Par Lise Akoka, Romane Gueret
Avec Mallory Wanecque, Timéo Mahaut, Johan Heldenbergh
7 décembre 2022 en salle / 1h 39min / Comédie dramatique
Synopsis :
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ?
La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une charge émotionnelle incroyable, portée par des jeunes acteurs magnifiques d’authenticité et de tendresse.
L’Humanité par Michaël Melinard
Ils sont beaux et touchants, ces mômes, avec leur étincelle dans le regard, leur fragilité et leurs talents. Avec une certaine autodérision, elles s’amusent aussi des travers des équipes de tournage, amenant une touche comique à leur récit. Elles se moquent gentiment des archétypes du cinéma social.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Carburant à l’énergie de ses jeunes comédiens épatants et parfaitement dirigés, le film est d’une remarquable intelligence, progresse sans posture ni imposture en soulevant des questions éthiques qui le concernent lui-même.
Le Parisien par La Rédaction
Époustouflant, ce film, où chaque action et chaque dialogue sont très écrits, conte le parcours de quatre jeunes issus d’environnements sociaux et familiaux complexes au cours d’un tournage qui va les voir passer par tous les états, du traitement indigne à la grâce.
Positif par Ariane Allard
Si ce double récit emboîté intrigue, amuse, et tient constamment en éveil, il ne triche jamais avec le spectateur.
Bande à part par Léo Ortuno
La bande constituée par les réalisatrices des Pires est passionnante à regarder.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
A ce jeu de mroir entre le cinéma et la vie, deux gamins gagnent : Mallory Wanecque et Timeo Mahaut, qui fait tant songer au jeune Benoît Magimel, le Momo de La Vie est un long fleuve tranquille.
L’Obs par Sophie Grassin
Ces non-professionnels imposent leur parler chti, leur vérité stupéfiante, leur talent électrique, notamment Mallory Wanecque, déchirante lolita des classes popu, et Timéo Mahaut, spontanéité cosmique.
La Croix par Céline Rouden
Et pourtant, ce sont les enfants qui mènent la danse. Délurés, frondeurs, sensibles, ils tiennent la dragée haute aux professionnels dans la vie comme sur le plateau. Et leurs interprètes (Mallory Wanecque, Timéo Mahaut, Loïc Pech, Mélina Vanderplancke), bouleversants, crèvent l’écran.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Il y a des sourires et des larmes, mais surtout un grand amour pour les gens dans ce film aux multiples niveaux de lecture, prix Un certain regard à Cannes en mai.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Dit comme ça, on pourrait croire que l’on doit sans arrêt couper les cheveux en quatre et se creuser les méninges face à ce que l’on voit et que l’on nous montre, mais en réalité, le plus naturellement du monde, on se laisse embarquer dans cette histoire à laquelle on croit, sans finalement se poser trop de questions.
Les Echos par Olivier de Bruyn
Dans le registre fécond des films consacrés au cinéma, cette fiction modeste artistiquement et financièrement se distingue par son originalité et ses partis pris en évoquant le tournage agité d’un film dans une cité du nord de la France. Un coup d’essai prometteur dans un style réaliste et âpre.
Les Fiches du Cinéma par Roland Hélié
Récompensé du prix Un Certain Regard, Les Pires révèle de jeunes acteurs formidables de justesse et un tandem de réalisatrices à suivre.
Les Inrockuptibles par Emily Barnett
Au-delà de sa force d’incarnation, due à des comédien·nes en puissance élevé·es par le pouvoir émancipateur du cinéma, l’intelligence empathique du film tient dans sa magnifique mobilité, sa capacité ultra-rapide de déplacement, entre ce qui ferait de ces enfants soit des spécimens sociologiques, captés dans leur environnement (caméra lointaine), soit des figures héroïsées sans contact avec la réalité (les gros plans).
Libération par Sandra Onana
Les Pires est un film qui se moque de lui-même, se cherche des crosses, et l’entreprise d’autocritique est si vive qu’on se demande tout du long comment il compte sauver sa peau. Le pire (ou le mieux ?), c’est qu’il y parvient, avec les honneurs et en collant la larme à l’œil, il faut le voir pour le croire.