Il s’agit d’un livre écrit par Malik Duranty. Il y poursuit sa démarche d’écriture qu’il nomme Roman-Conté.
Dans ce dernier, il nous emmène dans une histoire qui conte le parcours, la rencontre et les relations de plusieurs personnes en lien avec le Jaden (le Mistik
Jaden).
C’est un livre qui traite du processus de transmission/appropriation au sein de la culture martiniquaise. Cela en mettant en lumière la relation intergénérationnelle sous diverses formes. Histoire de réifier et revitaliser la pertinence de cet réalité anthropologique.
L’idée de ce Roman-Conté est de valoriser le Jaden comme matrice de la culture martiniquaise en son acception populaire. Cela en faisant la promotion de la
culture des Nèg Zabitan. Ces derniers qui sont pour l’auteur le résultat de la métamorphose du Nèg Mawon.
Au sein de ce corpus de personnages, il est un groupe de jeunes issus de quartier urbain de l’anvil qui iront découvrir la culture des mornes. Là où, les nèg mawon se sont métamorphosés en nèg zabitan.
Il est un ancien des mornes qui croit toujours au koudmen. Ce dernier qui éprouve le besoin de transmission envers ses petits enfants et sa fille, fera tout pour se le permettre. Il est aussi un duo d’artistes en quête d’inspiration propre à la réalité fondamentale du pays Martinique. La présence de ce duo amènera à une certaine originalité du livre. Puisque les paroles des chansons qu’ils écrivent, sont présentes dans le livre.
Ce livre est aussi en quelque part une interrogation sur la place du conteur dans l’actuel de notre société. Où et qui est le conteur?
Telle est la question…
Au petit matin, au chant du coq, des oiseaux, au levé du vent et du Solèy, la sève vitale remonte des racines, va toute la plante, alors qu’une rosée se dépose sur les surfaces de l’esthétique de la vie aux nuances de verts, marrons et jaunes, quelques fleurs rouges, orangers et violacées se dévoilent en déesse de Solèy.
S’éveille le sanctuaire harmonieux, Jaden, le sanctuaire naturel dédié à la nature. Nous en sommes les poètes à la main qui accompagne le geste de création dans la crème de la terre, le nanan de notre mère.
Les anciens disaient « Arada »
Les anciens disaient « arada » pour exprimer le fait que Jaden paka mò, i sé lavi, i étèwnèl. Ainsi, se pose la question de savoir comment le serait-il, lorsqu’il est l’édifice vivant de notre lien, notre dialogue vital avec la Nature? Car le Jaden et ses espèces en vie végétale et animale peut vivre indépendamment de nous, au-delà de nous.
Cependant, vînt au jour dans les mornes, le pays inaccessible au colon, les Neg zabitan qui construisirent une culture matricielle de notre vivre-ensemble en dépassant la résistance et sa condition, pour vivre… la culture zabitan qui est le nannan d’un certain mawonaj qu’il faut transmettre, qu’il faut s’approprier. D’où le livre « Mistik Jaden – Lanmou Fraktal » nous y invite. Voilà ce que nous propose ce roman-conté de Malik Duranty paru aux Éditions Nèg Mawon, o vwoyaj didan péyi zabitan au paysage du péyisaj. Tout ça par le véhicule du conte qu’invente le conteur.
Un Roman-Conté
Il s’agit d’un livre écrit par Malik Duranty. Il y poursuit sa démarche d’écriture qu’il nomme Roman-Conté.
Dans ce dernier, il nous emmène dans une histoire qui conte le parcours, la rencontre et les relations de plusieurs personnes en lien avec le Jaden (le Mistik Jaden).
C’est un livre qui traite du processus de transmission/appropriation au sein de la culture martiniquaise. Cela en mettant en lumière la relation intergénérationnelle sous diverses formes. Histoire de réifier et revitaliser la pertinence de cet réalité anthropologique.
L’idée de ce Roman-Conté est de valoriser le Jaden comme matrice de la culture martiniquaise en son acception populaire. Cela en faisant la promotion de la culture des Nèg Zabitan. Ces derniers qui sont pour l’auteur le résultat de la métamorphose du Nèg Mawon.
Au sein de ce corpus de personnages, il est un groupe de jeunes issus de quartier urbain de l’anvil qui iront découvrir la culture des mornes. Là où, les nèg mawon se sont métamorphosés en nèg zabitan.
Il est un ancien des mornes qui croit toujours au koudmen. Ce dernier qui éprouve le besoin de transmission envers ses petits enfants et sa fille, fera tout pour se le permettre. Il est aussi un duo d’artistes en quête d’inspiration propre à la réalité fondamentale du pays Martinique. La présence de ce duo amènera à une certaine originalité du livre. Puisque les paroles des chansons qu’ils écrivent, sont présentes dans le livre.
Ce livre est aussi en quelque part une interrogation sur la place du conteur dans l’actuel de notre société. Où et qui est le conteur? Telle est la question…
Un livre à lire et partager, une œuvre pour la patience, pour la transmission, pour l’appropriation de ce qui vit de notre résilience.