Haïti est vulnérable. Le pays a déjà été frappé, en 2010, par un séisme qui avait causé la mort de 200 000 personnes. S’en était suivie une épidémie de choléra, qui avait touché plus de 680 000 personnes. Elle avait fait plus de 10 000 victimes.
Le risque est plus que jamais présent. Hier, les autorités se sont inquiétées du recensement de huit nouveaux cas. Cette infection intestinale provoque des diarrhées et une forte déshydratation. Elle est fréquente dans les pays pauvres où le système de traitement des eaux n’est pas fonctionnel. L’Organisation des Nations Unies a rappelé, ce matin être aux côtés d’Haïti dans son entreprise d’assainissement de l’eau.
Il faut dire que l’ONU porte une lourde responsabilité dans la situation sanitaire en Haïti. En août dernier, l’organisation internationale avait reconnu être impliquée au début de l’épidémie. Le foyer initial de l’épidémie semble en effet être la base des casques bleus népalais. Certains d’entre eux étaient porteurs de la maladie mais sans être affectés par les symptômes. Les eaux usées de la base, comprenant des matières fécales étaient rejetées dans la rivière Artibonite
L’épidémie s’était alors répandue jusqu’en République dominicaine, à Cuba et au Mexique.