— Par Gary Klang —
Ami
Ne m’appelle pas étranger
Ni d’une île
Ni de la mer
Ni des fleuves
Comme toi
Poussière d’étoiles
Et nos ancêtres
Venus des terres d’ébène
Tu t’enfermes
Et me parles de frontières
D’immigrés
D’immigrants
D’étrangers
De sans-papiers
Que sais-je
Qui t’a légué la terre
Je vais
Je viens
Je passe
Arrachés du néant
Nous allons au pays de nulle part
Sans contour et sans nom
Ami
Approche
Tends-moi la main
Ne m’appelle plus étranger
Gary Klang
Je dédie ce poème aux migrants à tous les orphelins de la vie