— Par Sarha Fauré —
L’enquête annuelle de l’OCDE, intitulée « Regards sur l’éducation », révèle que la France investit moins dans son système scolaire que la plupart des autres pays. Ce choix politique persistant contribue à creuser les inégalités.
L’OCDE met en garde contre les répercussions sociales de ce sous-investissement, qui affecte tant les élèves que les enseignants.
La France continue de se distinguer négativement en matière d’investissement éducatif. C’est ce que démontre la dernière édition de l’enquête statistique annuelle de l’OCDE, « Regards sur l’éducation 2024 », publiée le mardi 10 septembre.
Les dépenses éducatives françaises, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, sont en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. La France se situe au même niveau que le Portugal ou l’Estonie, bien loin des pays comparables comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Suède, les États-Unis ou encore le Danemark.
Cette étude fournit un aperçu détaillé du système éducatif en France, en se basant sur les données de Regards sur l’éducation 2023. Elle met l’accent sur l’enseignement et la formation professionnels (EFP), tout en examinant d’autres aspects du système éducatif français. Les informations sont tirées des dernières données disponibles, et les lecteurs peuvent consulter les tableaux spécifiques de Regards sur l’éducation 2023 pour des détails supplémentaires. Voici les principaux points abordés :
Diplômes et emploi
– Le deuxième cycle du secondaire (Baccalauréat ou équivalent) est souvent perçu comme le niveau de qualification minimal pour une participation réussie au marché du travail. En France, la proportion des jeunes adultes (25-34 ans) sans diplôme du deuxième cycle du secondaire est de 11 %, une proportion inférieure à la moyenne de l’OCDE qui s’élève à 14 %. Entre 2015 et 2022, cette proportion a diminué de 3 points en France, ce qui traduit une amélioration de l’accès à ce niveau de diplôme.
– Les jeunes adultes sans diplôme du deuxième cycle du secondaire sont particulièrement désavantagés sur le marché du travail. En 2022, seulement 52 % de ces jeunes étaient employés, un chiffre bien en deçà de la moyenne OCDE (61 %). En comparaison, les taux d’emploi s’élèvent à 78 % pour ceux ayant obtenu un diplôme de ce niveau ou un diplôme post-secondaire non supérieur (conforme à la moyenne OCDE), et à 88 % pour les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE de 86 %.
– En 2022, la moitié (50 %) des jeunes adultes français âgés de 25 à 34 ans étaient titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, un chiffre supérieur à la moyenne OCDE de 47 %. Les femmes sont globalement plus nombreuses à obtenir un diplôme supérieur dans tous les pays de l’OCDE, mais l’écart entre les hommes et les femmes est moins prononcé en France qu’ailleurs.
Enseignement professionnel
– En France, 40 % des élèves du deuxième cycle du secondaire choisissent des programmes professionnels, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne OCDE de 44 %. Cependant, parmi ces élèves, seulement 28 % étaient inscrits en 2021 dans des formations en alternance (où une partie du programme est enseignée en entreprise), contre une moyenne OCDE de 45 %. Ce chiffre a néanmoins progressé de 3 points par rapport à 2015, ce qui montre une légère augmentation de l’attrait pour l’alternance.
– Les garçons et les élèves issus de familles faiblement éduquées sont surreprésentés dans les filières professionnelles. En 2021, les garçons représentaient 59 % des effectifs dans les filières professionnelles en France, comparé à 55 % dans les autres pays de l’OCDE. De plus, en 2017, 87 % des élèves inscrits dans des filières professionnelles provenaient de familles où aucun parent n’avait de diplôme supérieur, comparé à seulement 51 % pour les élèves suivant un programme général.
