L’épandage aérien est suspendu en Martinique, en tout cas, jusqu’à nouvel ordre. Le tribunal administratif de Fort-de-France en adoptant une position similaire à celle déjà prise par celui de Basse-Terre a répondu favorablement à la demande des écologistes, en décidant de suspendre l’épandage aérien, pourtant autorisé par le préfet de Martinique le 26 février. Les détails de la décision sont attendus demain.
Les planteurs de bananes font grise mine. Ils disent ne pas comprendre cette décision qui pourrait « nuire, voir condamner la profession ».
Une belle victoire pour les associations écologistes, Assaupamar et Amses qui avaient déposé ce recours en référé et qui ont eu gain de cause. L’état est condamné à verser à ces deux associations la somme de 1000€ au titre des frais exposés et non compris dans les dépens.
« Les juges ont reconnu que la santé publique et l’environnement ont au moins autant d’importance que les intérêts économiques » a déclaré sur le sujet Pascal Tourbillon, membre de l’Assaupamar.