22, 23, 24 février 2018 à 19h 30 au T.A.C.
Saint Jean Chrysostome disait, « Quand la la première femme a parlé, a provoqué le péché originelle » Et Saint Ambroise conclu par « Si on permet a la femme de parler elle provoquerait a nouveau la ruine des hommes ».
L’église catholique lui interdit la parole. Les fondamentalistes musulmans mutilent son sexe et cachent son visage. Les juifs très orthodoxes commencent le jour en disant « Merci seigneur de ne pas m’avoir fait femme »
Elles savent coudre, elles savent broder, elles savent souffrir et cuisiner. Filles obéissantes, mères dévouées, épouses résignées. Ce fut ainsi pendant des siècles.Connaissant bien peu sur elles. Échos des voix masculines, ombres d’autres corps.
Pour faire des éloges a un haut personnage ou une éminence on dit « derrière un grand homme se cache une grande femme » La réduisant ainsi, a la triste condition de dossier de chaise.(Eduardo Galeano.)
C’est une rélexion sur l’intimité au féminin, ses conlits face à une société patriarcale au travers du temps, l’ histoire et de son avenir. Quand on cherche des informations sur la femme en tant que groupe social, on constate en effet l absence d historicité, d‘études sur elle.
C’est un processus de «dés-historisations», phénomène qui tente de nier tout processus historique inluençant la condition féminine. Y a t il une volonté de minimiser son rôle dans l évolution des civilisations?
Corps parfaits ou corps en souffrance? Corps à corps historique? Nu ou déshabillé? Exhibé ou libéré? Choquant ou attirant?
Support d’expression, médium artistique, arme de contestation, le corps des femmes n’est plus le corps objet d’hier.
Audacieux, ironique, impudique, à l’heure où les photos circulent partout dans le monde, ce corps mis à nu sert-il ou dessert-il la cause des femmes.
Corps disloqué, géométrisé, déformé… qu’est-il devenu aujourd’hui ? Comment ce corps est-il traité, représenté, perçu ?
Comment ces représentations nous racontent-elles notre époque ?
« Je suis un’coniture, je suis une pâture, je suis un liseron, je suis un édredon, je suis une poupée et je suis un gibier. Je suis la femme…»
Distribution :
Mise en scène : Ricardo Miranda
Chorégraphie : Ricardo Miranda – Lindy Callegari – Emilie Alves de Puga
Création Lumière : Fred Libar