« Ni Chaînes Ni Maîtres », un film de Simon Moutaïrou

À voir à Madiana

Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
18 septembre 2024 en salle | 1h 38min | Drame, Historique
Synopsis
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, Ni chaînes ni maîtres se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible.

Ouest France par Anne Augié
Un premier long métrage au souffle épique.

Franceinfo Culture par Falila Gbadamassi
À une réalité historique, Simon Moutaïrou insuffle une dimension épique et philosophique. Ce qui apporte de la substance à une mise en scène mêlant action, thriller et fantastique. La distribution transporte l’audience tout comme une photo époustouflante.

L’Humanité par Pablo Patarin
En nous plongeant dans l’enfer des plantations, Simon Moutaïrou nous livre un film mémoriel particulièrement d’actualité, où les protagonistes tentent de reconquérir leur dignité face à l’ordre établi.

La Croix par Corinne Renou-Nativel
Un premier film ambitieux et puissant.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
Le réalisateur débutant impose à sa mise en scène une pulsation saccadée et exponentielle qu’il maîtrise jusqu’au bout. La noirceur et le nihilisme qui parcourent son scénario, ainsi que son travail anxiogène sur le cadre, trouvent leur acmé dans une fin opératique, tragique et cependant non dénuée d’une forme inattendue d’espoir.

Le Parisien par Catherine Balle
L’œuvre est portée par deux acteurs formidables (Ibrahima Mbaye Tchie et Anna Thiandoum), et une Camille Cottin étonnante en redoutable chasseuse d’esclaves.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Pour son premier film, Simon Moutaïrou livre un témoignage poignant sur le fléau de l’esclavage.

Voici par Daniel Bois
Juste, fort et pertinent.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La force dramatique de ce survival réside dans son matériau émotionnel.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Ce requiem désespéré et rageur, signé par un scénariste reconnu, porté par la volonté de faire entendre une voix discordante face au déni qui est le nôtre sur le sujet, déchaîne sa mise en scène d’un geste (presque trop) affirmé. Mais il est nourri d’une salutaire énergie.