« Mamma Roma », un film de Pier Paolo Pasolini

Mardi 12 novembre 2019 à 14 h. Tropiques-Atrium

 Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti plus
Genre Drame
Nationalité italien
Date de sortie 7 janvier 1976 (1h 56min) Date de reprise 16 octobre 2013 – Version restaurée (1h 56min)

Synopsis:

Mamma est une ancienne prostituée. elle quitte son quartier pour s’installer avec son fils, Ettore, qu’elle a ramené de la campagne. Dans un grand ensemble de la banlieue de Rome, elle a trouvé un travail et rêve pour son fils d’une belle situation. Mais ce dernier se mêle à une bande de garçons de son âge et se livre au vol et à divers larcins. Mamma, désespérée, se confie à un prêtre et lui demande d’user de son influence pour lui trouver un emploi. Mais ce dernier refuse. Mamma tend alors un piège à un riche restaurateur et fait embaucher Ettore. Mais il n’y reste pas longtemps. Carmine, l’ex souteneur de Mamma, la retrouve et la menace de révéler à Ettore son passé. Mamma cède. Et elle voit Ettore sombrer de plus en plus dans la délinquance. Il trouvera la mort en prison. Mamma reste seule.

La presse en parle :
DvdClassik :
Pasolini renvoie tous les corps sociaux constitués et leurs principes moraux à la réalité du monde et à leur responsabilité.

Critikat
Pasolini poursuit, travaille, rénove au travers du médium cinématographique un discours initié plusieurs années auparavant, en poésie

Les Inrockuptibles

Mamma Roma marque une étape magnifique vers cette idée de « cinéma de poésie » chère à Pasolini. Dès les premiers plans, les distances prises avec le néoréalisme, et avec les autres films consacrés au petit peuple italien, sautent aux yeux. Les références visuelles de Pasolini sont avant tout picturales.

A VoirALire
Second film de Pier Paolo Pasolini, ce long métrage, extrêmement maîtrisé, passe radicalement d’une scène à l’autre, laissant le spectateur remplir les blancs, ce qui ne pose aucun problème, étant donné la qualité du scénario.

Sens Critique
Saisissant de par sa simplicité, une mise en scène qui s’efface rapidement devant une Anna Magnani bouleversante et étonnante, pleine d’une vitalité qui porte le film simplement par son rire qui ne cesse de raisonner, même quand elle pleure, même quand elle s’épuise, même quand elle désespère. Mamma Roma, l’histoire d’une innocence qui perdure malgré la misère, malgré le destin qui s’acharne….