Pour la deuxième année consécutive, la plateforme Mon Master en France connaît des évolutions majeures visant à optimiser l’accès aux formations de master pour l’année universitaire 2024-2025. La première campagne Mon Master de l’année précédente a déjà été couronnée de succès, établissant une connexion efficace entre les candidats et les formations. Elle a permis d’améliorer l’allocation des places tout en simplifiant les démarches grâce à un guichet unique, un calendrier harmonisé, et un processus dématérialisé.
La première série d’améliorations résultant du retour d’expérience de la session précédente inclut une ergonomie optimisée. Les candidats bénéficieront d’un tableau de bord offrant un suivi détaillé de leurs candidatures et des propositions reçues. Les établissements auront accès à des tableaux de suivi plus complets, facilitant le téléchargement des dossiers des candidats.
Une étape cruciale dans l’amélioration de l’allocation des places est la mise en place d’une phase complémentaire, ouverte à tous les candidats n’ayant pas accepté définitivement une proposition pendant la phase principale. Cette phase permettra jusqu’à 10 vœux en formation classique et autant en formation en alternance. Toutes les propositions d’admission acceptées provisoirement deviendront définitives à la fin de cette phase complémentaire.
La procédure d’admission pour les formations en apprentissage suivra dorénavant le modèle utilisé pour les formations post-bac, exigeant des candidats répondant aux attendus de déposer un contrat ou une promesse de contrat sur la plateforme. Ce changement vise à garantir que seuls les candidats ayant un contrat soient acceptés, évitant ainsi des situations où des candidats sans contrat prennent la place de candidats en liste d’attente ayant une offre d’alternance.
En outre, le calendrier a été optimisé dans le but de permettre à un plus grand nombre d’étudiants de connaître leurs affectations avant la fin de juillet.
La deuxième année de Mon Master apporte également une innovation significative avec l’introduction d’une phase complémentaire nationale, offrant une seconde chance aux étudiants sans affectation. Cette étape intervient après la phase principale d’admission, similaire au modèle de Parcoursup. La mise en place de cette phase complémentaire vise à résoudre la volatilité des candidatures constatée l’année précédente, assurant un processus plus fluide pour les affectations.
Malgré ces améliorations, des critiques subsistent, notamment sur la logique du premier arrivé, premier servi dans les formations en apprentissage. Certains acteurs de l’enseignement supérieur suggèrent la hiérarchisation des vœux des candidats pour alléger la charge administrative. Cependant, le ministère maintient son positionnement, soulignant l’importance des choix éclairés des candidats.
Dans l’ensemble, ces évolutions de la plateforme Mon Master contribueront à faciliter l’accès au deuxième cycle de l’enseignement supérieur en France pour l’année universitaire 2024-2025.
M’A