« Noël à Miller’s Point », un film de Tyler Taormina

Jeudi 12 décembre à 19h | Vendredi 13 décembre à 19h | Madiana
Avec Matilda Fleming, Michael Cera, Francesca Scorsese
Titre original Christmas Eve In Miller’s Point | Par Tyler Taormina, Eric Berger (II) | 11 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Comédie, Drame

Synopsis
Tout public
Une boule de Noël irisée, à la fois réconfortante et crépusculaire : Tyler Taormina filme un réveillon qui réunit les membres d’une famille italo-américaine de classe moyenne. Alors que la nuit avance et que des tensions éclatent, l’une des adolescentes s’éclipse avec son amie pour conquérir la banlieue hivernale.

La presse en parle :
Trois couleurs
Sans doute aligné sur la métaphore cinéphile qui ferait d’un film une maison dans laquelle s’épanouir et grandir (et peut-être mourir, le temps d’emménager dans une autre maison), Noël à Miller’s Point transforme les briques et les murs d’une banlieue pavillonnaire en épicentre du monde … Toute une gamme de fantaisies qui nous maintiennent au seuil de l’euphorie et du blues, intermonde que peu de longs métrages visitent avec une telle ferveur.

avoir-alire.com
Rien de très original, dans cette petite chronique, si ce n’est que, très vite, on ne sait plus trop qui est qui, à tel point que l’on finit par décrocher. .. À vouloir suivre plusieurs pistes sans les détailler, avec de plus, une distribution pléthorique que l’on finit par mélanger, le film, dont le sujet de départ sympathique était la nostalgie de Noël, bifurque, à mi-parcours, vers un fourre-tout qui devient quelque peu indigeste.

Mulderville.net
Le rythme du film, bien que lent et délibéré, reflète l’expérience d’une réunion de vacances : il y a des moments de chaos et d’excitation, suivis d’interludes plus calmes et plus réfléchis. Ce rythme ne plaira peut-être pas à tous les spectateurs, mais pour ceux qui sont prêts à s’immerger dans l’univers du film, il offre une expérience riche et gratifiante.

Le Mensuel
L’ambiance est mélancolique, l’humour apparaîtrait presque anglais, l’esthétique est intemporelle, brumeuse et rétro.

Le Monde
Tyler Taormina signe un film tendre sur une tribu italo-américaine de Long Island réunie le soir du réveillon.

Sens Critique
Un film exigent, qui déstabilisera ceux nourris aux productions de streaming, où le récit, le récit pour le récit, règne en maitre et despote.

Cinematraque
Le film ne tient pas toujours le fragile équilibre que son ambition chorale fait naître et certaines tentatives d’humour tombent parfois à plat en n’allant pas jusqu’au bout de la folie embryonnaire à la Adult Swim qui parcourt le film (le tandem de policiers joué par Cera et Turkington ne fonctionne jamais vraiment comme on souhaiterait qu’il fonctionne). Mais on se laissera tout de même volontiers séduire par cette carte postale de famille sincère et authentique, qui sans doute bien plus que de nombreux téléfilms de Noël arrive à cerner l’attachement que certains d’entre nous portent à des événements comme celui-ci.

Avoir-alire.com
Un bon sujet de départ gâché par une multitude de sous-sujets et un trop plein de personnages.

Critikat
Si Christmas Eve… prend le risque de s’épuiser dans un tel éparpillement, il mute dans sa deuxième partie, au moment où les ados quittent la demeure familiale pour rejoindre leurs amis en ville : le film de Noël laisse alors partiellement place au teen movie, notamment dans l’une des plus belles séquences du film.

Tsounami.fr
La deuxième partie du film quitte le cocon pour suivre les échappées adolescentes, mues par le même instinct de groupe qui les pousse à faire clan face à la famille, à l’instar de Ham on Rye. On découvre alors que tout fonctionne par cliché et renversement par l’absurde de l’image, comme l’ouverture du film tourné à l’envers, de sorte que les décos de Noël flottent irradiantes dans la nuit.