— Par Térèz Léotin —
Vous, monsieur le Plaideur paisible qui parlez « d’apaisement », vous qui croyez en ce mot puisqu’il semble à la mode par chez vous, dites, comment pouvez-vous en user et en abuser lorsque vous savez que notre Université n’arrive toujours pas à s’ôter des serres des voyous du CEREGMIA ?
Comment avez-vous fait pour y penser et surtout pour y croire puis venir nous assommer de la sorte, alors que vous savez pertinemment que nos étudiants ne peuvent étudier dans des conditions optimales, leur Institution ayant été spoliée, flouée, expurgée par des individus qui espèrent patiemment leur retour dans la place ?
Vous parlez « d’apaisement » ? En ignoreriez-vous le sens exact ? Certes les deux mots « apaisement » et « acquittement » commencent par les mêmes lettres, et se terminent par les mêmes syllabes, mais ce n’est pas une raison suffisante pour vouloir les confondre. Ils n’ont pas encore le même sens.
Si vous réglez les problèmes de Justice par « l’apaisement », dans ce cas vous êtes un pionnier, si l’on peut dire, le premier à laisser la Liberté à tous les voyous du monde, l’avocat de l’impunité, le jugement étant à votre avis inutile. Reconnaissants, ces « cerveaux » vous donneraient la main pour faire une ronde machiavélique tout autour de la Terre.
Mais dites, monsieur le Plaideur paisible, votre sommeil est-il bien géré ? Ne serait-il pas comblé grâce à de petites gélules abêtissantes, ou seriez-vous tout bonnement un fieffé sadique qui se moquerait de tout ?
Auquel cas, permettez-nous de vous demander si « l’apaisement », qui peut aider à gérer un problème de petite envergure, peut aussi régler et ramener à l’Université la somme de 14 millions d’euros, qu’hélas, Ali Baba et ses deux autres comparses ont amassé, à l’aide de faux, par usage de faux, de bamboches et détournements d’argent, en compagnie ?
Le hasard, ajouterait-il, monsieur le Plaideur paisible, que vous vous appelleriez Candide ? Ce serait assurément un épineux bouquet garni !
Sachez cependant, qu’en réaction à vos bien tristes propos, s’élèvent nos voix de parents, nos voix d’étudiants, nos voix de personnes sincères, nos voix de citoyens honnêtes, qui ne saurions laisser disparaître sous les cendres légères d’un hypothétique « apaisement », l’argent de nos enfants, celui de nos impôts.
Ce qui fait NOTRE GRANDE DIFFÉRENCE, voyez-vous, monsieur le Plaideur paisible, et qui nous motive, c’est que nous, nous ne voulons « l’apaisement » qu’une fois la gestion de notre Université réglée, lorsque les coupables auront payé pour leurs fautes. Lorsque toutes les écuries d’Augias auront été vidées de leurs poubelles, nettoyées proprement de toutes leurs immondices. Ainsi « l’apaisement » tant attendu et souhaité par tous, pourra redevenir la réalité, l’avenir et la vie de notre Université.
À ce moment et à ce moment seul, nous pourrons enfin, monsieur le Plaideur paisible, bénéficier en toute liberté de notre Université apaisée. OUI !
Térèz Léotin