Samedi 15 décembre 2018 à 19h à L’Œuf // Maison d’Artistes
Synopsis de « Loin des hommes » de Vincent Fontano:
Un soir, tard dans une station-service, un homme et une femme se croisent, ils ne se connaissent pas. Ce regard échangé va entrer en résonance avec leurs vies. : leurs vies de paumés, leurs vies de résolutions perdues, de compromis assassins.
Nuit, Loin des hommes est une pièce d’humeur, de Mood, pas d’enjeux, rien à défendre, pas d’argumentaire. Juste l’écriture de deux paumés qui pendant un moment vont s’interroger sur leurs choix, leurs vies et les chemins qu’ils ont pris.
Un entretien avec l’auteur sur TEAT
Comment est née cette pièce ?
Ce projet est né d’une photo : celle d’un homme qui semble errer dans une ville en sommeil. Je pense que c’est l’ambiance de cette photo qui m’a touché, l’ambiance de cette nuit sans phares où l’on peut se perdre. J’ai eu envie de de mettre des mots pour habiller cet espace. C’est ce décor que j’aimerais convoquer sur scène : celui d’une ville vide où l’on se perd, où l’on peut laisser libre court à sa parole puisque personne n’écoute. Et, puis c’est aussi une histoire intime, celle de mon cousin, qui par peur d’avouer son homosexualité est parti en métropole, j’étais très proche de lui et ça m’a fait beaucoup réfléchir, j’avais envie d’en parler dans une pièce. » Il faut être loin des hommes pour prendre le risque de libérer sa parole. Est-elle jamais libre un jour d’ailleurs… ? «
Si tu devais résumer, expliquer ou présenter ce spectacle, tu dirais quoi… ?
Un soir, tard dans une station-service, un homme et une femme se croisent, ils ne se connaissent pas. Ce regard échangé va entrer en résonance avec leurs vies : leurs vies de paumées, leurs vies de résolutions perdues, de compromis assassins.
Loin des Hommes est une pièce d’humeur, de mood. Pas d’enjeu, rien à défendre, pas d’argumentaire. Juste l’écriture de deux paumés qui pendant un moment vont s’interroger sur leurs choix, leurs vies et les chemins qu’ils ont pris.
Il faut être loin des hommes pour prendre le risque de libérer sa parole… Est-elle jamais libre un jour d’ailleurs… ? Je ne sais pas. Mais peut-être que parfois, dans des circonstances très particulières, les masques peuvent tomber. Peut-être que loin des hommes, la frontière entre l’animal et l’homme peut lentement se dissoudre, et que la vie peut prendre ou perdre tout son sens. … Cette pièce c’est deux êtres qui affrontent la nuit et son silence, qui prennent le risque de se faire face et surtout de se faire face à eux-mêmes. C’est le dessin cru de la pensée intime d’un homme, d’une femme et du monde qu’ils se sont construits. Ce projet est une mise en abîme à travers deux regards, plein d’humanité, et pourtant très très éloignés l’un de l’autre.
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Synopsis de » Pourvu qu’il pleuve » de Sonia Ristic
Un café parisien et une journée qui s’écoule, depuis l’ouverture au petit matin jusqu’à la fermeture tard dans la nuit, une journée qui pourrait être le condensé d’une année de vie, un lieu clos dans lequel le monde se réfléchit comme dans un miroir.
Et puis les gens, les personnages. Un microcosme où les univers buttent les uns contre les autres. Le chœur des serveuses aux prises avec la vaisselle, les commandes improbables et les questions existentielles. Le couple de la table 13 qui rêve d’envols amoureux, mais n’arrive pas à décoller du guéridon poisseux de bière renversée. Les cuisiniers kurdes se chamaillant en cuisine.
Passant de l’un à l’autre, à la manière de « short cut », jouant sur les infimes glissements qui s’opèrent d’un instant au suivant, et qui au terme de cette journée dessinent des destinées qui basculent. Au terme de cette journée, et dans la dernière partie de la pièce, des mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont se retrouver étroitement liés.
Pourvu qu’il pleuve de Sonia Ristic
Lansman éditeur
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