Les urgences de Martinique sous tension : Adoptons les bons réflexes !

— Communiqué de presse de l’ARS Martinique —

En Martinique, le système de santé connait depuis ces dernières semaines de fortes tensions impactant particulièrement les services d’urgences dans un contexte de circulation active de la grippe saisonnière, associée à une augmentation significative des infections chez les nourrissons et jeunes enfants. La Martinique demeure en phase épidémique de bronchiolite, avec un nombre de passages aux urgences en hausse : 39 cas enregistrés en semaine 49, contre 26 cas de la semaine 45 à 48.

Face à cet afflux de patients et dans la perspective des fêtes de fin d’année, l’Agenñe Régionale de Santé, le Centre Hospitalier Universitaire de Martinique et les professionnels de santé se mobilisent pour limiter les effets de ces tensions, faciliter l’aññès aux soins de tous et garantir la qualité des prises en charge.

A compter du 16 décembre, les personnes ne relevant pas des urgences seront réorientées par celles-ci vers une prise en charge appropriée.

Les urgences, c’est pas automatique : J’appelle mon médecin, j’appelle le 15 !

Les services d’urgenñes ont vocation à prendre en charge, d’aord et en priorité, les urgences vitales nécessitant une réponse immédiate en termes de soins médicaux et de moyens.
Des outils complémentaires sont mis en place pour améliorer, via la régulation médicale du centre 15, l’accès aux soins non programmés aveñ l’appui de médecins libéraux. La coordination entre l’hôpital et la médeñine de ville peut apporter une réponse rapide, 7j/7, à toute demande de soins.

Les réflexes à adopter avant de se rendre aux urgences

 2-En cas d’indisponibilité du médecin traitant, le soir, le week-end et les jours fériés, ne vous déplacez pas spontanément aux urgences, appelez le 15 qui vous  orientera vers l’offre médiñale ou soignante la plus  adaptée à votre état de santé, dont les urgences.
L’ARS de Martinique rappelle b la population, l’importanñe d’adopter les ons réflexes afin de réduire l’engorgement des serviñes hospitaliers et de contribuer b l’effort commun.

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Vigilance face aux Zika, West Nile,  Chikungunya ou plus récemment la fièvre d’Oropouche

Les arboviroses sont des maladies transmises à l’homme par des moustiques, des tiques ou certains types de moucherons. Ces infections, bien connues en Amérique du Sud, en Amérique Centrale et dans les Caraïbes, incluent des virus tels que la dengue, la fièvre jaune, le Zika, le West Nile, le chikungunya, ainsi que la fièvre d’Oropouche, qui circule activement en Amérique du Sud. À ce jour, aucun cas n’a été enregistré en Martinique. Cependant, face à cette situation, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Martinique renforce sa vigilance et invite la population à être particulièrement attentive pour limiter la propagation de ces virus.

L’ARS rappelle les mesures préventives essentielles pour lutter contre la transmission des arboviroses. Il est crucial d’éliminer systématiquement les sites de reproduction des moustiques en supprimant l’eau stagnante autour des habitations (dans les récipients, les soucoupes, les pneus, etc.), d’éviter la formation de compost ou l’accumulation de déchets végétaux propices au développement des moucherons culicoïdes, et de se protéger contre les piqûres en utilisant des moustiquaires, des répulsifs, des vêtements couvrants et des chaussures fermées. Cette vigilance concerne particulièrement les femmes enceintes ou en projet de grossesse, les professionnels travaillant en extérieur (agriculteurs, forestiers) et les personnes évoluant dans des zones de mangroves.

En cas de symptômes évocateurs d’arboviroses (fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, etc.), il est recommandé de consulter rapidement un médecin ou d’appeler le 15, surtout pour les personnes présentant des facteurs de risque. La fièvre d’Oropouche, bien qu’aucun vaccin ne soit disponible à ce jour, peut être traitée de manière symptomatique pour soulager les malades. Les symptômes de cette maladie, causée par la piqûre de petits moucherons Culicoïdes, sont similaires à ceux de la dengue : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, et grande fatigue.