Mercredi 18 novembre à 19h30. Séances VO de Tropiques-Atrium à Madiana.
Apichatpong Weerasethakul – Thaïlande – 2h02 – 2015
Sélection Un certain Regard Festival de Cannes 2015
Synopsis :
Des soldats atteints d’une mystérieuse maladie du sommeil sont transférés dans un hôpital provisoire installé dans une école abandonnée. Jenjira se porte volontaire pour s’occuper de Itt, un beau soldat auquel personne ne rend visite. Elle se lie d’amitié avec Keng, une jeune médium qui utilise ses pouvoirs pour aider les proches à communiquer avec les hommes endormis.
Un jour, Jenjira trouve le journal intime de Itt, couvert d’écrits et de croquis étranges. Peut-être existe-t-il une connexion entre l’énigmatique syndrome des soldats et le site ancien mythique qui s’étend sous l’école ? La magie, la guérison, la romance et les rêves se mêlent sur la fragile route de Jenjira vers une conscience profonde d’elle-même et du monde qui l’entoure.
Le Journal du Dimanche
Par Alexis Campion : (…) Film ensorceleur, radical, à la fois accessible et semé d’énigmes.
Les Ciné Midi
Pendant le Martinique Jazz Festival à la salle Case à Vent , c’est le retour des Ciné Midi …. Venez découvrir à partir de 13 h : Des documentaires … Autour du Jazz et des artistes
féminines ….
Amy : Jeudi 19 à 19h30
Asif Kapadia – Grande-Bretagne – 2h07 – 2015
Sélection Officielle Festival de Cannes 2015
Dotée d’un talent unique au sein de sa génération, Amy Winehouse a immédiatement capté l’attention du monde entier. Avec les propres mots de la chanteuse et des images inédites, Asif Kapadia nous raconte l’histoire de cette incroyable artiste à la destinée fatale, récompensée par six Grammy Awards.
20 Minutes
Par Caroline Vié
Les fans d’Amy Winehouse sortiront bouleversés d’Amy, documentaire instructif et bourré d’empathie signé Asif Kapadia.
Par Paul-Arthur Jean-Marie
Le résultat s’avère terriblement beau et touchant. Une immersion dans l’univers tourmenté de l’interprète de l’incontournable Rehab ; de son adolescence rebelle et déterminée à sa descente en enfer, consumée par ses faiblesses.
Le Nouvel Observateur
Par Nicolas Schaller
Le documentaire d’Asif Kapadia est l’un des plus forts et dévastateurs que l’on ait pu voir sur les ravages de la célébrité.
Par Hubert Lizé
« Amy » n’est pas l’un de ces docus hagiographiques, compilant les témoignages élogieux, trop souvent consacrés aux stars. Il nous plonge avec une vérité et une cruauté renversantes au cœur de l’intimité d’une petite fille (…).
Par Danièle Heymann
On connaît la fin de l’histoire, et elle est triste. Cela donne à « Amy »,exemplaire documentaire sous amphétamines de plus de deux heures, signé Asif Kapadia (« Senna ») et consacré à la brève vie d’Amy Winehouse, icône calcinée, la dimension d’un conté prophétique.
Par Maryline Letertre Emouvant, drôle, intelligent, rock n’ roll, jazzy, palpitant, le documentaire américain est riche, complexe, brillant, à l’image de la star à laquelle il rend hommage.
Positif
Lundi 16 novembre à 19h30 en VO à Madiana
Jonas Carpignano – Italie – 1h50 – 2015
Sélection Semaine de la critique Festival de Cannes 2015
Ayiva quitte le Burkina Faso, traverse la Méditerranée et rejoint le Sud de l’Italie. Rapidement confronté à l’hostilité de la communauté locale, sa nouvelle vie s’avère difficile. Mais Ayiva reste déterminé. Ici sa vie sera meilleure, quel qu’en soit le prix.
20 Minutes Par Caroline Vié
Ce film puissant évite les clichés misérabilistes pour décrire son parcours avec justesse et précision.
Critikat.com Par Nicola Brarda
C’est un bel engagement qui anime, avec ses limites et ses élans, le premier long-métrage de Carpignano.
TF1 News Par Romain Le Vern
En décrivant le leurre de l’Eldorado européen pour les migrants, ce film saisit l’émotion provoquée par le déracinement et refuse le misérabilisme comme le manichéisme.
aVoir-aLire.com Par Gérard Crespo
Ce récit des déboires d’un immigré africain ne manque pas d’atouts (…) Aux séquences larmoyantes et démonstratives, le cinéaste préfère d’attachantes digressions (…)
La Croix Par Marie Soyeux
Il y a certes des problèmes de rythme, de transition et de scènes inabouties. Mais c’est là un premier long métrage dont la dignité et les finesses doivent aussi être soulignées.
Le Journal du Dimanche Par Alexis Campion
Proche d’actualités martelées sans relâche (…) l’intrigue ne surprend guère. Elle distille pourtant une émotion sincère, au plus près de ces jeunes héros rêveurs, confrontés à de rudes apprentissages. De quoi réussir avec tact, (…) le portrait de deux voyageurs d’aujourd’hui.
Le Monde Par Franck Nouchi
Un film percutant qui résonne fortement avec l’actualité.
C’est presque une fable : deux Burkinabés font le voyage vers l’Europe, forcément dangereux, forcément pénible — les vingt premières minutes du film. Installés en Calabre avec des permis de séjour provisoires, Ayiva et Abas vivent alors deux expériences contradictoires de la condition d’immigré. Le premier accepte des travaux pénibles non déclarés (cueillette et transports des oranges), le paternalisme des patrons locaux et des conditions de vie ultra précaires dans une maison de carton en dehors de la ville. Le second est en colère, refusant le racisme ambiant et l’esclavagisme moderne.
