Mardi 21 novembre / 19h / Madiana / Unique séance
Avec Alma Pöysti, Jussi Vatanen, Janne Hyytiäinen
Titre original Kuolleet lehdet
20 septembre 2023 en salle / 1h 21min / Drame, Comédie, Romance
Synopsis :Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Mais la vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.
La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
C’est un film que l’on reçoit comme un cri du cœur doublé d’un sursaut d’espoir. L’œuvre d’un homme las, qui, alors qu’il menaçait d’abdiquer et d’arrêter de tourner des films, a pourtant écrit une histoire d’amour aux faux airs de miracle.
Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Il n’y a pas ici d’inconscient à analyser ou d’interprétation à déplier, et, outre des généralités sur le geste de Kaurismäki, on ne peut aller que dans les détails pour comprendre où se niche l’émotion. Et qu’y voyons-nous ? Que tout relève d’une forme de résistance : une phrase qui fait mouche, l’élégance d’un geste, la probité d’une posture s’opposent à la bêtise, à la vulgarité et à l’injustice.
Le Parisien par La Rédaction
Ce film à part, hilarant et bouleversant, distille toutes les marottes de son auteur : bars louches aux noms exotiques, chansons tragiques, poésie industrielle, histoires d’amour désespérées, chiens errants… Mais quelle merveille !
Les Echos par Adrien Gombeaud
L’auteur du « Havre » emprunte son nouveau titre à Jacques Prévert pour signer, en toute simplicité, un film tissé de tendresse, d’humour et de sagesse.
Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Aki Kaurismäki manie comme jamais la litote narrative et la précision formelle. Et ses deux héros manient, eux, l’élégance vestimentaire et morale contre leur condition de sans-le-sou. Leur rencontre amoureuse est un grand moment de cinéma.
Libération par Lelo Jimmy Batista
[…] « Les Feuilles mortes », prix du jury à Cannes 2023, n’est pas le meilleur film d’Aki Kaurismäki […]. C’est en vérité bien mieux que ça. C’est un film qui réussit, en très peu de temps, par touches infimes, à tout dire, tout combler.
Marianne par Olivier De Bruyn
Kaurismäki, avec ses plans au cordeau, signe un mélodrame sec et, après nous avoir beaucoup fait rire, finit par nous toucher avec l’histoire de ces deux solitaires empêtrés dans la mouise. Avec cette merveille récompensée « seulement » par un prix du jury à Cannes, il signe l’un des plus beaux films de l’année.
Ouest France par Thierry Cheze
Un film beau à pleurer, mais jamais larmoyant.
Sud Ouest par Julien Rousset
Face à la fureur du monde, un café, une salle de cinéma deviennent pour ces deux solitudes un refuge quasi-miraculeux. Les émotions percent dans la lueur d’un regard, l’esquisse d’un sourire. Kaurismäki a reçu à Cannes le prix du Jury, il mériterait la palme de la pudeur.
20 Minutes par Caroline Vié
Cette fable chaleureuse fait un bien fou au spectateur en mêlant comédie romantique et réflexion sociale.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Aki Kaurismäki réenchante les amours tardives, dans un récit vivant et serré, creusant en maître l’intimité émotionnelle. Un romantisme dépouillé, sans la fanfare du mélodrame.
Ecran Large par Adrien Roche
Avec « Les feuilles mortes », Aki Kaurismäki signe un condensé de son cinéma, un long-métrage percutant et hilarant à l’optimisme contagieux.
Elle par Françoise Delbecq
Une tragi-comédie simple, pudique et d’une absolue tendresse.
L’Obs par Sophie Grassin
Les films de Kaurismäki, grand admirateur du muet, capable en retravaillant les mêmes motifs d’aller chaque fois à l’essentiel, avec cette poésie extrême qui lui permet d’atteindre la lumineuse pureté d’une sonate.
La Croix par Stéphane Dreyfus
Mélancolique et drolatique, nostalgique et politique, le film exprime un désespoir poli face aux affres du monde.
La Voix du Nord par Christophe Caron
Aki Kaurismäki raconte le coup de foudre contrarié entre deux êtres solitaires, dans un Helsinki vintage. On sourit devant le charme introverti de l’une et la gaucherie burlesque de l’autre. Une parenthèse enchantée.