Financement et organisation de l’éducation
– Le financement de l’éducation en France est en partie décentralisé, surtout pour l’éducation des jeunes enfants. En 2020, 49 % du financement du préélémentaire provenait des collectivités territoriales, contre seulement 26 % pour l’élémentaire et le secondaire. Les dépenses par élève sont supérieures à la moyenne OCDE, la France ayant investi 13 545 USD par élève du primaire au supérieur en 2020, comparé à une moyenne OCDE de 12 647 USD.
– En ce qui concerne les priorités éducatives, la France consacre 59 % du temps scolaire dans l’enseignement élémentaire à la compréhension de l’écrit et aux mathématiques, soit la proportion la plus élevée parmi les pays de l’OCDE. En particulier, 38 % du temps est dédié à la lecture, à l’écriture et à la littérature, et 21 % aux mathématiques (contre respectivement 25 % et 16 % pour la moyenne OCDE).
Conditions des enseignants
– En France, la progression salariale des enseignants en début de carrière est lente, et ceux en milieu de carrière sont particulièrement désavantagés. En 2021/2022, le salaire des enseignants du primaire et du secondaire ayant dix à quinze ans d’ancienneté était au moins 15 % inférieur à la moyenne OCDE. De plus, entre 2015 et 2022, les salaires réels des enseignants dans de nombreux pays de l’OCDE ont baissé, mais en France, ils ont augmenté de 2 %.
Scolarité et progression
– La scolarité obligatoire en France s’étend de l’âge de 3 ans à 16 ans depuis 2020. En 2022, la tranche d’âge où plus de 90 % des jeunes étaient scolarisés allait de 3 à 17 ans, une période plus longue que l’obligation scolaire elle-même. La scolarisation dès 3 ans est généralisée en France, avec un taux d’inscription de 100 % dans le préélémentaire, contre 73 % en moyenne dans l’OCDE.
– Le décrochage scolaire reste une préoccupation. En 2022, 15,4 % des jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans ne suivaient ni études ni formation, ni n’étaient employés (NEET), un taux légèrement supérieur à la moyenne OCDE de 14,7 %. Ce phénomène est problématique car les jeunes NEET rencontrent souvent des difficultés à intégrer le marché du travail à long terme. Malgré cela, 56 % des jeunes adultes français étaient inscrits dans une formation ou un enseignement en 2022, un taux supérieur à la moyenne OCDE de 54 %, et 18 % combinaient emploi et études.
– Le taux de réussite scolaire varie selon les filières. En 2021, 77 % des élèves inscrits dans un programme général ou technologique du deuxième cycle du secondaire en France terminaient leur cursus dans la durée théorique. Ce taux monte à 96 % si l’on accorde deux années supplémentaires, ce qui dépasse la moyenne OCDE de 87 %.
Petite enfance
– En France, l’éducation préélémentaire est très décentralisée et se distingue par un financement majoritairement public (94 %), légèrement supérieur à la moyenne OCDE de 86 %. En 2020, les dépenses par enfant dans les écoles préélémentaires étaient de 9 986 USD, soit un peu moins que la moyenne OCDE de 10 181 USD.
– La France exige un niveau de qualification élevé pour les enseignants de la petite enfance, nécessitant un master depuis 2010, tandis que la majorité des autres pays de l’OCDE se contentent d’un niveau licence. Le ratio enfants/enseignant en France est de 22, mais l’usage d’assistants (ATSEM) ramène ce ratio à 14, contre une moyenne OCDE de 10.
Achèvement des études secondaires
– Dans de nombreux pays de l’OCDE, moins de 80 % des élèves terminent leurs études du deuxième cycle du secondaire dans la durée théorique du programme. Cependant, cette proportion augmente d’environ 10 points de pourcentage dans les deux ans suivant la fin de la durée théorique.
– En France, 77 % des élèves des programmes généraux ou technologiques du deuxième cycle du secondaire terminent dans la durée théorique, mais ce taux passe à 96 % si deux années supplémentaires sont accordées.
