« Only the River Flows », un film de Shujun Wei

Dimanche 15 sept. à 19h | Jeudi 19 sept. à 19h | Mardi 24 sept. à 19h | À Madiana
De Shujun Wei | Par Kang Chunlei, Shujun Wei
Avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou
Titre original He bian de cuo wu | 10 juillet 2024 en salle | 1h 42min | Policier, Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d’élucider l’affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s’enfonce dans le doute…
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le polar atypique de Wei Shujun séduit par son utilisation de la pellicule 16 mm au grain rugueux et ses jeux de lumière en clair-obscur.

Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
Only the river flows se défait du code du polar pour explorer d’autres voies. Avec bonheur.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Si l’intrigue reste parfois nébuleuse, s’égarant dans son labyrinthe narratif, c’est dans son ambiguïté que réside la force du film.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Film policier très noir, qui lorgne du coté de Diao Yi’nan et de son Black Coal (2014), Only the Rivers Flows montre des qualités oniriques et plastiques qui en font une proposition glaciale et virtuose, qui joue avec les sens du spectateur.

Les Inrockuptibles par Maud Tenda
Wei Shujun magnifie avec une certaine fascination les méthodes artisanales de la petite police locale, qui utilise un rétroprojecteur, fait développer ses photos […]. Only the River Flows rend hommage de multiples façons à cette matière filmique qui, bien qu’en vogue, trouve ici tout son sens en capturant la texture de cette époque.

Mad Movies par S.R.
Only the Rivers Flow parvient à installer son atmosphère propre, à mi-chemin entre la nostalgie d’une époque révolue et le rêve éveillé, ambiance parfaitement soutenue par l’utilisation du 16 mm et les itérations de la Sonate au clair de lune.

Culturopoing.com par Noëlle Gires
Dans Only the River flows, tout en effet se brouille, à l’image d’une société pleine de contradictions où l’individu et le collectif, le passé en décrépitude et l’avenir incertain, la volonté de comprendre et l’impossibilité de maîtriser le destin ne cessent de se heurter pour créer un vertige grandissant. Une cape, une moustache, une veste, un ordre du mérite jamais retrouvé, un puzzle miraculeusement terminé, suffisent à troubler notre compréhension de la temporalité et de la réalité.

Libération par Lelo Jimmy Batista
Pas un pet à côté, rien à redire, 20 /20, admis en classe supérieure avec les félicitations du jury. Manque juste l’électricité qui pourrait faire tourner tout ça, en fasse gronder le cœur, donne l’impression qu’il y a un regard derrière la caméra et un monde qui lui appartient et dont on ignorait tout devant. L’essentiel, en somme.