articulent à partir des différentes pratiques de l’autochtonie entrelacées à travers l’histoire de l’île.

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« Mai.Poésie » 2ème edition

Du 08 au 14 mai 2023 PoésieCommune
Du 15 au 20 mai 2023 Festival Mai Poésie

Maintenir la poésie
« Et nous entendons fidèles à la poésie, la maintenir vivante :
comme un ulcère, comme une panique,
images de catastrophes et de liberté de chute et de délivrance,
dévorant sans fin le foie du monde. »

Aimé CESAIRE, Tropiques 8-9, Octobre 1943

— Présentation par Faubert Bolivar, Directeur artistique —

La première édition de « Mai-Poésie » a été une réussite à laquelle ont fortement contribué la diversité et la qualité de nos partenaires dont chacun.e a su faire sienne l’idée du Festival.

BALISAILLE est sur la bonne voie pour réussir son pari de « re-créer les conditions propices sinon à un ré-enracinement du moins une ré-institutionnalisation de la poésie en terre martiniquaise ». Nous espérons parvenir à faire à la poésie toute sa place aussi bien dans le cœur et l’esprit de celles et ceux qui nous suivent, mais surtout dans le paysage culturel et institutionnel de l’île. Aussi, de l’avis de toustes la première édition a-t-elle été un véritable succès dont nous pouvons nous inspirer pour la suite.

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La Sosso

— Par Annique Sylvestre —

Je ne sais plus si on dit Sosso ou La sosso. Si je dis La Sosso je pense immédiatement à la Sosso do Domingo, chanson et à la danse liée à la période Dédé Saint-Prix. Alors que, pour moi il y a longtemps que Sonia a franchi ce cap, qu’elle est devenue La Sosso. La Sosso comme on dit La Callas, en rappel de ce personnage haut en couleurs dont la voix s’est confondue à la personne.

Lorsqu’on dit la Sosso, on pense aussi, bien sûr à « avanvan », aux soirées bèlè ou aux samedis gloria, mais prend-on vraiment la dimension de la personne, du travail, du chemin parcourus ?

Les soirées comme celles d’aujourd’hui sont là, pour rappeler les chemins, le chemin, le travail des femmes et des hommes dont le quotidien est fait de petites pierres, de petits ponts jetés dans la construction de ce pays. Si dans le monde des lettres nous retenons des Césaire, Glissant, autres personnalités qui ont fait notre littérature, dans l’univers de la danse, la Martinique retiendra sans nul doute le nom de Sonia Marc, dit La Sosso.

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« Discours sur le colonialisme » par la Cie Moun San Mélé

Vendredi 5 mai à 10h30 au T.A.C.

« La colonisation est la tête de pont de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation…
Le colonisateur qui, pour se donner bonne conscience, s’habitue à voir dans l’autre la bête, s’entraîne à le traiter en bête tend objectivement à se transformer lui-même en bête. »
(In Discours sur le Colonialisme)

« A tout réajustement politique, à tout rééquilibrage d’une société, à tout renouvellement des mœurs, il y a toujours un préalable, qui est le préalable culturel. »
(In Discours sur la Négritude)

Aujourd’hui le « Discours sur le colonialisme », mémoire de l’Histoire vu du côté de ceux qui ont subi et souffert de la colonisation peut aussi être entendu comme un cri libérateur et vivifiant pour tous, véritable affirmation de la dignité de l’être humain d’où qu’il vienne dans
son « être au monde » réévaluant le passé, pour construire le futur ensemble.
Dans une forme de spectacle épuré les deux comédiens donnent à entendre pour l’un la parole d’Aimé Césaire et pour l’autre les différents points de vue des figures convoquées par l’auteur dans ce texte.

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« Les révoltés de l’Histoire », 7e édition du Festival International du Film Documentaire de Martinique

En communes jusqu’au 6 mai 2023. Lieux, dates, horaires ci-dessous.

Origine Kongo
de Laura Chatenay-Rivauday – YN-Productions-La cuisine aux images – Kontras Prod – 2023 – 52 min

Il y a 160 ans, après l’abolition de l’esclavage, des Africains dits “Kongos” sont engagés malgré eux, par des recruteurs français, sur le littoral ouest-africain pour travailler la terre aux Antilles. Par les témoignages de leurs descendants en Martinique et en Guadeloupe, “Origine : Kongo” tente de répondre à une interrogation fondamentale, alors que demeure une certaine ambivalence dans les rapports à l’Afrique : comment s’exprime aujourd’hui cette mémoire méconnue dans les sociétés afro-descendantes ?

Les Enfants de Las Brisas (Niños de Las Brisas)
| Marianela Maldonado – Point du Jour – Mosaic Films – 2022 – 97 min
En présence de l’historien Amzat Boukari-Yabara. En partenariat avec la DAC Martinique

Créé en 1975 sous la présidence d’Hugo Chavez, le programme musical “El Sistema” est mondialement connu pour sauver les jeunes en situation d’extrême pauvreté des dérives prévisibles vers l’abus de drogues et la délinquance. Ce film suit trois jeunes du quartier Las Brisas, un bidonville très dangereux de la ville de Valencia.

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