Formation tout au long de la vie et compétences professionnelles
– Face à l’évolution rapide de la demande de compétences sur le marché du travail, l’importance de la formation continue s’accroît. En France, 5 % des adultes âgés de 25 à 64 ans titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire professionnel ont participé à une formation non formelle liée à l’emploi au cours des quatre dernières semaines, contre 6 % pour ceux titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire général, et 10 % pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
– Ces chiffres sont légèrement inférieurs à la moyenne de l’OCDE qui se situe à 7 % pour les filières professionnelles, 7 % pour les filières générales et 14 % pour l’enseignement supérieur.
Participation et débouchés des filières d’enseignement et de formation professionnels (EFP)
– Les programmes d’EFP en France attirent un large éventail de participants : des jeunes cherchant à entrer directement sur le marché du travail, des adultes voulant améliorer leur employabilité, et des élèves prévoyant de poursuivre dans l’enseignement supérieur. En 2021, 66 % des élèves inscrits en EFP le sont au niveau du deuxième cycle du secondaire.
– Pour les niveaux postsecondaires, la France se concentre davantage sur les cycles courts de l’enseignement supérieur (Instituts Universitaires de Technologie – IUT, Sections de Technicien Supérieur – STS), alors que d’autres pays, comme l’Allemagne, investissent davantage dans des filières postsecondaires non supérieures.
Part des élèves dans les programmes d’EFP
– En 2021, 40 % des élèves du deuxième cycle du secondaire en France optent pour un programme d’EFP, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne OCDE de 44 %.
– Seuls 28 % des élèves français de l’EFP sont inscrits dans des programmes en alternance (emploi-études) contre 45 % en moyenne dans l’OCDE. Ce pourcentage était de 25 % en 2015, et bien que la France ait réformé ses formations en alternance, avec la création de places supplémentaires dans les programmes d’apprentissage, il reste inférieur à la moyenne.
Taux de réussite des élèves en EFP
– Les élèves des programmes professionnels sont généralement moins susceptibles de terminer leur diplôme dans la durée théorique par rapport à ceux des filières générales. En France, en 2021, le taux de réussite dans les programmes professionnels est de 73 % contre 77 % dans les filières générales.
– Néanmoins, la performance des élèves en EFP en France est meilleure que dans d’autres pays de l’OCDE, avec un taux de réussite supérieur à la moyenne (73 % contre 62 %).
Équité et répartition des élèves
– Les élèves issus de familles moins éduquées sont surreprésentés dans les programmes professionnels. En 2017, 26 % des élèves en EFP en France avaient des parents qui n’avaient pas atteint le niveau secondaire supérieur, contre seulement 10 % dans les filières générales.
– De plus, 49 % des élèves des filières générales avaient au moins un parent diplômé de l’enseignement supérieur, contre seulement 13 % dans les filières professionnelles.
– Les filles sont également sous-représentées dans les programmes professionnels, représentant 41 % des effectifs en 2021, contre une moyenne OCDE de 45 %.
Passerelles vers l’enseignement supérieur
– Pour soutenir la transition vers l’enseignement supérieur, de nombreux pays ont créé des passerelles entre les programmes d’EFP et les niveaux postsecondaires. En France, 60 % des élèves inscrits en EFP en 2021 avaient accès à l’enseignement supérieur, un chiffre inférieur à la moyenne OCDE de 75 %. Cependant, les élèves des CAP et BP peuvent poursuivre vers un baccalauréat professionnel pour accéder à l’enseignement supérieur.
Diplômes et taux d’emploi
– En France, en 2022, 11 % des jeunes adultes de 25 à 34 ans n’avaient pas obtenu de diplôme du deuxième cycle du secondaire. Parmi ce groupe d’âge, 30 % avaient un diplôme professionnel et 9 % un diplôme général du secondaire.
– Le taux d’emploi des jeunes adultes diplômés d’un programme professionnel est généralement supérieur à celui des diplômés de filières générales. En France, 79 % des diplômés de l’EFP ont un emploi, contre 74 % pour ceux ayant suivi un parcours général.
