Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2015
Pourquoi cette Journée?
Parce que :
La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie
La campagne du Secrétaire général « Tous UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » a proclamé tous les 25 du mois une « Journée orange », nous invitant tous à porter du orange pour appeler à l’élimination sans réserve, hésitation ni délai de la violence contre les femmes⋅
En Martinique
– 25 Novembre – 12h – 18h : animation de sensibilisation au centre commercial Océanis (Robert)
A la rencontre de la population : tenue de stand – distribution de documents – échanges – lecture de textes …
– 25 Novembre – 17h : Opération « 1000 Paniers pour l’espoir »
Partenariat avec le club Intrépide Basket Club au Terrain de basket-ball Dillon Rocade à Fort de France.
Avec les sections de jeunes du club Intrépide Basket Club, et les enfants du quartier de Dillon. L’objectif : Faire en sorte qu’un millier de paniers soient marqués par les enfants sur une période de 90 minutes. Par une initiation des jeunes au sport, les mobiliser autour d’un enjeu sociétal.
– 25 Novembre : toutes et tous en orange contre les violences faites aux femmes
Le 25 novembre, posez un geste : participez toutes et tous à la journée internationale « Orange »
Toute la journée du 25 novembre, portez du orange pour appeler à l’élimination sans réserve, hésitation ni délai de la violence contre les femmes.
Mardi 24 Novembre – 19h : Projection du film « Les sufragettes » à Madiana ( séance en VO le 26/11 à 19h 30)
En avant-première
Suivie d’un débat sur « femmes et violences dans la sphère publique », Un film superbe pour un débat riche !
Au début du siècle dernier, en Angleterre, des femmes de toutes conditions décident de se battre pour obtenir le droit de vote. Face à leurs revendications, les réactions du gouvernement sont de plus en plus brutales …
Faits et chiffres
35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours leur vie et 7 femmes sur 10 sont victimes d’abus dans certains pays.
On estime que plus de 133 millions de filles ont subi une forme de mutilation génitale féminine dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où la pratique dangereuse est la plus courante.
Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans ont moins de chances de finir leur scolarité et sont plus exposées à la violence domestique et aux complications liées à la grossesse.
Les coûts et conséquences dus à la violence à l’égard des femmes se font sentir sur plusieurs générations.
Cette année, la campagne « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » du Secrétaire général des Nations Unies vous invite à « oranger le monde pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ». Rejoignez la campagne TOUS UNiS et organisez des événements « orange » entre le 25 novembre et le 10 décembre 2015! Rejoignez-nous et partagez vos photos, messages et vidéos montrant comment vous avez orangé votre monde sur Facebook et Twitter . Pour plus d’informations sur l’action consultez la brochure PDF en anglais.
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Si l’on demandait à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grande chose sauf peut-être la Sainte Catherine s’ila gardé en mémoire de vieilles traditions… C’est pourtant la date choisie par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence contre les Femmes.
Son origine remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu’elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu’est la violence à l’égard des femmes.
Quleques décennies plus tard, l’événement ne parvient toujours pas à capter l’attention de la communauté internationale… Pourtant, les sévices et tortures infligés par des hommes à des millions de femmes, sont bien réels et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l’on voulait recenser la totalité de ces crimes : aux Etats-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes; en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes ; au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint, …
Plusieurs organisations humanitaires, au sein desquelles Amnesty International, ont uni leur force pour que cet événement constitue l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences perpétrées quotidiennement à l’encontre des femmes.
Les évenements du Nigéria
Les événements survenus au Nigeria en 2002 sont de nature à alimenter notre réflexion. En effet, des émeutes ont eu lieu à Abuja causant la mort d’une centaine de personnes et en blessant un millier. La raison de ce déferlement de violence n’était autre que l’élection de Miss Monde qui devait avoir lieu dans la capitale fédérale : un événement de portée mondiale censé améliorer l’image de ce pays troublé dont deux tiers des états ont adopté la charia.
Malheureusement pour lui, le président Obasanjo – un chrétien élu avec des voix musulmanes – regrettera longtemps d’avoir autorisé la tenue d’un tel spectacle pendant la période du Ramadan, bévue qui causera sans doute sa défaite lors des prochaines élections. Mais au-delà de la carrière politique d’un homme, ce sont les Nigérianes qui devront supporter le poids de cette dramatique erreur.
En occident aussi…
Comment, en effet, les pays occidentaux pourraient-ils être crédibles alors que les valeurs qu’ils proposent en exemple sont elles-mêmes perverties ? Quelle pourrait donc être la réaction d’un musulman nigérian, s’il considère « la nudité comme une obscénité », face à une culture (la nôtre) où l’apparence et la mode sont érigées en dogme, où les femmes sont communément battues par leur mari, où la pornographie est devenue banale et où la mise en esclavage des femmes pour satisfaire les pulsions sexuelles des hommes – par exemple, les milliers de jeunes filles venues des pays de l’Est – ne provoque que l’indifférence des législateurs ?
Appelez le 3919
Vous êtes victime ou témoin d’une agression ? Un numéro de téléphone dédié a été créé à l’inititative du mouvement Soroptimist Internationial Union Française. Utilisez-le, sans modération…