« Les Figures de l’ombre »un film de Theodore Melfi

De Theodore Melfi | Par Allison Schroeder
Avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe
8 mars 2017 en salle | 2h 07min | Biopic, Drame
Synopsis :
« Les Figures de l’ombre » (Hidden Figures) est un film dramatique biographique américain réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016. Adapté du livre de Margot Lee Shetterly, il raconte l’histoire de trois femmes afro-américaines, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, qui ont joué un rôle crucial dans les programmes aéronautiques et spatiaux de la NASA. Katherine Johnson est reconnue pour avoir calculé les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11, Dorothy Vaughan devient la première superviseuse afro-américaine du département de calculs informatiques, et Mary Jackson devient la première ingénieure afro-américaine en aéronautique.
Le film débute dans les années 1920, lorsque les parents de Katherine découvrent son don pour les mathématiques, lui permettant de poursuivre des études malgré la ségrégation. En 1962, Katherine travaille avec Dorothy et Mary au Centre de recherche Langley, où elle est affectée au groupe du Space Task Group pour vérifier des calculs critiques. Malgré les discriminations, elle parvient à démontrer son expertise, notamment en résolvant des problèmes mathématiques complexes pour les missions spatiales.
Dorothy Vaughan, malgré les refus répétés de reconnaissance officielle de son rôle de superviseuse, devient indispensable grâce à ses compétences en programmation. Mary Jackson, quant à elle, surmonte les obstacles légaux pour devenir ingénieure. Le film illustre également la vie personnelle de Katherine, notamment sa relation avec Jim Johnson, qu’elle finit par épouser.
Lors des préparatifs de la mission de John Glenn, Katherine est appelée en urgence pour vérifier les calculs vitaux, menant à un lancement réussi. Le film se termine en soulignant les contributions durables de ces femmes, avec des reconnaissances telles que la médaille présidentielle de la Liberté pour Katherine Johnson et la dénomination d’une installation de recherche en son honneur.

La presse en parle :
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Une facture très hollywoodienne n’empêche pas « Les Figures de l’ombre » d’être un film important.

Femme Actuelle par La Rédaction
Un divertissement instructif dans les coulisses du premier vol orbital.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un regard sur la ségrégation qui, sans trop céder aux joliesses inhérentes au genre, prend tout son relief du fait de l’histoire, méconnue, qu’il raconte.

Le Figaroscope par Nathalie Simon
Dans un registre plus dramatique, s’inspirant de la réalité, il éclaire là non seulement trois « personnages » méconnus, mais aussi leurs interprètes, à l’heure où les questions de ségrégation sont toujours d’actualité. Il relate le parcours de chacune d’entre elles et de leur amitié. Sa réalisation est sobre, très classique, mais sert à bon escient les ­comédiennes.

Le Parisien par Catherine Balle
Hollywood en a rêvé, l’histoire l’a fait : ce long-métrage exaltant et formidablement interprété repose sur des faits réels.

Paris Match par Yannick Vely
C’est dans ce registre que le cinéma américain excelle, quand il nous prend par la main pour raconter des destins hors du commun.

Studio Ciné Live par Thierry Cheze
« Les figures de l’ombre » s’impose comme un feel good movie libre de toute contrainte.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
L’occasion était trop belle, tandis que le cinéma afro-américain est en pleine renaissance, de se saisir de ces trois portraits édifiants pour en faire la pastille vivifiante de la saison des oscars 2016-2017. Mais aussi sympathique que soit sa démarche, le film atteint très vite ses limites.

Télérama par Frédéric Strauss
Une belle revanche. Mais le film ne creuse pas assez ces portraits : la vie privée de ces employées de la Nasa se réduit à quelques moments épars, alors que la clé de leur exceptionnel parcours professionnel est d’abord dans leur vie personnelle.