— Communiqué de presse de Combat ouvrier—
Les scènes de violences policières auxquelles se sont livrées les gendarmes contre des manifestants le jeudi 16 juillet dans l’après –midi à Fort de France dans la soirée sont insupportables.
Les manifestants étaient rassemblés aux abords du commissariat de police en soutien à deux jeunes activistes qui avaient été mis en garde à vue le matin même dans le cadre des mobilisations anti-chlordécone. Des vidéos ont circulé dans lesquelles on voit des policiers s’acharnant tout particulièrement sur un des manifestants, avec des gestes d’une violence et d’une insistance rappelant ceux qui ont été vu au moment du meurtre de George Floyd à Minneapolis le Juin. Cela a déclenché une riposte des manifestants et des affrontements qui ont duré plusieurs heures.
Lire : De l’activisme mémoriel : où va la Martinique ? par Jean-Marie Nol
Combat ouvrier dénonce vigoureusement la brutalité policière et les comportements racistes qui l’ont accompagnée contre des manifestants pacifiques.
Combat ouvrier réaffirme sa solidarité avec ceux qui dénoncent une justice coloniale toujours prête à s’abattre sur les manifestants contre les exactions des pollueurs au chlordécone, et se montre clémente vis-à-vis de ces mêmes empoisonneurs.
Non aux brutalités inacceptables de la police.
Non ! Fort de France n’est pas Minneapolis !
Pour Combat Ouvrier
Louis MAUGEE