Ratio élèves-enseignants
– En moyenne, le nombre d’élèves par enseignant est similaire dans les programmes professionnels et généraux de l’OCDE. En France, il y a en moyenne 14 élèves par enseignant dans les programmes généraux, contre 8 dans les programmes professionnels, ce qui montre une plus grande attention aux élèves dans ces derniers.
Tendance à la hausse de l’enseignement supérieur
– Le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur continue d’augmenter. Entre 2015 et 2022, la proportion des jeunes adultes français titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur a augmenté de 5 points de pourcentage. En 2022, 50 % des jeunes adultes de 25 à 34 ans en France étaient titulaires d’un diplôme supérieur, contre une moyenne OCDE de 47 %.
Avantages salariaux des diplômés
– En 2021, les jeunes adultes français titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur gagnaient en moyenne 27 % de plus que ceux ayant un diplôme du secondaire. L’avantage salarial augmente avec le niveau du diplôme. Les titulaires d’un master gagnent 49 % de plus que ceux ayant un baccalauréat, contre 57 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.
Mobilité internationale des étudiants
– Croissance constante : La mobilité internationale des étudiants a progressé régulièrement au cours des vingt dernières années. En 2021, la France accueillait 9 % d’étudiants internationaux, dépassant ainsi la moyenne de l’UE25 (8 %) et de l’OCDE (6 %).
– Attractivité des doctorats : La France se distingue particulièrement au niveau doctoral, où 37 % des étudiants sont internationaux, une proportion largement supérieure à celle de l’UE25 (23 %) et de l’OCDE (24 %).
– Impact de la COVID-19 : La pandémie de COVID-19 n’a pas affecté la part des étudiants internationaux dans de nombreux pays de l’OCDE. En France, entre 2019 et 2021, cette part est restée stable à 9 %.
Sécurité en ligne et éducation
– Protection de la vie privée : Les diplômés de l’enseignement supérieur sont plus enclins à prendre des mesures pour protéger leur vie privée en ligne. En France, 27 % des diplômés ont utilisé des logiciels de protection au cours des trois mois précédant l’enquête, contre 17 % des personnes sans diplôme de second cycle. Ces chiffres sont similaires à la moyenne de l’OCDE (27 % et 16 % respectivement).
Financement de l’éducation
– Investissement par élève : En 2020, la France a investi 13 545 USD par élève/étudiant, un montant supérieur à la moyenne de l’OCDE (12 647 USD). Cela représente 28 % du PIB par habitant, légèrement plus que la moyenne de l’OCDE (27 %).
– Répartition des dépenses : En France, les dépenses par élève varient considérablement entre les niveaux d’éducation. Dans le premier cycle du secondaire, elles sont supérieures de 2 % à la moyenne de l’OCDE, et de 32 % dans le second cycle. Cependant, elles sont inférieures de 9 % dans l’enseignement élémentaire.
– Comparaison avec l’OCDE : Au niveau supérieur, la France dépense 18 880 USD par étudiant, soit 4 % de plus que la moyenne de l’OCDE. Toutefois, entre 2019 et 2020, les dépenses par élève ont diminué de 2,9 % en France, alors qu’elles ont augmenté de 0,4 % dans l’OCDE.
– Part du PIB : La France consacre une part plus importante de son PIB à l’éducation que la moyenne de l’OCDE, avec 5,5 % contre 5,1 %. Cela inclut 3,9 % pour les niveaux primaire, secondaire et postsecondaire non supérieur, contre 3,6 % pour la moyenne de l’OCDE.
Organisation du temps scolaire
– Vacances scolaires : Les élèves français bénéficient de 16 semaines de vacances par an, soit trois semaines de plus que la moyenne de l’OCDE. Les vacances d’été sont toutefois plus courtes, avec 8 semaines contre 9 en moyenne dans l’OCDE.