Qui a raison ? Le jeune réalisateur italo-américain (père italien, mère américaine originaire des Barbades) ne tranche pas : partisan d’un cinéma ancré dans une réalité locale, il s’est installé près de Rosarno, au nord de Reggio de Calabre, où les migrants africains, las de subir de mauvais traitements (coups de fusils compris), ont, en janvier 2010, provoqué des émeutes. Cette explosion de violence est l’acmé d’un récit impressionniste, tourné sur place, le plus souvent en caméra portée, avec des scènes nocturnes traitées comme des tableaux fauves. Outre le charisme de Koudous Seihon, comédien amateur qui a presque revécu son parcours devant la caméra, Mediterranea présente l’avantage d’éviter les clichés du film-dossier. Sans grand discours, le cinéaste a l’art de suggérer beaucoup, interrogation sans réponse sur les rapports Nord-Sud, mais aussi rappel du lien entre les migrants d’hier (les Italiens méridionaux en route vers l’Amérique) et ceux d’aujourd’hui. Un premier film très prometteur. — Aurélien Ferenczi – Télérama
Par Philippe Rouyer
Le film insiste sur les difficultés rencontrées au quotidien par la star. A commencer par cette horde de journalistes qui guettait chacune de ses sorties dans une mitraillade de flashes. Avec toutes ses images d’archives, « Amy » est aussi un documentaire terrifiant sur notre époque.
Public
Par Florence Roman C’est passionnant et ça donne envie de la réécouter en boucle.
Par Virginie Morisson Un portrait complet, d’une incroyable profondeur et d’une incroyable sincérité.
CinemaTeaser
Par Emmanuelle Spadacenta Fort d un immense talent de btoryteller et comme s’il racontait l’histoire d’une Manlyn Monroe de Top of the Pops Asif Kapadia refait la grande tragédie d Amy pour nous subjuguer
Culturebox – France Télévisions
Par Pierre-Yves Grenu
Bouleversant, parfois dérangeant. Inoubliable, en tout cas.
Sorcerer : Vendredi 20 à 19h30
Un chef d’oeuvre maudit!
William Freidkin -Etats-Unis – 2h01 – 1977
Avec Roy Scheider, Bruno Cremer, Francisco Rabal, Amidou
Trois hommes de nationalités différentes, chacun recherché par la police de son pays, s’associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine…
En version restaurée… il faut aller à la rencontre de cet immense choc et découvrir sa puissance visionnaire!
En 1977, William Friedkin, l’enfant terrible du cinéma américain dévoilait “Sorcerer” sur grand écran, un road trip explosif en camion dans la jungle sud-américaine avec Roy Scheider et Bruno Cremer au casting. Trente-huit ans plus tard, son film maudit ressort enfin sur nos écrans. En version restaurée.
« Pour mesurer l’intensité de l’instant que je vis, il suffit de penser à Vincent Van Gogh, auquel je ne me compare évidemment pas. Lui n’a pas eu le privilège, qui est le mien aujourd’hui, de voir son œuvre réhabilitée de son vivant ». Ainsi parlait William Friedkin, un après-midi de juillet 2015, à propos de Sorcerer dont la magnifique restauration débarque en salles le 15 juillet. Le film, sorti en 1977, puis jeté aux oubliettes moins d’une semaine après son lancement, est un objet unique, fou, halluciné. ( Télérama)
Un chef d’oeuvre maudit
Version revisitée du Salaire de la peur de Clouzot par le père de L’Exorcisme, Le convoi de la peur appartient au chef d’oeuvre maudit du 7e art, flop à sa sortie, mais depuis réhabilité comme une oeuvre visionnaire, perçue par Friedkin, lui-même, comme le film de sa carrière, du moins l’oeuvre pour laquelle il souhaiterait qu’on se souvienne de lui. Il en est fier et ose même se comparer à Van Gogh, qui ne connut pas le succès qui aurait dû être le sien de son vivant. Friedkin est lui, toujours alive and kicking ! Il connaît la gloire de la rédemption pour cette oeuvre sombre et sans concession, tantôt onirique, cauchemardesque, toujours aux portes de la folie.
Un tournage contagieux
Friedkin, très au fait des réseaux sociaux, et amateur de Twitter où il aime correspondre avec ses fans, défend cette oeuvre au tournage qu’il décrit comme dantesque, assez proche d’Apocalypse Now, autre oeuvre à la folie contagieuse, tournée dans la jungle, qu’il ne vit qu’après avoir réalisé Sorcerer. L’équipe de tournage, Friedkin le premier, tomba malade, lui souffrant de la malaria, dans un état second.
L’art du montage
Il aime décrire le tournage de Sorcerer comme hallucinant, caractérisé, époque seventies oblige, par des décors fous (un lieu sacré pour les Indiens pour lequel il obtint une autorisation de tournage unique), des cascades périlleuses, un recours au montage ultra perfectionné pour soumettre la notion de danger à l’écran, sans le recours aux images de synthèse contemporaine qui aurait gâché le réalisme fou des séquences démentes suivant un convoi en pleine jungle sous haute tension (une scène d’orage démente !). ( Avoir-alire)
Vendredi 20 à 19h30
Sorcerer (Le Convoi de la peur) – Bande annonce… by Ecranlarge
Novembre 2015