2h 00min / Drame
Par Lemohang Jeremiah Mosese
Avec Mary Twala, Jerry Mofokeng, Makhaola Ndebele
Titre original This Is Not a Burial, It’s a Resurrection
Synopsis :
Mantoa, 80 ans, est la doyenne d’un petit village niché dans les montagnes du Lesotho. Lorsque la construction d’un barrage menace de submerger la vallée, Mantoa décide d’en défendre l’héritage spirituel et ravive l’esprit de résistance de sa communauté. Dans les derniers moments de sa vie, la légende de Mantoa se construit et devient éternelle.
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un chef-d’œuvre de cinéma, qui restitue une magnifique variation sur le conflit entre la tradition et la modernité, à travers une héroïne fascinante, tout autant philosophe que musicienne. Proprement sublime.
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Un long-métrage hypnotique.
Les Fiches du Cinéma par Keiko Masuda
À travers la disparition programmée d’un village traditionnel, sacrifié sur l’autel de la modernité, c’est un peu notre mode de vie qui est ici questionné. Le portrait poétique et émouvant d’une femme est ici sublimé par de magnifiques décors naturels.
Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
La critique du règne capitaliste expulse la pure approche naturaliste et la standardisation des récits pour lui substituer une mise en image incandescente de poésie.
Positif par Bernard Génin
Un flot d’images superbes au lyrisme sauvage, avec des fulgurances qui rappellent la palette bariolée du Cinema Novo brésilien, tels ce violent orage nocturne, ou ce plan magnifique, quasi biblique, de la vieille femme entourée de moutons dans les ruines de sa maison.
Télérama par Mathilde Blottière
Qu’on se laisse aller à la contemplation ou que l’on se plonge au cœur des tourments de Mantoa, voilà une expérience sensorielle comme seul le cinéma peut en offrir.
L’Obs par François Forestier
La force du film repose sur l’actrice, Mary Twala, 80 ans, qui a une présence insensée.
Le Monde par Mathieu Macheret
Difficile pour autant d’ignorer que cette énième fable sur le conflit entre tradition et modernité en renouvelle trop peu les termes pour ne pas tomber dans les travers d’un cinéma du monde adapté aux conventions occidentales.
Première par Thierry Chèze
L’Indomptable feu du printemps coche avec application toutes les cases du film de festival. Il atteint son objectif en croulant sous les récompenses (de Sundance à La Roche-sur-Yon) mais déroule, en dépit des apparences, son récit avec une application trop scolaire pour échapper à cette niche.