Mercredi 12 juin 2019 à 19 h 30 Madiana V.O.
Avec Marleyda Soto, Enrique Díaz, María Paula Tabares Peña,
Genre Drame
Nationalités Colombien, Brésilien, Français
Synopsis :
Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, aux frontières du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison.
La presse en parle :
L’Humanité par Dominique Widemann
Avec ce second long métrage, la cinéaste Beatriz Seigner s’affranchit des frontières qui démarquent naturalisme et rêve éveillé, délimitent les territoires des vivants et des morts.
Bande à part par Isabelle Danel
Une histoire de vie et de mort, de famille et de fantômes, où, au coeur du drame le plus prosaïque, s’invitent la poésie et la magie.
Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Une manière originale d’affronter le thème douloureux de la nécessité du pardon dans le cadre d’un processus de réconciliation, en l’occurrence celui propre au conflit qui a fait tant de victimes en Colombie.
Critikat.com par Thomas Choury
Seigner use de l’immensité verdoyante comme d’un lieu clos, permettant d’une part l’observation ethnographique d’une communauté, et de l’autre la convocation du fantastique, qui surgit de la pénombre pour offrir une ligne de fuite.
Culturebox – France Télévisions par Jean-François Lixon
L’image du film est très belle, et le récit parfaitement maîtrisé ne joue jamais la carte du mystère. Beatriz Seigner convoque les disparus pour leur rendre une place qu’ils n’auraient jamais dû perdre. Elle le fait avec tendresse et un brin de malice.
Culturopoing.com par Emmanuel Le Gagne
Porté par de remarquables comédiens, professionnels ou non, « Los silencios » s’avère une œuvre ambitieuse et atypique qui, derrière sa chronique sociale inspirée, dérive vers des contrées plus troubles (…) Avec cette sensibilité commune de filmer les morts, comme des êtres de chair et de sang, redonnant espoir à l’humanité.
La Voix du Nord par La rédaction
Onirique et magnifique.
L’Ecran Fantastique par Ava Cahen
Fable au rythme serein sur le deuil et le temps […], « Los Silencios » envoûte par la beauté de son récit comme de sa mise en scène, cousue majoritairement de larges et longs plans-séquences.
Le Monde par Mathieu Macheret
« Los Silencios » tresse ainsi cette belle idée d’une île qui pourrait être tout autant une passerelle entre les pays qu’entre les mondes. Avec son réalisme anthropologique, privilégiant les plans longs et les cadres larges, replaçant les personnages dans la topographie de l’île […], le film se laisse infiltrer presque imperceptiblement par un fantastique qui se fond dans l’ordinaire, comme s’il n’était qu’un autre versant de la réalité (il s’agit moins de surnaturel que de « sous-naturel »).
Le Nouvel Observateur par François Forestier
Un style étonnant et une vraie découverte.
Le Parisien par Catherine Balle
« Los Silencios » dénonce la souffrance d’un peuple meurtri par une guerre civile, mais de manière poétique et ésotérique. Le film convoque les fantômes de ce conflit et montre le vide laissé par l’absence.
Les Fiches du Cinéma par Marie Toutée
Un beau drame, étrange et poétique, où se côtoient les vivants et les morts dans un contexte politico-social pertinent. Fascinant.
Libération par Marcos Uzal
Lent, précis et sec comme un poème, « Los Silencios » exige du spectateur la patience nécessaire au véritable envoûtement, non pas celui qui nous est imposé mais celui que l’on sent progressivement monter en soi face à des lois qui débordent notre raison.