— Par M’A—
L’Église catholique fait face depuis la fin du XXe siècle à la révélation de nombreuses affaires d’abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres et des religieux. Certaines de ces affaires ont été portées en justice, mais d’autres sont prescrites, souvent parce qu’elles ont été couvertes ou étouffées par la hiérarchie ecclésiastique. Depuis le début du XXIe siècle, de nombreux diocèses tendent à reconnaître publiquement leurs torts et cherchent à mieux collaborer avec les autorités civiles.( Wikipedia)
En Martinique la rumeur courrait depuis longtemps. Il a fallu qu’un paroissien détourne vers la presse un courrier adressé au pape par quatre prêtres pour que le scandale éclate. Ces prêtres dénoncent un comportement tendancieux vis à vis des jeunes garçons de la part du successeur pressenti de l’actuel archevêque qui aussitôt prend sa défense en évoquant « des allégations fumeuses ». Le prêtre mis en cause est écarté de la Martinique par le Vatican et l’archevêque suspend de toute activité religieuse les auteurs de la lettre détournée et un cinquième prêtre. Des paroissiens réagissent, appellent à un manifestation de soutien aux prêtres suspendus et interrogent leur archevêque dont la réaction qui vise à couvrir le scnadale, semble pour le moins maladroite si ce n’est ambigûe, puisqu’il lui est reproché son absence de réaction quand « un prêtre du diocèse reconnaissait dans un procès public son homosexualité active… »
On lira ci-après la dernière lettre ouverte qu’ils adressent au chef de l’église catholique de Martinique.
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