– Temps d’instruction : Le temps total d’instruction obligatoire en France dans l’enseignement élémentaire et le premier cycle du secondaire est plus élevé que la moyenne, avec 8 192 heures sur neuf années, contre 7 634 heures pour l’OCDE.
– Répartition des matières : La France consacre 59 % du temps scolaire à la compréhension de l’écrit et aux mathématiques, une proportion plus élevée que celle de tous les autres pays de l’OCDE.
Salaires des enseignants
– Comparaison avec l’OCDE : Les salaires des enseignants en début de carrière en France sont inférieurs à la moyenne de l’OCDE, mais connaissent une progression plus marquée en fin de carrière. En 2020, les enseignants français gagnaient en moyenne 45 320 USD par an au niveau élémentaire, 50 609 USD au premier cycle du secondaire, et 56 037 USD au second cycle, des chiffres alignés ou légèrement supérieurs à ceux de l’OCDE.
– Progression salariale : La progression salariale est plus lente en début de carrière en France. Par exemple, un enseignant ayant 15 ans d’expérience gagne 19 % de moins que la moyenne de l’OCDE au niveau élémentaire. Cependant, en fin de carrière, les enseignants français rattrapent la moyenne OCDE, bien que cela prenne 35 ans en France contre 25 ans en moyenne dans l’OCDE.
– Chefs d’établissement : En France, les chefs d’établissement du premier cycle du secondaire gagnent en moyenne 25 % de plus que les enseignants et davantage que les autres travailleurs diplômés du supérieur.
Coût salarial des enseignants
– Coût par élève : En 2020, le coût salarial des enseignants par élève en France était de 2 518 USD, inférieur à la moyenne de l’OCDE (3 614 USD). Cela s’explique par des salaires plus bas, des heures d’enseignement plus élevées, et des classes plus nombreuses. Entre 2015 et 2020, ce coût a toutefois augmenté de 12 % en France.
L’étude souligne la diversité et les défis du système éducatif français, notamment en matière de décrochage scolaire, d’inégalités dans l’enseignement professionnel, et de conditions des enseignants. Le système français se distingue par une scolarisation précoce, un financement décentralisé, et un accent marqué sur la compréhension écrite et les mathématiques dans le primaire.
Elle met en lumière plusieurs indicateurs clés de l’éducation en France en comparaison avec d’autres pays de l’OCDE, notamment la proportion d’étudiants internationaux, le financement de l’éducation, la protection de la vie privée sur internet, et l’organisation du temps scolaire. Les performances de la France sont souvent supérieures aux moyennes de l’OCDE, mais des écarts existent notamment dans la répartition des dépenses et la progression salariale des enseignants.
Plusieurs aspects de l’éducation en France sont abordés, notamment la mobilité internationale des étudiants, où la France attire 9 % d’étudiants internationaux, surtout au niveau doctoral. Le texte met en lumière l’importance croissante de la sécurité en ligne, avec une plus grande vigilance des diplômés sur la protection de la vie privée. En matière de financement, la France investit davantage par élève que la moyenne de l’OCDE, mais la répartition des dépenses varie selon les niveaux d’éducation.
L’analyse montre que, bien que le système d’enseignement et de formation professionnelle (EFP) en France présente des taux de réussite et des débouchés relativement élevés, il existe des inégalités significatives en termes de répartition des élèves selon les antécédents familiaux et le genre. Des réformes sont en cours, notamment dans la formation en alternance, mais la France reste légèrement en deçà des moyennes OCDE dans certains domaines clés.
Le texte aborde également l’organisation du temps scolaire, avec un temps d’instruction élevé et des vacances plus longues. Enfin, concernant les salaires des enseignants, la France est en dessous de la moyenne de l’OCDE en début de carrière, mais connaît une progression plus forte en fin de carrière. Le coût salarial par élève reste cependant inférieur à la moyenne de l’OCDE.