Inscrite au titre des monuments historiques en 2016
Les Anses-d’Arlet
À l’entrée du bourg des Anses-d’Arlet, au croisement de la D7 et de la D37. Stationnement à l’entrée du bourg.
Cette maison traditionnelle construite au sommet d’un morne a été restaurée entre 2004 et 2007 pour en faire une résidence adaptée au mode de vie contemporain tout en conservant ses caractéristiques patrimoniales. Photo : Gérard Germain
La première mention connue de la maison est un acte notarié de 1777. Sa volumétrie correspond alors au salon central et à la galerie côté montagne (au vent).
La galerie côté mer et l’étage sont ajoutés plus tard, vraisemblablement autour de 1840. Dans la seconde moitié du 20e siècle, la maison qui a une fonction de résidence secondaire n’est pas modernisée. Lors de son rachat au début des années 2000, elle est à l’état de ruine après avoir été abandonnée durant de longues années.
Une campagne de restauration est entreprise entre 2004 et 2007 sous la direction de Christophe Charlery, architecte du patrimoine, avec l’objectif d’en faire une résidence confortable et adaptée au mode de vie contemporain en conservant ses caractéristiques patrimoniales.
Le projet de restauration est basé sur la perpétuation des techniques de construction traditionnelles en intégrant des dispositifs de confortement pour assurer la pérennité de la maison. Les insertions contemporaines visent à ne pas créer de confusion avec les éléments anciens.
La gaulette, que l’on peut voir sur les cases qui entourent la maison, est un mode constructif très courant jusqu’au milieu du 20e siècle partout dans la Caraïbe pour des raisons économiques.