— Par Lucien Cidalise Montaise —
Le match du Siècle ! Disons le franchement, nous ne sommes pas habitués à apprécier les pensées profondes de nos dirigeants « mimistres », ou autres, n’y trouvant rien de fondamental. Malgré, nous continuons à être déçus par eux, bien que toujours solliciteurs ! La Martinique nous semble pourtant aujourd’hui plus qu’hier, dangereusement atteinte de la maladie de l’Irresponsabilité. Chloredécone, Sargasses, Drogue, Violences et cerise sur le gâteau « Biz Biz politique » entre nos chefs ! Eux-mêmes peu soucieux d’éclairer le peuple de ce pays – qui leur a pourtant confié une mission !- sur la nature et l’importance des malentendus qui agacent et crispent nos consciences pourtant chloroformées.
Le Pessimisme s’installe. I Bon Kon ça ! devient notre devise nationale. Il faut tout de même l’admettre, il existe encore des intelligences saines de toute corruption et faiblesse chez nos Dirigeants. Elles travaillent. Elles dénoncent… mais pourquoi ?
Un grand silence s’étend sur toutes nos inquiétudes, telles les Sargasses, telle la lâcheté, telle l’évanescence morale de nombreux de nos politiques…La Martinique orpheline est-elle heureuse de ce qu’elle est ? Les Martiniquais se complaisent-ils dans un environnement camouflé, puis maquillé, politiquement réactionnaire ? Sommes- nous aujourd’hui, détenteurs du record d’Autisme politique à la mode ailleurs ? Les Békés eux-mêmes pourtant toujours silencieux « propriétaires ! » des plages les plus belles, sont inquiets : leur quai, leur dépôt, leur construction, quelquefois installés dans des conditions exclusives de favoritisme et d’illégalités sont en danger. Le rapport de forces a donc évolué en faisant de Tous, les victimes sans discrimination, qui subissent les effets « voluptueux » du désastre. Pire, ces curieux « possédants » font l’objet de toutes les attentions de nos médias-télé.
Stocker ! Analyser ! Vendre ! Voilà le but des gens d’Argent. Aucune réserve formulée par les Services dits Nationaux ! ou Locaux ! Aucune allusion à la toxicité des Sargasses abandonnées sur le Sol Martiniquais. Elles rejoindront la Chloredécone qui s’ennuie ferme sur notre petite et malheureuse île.
Les Sargasses perdront-elles leurs effets nocifs par la grâce d’un Dieu ? Simplement pour faire plaisir à des gens d’argent !
Nous n’avons fait qu’applaudir à une émission présentée par l’antenne Guadeloupe 1ere qui opposait l’Administration Française à des Politiques de l’Ile amie, venus en accusateurs respectueux et responsables.
La première impression ressentie était d’apprécier l’urgence d’une Solution pérenne à l’éradication de cette calamité dans les délais les plus brefs. Une intervention internationale planait dans les studios et pourquoi pas ? Mais revenons chez nous et constatons. Nos plages et la mer se prêtent généreusement à des expositions de machines, laissant comprendre au téléspectateur très inquiet que la technique n’est pas son affaire.
Dramatique, notre situation s’aggrave lorsque l’on sait que les services hospitaliers dans nos îles vivent très mal leur sous-développement ? Zobda-Quitman, Domergue sont eux, « en même temps ! » atteints de la maladie de fonctionnement ! La Faute à qui ? Les syndicats dénoncent une réalité qui nous crève les yeux …et puis…
Nous ressentons douloureusement cette impression que les Sargasses restent encore de nos jours, d’impopulaires encombrants et polluantes inconnues. Cette réalité est confortée par la « chaleur » des interventions des ministres « responsables » et par les solutions proposées qui explosent par leur originalité ! Notons en passant la médiocrité, quand ce n’est pas le silence de la presse dite Nationale sur ce sujet brûlant.
Nous répétons, car nous croyons avoir raison, que ce problème de réchauffement climatique intéresse tous les Pays et surtout les îles mineures (petites) de la Caraïbe. La France, pays de tutelle, considérant la Martinique comme un département français, estime et déclare que toute solution proposée doit rester dans un cadre Centralisateur avec la France comme Maître d’œuvre… Tous les maux dont sont accablés les Antilles, Grandes et Petites, Indépendantes ou non, ne présentent aucun intérêt financier pour les Etats responsables et même certains organismes internationaux qui gèrent à leur façon le mode de vie de la Planète Entière. Notre vendeur de Sargasses est déjà dans le courant de la volonté Politico-économique de la Finance Mondiale. « On » s’occupe de vous si vous nous confiez la gestion de ces problèmes.
Saurons-nous encore une fois, Constater, Analyser, Dénoncer et Proposer des Solutions Caraïbéennes avec tous ceux qui nous entourent. Des solutions dignes des consciences sérieuses que nous ambitionnons d’être ou de devenir ?
V/S=versus=contre
Lucien Cidalise Montaise
Diamant Le 06 Juin 2018